OVH Cloud OVH Cloud

Ma mésaventure dans un SAV

28 réponses
Avatar
JL
Bonjour,

Mon téléphone filaire, encore sous garantie, est récemment tombé en panne.
Je me rends donc chez le vendeur pour échanger l'appareil : impossible
car ils n'en ont plus. Je demande alors à le faire renvoyer chez le
fabricant pour échange, comme le précise site Web du fabricant.
Réponse : impossible car << cela coûte de l'argent et les conditions de
la garantie précisent que cela est possible seulement pour les appareils
dont le prix d'achat est supérieur à 50 euros >> (mon appareil a coûté
25 euros).

Pendant ma discussion avec le préposé au SAV, celui-ci imprime, sans
m'en informer, un avoir qu'il me remet. Je refuse l'avoir et demande à
récupérer mon téléphone afin de contacter moi-même le fabricant et
espérer un échange. Réponse : impossible car l'avoir ne peut être
annulé... Et pas question de récupérer mon téléphone !!!

Finalement, je rentre chez moi avec l'avoir sur lequel le vendeur a
consenti à ajouter la mention :"Demande de disponibilité chez le
constructeur du même article".

Est-il bien normal que je ne puisse pas récupérer mon appareil ?

Merci d'avance.

10 réponses

1 2 3
Avatar
moisse
Dans le message 49e2357a$0$23714$, PhilB
exprime ceci:
Colonel Kilgore a écrit :
Il se trouve que PhilB a formulé :

L'échange immédiat par le magasin un droit ? j'en doute.



Le magasin est parfaitement en droit de faire faire l'échange par le
constructeur directement puisque in fine c'est lui qui garanti le
produit, le magasin n'en étant responsable qu'en terme
d'intermédiaire au titre qu'il est le vendeur.



Non. Moisse a raison, relisez le bien.

Il vous parle des garanties LEGALES, celles imposées par la loi.
Elles sont dues par le VENDEUR.

Vous évoquez la garantie contractuelle, celle qui en général est
effectivement exervée auprès du fabricant.

Mais elle ne réduit pas la garantie légale, à laquelle vous pouvez
toujours vous référer.




La loi dit effectivement que c'est de la responsabilité du vendeur (le
client n'a donc aucun contact a avoir avec le fabriquant), mais sauf
erreur elle ne spécifie pas le "comment".

Je répète donc ma question : ou voyez vous que le magasin n'est pas en
droit de se retourner vers le constructeur afin d'obtenir un objet de
remplacement, qu'il transmettra ensuite au client ?



Ou voyez-vous que cela présente un quelconque intérêt pour l'acheteur ?
Le code de la consommation précise qu'à l'impossible nul n'est tenu,
mais il n'en demeure pas moins vrai que c'est l'acheteur qui est
privilégié.
Même si ce privilège demande parfois un peu d'énergie.
Le vendeur dispose de l'action récursoire à l'endroit de
l'importateur/fabriquant qu'il peut ou non excercer.
A+

--
Avatar
PhilB
moisse a écrit :

Ou voyez-vous que cela présente un quelconque intérêt pour l'acheteur ?
Le code de la consommation précise qu'à l'impossible nul n'est tenu,
mais il n'en demeure pas moins vrai que c'est l'acheteur qui est
privilégié.
Même si ce privilège demande parfois un peu d'énergie.
Le vendeur dispose de l'action récursoire à l'endroit de
l'importateur/fabriquant qu'il peut ou non excercer.
A+

--�
Moisse




Je ne dis pas que cela présente un intérêt d'un point de vue délai.

Maintenant que les distributeurs de biens (darty, fnac et autres sites
de ventes en lignes) soient tenus d'avoir l'ensemble des compétences
techniques pour expertiser, afin de décider ensuite de réparer ou
remplacer l'objet dans leurs propres murs cela me semble hautement
improbable que cela soit imposé par la loi.

Je vois bien le SAV de la fnoc désosser mon réflex numérique pour aller
tenter de recalibrer l'auto focus par exemple ...

Je vois mal les constructeurs livrer tous les secrets de
conception/fabrication nécessaires également aux réparations pour que
tout le monde puisse le faire : déjà tout le monde n'aurait pas la
compétence même avec la documentation la plus complète,et ce serait se
tirer une balle dans le pied que de publier de tels secrets industriels.

