Je commence à m'intéresser à la gestion de fichiers audio sur
ordinateur. En particulier, je voudrais transférer le contenu de
cassettes audio sur CD-ROM.
Je sais enregistrer les sons émis par ma chaine HI-FI dans des fichiers
.wma
Avant enregistrement sur CD, je voudrais manipuler les fichiers comme :
repérer auditivement les séquences, supprimer des séquences, ,
découper le fichier en plusieurs autres, etc.
Quelqu'un pourrait'il m'indiquer un logiciel gratuit permettant
d'effectuer ce traitement ( sous Windows 98 ou Windows XP ).
C'est marrant, cette tendance à l'archivage : des mecs qui n'ont pas écouté leurs K7 depuis lulure se mettent tout à coup en tête de tout numériser et de tout transférer sur cd-rom...
La question est : pour quoi faire, et à qui ça sert ?...
Je ne sais pas pour le posteur initial, mais ayant un peu cette démarche, je peux répondre que je suis concerné par le fait de léguer "à la postérité" (ou de protéger de la destruction) des enregistrements uniques que j'ai pu faire de moments que je trouve important et qui disparaîtront dans l'oubli sinon. J'ai la même démarche pour certaines photos, films, certains écrits... L'utilité de la chose est variable évidemment et dépend d'une part de l'intérêt historique de "l'artiste" et d'autre part de la qualité du référencement (j'ai d'ailleurs posé ici comme sur les forums photo des questions sur une logique de mots-clés un peu standardisés ou universels qui n'ont jamais soulevé un intérêt fort... en avance de quelques années seulement ?).
Note que l'intérêt historique est relatif : un enregistrement de "moi" au piano quand j'avais douze ans n'a aucun intérêt au plan musical en général, mais peut en avoir un pour mes enfants...
Dans une démarche voisine, j'utilise un logiciel de généalogie (Hérédis) qui présente le gros intérêt de s'attacher à regrouper un maximum d'informations croisées sur chaque "entrée", et en particulier permet, tant qu'il y a des témoins vivants, d'obtenir l'"histoire" des générations antérieures (proches). Le fichier ainsi transmis et documenté permet de faire "revivre" les anciens ou de perpétuer leur mémoire au-delà d'un simple énoncé de dates et de lieux. Plus on le documente et plus ils restent présents dans la mémoire... le côté numérique, démultiplié et délocalisé donnant à cette démarche un caractère un peu "éternel" et universel. Le travail de standardisation et d'archivage des mormons a bien fait progresser les recoupements possibles et le caractère "exploitable" pour le futur de ces démarches.
(à quelle heure on mange, et quoi, c'est une autre histoire...).
et qu'est-ce qu'on boit surtout :-)
-- Gérald
François Polloli <f_polloli@hotmail.com> wrote:
C'est marrant, cette tendance à l'archivage : des mecs qui n'ont pas écouté
leurs K7 depuis lulure se mettent tout à coup en tête de tout numériser et
de tout transférer sur cd-rom...
La question est : pour quoi faire, et à qui ça sert ?...
Je ne sais pas pour le posteur initial, mais ayant un peu cette
démarche, je peux répondre que je suis concerné par le fait de léguer "à
la postérité" (ou de protéger de la destruction) des enregistrements
uniques que j'ai pu faire de moments que je trouve important et qui
disparaîtront dans l'oubli sinon. J'ai la même démarche pour certaines
photos, films, certains écrits... L'utilité de la chose est variable
évidemment et dépend d'une part de l'intérêt historique de "l'artiste"
et d'autre part de la qualité du référencement (j'ai d'ailleurs posé ici
comme sur les forums photo des questions sur une logique de mots-clés un
peu standardisés ou universels qui n'ont jamais soulevé un intérêt
fort... en avance de quelques années seulement ?).
Note que l'intérêt historique est relatif : un enregistrement de "moi"
au piano quand j'avais douze ans n'a aucun intérêt au plan musical en
général, mais peut en avoir un pour mes enfants...
Dans une démarche voisine, j'utilise un logiciel de généalogie (Hérédis)
qui présente le gros intérêt de s'attacher à regrouper un maximum
d'informations croisées sur chaque "entrée", et en particulier permet,
tant qu'il y a des témoins vivants, d'obtenir l'"histoire" des
générations antérieures (proches). Le fichier ainsi transmis et
documenté permet de faire "revivre" les anciens ou de perpétuer leur
mémoire au-delà d'un simple énoncé de dates et de lieux. Plus on le
documente et plus ils restent présents dans la mémoire... le côté
numérique, démultiplié et délocalisé donnant à cette démarche un
caractère un peu "éternel" et universel. Le travail de standardisation
et d'archivage des mormons a bien fait progresser les recoupements
possibles et le caractère "exploitable" pour le futur de ces démarches.
