Colonel Kilgore a écrit :Il se trouve que PhilB a formulé :L'échange immédiat par le magasin un droit ? j'en doute.Le magasin est parfaitement en droit de faire faire l'échange par le
constructeur directement puisque in fine c'est lui qui garanti le
produit, le magasin n'en étant responsable qu'en terme
d'intermédiaire au titre qu'il est le vendeur.
Non. Moisse a raison, relisez le bien.
Il vous parle des garanties LEGALES, celles imposées par la loi.
Elles sont dues par le VENDEUR.
Vous évoquez la garantie contractuelle, celle qui en général est
effectivement exervée auprès du fabricant.
Mais elle ne réduit pas la garantie légale, à laquelle vous pouvez
toujours vous référer.
La loi dit effectivement que c'est de la responsabilité du vendeur (le
client n'a donc aucun contact a avoir avec le fabriquant), mais sauf
erreur elle ne spécifie pas le "comment".
Je répète donc ma question : ou voyez vous que le magasin n'est pas en
droit de se retourner vers le constructeur afin d'obtenir un objet de
remplacement, qu'il transmettra ensuite au client ?
Colonel Kilgore a écrit :
Il se trouve que PhilB a formulé :
L'échange immédiat par le magasin un droit ? j'en doute.
Le magasin est parfaitement en droit de faire faire l'échange par le
constructeur directement puisque in fine c'est lui qui garanti le
produit, le magasin n'en étant responsable qu'en terme
d'intermédiaire au titre qu'il est le vendeur.
Non. Moisse a raison, relisez le bien.
Il vous parle des garanties LEGALES, celles imposées par la loi.
Elles sont dues par le VENDEUR.
Vous évoquez la garantie contractuelle, celle qui en général est
effectivement exervée auprès du fabricant.
Mais elle ne réduit pas la garantie légale, à laquelle vous pouvez
toujours vous référer.
La loi dit effectivement que c'est de la responsabilité du vendeur (le
client n'a donc aucun contact a avoir avec le fabriquant), mais sauf
erreur elle ne spécifie pas le "comment".
Je répète donc ma question : ou voyez vous que le magasin n'est pas en
droit de se retourner vers le constructeur afin d'obtenir un objet de
remplacement, qu'il transmettra ensuite au client ?
Colonel Kilgore a écrit :Il se trouve que PhilB a formulé :L'échange immédiat par le magasin un droit ? j'en doute.Le magasin est parfaitement en droit de faire faire l'échange par le
constructeur directement puisque in fine c'est lui qui garanti le
produit, le magasin n'en étant responsable qu'en terme
d'intermédiaire au titre qu'il est le vendeur.
Non. Moisse a raison, relisez le bien.
Il vous parle des garanties LEGALES, celles imposées par la loi.
Elles sont dues par le VENDEUR.
Vous évoquez la garantie contractuelle, celle qui en général est
effectivement exervée auprès du fabricant.
Mais elle ne réduit pas la garantie légale, à laquelle vous pouvez
toujours vous référer.
La loi dit effectivement que c'est de la responsabilité du vendeur (le
client n'a donc aucun contact a avoir avec le fabriquant), mais sauf
erreur elle ne spécifie pas le "comment".
Je répète donc ma question : ou voyez vous que le magasin n'est pas en
droit de se retourner vers le constructeur afin d'obtenir un objet de
remplacement, qu'il transmettra ensuite au client ?
Ou voyez-vous que cela présente un quelconque intérêt pour l'acheteur ?
Le code de la consommation précise qu'à l'impossible nul n'est tenu,
mais il n'en demeure pas moins vrai que c'est l'acheteur qui est
privilégié.
Même si ce privilège demande parfois un peu d'énergie.
Le vendeur dispose de l'action récursoire à l'endroit de
l'importateur/fabriquant qu'il peut ou non excercer.