Que le vendeur soit l'interlocuteur unique oui, que le vendeur soit
également garant de la compétence technique associés aux biens vendus non.
Avatar
PhilB
Tardigradus a écrit :
PhilB wrote:

Je répète donc ma question : ou voyez vous que le magasin n'est pas en
droit de se retourner vers le constructeur afin d'obtenir un objet de
remplacement, qu'il transmettra ensuite au client ?



Non, c'est l'inverse : le vendeur est tenu d'appliquer la garantie
légale au cliennt. Libre à lui ensuite de se retourner vers le
fabricant, mais le client n'a pas à attendre que ce soit fait pour
obtenir réparation, car il n'a à connaître que le vendeur, pas le
fabricant.
Du moins c'est comme ça que je le comprends.




cf mon autre post : vous imaginez si chaque magasin devait avoir
l'ensemble des compétences pour expertiser/réparer tous les objets qu'il
a à son catalogue ? c'est complètement irréaliste.

Le client ne connait le vendeur qu'au sens de l'interlocuteur unique (au
sens administratif du terme), ça ne change rien au fait qu'en terme de
responsabilité technique/juridique (vice de conception, pièce usée à
changer etc.) c'est bien le fabricant qui en est responsable.
Avatar
Colonel Kilgore
PhilB a utilisé son clavier pour écrire :

Le client ne connait le vendeur qu'au sens de l'interlocuteur unique (au sens
administratif du terme), ça ne change rien au fait qu'en terme de
responsabilité technique/juridique (vice de conception, pièce usée à changer
etc.) c'est bien le fabricant qui en est responsable.



Non.
Et je parle bien de droit, c'est bien le vendeur qui est responsable à
l'égard de l'acquéreur.
Ce qui ne fait pas obstacle à son action récursoire à l'encontre du
fabricant.

--
If I say its safe to surf this beach Captain, then its safe to surf
this beach.
Avatar
PhilB
Colonel Kilgore a écrit :
PhilB a utilisé son clavier pour écrire :

Le client ne connait le vendeur qu'au sens de l'interlocuteur unique
(au sens administratif du terme), ça ne change rien au fait qu'en
terme de responsabilité technique/juridique (vice de conception, pièce
usée à changer etc.) c'est bien le fabricant qui en est responsable.



Non.
Et je parle bien de droit, c'est bien le vendeur qui est responsable à
l'égard de l'acquéreur.
Ce qui ne fait pas obstacle à son action récursoire à l'encontre du
fabricant.




Action récursoire systématique puisque concrètement aucun magasin ne
dispose des compétences pour assurer la partie technique du SAV.

cqfd pour ce que j'appelle "l'interlocuteur unique" ...
Avatar
PhilB
JL a écrit :
PhilB a écrit :

Logiquement c'est toujours comme cela, l'échange direct en magasin
n'est qu'un confort commercial offert : la stricte application de la
garantie veut que le vendeur retourne à ses frais l'appareil
défectueux au constructeur pour réparation, avec tous les délais que
cela implique.



Merci pour les infos.
Petites précisions :
- Le site internet du fabricant indique bien que tout appareil
défectueux ET encore sous garantie doit être retourné par le magasin
vendeur.
- J'avais proposé au SAV du magasin vendeur de participer aux frais de
transport du téléphone. Sans suite..
- J'ai relu les CGV du magasin vendeur et à aucun endroit n'apparaît que
<< seuls les appareils dont le prix d'achat est supérieur à 50 euros
sont renvoyés chez le fabricant >> (en fait, il s'agit d'un magasin Gros
Bill dont les CGV sont en ligne).




Comme je l'ai dis pour moi si le vendeur à l'obligation d'être votre
contact et interlocuteur unique, il n'est nullement spécifié qu'il doive
lui même réaliser l'ensemble du processus de la garantie (cad qu'il
n'aurait pas le droit de faire appel à des compétences extérieures, y
compris le fabricant d'origine).

D'ailleurs de plus en plus d'enseignes vendent un droit d'échange
direct pour toute la durée de garantie (sous réserve de dispo du
matériel bien entendu).



Je ne connaissais pas cela.