(à quelle heure on mange, et quoi, c'est une autre histoire...).
C'est marrant, cette tendance à l'archivage : des mecs qui n'ont pas écouté leurs K7 depuis lulure se mettent tout à coup en tête de tout numériser et de tout transférer sur cd-rom...
La question est : pour quoi faire, et à qui ça sert ?...
Je ne sais pas pour le posteur initial, mais ayant un peu cette démarche, je peux répondre que je suis concerné par le fait de léguer "à la postérité" (ou de protéger de la destruction) des enregistrements uniques que j'ai pu faire de moments que je trouve important et qui disparaîtront dans l'oubli sinon. J'ai la même démarche pour certaines photos, films, certains écrits... L'utilité de la chose est variable évidemment et dépend d'une part de l'intérêt historique de "l'artiste" et d'autre part de la qualité du référencement (j'ai d'ailleurs posé ici comme sur les forums photo des questions sur une logique de mots-clés un peu standardisés ou universels qui n'ont jamais soulevé un intérêt fort... en avance de quelques années seulement ?).
Note que l'intérêt historique est relatif : un enregistrement de "moi" au piano quand j'avais douze ans n'a aucun intérêt au plan musical en général, mais peut en avoir un pour mes enfants...
Dans une démarche voisine, j'utilise un logiciel de généalogie (Hérédis) qui présente le gros intérêt de s'attacher à regrouper un maximum d'informations croisées sur chaque "entrée", et en particulier permet, tant qu'il y a des témoins vivants, d'obtenir l'"histoire" des générations antérieures (proches). Le fichier ainsi transmis et documenté permet de faire "revivre" les anciens ou de perpétuer leur mémoire au-delà d'un simple énoncé de dates et de lieux. Plus on le documente et plus ils restent présents dans la mémoire... le côté numérique, démultiplié et délocalisé donnant à cette démarche un caractère un peu "éternel" et universel. Le travail de standardisation et d'archivage des mormons a bien fait progresser les recoupements possibles et le caractère "exploitable" pour le futur de ces démarches.
(à quelle heure on mange, et quoi, c'est une autre histoire...).
et qu'est-ce qu'on boit surtout :-)
-- Gérald
Maurice
François Polloli a écrit :
Le 18/01/06 2:50, dans 1h9cabc.gls38e1s61htkN%, « Jean-Yves Bernier » a écrit :
Faites du WAV ou AIFF. Audacity déjà cité. Très simple. Si vous voulez aller loin dans le montage/édition: ProTools Free. Complexe, mais digne d'un studio. Pour le prix (0), c'est une affaire.
Pas mieux !...
C'est marrant, cette tendance à l'archivage : des mecs qui n'ont pas écouté leurs K7 depuis lulure se mettent tout à coup en tête de tout numériser et de tout transférer sur cd-rom...
La question est : pour quoi faire, et à qui ça sert ?... (à quelle heure on mange, et quoi, c'est une autre histoire...).
C'est moi qui ai fait le post initial. Je suis surpris et intéressé par le nombre de commentaires suscité par ce post. Je vais vous répondre: Il s'agit de cassettes audio de méthodes de langues que je réécoute régulièrement. Le problème est que les cassettes sont relativement fragiles et parfois le ruban casse ou s'entortille dans les rouages. La mise sur CD permettra : - de sauvegarder les contenus plus facilement que des cassettes, et de regénérer une copie plus facilement. - de sélectionner plus facilement les parties sue je veux conserver - d'utiliser mon lecteur de CD sur mon auto, les lecteurs de cassettes devenant plus rares et surtout sont souvent exclusif du lecteur de CD que j'aimerais bien avoir pour écouter mes CD de musique. Voilà.
Maurice
François Polloli a écrit :
Le 18/01/06 2:50, dans 1h9cabc.gls38e1s61htkN%grokub@pescadoo.net,
« Jean-Yves Bernier » <grokub@pescadoo.net> a écrit :
Faites du WAV ou AIFF. Audacity déjà cité. Très simple. Si vous voulez
aller loin dans le montage/édition: ProTools Free. Complexe, mais digne
d'un studio. Pour le prix (0), c'est une affaire.
Pas mieux !...
C'est marrant, cette tendance à l'archivage : des mecs qui n'ont pas écouté
leurs K7 depuis lulure se mettent tout à coup en tête de tout numériser et
de tout transférer sur cd-rom...
