Linux disparait de la terre (Linux = 404)

JKB a écrit, le 19/11/2011 18:25 :

Tu es gentil, mais avec le système papier-crayon, tu ne peux pas
vraiment faire semblant d'être intelligent si tu es totalement
idiot. En revanche, avec un écran interposé...

JKB

C'est vrai qu'il faut être fort, pour faire semblant de vouloir para ître
intelligent, en disant du bien d'un système pour le pilonner. Si c'e st
de ça qu'il s'agit, il est tellement intelligent qu'il n'a pas besoi n de
le paraître. Après, on monte tellement de crans dans la sophist ication,
que ça devient de la supposition intégrale.

(j'ai bien fait attention à la terminaison des derniers mots ...)

Tanguy Briançon a écrit, le 20/11/2011 12:10 :

Je me souviens encore d'avoir entendu deux confs de C.Villani faites
à la craie et au tableau noir: bien plus intéréssantes q ue d'autres
faites (par d'autres personnes) à coup de transparents
ou d'ordinateurs...

Ah c'est sûr, c'est bien plus captivant de voir une histoire
intéressante racontée avec des ombres chinoises, qu'un scé nario
consternant en dolby stéréo avec simulateur de mouvements et gà ©nérateur
d'odeurs, avec 1024 images par seconde parce que 24 on trouve que ça
fait trop saccadé.


Le contenu est le premier élément d'une communication réus sie.
Après, il y a aussi la maîtrise du canal employé, sur le p lan technique
et sur le plan tactique, une connaissance suffisante de son public et de
ses attentes, et parfois un petit quelque chose indéfinissable.

Quand je dis maîtrise du canal sur le plan technique comme sur le pl an
tactique, ça veut dire qu'on ne parle pas pareil devant une salle de
trente personnes ou à la télévision, et que donc il faut u n peu toucher
sa bille pour une intervention devant 30 personnes plus deux caméras de
télévision. Qu'il faut être capable de moduler sa voix sel on que l'on
parle à cinq personnes autour de soi ou qu'on doive être entend u au fond
d'une salle comble sans trop compter sur la sono. Voilà pour le cà ´té
technique, ensuite le côté tactique signifie que le débit doit être
adapté à ce qu'on dit, au public selon la connaissance qu'il en a.

ça doit être une bonne idée de commencer par présente r un sujet devant
une salle, avant de l'adapter pour un écran d'ordinateur. Sauf pour un
muet qui maîtrise bien son clavier et ce qu'il y a derrière, bi en entendu.


Euh, peut-être que je m'emballe, là ?

Gloops wrote:

Ah c'est sûr, c'est bien plus captivant de voir une histoire
intéressante racontée avec des ombres chinoises, qu'un scénario
consternant en dolby stéréo avec simulateur de mouvements et
générateur d'odeurs, avec 1024 images par seconde parce que 24 on
trouve que ça fait trop saccadé.

Tu sais que l'adage: Trop d'informations tue l'information est vrai?


--
Quand le dernier arbre sera coupé
Quand le dernier poisson sera pêché
Quand le dernier ruisseau sera polluée
Alors vous découvrirez que l'argent ne se mange pas

Dellara a écrit, le 20/11/2011 15:37 :

Gloops wrote:

Ah c'est sûr, c'est bien plus captivant de voir une histoire
intéressante racontée avec des ombres chinoises, qu'un scà ©nario
consternant en dolby stéréo avec simulateur de mouvements et
générateur d'odeurs, avec 1024 images par seconde parce que 24 on
trouve que ça fait trop saccadé.

Tu sais que l'adage: Trop d'informations tue l'information est vrai?

:)

Le samedi 19 novembre 2011 12:52:55 UTC+1, NiKo a écrit :

Le 19/11/2011 11:31, P4nd1-P4nd4 a écrit :

Existe-t-il des WUG ?

Apparemment,oui.
http://www.wugnet.com/

> Ce qui importe n'est pas l'"OS", mais les services associés, notammen t
> sociaux, et applicatifs, qui créent des écosystèmes d'utilisateur s
>

Tu parles des applications GNU que les utilisateurs de Windows utilisent
? Firefox, Thunderbird, LibreOffice, Gimp, Blender, Vlc, Audacity,
VirtualBox etc ???

GNU ???

Franchement, je ne vois pas ce que les applications que tu cites ont de soc ial. Au pire on peut voir un écosystème dans les plugins mais ça ne v a pas plus loin.

> Certes, sous certains aspects, Linux a des avantages sur Windows, ce qu e
> je ne conteste pas (La plupart des avantages cités ici sont génér alement
> des délires émotifs...), mais rien de très intéressant pour
> l'utilisateur du 21 ième siècle, n'est-ce pas ?

C'est vrai ! On devrait d'ailleur penser à arrêter l'utilisation de
Linux, ça nous ferais des vacances. Tu n'aurais plus d'internet, plus d e
blog, plus de téléphone, plus de télévision.

Je pense surtout que l'OS n'est plus un sujet de grand intérêt aujourd' hui. Les utilisateurs migrent veulent les mêmes ouitls et services quel q ue soit l'OS. Dans cette optique-là, ils ne veulent plus investir de temp s d'(auto-)formation dans l'OS, celui-ci doit être simple et pas trop vis ible, ce qui n'est pas toujours le cas dans les distributions Gnu-Linux/BSD /whatever.

> En fait, mettre en avant Linux sur Windows ou OS X revient juste à di re
> un truc du genre "Je préfère les jantes en 17 pouces...." sans savo ir si
> la voiture consomme plus ou moins, si on est bien assis, combien de
> personnes peuvent être transportées, le rejet de co2 ou sa resilien ce
> dans les crash test...