Voir par exemple ici :

http://www.ldlc.com/pages/services.html
Avatar
Colonel Kilgore
PhilB a écrit :

Action récursoire systématique puisque concrètement aucun magasin ne dispose
des compétences pour assurer la partie technique du SAV.



Oh que si !
C'est par exemple le cas à 100% pour une concession automobile.
Darty aussi a un sav très réel.
Etc...


cqfd pour ce que j'appelle "l'interlocuteur unique" ...



Flop, plutôt.

--
VCs don't surf !
Avatar
PhilB
Colonel Kilgore a écrit :
PhilB a écrit :

Action récursoire systématique puisque concrètement aucun magasin ne
dispose des compétences pour assurer la partie technique du SAV.



Oh que si !
C'est par exemple le cas à 100% pour une concession automobile.
Darty aussi a un sav très réel.
Etc...




Ils le font, mais en aucun cas ce n'est une obligation légale, c'est ce
que vous semblez avoir du mal à comprendre.

Etre responsable du SAV ne veut à aucun moment dire devoir le faire soit
même.

C'est un peu comme si on nommait le vendeur chef de projet SAV : il
gère, mais ne fait rien lui même (c'est bien le principe de base d'un
chef non ? ;) )

La désignation du vendeur comme responsable de l'exécution de la
garantie vise à simplifier le paysage pour l'acheteur compte tenu du
nombre grandissant d'intervenants (= sous traitants) qui rends
difficiles l'identification de la bonne société à contacter.

Un exemple :
L'auto-focus des reflex numérique nécessite parfois des réglages dès la
1ère année, il faut une salle blanche et un banc optique (spécifique par
marque).
Je vois bien les magasins être obligé de posséder tout ce matériel, et
les gens compétents pour s'en servir.

Si votre grille pain met le feu à votre logement, c'est darty ou le
fabriquant qui est responsable selon vous ?

La responsabilité technique n'est PAS chez le vendeur.

Il est seulement tenu de retrouver et de gérer la bonne personne pour
trouver la pièce/la compétence pour réparer votre produit.



D'ailleurs vous parlez de concession automobile : vous pensez qu'ils
font les pièces eux mêmes ou les commandent chez le constructeur ?
Ont-ils la compétences pour réaliser les pièces ? leurs demandent-on de
l'avoir ? non dans les 2 cas


cqfd pour ce que j'appelle "l'interlocuteur unique" ...



Flop, plutôt.




LOL, vous êtes plutôt en butte avec une réalité qui est la
segmentarisation des compétences tout au long du processus de
conception/fabrication des produits et du circuit de distribution.

Un promoteur immobilier est le cas type : gestionnaire administratif,
mais responsable de rien du tout puisque ne réalisant rien lui même, si
ce n'est du suivi puisque c'est lui qui recevra les doléances pour des
travaux mal fait, qu'il transmettra ensuite à l'entreprise concernée
(qui avec un peu de chance aura sous traité à une autre société).


D'ailleurs je vous mets au défi de me trouver une jurisprudence qui
impose au vendeur de posséder toutes les pièces, tous les matériels et
toutes les compétences technique afin de pouvoir réaliser toutes
réparations utiles sans possibilité de faire appel au constructeur (ou
autres entreprises extérieures) pour l'aider.
Avatar
Colonel Kilgore
Il se trouve que PhilB a formulé :
Colonel Kilgore a écrit :
PhilB a écrit :

Action récursoire systématique puisque concrètement aucun magasin ne
dispose des compétences pour assurer la partie technique du SAV.



Oh que si !
C'est par exemple le cas à 100% pour une concession automobile.
Darty aussi a un sav très réel.
Etc...






Ils le font, mais en aucun cas ce n'est une obligation légale, c'est ce que
vous semblez avoir du mal à comprendre.



Je n'ai rien écrit de tel.


Etre responsable du SAV ne veut à aucun moment dire devoir le faire soit
même.



Je n'ai rien écrit de tel.


C'est un peu comme si on nommait le vendeur chef de projet SAV : il gère,
mais ne fait rien lui même (c'est bien le principe de base d'un chef non ? ;)
)



La désignation du vendeur comme responsable de l'exécution de la garantie
vise à simplifier le paysage pour l'acheteur compte tenu du nombre
grandissant d'intervenants (= sous traitants) qui rends difficiles
l'identification de la bonne société à contacter.