La question est : pour quoi faire, et à qui ça sert ?... (à quelle heure on
mange, et quoi, c'est une autre histoire...).
C'est moi qui ai fait le post initial. Je suis surpris et intéressé par
le nombre de commentaires suscité par ce post.
Je vais vous répondre:
Il s'agit de cassettes audio de méthodes de langues que je réécoute
régulièrement. Le problème est que les cassettes sont relativement
fragiles et parfois le ruban casse ou s'entortille dans les rouages. La
mise sur CD permettra :
- de sauvegarder les contenus plus facilement que des cassettes, et de
regénérer une copie plus facilement.
- de sélectionner plus facilement les parties sue je veux conserver
- d'utiliser mon lecteur de CD sur mon auto, les lecteurs de cassettes
devenant plus rares et surtout sont souvent exclusif du lecteur de CD
que j'aimerais bien avoir pour écouter mes CD de musique.
Voilà.
Le 18/01/06 2:50, dans 1h9cabc.gls38e1s61htkN%, « Jean-Yves Bernier » a écrit :
Faites du WAV ou AIFF. Audacity déjà cité. Très simple. Si vous voulez aller loin dans le montage/édition: ProTools Free. Complexe, mais digne d'un studio. Pour le prix (0), c'est une affaire.
Pas mieux !...
C'est marrant, cette tendance à l'archivage : des mecs qui n'ont pas écouté leurs K7 depuis lulure se mettent tout à coup en tête de tout numériser et de tout transférer sur cd-rom...
La question est : pour quoi faire, et à qui ça sert ?... (à quelle heure on mange, et quoi, c'est une autre histoire...).
C'est moi qui ai fait le post initial. Je suis surpris et intéressé par le nombre de commentaires suscité par ce post. Je vais vous répondre: Il s'agit de cassettes audio de méthodes de langues que je réécoute régulièrement. Le problème est que les cassettes sont relativement fragiles et parfois le ruban casse ou s'entortille dans les rouages. La mise sur CD permettra : - de sauvegarder les contenus plus facilement que des cassettes, et de regénérer une copie plus facilement. - de sélectionner plus facilement les parties sue je veux conserver - d'utiliser mon lecteur de CD sur mon auto, les lecteurs de cassettes devenant plus rares et surtout sont souvent exclusif du lecteur de CD que j'aimerais bien avoir pour écouter mes CD de musique. Voilà.
Maurice
Maurice
ownowl a écrit :
Maurice a écrit :
Bonjour,
Je commence à m'intéresser à la gestion de fichiers audio sur ordinateur. En particulier, je voudrais transférer le contenu de cassettes audio sur CD-ROM
.........................
bonjour Audacity par exemple olivier
Merci de votre réponse. J'ai tardé à vous remercier parce que je voulais comprendre ce logiciel et vous poser éventuellement quelques questions complémentaires. J'ai trouvé que la prise en main n'était pas très évidente, en tous cas pour moiu qui ignorait tout de l'audio numérique jusqu'à la semaine dernière. L'aide en ligne est très succincte, mais j'ai fini par trouver un "tutoriel" en fançais sur Internet, puis un tutoriel plis complet, mais en anglais, et après examen des questions dans un forum dédié à ce sujet et quelques essais, j'ai enfin compris et je vais pouvoir démarrer mon transfert de cassettes sur CD (voir un post plis loin). Merci encore.
Maurice
ownowl a écrit :
Maurice a écrit :
Bonjour,
Je commence à m'intéresser à la gestion de fichiers audio sur
ordinateur. En particulier, je voudrais transférer le contenu de
cassettes audio sur CD-ROM
.........................
bonjour
Audacity par exemple
olivier
Merci de votre réponse. J'ai tardé à vous remercier parce que je voulais
comprendre ce logiciel et vous poser éventuellement quelques questions
complémentaires.
J'ai trouvé que la prise en main n'était pas très évidente, en tous cas
pour moiu qui ignorait tout de l'audio numérique jusqu'à la semaine
dernière. L'aide en ligne est très succincte, mais j'ai fini par trouver
un "tutoriel" en fançais sur Internet, puis un tutoriel plis complet,
mais en anglais, et après examen des questions dans un forum dédié à ce
sujet et quelques essais, j'ai enfin compris et je vais pouvoir démarrer
mon transfert de cassettes sur CD (voir un post plis loin).
Merci encore.