Eh ! Tu te goures !

Pas de beaucoup. Les seules distributions Linux qui marchent vraiment sont celles qui masquent la complexité du système. Google nous vend une mach ine virtuelle pour des terminaux portables ayant de faibles ressources et u ne faible autonomie et tout le monde en redemande.

Avec Linux, on connait tout de ce qui se passe. Le coté 'sombre' où o n
ne sait rien de comment ça 'marche', 'consomme', 'confort', 'sécurit é'
etc est justement Windows !!!

Ou on croit connaître.

Toxico Nimbus , dans le message
<16775129.2614.1321869895826.JavaMail.geo-discussion-forums@yqhd1>, a
écrit :

Les utilisateurs migrent veulent les mêmes ouitls et services quel que
soit l'OS.

http://xkcd.com/934/

Le Sun, 20 Nov 2011 14:50:33 +0100,
Gloops <gloops@invalid.zailes.org> écrivait :

Tanguy Briançon a écrit, le 20/11/2011 12:10 :

Je me souviens encore d'avoir entendu deux confs de C.Villani faites
à la craie et au tableau noir: bien plus intéréssantes que d'autres
faites (par d'autres personnes) à coup de transparents
ou d'ordinateurs...

Ah c'est sûr, c'est bien plus captivant de voir une histoire
intéressante racontée avec des ombres chinoises, qu'un scénario
consternant en dolby stéréo avec simulateur de mouvements et générateur
d'odeurs, avec 1024 images par seconde parce que 24 on trouve que ça
fait trop saccadé.


Le contenu est le premier élément d'une communication réussie.
Après, il y a aussi la maîtrise du canal employé, sur le plan technique
et sur le plan tactique, une connaissance suffisante de son public et de
ses attentes, et parfois un petit quelque chose indéfinissable.

Quand je dis maîtrise du canal sur le plan technique comme sur le plan
tactique, ça veut dire qu'on ne parle pas pareil devant une salle de
trente personnes ou à la télévision, et que donc il faut un peu toucher
sa bille pour une intervention devant 30 personnes plus deux caméras de
télévision. Qu'il faut être capable de moduler sa voix selon que l'on
parle à cinq personnes autour de soi ou qu'on doive être entendu au fond
d'une salle comble sans trop compter sur la sono. Voilà pour le côté
technique, ensuite le côté tactique signifie que le débit doit être
adapté à ce qu'on dit, au public selon la connaissance qu'il en a.

ça doit être une bonne idée de commencer par présenter un sujet devant
une salle, avant de l'adapter pour un écran d'ordinateur. Sauf pour un
muet qui maîtrise bien son clavier et ce qu'il y a derrière, bien entendu.


Euh, peut-être que je m'emballe, là ?

Quand je donne un cours, c'est toujours avec un tableau noir et une
craie (et des feuilles de papier comme note). Il y a un immense
avantage : ça force le rythme et au final, c'est aussi beaucoup plus
agréable pour les étudiants qui ne sont pas toujours à demander que
je ralentisse.

JKB

--
Si votre demande me parvient sur carte perforée, je titiouaillerai très
volontiers une réponse...
=> http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr

JKB a écrit, le 21/11/2011 19:17 :

Le Sun, 20 Nov 2011 14:50:33 +0100,
Gloops<gloops@invalid.zailes.org> écrivait :

Tanguy Briançon a écrit, le 20/11/2011 12:10 :

Je me souviens encore d'avoir entendu deux confs de C.Villani faites
à la craie et au tableau noir: bien plus intéréssantes que d'autres
faites (par d'autres personnes) à coup de transparents
ou d'ordinateurs...

Ah c'est sûr, c'est bien plus captivant de voir une histoire
intéressante racontée avec des ombres chinoises, qu'un scà ©nario
consternant en dolby stéréo avec simulateur de mouvements et générateur
d'odeurs, avec 1024 images par seconde parce que 24 on trouve que ç a
fait trop saccadé.


Le contenu est le premier élément d'une communication ré ussie.
Après, il y a aussi la maîtrise du canal employé, sur l e plan technique
et sur le plan tactique, une connaissance suffisante de son public et de
ses attentes, et parfois un petit quelque chose indéfinissable.

Quand je dis maîtrise du canal sur le plan technique comme sur le plan
tactique, ça veut dire qu'on ne parle pas pareil devant une salle de
trente personnes ou à la télévision, et que donc il fau t un peu toucher
sa bille pour une intervention devant 30 personnes plus deux camé ras de
télévision. Qu'il faut être capable de moduler sa voix selon que l'on
parle à cinq personnes autour de soi ou qu'on doive être ent endu au fond
d'une salle comble sans trop compter sur la sono. Voilà pour le c ôté
technique, ensuite le côté tactique signifie que le déb it doit être
adapté à ce qu'on dit, au public selon la connaissance qu'il en a.

ça doit être une bonne idée de commencer par prése nter un sujet devant
une salle, avant de l'adapter pour un écran d'ordinateur. Sauf po ur un
muet qui maîtrise bien son clavier et ce qu'il y a derrière, bien entendu.


Euh, peut-être que je m'emballe, là ?

Quand je donne un cours, c'est toujours avec un tableau noir et une
craie (et des feuilles de papier comme note). Il y a un immense
avantage : ça force le rythme et au final, c'est aussi beaucoup p lus
agréable pour les étudiants qui ne sont pas toujours à demander que
je ralentisse.

JKB

Nous voilà renseignés.