Non. C'est la loi.
Mot que vous semblez avoir du mal à comprendre.
L, O, I : Loi. Nom féminin, etc...



Un exemple :
L'auto-focus des reflex numérique nécessite parfois des réglages dès la 1ère
année, il faut une salle blanche et un banc optique (spécifique par marque).
Je vois bien les magasins être obligé de posséder tout ce matériel, et les
gens compétents pour s'en servir.



Si votre grille pain met le feu à votre logement, c'est darty ou le
fabriquant qui est responsable selon vous ?



Ca dépend. Ce que vous n'imaginiez pas d'ailleurs...
Car il y a suivant les circonstances, deux possibilités :

- Garantie légale des vices cachés, au bénéfice de l'acheteur : Due par
le vendeur.
- Garantie légale du produit défectueux, au bénéfice de tout tiers :
Due par le vendeur, sauf si le fabricant/importateur (assimilé au
fabricant) est connu et de la CE.


La responsabilité technique n'est PAS chez le vendeur.



On s'en fiche.
On parle de garantie due légalement.


Il est seulement tenu de retrouver et de gérer la bonne personne pour trouver
la pièce/la compétence pour réparer votre produit.
D'ailleurs vous parlez de concession automobile : vous pensez qu'ils font les
pièces eux mêmes ou les commandent chez le constructeur ?
Ont-ils la compétences pour réaliser les pièces ? leurs demandent-on de
l'avoir ? non dans les 2 cas



Hors sujet.


cqfd pour ce que j'appelle "l'interlocuteur unique" ...



Flop, plutôt.






LOL, vous êtes plutôt en butte avec une réalité qui est la segmentarisation
des compétences tout au long du processus de conception/fabrication des
produits et du circuit de distribution.



Pas trop.
Je crois que je connais bien, et que je maitrise les conséquences au
regard de la loi.


Un promoteur immobilier est le cas type : gestionnaire administratif, mais
responsable de rien du tout puisque ne réalisant rien lui même, si ce n'est
du suivi puisque c'est lui qui recevra les doléances pour des travaux mal
fait, qu'il transmettra ensuite à l'entreprise concernée (qui avec un peu de
chance aura sous traité à une autre société).



Pas du tout.
Il doit aux acquéreurs les garanties prévues par les articles 1792 et
suivants du code civil, sont la fameuse "Garantie Décennale".
Lisez la loi, par pitié !


D'ailleurs je vous mets au défi de me trouver une jurisprudence qui impose au
vendeur de posséder toutes les pièces, tous les matériels et toutes les
compétences technique afin de pouvoir réaliser toutes réparations utiles sans
possibilité de faire appel au constructeur (ou autres entreprises
extérieures) pour l'aider.



Mais il n'y en a pas.
Et ce n'est pas ce que j'ai expliqué.



Résumons :
- Vous ne connaissez rien au droit de la vente,
- Ni au droit immobilier,
- Les lecteurs l'auront compris,
- Je ne vous répondrai plus sur ce fil.

--
If I say its safe to surf this beach Captain, then its safe to surf
this beach.
Avatar
moisse
Dans le message 49e2f25d$0$27583$, PhilB
exprime ceci:
moisse a écrit :



Je vois bien le SAV de la fnoc désosser mon réflex numérique pour
aller tenter de recalibrer l'auto focus par exemple ..



Mais vous vous en fichez de savoir qui va démonter votre appareil, et où
cela va se passer.
Quoiqu'il arrive cela se fera sous la responsabilité de votre vendeur..

Je vois mal les constructeurs livrer tous les secrets de
conception/fabrication nécessaires également aux réparations pour que
tout le monde puisse le faire : déjà tout le monde n'aurait pas la
compétence même avec la documentation la plus complète,et ce serait se
tirer une balle dans le pied que de publier de tels secrets
industriels.



Vous vous en fichez encore une fois, c'est au vendeur professioinel de
serrer son offre pour qu'il puisse effectivement garantir les biens
qu'il vend.
Cela fait partie de l'offre de distribution.


Que le vendeur soit l'interlocuteur unique oui, que le vendeur soit
également garant de la compétence technique associés aux biens vendus
non.



Il est garant de tout, je ne comprends pas que vous ne puissez
distinguer capacité technique et responsabilité juridique.
A+



--
Moisse
1 2 3