Je commence à m'intéresser à la gestion de fichiers audio sur ordinateur. En particulier, je voudrais transférer le contenu de cassettes audio sur CD-ROM
.........................
bonjour Audacity par exemple olivier
Merci de votre réponse. J'ai tardé à vous remercier parce que je voulais comprendre ce logiciel et vous poser éventuellement quelques questions complémentaires. J'ai trouvé que la prise en main n'était pas très évidente, en tous cas pour moiu qui ignorait tout de l'audio numérique jusqu'à la semaine dernière. L'aide en ligne est très succincte, mais j'ai fini par trouver un "tutoriel" en fançais sur Internet, puis un tutoriel plis complet, mais en anglais, et après examen des questions dans un forum dédié à ce sujet et quelques essais, j'ai enfin compris et je vais pouvoir démarrer mon transfert de cassettes sur CD (voir un post plis loin). Merci encore.
Maurice
Maurice
Jean-Yves Bernier a écrit :
.............................................. Audacity déjà cité. Très simple. Si vous voulez
aller loin dans le montage/édition: ProTools Free. Complexe, mais digne d'un studio. Pour le prix (0), c'est une affaire.
J'ai en effet chargé ces deux logiciels; comme je l'explique plus haut, j'ai déjà eu un peu de mal à utiliser audacity et je m'en contenterai pour mes débuts, mais il n'est pas exclus que je me plonge dans le second quand je serai un peu plus à mon aise dans l'audio numérique.
Merci de votre réponse
Maurice
Jean-Yves Bernier a écrit :
..............................................
Audacity déjà cité. Très simple. Si vous voulez
aller loin dans le montage/édition: ProTools Free. Complexe, mais digne
d'un studio. Pour le prix (0), c'est une affaire.
J'ai en effet chargé ces deux logiciels; comme je l'explique plus
haut, j'ai déjà eu un peu de mal à utiliser audacity et je m'en
contenterai pour mes débuts, mais il n'est pas exclus que je me plonge
dans le second quand je serai un peu plus à mon aise dans l'audio numérique.
.............................................. Audacity déjà cité. Très simple. Si vous voulez
aller loin dans le montage/édition: ProTools Free. Complexe, mais digne d'un studio. Pour le prix (0), c'est une affaire.
J'ai en effet chargé ces deux logiciels; comme je l'explique plus haut, j'ai déjà eu un peu de mal à utiliser audacity et je m'en contenterai pour mes débuts, mais il n'est pas exclus que je me plonge dans le second quand je serai un peu plus à mon aise dans l'audio numérique.
Merci de votre réponse
Maurice
Maurice
Jean-Yves Bernier a écrit :
Emmanuel Florac wrote:
Cependant pour les gens qui veulent éviter le "vendor lock-in", il y a Ardour...
Et Quartz, si on ne veut pas abandonner son Windows comme le chien sur le bord de la route. <http://www.digitalsoundplanet.com/SoftwareHouse/Products/Audio_Master/F reeware/freeware.phtml>
Et CoolEdit Pro, qui a été expurgé après sa mutation commerciale en Audition, mais qui était excellent et marche toujours.
Et Kristal <http://www.kreatives.org/kristal/> que je ne connais pas.
pour tenter d'être exhaustif en matière de freewares, sans parti-pris.
Je note tout cela dans un coin pour le futur; pour l'instant, j'essaie audacity.
Merci encore.
Maurice
Jean-Yves Bernier a écrit :
Emmanuel Florac <eflorac@imaginet.fr> wrote:
Cependant pour les gens qui veulent éviter le "vendor lock-in", il y a
Ardour...
Et Quartz, si on ne veut pas abandonner son Windows comme le chien sur
le bord de la route.
<http://www.digitalsoundplanet.com/SoftwareHouse/Products/Audio_Master/F
reeware/freeware.phtml>
Et CoolEdit Pro, qui a été expurgé après sa mutation commerciale en
Audition, mais qui était excellent et marche toujours.
Et Kristal <http://www.kreatives.org/kristal/> que je ne connais pas.
pour tenter d'être exhaustif en matière de freewares, sans parti-pris.
Je note tout cela dans un coin pour le futur; pour l'instant, j'essaie
audacity.
Cependant pour les gens qui veulent éviter le "vendor lock-in", il y a Ardour...
Et Quartz, si on ne veut pas abandonner son Windows comme le chien sur le bord de la route. <http://www.digitalsoundplanet.com/SoftwareHouse/Products/Audio_Master/F reeware/freeware.phtml>
Et CoolEdit Pro, qui a été expurgé après sa mutation commerciale en Audition, mais qui était excellent et marche toujours.
Et Kristal <http://www.kreatives.org/kristal/> que je ne connais pas.
pour tenter d'être exhaustif en matière de freewares, sans parti-pris.
Je note tout cela dans un coin pour le futur; pour l'instant, j'essaie audacity.
Merci encore.
Maurice
Gerald
Jean-Yves Bernier wrote:
Gerald wrote:
> le côté numérique, démultiplié et délocalisé donnant à cette démarche > un caractère un peu "éternel"
Par contre, mes notes sur papier ne m'ont posé aucun problème.
Le numérique nous promettait l'éternité. Nous avons eu le jetable.
Qui pourrait dire que tu as tort ? Personne évidemment ! Mais je pense qu'il ne faut pas confondre ce que *permet* le numérique et la mauvaise utilisation qui en est faite.
Tu remarqueras d'ailleurs que de plus en plus le problème de la standardisation des formats et de leur compatibilité ascendante est prise en compte (pdf etc.). En matière graphique, InDesign offre des compatibilités ascendantes et croisées sans commune mesure avec la durée pendant laquelle on a pu relire (voire transférer) des documents Ready, Set, Go ! de 1986 (dont le nom pourtant ! :-((
Le numérique permet *actuellement* sinon l'éternité du moins la copie *à l'identique*, multiple et délocalisable, sur supports variés et éventuellement dématérialisés. Les couleurs d'une photo prise en 2006 sont plus pérennes qu'aucune couleur ne l'a jamais été, et un fichier MIDI enregistré en temps réel par un pianiste en 2006 permettra de disposer, même après sa mort, d'un échantillon à la fois exact et largement analysable de son *interprétation*.
Les supports sont jetables, les données sont pérennes. Restent-elles exploitables dis-tu ? Pas plus pas moins qu'une voiture ancienne ne permet de se déplacer à condition de pouvoir retrouver un certain nombre d'éléments qui ne sont plus fabriqués (et ça pourrait inclure le carburant !). On peut de la même façon parfaitement choisir de garder, pour pouvoir *jouer* des pièces contemporaines et néanmoins déjà "anciennes" :-) le dispositif complet qui permettait de les exécuter, ou le recréer. Ça peut être coûteux, mais la conservation de manuscrits délicats peut l'être aussi dans certains cas...
Surtout, je pense qu'il faut, par rapport à tout ça, garder une attitude *constructive* : ne pas tirer la charrette à reculons mais plutôt proposer des solutions pour mieux la guider. Pas toi ?
-- Gérald
Jean-Yves Bernier <grokub@pescadoo.net> wrote:
Gerald <Gerald@alussinan.org> wrote:
> le côté numérique, démultiplié et délocalisé donnant à cette démarche
> un caractère un peu "éternel"
Par contre, mes notes sur papier ne m'ont posé aucun problème.
Le numérique nous promettait l'éternité. Nous avons eu le jetable.
Qui pourrait dire que tu as tort ? Personne évidemment ! Mais je pense
qu'il ne faut pas confondre ce que *permet* le numérique et la mauvaise
utilisation qui en est faite.
Tu remarqueras d'ailleurs que de plus en plus le problème de la
standardisation des formats et de leur compatibilité ascendante est
prise en compte (pdf etc.). En matière graphique, InDesign offre des
compatibilités ascendantes et croisées sans commune mesure avec la durée
pendant laquelle on a pu relire (voire transférer) des documents Ready,
Set, Go ! de 1986 (dont le nom pourtant ! :-((
Le numérique permet *actuellement* sinon l'éternité du moins la copie *à
l'identique*, multiple et délocalisable, sur supports variés et
éventuellement dématérialisés. Les couleurs d'une photo prise en 2006
sont plus pérennes qu'aucune couleur ne l'a jamais été, et un fichier
MIDI enregistré en temps réel par un pianiste en 2006 permettra de
disposer, même après sa mort, d'un échantillon à la fois exact et
largement analysable de son *interprétation*.
Les supports sont jetables, les données sont pérennes. Restent-elles
exploitables dis-tu ? Pas plus pas moins qu'une voiture ancienne ne
permet de se déplacer à condition de pouvoir retrouver un certain nombre
d'éléments qui ne sont plus fabriqués (et ça pourrait inclure le
carburant !). On peut de la même façon parfaitement choisir de garder,
pour pouvoir *jouer* des pièces contemporaines et néanmoins déjà
"anciennes" :-) le dispositif complet qui permettait de les exécuter, ou
le recréer. Ça peut être coûteux, mais la conservation de manuscrits
délicats peut l'être aussi dans certains cas...
Surtout, je pense qu'il faut, par rapport à tout ça, garder une attitude
*constructive* : ne pas tirer la charrette à reculons mais plutôt
proposer des solutions pour mieux la guider. Pas toi ?
> le côté numérique, démultiplié et délocalisé donnant à cette démarche > un caractère un peu "éternel"
Par contre, mes notes sur papier ne m'ont posé aucun problème.
Le numérique nous promettait l'éternité. Nous avons eu le jetable.
Qui pourrait dire que tu as tort ? Personne évidemment ! Mais je pense qu'il ne faut pas confondre ce que *permet* le numérique et la mauvaise utilisation qui en est faite.
Tu remarqueras d'ailleurs que de plus en plus le problème de la standardisation des formats et de leur compatibilité ascendante est prise en compte (pdf etc.). En matière graphique, InDesign offre des compatibilités ascendantes et croisées sans commune mesure avec la durée pendant laquelle on a pu relire (voire transférer) des documents Ready, Set, Go ! de 1986 (dont le nom pourtant ! :-((
Le numérique permet *actuellement* sinon l'éternité du moins la copie *à l'identique*, multiple et délocalisable, sur supports variés et éventuellement dématérialisés. Les couleurs d'une photo prise en 2006 sont plus pérennes qu'aucune couleur ne l'a jamais été, et un fichier MIDI enregistré en temps réel par un pianiste en 2006 permettra de disposer, même après sa mort, d'un échantillon à la fois exact et largement analysable de son *interprétation*.
Les supports sont jetables, les données sont pérennes. Restent-elles exploitables dis-tu ? Pas plus pas moins qu'une voiture ancienne ne permet de se déplacer à condition de pouvoir retrouver un certain nombre d'éléments qui ne sont plus fabriqués (et ça pourrait inclure le carburant !). On peut de la même façon parfaitement choisir de garder, pour pouvoir *jouer* des pièces contemporaines et néanmoins déjà "anciennes" :-) le dispositif complet qui permettait de les exécuter, ou le recréer. Ça peut être coûteux, mais la conservation de manuscrits délicats peut l'être aussi dans certains cas...
Surtout, je pense qu'il faut, par rapport à tout ça, garder une attitude *constructive* : ne pas tirer la charrette à reculons mais plutôt proposer des solutions pour mieux la guider. Pas toi ?
-- Gérald
Emmanuel Florac
Le Sun, 22 Jan 2006 11:05:25 +0100, Jean-Yves Bernier a écrit :
Le numérique nous promettait l'éternité. Nous avons eu le jetable.
Il faut utiliser des formats libres, un témoignage de plus... J'ai des cartouches au format TAR qui ont 15 ans, qu'on relit très bien (si on a gardé le lecteur Travan...). J'ai des programmes en C sous Unix écrit sur des Sun il y a plus de 15 ans, qui compilent sans soucis sur un Linux actuel. Ce n'est pas le numérique qui est jetable, c'est la mauvaise tambouille de microsoft et consorts.
-- on passe la moitié de son temps à refaire ce que l'on n'a pas eu le temps de faire correctement. Loi de Myers.
Le Sun, 22 Jan 2006 11:05:25 +0100, Jean-Yves Bernier a écrit :
Le numérique nous promettait l'éternité. Nous avons eu le jetable.
Il faut utiliser des formats libres, un témoignage de plus... J'ai des
cartouches au format TAR qui ont 15 ans, qu'on relit très bien (si on a
gardé le lecteur Travan...). J'ai des programmes en C sous Unix écrit
sur des Sun il y a plus de 15 ans, qui compilent sans soucis sur un Linux
actuel.
Ce n'est pas le numérique qui est jetable, c'est la mauvaise tambouille
de microsoft et consorts.
--
on passe la moitié de son temps à refaire ce que l'on n'a pas eu le
temps de faire correctement.
Loi de Myers.
Le Sun, 22 Jan 2006 11:05:25 +0100, Jean-Yves Bernier a écrit :
Le numérique nous promettait l'éternité. Nous avons eu le jetable.
Il faut utiliser des formats libres, un témoignage de plus... J'ai des cartouches au format TAR qui ont 15 ans, qu'on relit très bien (si on a gardé le lecteur Travan...). J'ai des programmes en C sous Unix écrit sur des Sun il y a plus de 15 ans, qui compilent sans soucis sur un Linux actuel. Ce n'est pas le numérique qui est jetable, c'est la mauvaise tambouille de microsoft et consorts.
-- on passe la moitié de son temps à refaire ce que l'on n'a pas eu le temps de faire correctement. Loi de Myers.
Gerald
Jean-Yves Bernier wrote:
...que du bon sens avec quelques morceaux plus denses :
Regarde la quantité de shareware qu'on ne trouve plus, sauf dans les web-greniers de quelques bénévoles, ce qui pose quelques interrogations légales (abandonware?).
Tellement vrai, mais pas spécifique : tu as le même problème pour demander une autorisation de publication *quelconque* encore détenue par une personne à l'état de légume dans une maison de retraite moldave ou de l'Utah :-(
Imagine la disparition subite d'un poids-lourd audio. Disons Steinberg, ou Digi, ou pensons à Cycling. Max/MSP est verrouillé à un disque par cette saloperie de PACE Interlok. Cycling tire le rideau. Un disque, ça pète. Qu'est-ce que tu fais après? Rien, tu regarde Max/MSP disparaître et tu recommences à zéro.
Pas tout à fait quand même : tu retournes aux versions libres ou à PD (Pure Data), mais je hurle à la mort en y pensant ! Note quand même que Miller Puckette y a *aussi* pensé (libre et très multi-plateforme).
Savais-tu que JPEG s'était fait attaquer par Forgent avec une brevet dormant?
J'ai vu passer l'info :-(
Quand a la vidéo familiale, elle a les pieds en plein dedans.
C'est terrifiant : aucun support de substitution de capacité suffisante et abordable à la fois, la seule solution actuelle est d'archiver compressé et d'assumer, pour l'avenir, que c'était "la qualité de l'époque". Obligation sinon de garder ses anciens camescopes en rang d'oignon les uns après les autres avec les cassettes de chaque format à côté de chacun.
Cela dit, la pérénité des formats compressés, nous ça nous en touche une sans bouger l'autre. Mais Monsieur Michu va avoir mal.
Monsieur Michu commence seulement à haïr l'informatique dans son ensemble, couillonné qu'il a été déjà au moins deux ou trois fois à vouloir acheter la machine kivabien jusqu'à ce qu'on lui dise qu'elle ne pouvait pas et ne pourrait jamais faire ce qu'il a envie qu'elle fasse.
Je me demande si c'est le passage à Vista (et au hardware minimum pour le faire tourner) qui déclenchera les premières manifs... :-)
-- Gérald
Jean-Yves Bernier <grokub@pescadoo.net> wrote:
...que du bon sens avec quelques morceaux plus denses :
Regarde la quantité de shareware
qu'on ne trouve plus, sauf dans les web-greniers de quelques bénévoles,
ce qui pose quelques interrogations légales (abandonware?).
Tellement vrai, mais pas spécifique : tu as le même problème pour
demander une autorisation de publication *quelconque* encore détenue par
une personne à l'état de légume dans une maison de retraite moldave ou
de l'Utah :-(
Imagine la disparition subite d'un poids-lourd audio. Disons Steinberg,
ou Digi, ou pensons à Cycling. Max/MSP est verrouillé à un disque par
cette saloperie de PACE Interlok. Cycling tire le rideau. Un disque, ça
pète. Qu'est-ce que tu fais après? Rien, tu regarde Max/MSP disparaître
et tu recommences à zéro.
Pas tout à fait quand même : tu retournes aux versions libres ou à PD
(Pure Data), mais je hurle à la mort en y pensant ! Note quand même que
Miller Puckette y a *aussi* pensé (libre et très multi-plateforme).
Savais-tu que JPEG s'était fait attaquer par Forgent avec une brevet
dormant?
J'ai vu passer l'info :-(
Quand a la vidéo familiale, elle a les pieds en plein dedans.
C'est terrifiant : aucun support de substitution de capacité suffisante
et abordable à la fois, la seule solution actuelle est d'archiver
compressé et d'assumer, pour l'avenir, que c'était "la qualité de
l'époque". Obligation sinon de garder ses anciens camescopes en rang
d'oignon les uns après les autres avec les cassettes de chaque format à
côté de chacun.
Cela dit, la pérénité des formats compressés, nous ça nous en touche une
sans bouger l'autre. Mais Monsieur Michu va avoir mal.
Monsieur Michu commence seulement à haïr l'informatique dans son
ensemble, couillonné qu'il a été déjà au moins deux ou trois fois à
vouloir acheter la machine kivabien jusqu'à ce qu'on lui dise qu'elle ne
pouvait pas et ne pourrait jamais faire ce qu'il a envie qu'elle fasse.
Je me demande si c'est le passage à Vista (et au hardware minimum pour
le faire tourner) qui déclenchera les premières manifs... :-)
...que du bon sens avec quelques morceaux plus denses :
Regarde la quantité de shareware qu'on ne trouve plus, sauf dans les web-greniers de quelques bénévoles, ce qui pose quelques interrogations légales (abandonware?).
Tellement vrai, mais pas spécifique : tu as le même problème pour demander une autorisation de publication *quelconque* encore détenue par une personne à l'état de légume dans une maison de retraite moldave ou de l'Utah :-(
Imagine la disparition subite d'un poids-lourd audio. Disons Steinberg, ou Digi, ou pensons à Cycling. Max/MSP est verrouillé à un disque par cette saloperie de PACE Interlok. Cycling tire le rideau. Un disque, ça pète. Qu'est-ce que tu fais après? Rien, tu regarde Max/MSP disparaître et tu recommences à zéro.
Pas tout à fait quand même : tu retournes aux versions libres ou à PD (Pure Data), mais je hurle à la mort en y pensant ! Note quand même que Miller Puckette y a *aussi* pensé (libre et très multi-plateforme).
Savais-tu que JPEG s'était fait attaquer par Forgent avec une brevet dormant?
J'ai vu passer l'info :-(
Quand a la vidéo familiale, elle a les pieds en plein dedans.
C'est terrifiant : aucun support de substitution de capacité suffisante et abordable à la fois, la seule solution actuelle est d'archiver compressé et d'assumer, pour l'avenir, que c'était "la qualité de l'époque". Obligation sinon de garder ses anciens camescopes en rang d'oignon les uns après les autres avec les cassettes de chaque format à côté de chacun.
Cela dit, la pérénité des formats compressés, nous ça nous en touche une sans bouger l'autre. Mais Monsieur Michu va avoir mal.
Monsieur Michu commence seulement à haïr l'informatique dans son ensemble, couillonné qu'il a été déjà au moins deux ou trois fois à vouloir acheter la machine kivabien jusqu'à ce qu'on lui dise qu'elle ne pouvait pas et ne pourrait jamais faire ce qu'il a envie qu'elle fasse.
Je me demande si c'est le passage à Vista (et au hardware minimum pour le faire tourner) qui déclenchera les premières manifs... :-)
-- Gérald
unas
Je crois que c'est dans l'ordinateur individuel (janvier ou février) où il donne l'adresse d'un site où l'on peut télécharger de vieux logiciels. Sinon pour tout ce qui transfert de cassette sur cd: je dirai en plus que l'un des intérets, c'est de récupérer de vieille chansons que l'on apprécie sans avoir à acheter un cd dans la mesure où celui-ci est disponible, ce qui n'est pas toujours le cas. Maintenant, concernant la pérénité du support, je ne suis pas sur qu'on y gagne au vue des derniers articles que j'ai lu sur la durée de vie des cd-r (je ne parle même pas des dvdr). Le mieux, c'est encore de garder son vieux matériel s'il fonctionne, ça peut toujours servir...
Je crois que c'est dans l'ordinateur individuel (janvier ou février)
où il donne l'adresse d'un site où l'on peut télécharger de vieux
logiciels.
Sinon pour tout ce qui transfert de cassette sur cd: je dirai en plus
que l'un des intérets, c'est de récupérer de vieille chansons que
l'on apprécie sans avoir à acheter un cd dans la mesure où celui-ci
est disponible, ce qui n'est pas toujours le cas.
Maintenant, concernant la pérénité du support, je ne suis pas sur
qu'on y gagne au vue des derniers articles que j'ai lu sur la durée de
vie des cd-r (je ne parle même pas des dvdr).
Le mieux, c'est encore de garder son vieux matériel s'il fonctionne,
ça peut toujours servir...
Je crois que c'est dans l'ordinateur individuel (janvier ou février) où il donne l'adresse d'un site où l'on peut télécharger de vieux logiciels. Sinon pour tout ce qui transfert de cassette sur cd: je dirai en plus que l'un des intérets, c'est de récupérer de vieille chansons que l'on apprécie sans avoir à acheter un cd dans la mesure où celui-ci est disponible, ce qui n'est pas toujours le cas. Maintenant, concernant la pérénité du support, je ne suis pas sur qu'on y gagne au vue des derniers articles que j'ai lu sur la durée de vie des cd-r (je ne parle même pas des dvdr). Le mieux, c'est encore de garder son vieux matériel s'il fonctionne, ça peut toujours servir...
fguyot
Jean-Yves Bernier a écrit :
Savais-tu que JPEG s'était fait attaquer par Forgent avec une brevet dormant?