A+
--�
Moisse
Ou voyez-vous que cela présente un quelconque intérêt pour l'acheteur ?
Le code de la consommation précise qu'à l'impossible nul n'est tenu,
mais il n'en demeure pas moins vrai que c'est l'acheteur qui est
privilégié.
Même si ce privilège demande parfois un peu d'énergie.
Le vendeur dispose de l'action récursoire à l'endroit de
l'importateur/fabriquant qu'il peut ou non excercer.
A+
--�
Moisse
Ou voyez-vous que cela présente un quelconque intérêt pour l'acheteur ?
Le code de la consommation précise qu'à l'impossible nul n'est tenu,
mais il n'en demeure pas moins vrai que c'est l'acheteur qui est
privilégié.
Même si ce privilège demande parfois un peu d'énergie.
Le vendeur dispose de l'action récursoire à l'endroit de
l'importateur/fabriquant qu'il peut ou non excercer.
A+
--�
Moisse
PhilB wrote:Je répète donc ma question : ou voyez vous que le magasin n'est pas en
droit de se retourner vers le constructeur afin d'obtenir un objet de
remplacement, qu'il transmettra ensuite au client ?
Non, c'est l'inverse : le vendeur est tenu d'appliquer la garantie
légale au cliennt. Libre à lui ensuite de se retourner vers le
fabricant, mais le client n'a pas à attendre que ce soit fait pour
obtenir réparation, car il n'a à connaître que le vendeur, pas le
fabricant.
Du moins c'est comme ça que je le comprends.
PhilB <p@dema.il> wrote:
Je répète donc ma question : ou voyez vous que le magasin n'est pas en
droit de se retourner vers le constructeur afin d'obtenir un objet de
remplacement, qu'il transmettra ensuite au client ?
Non, c'est l'inverse : le vendeur est tenu d'appliquer la garantie
légale au cliennt. Libre à lui ensuite de se retourner vers le
fabricant, mais le client n'a pas à attendre que ce soit fait pour
obtenir réparation, car il n'a à connaître que le vendeur, pas le
fabricant.
Du moins c'est comme ça que je le comprends.
PhilB wrote:Je répète donc ma question : ou voyez vous que le magasin n'est pas en
droit de se retourner vers le constructeur afin d'obtenir un objet de
remplacement, qu'il transmettra ensuite au client ?
Non, c'est l'inverse : le vendeur est tenu d'appliquer la garantie
légale au cliennt. Libre à lui ensuite de se retourner vers le
fabricant, mais le client n'a pas à attendre que ce soit fait pour
obtenir réparation, car il n'a à connaître que le vendeur, pas le
fabricant.
Du moins c'est comme ça que je le comprends.
Le client ne connait le vendeur qu'au sens de l'interlocuteur unique (au sens
administratif du terme), ça ne change rien au fait qu'en terme de
responsabilité technique/juridique (vice de conception, pièce usée à changer
etc.) c'est bien le fabricant qui en est responsable.
Le client ne connait le vendeur qu'au sens de l'interlocuteur unique (au sens
administratif du terme), ça ne change rien au fait qu'en terme de
responsabilité technique/juridique (vice de conception, pièce usée à changer
etc.) c'est bien le fabricant qui en est responsable.
Le client ne connait le vendeur qu'au sens de l'interlocuteur unique (au sens
administratif du terme), ça ne change rien au fait qu'en terme de
responsabilité technique/juridique (vice de conception, pièce usée à changer
etc.) c'est bien le fabricant qui en est responsable.
PhilB a utilisé son clavier pour écrire :Le client ne connait le vendeur qu'au sens de l'interlocuteur unique
(au sens administratif du terme), ça ne change rien au fait qu'en
terme de responsabilité technique/juridique (vice de conception, pièce
usée à changer etc.) c'est bien le fabricant qui en est responsable.
Non.
Et je parle bien de droit, c'est bien le vendeur qui est responsable à
l'égard de l'acquéreur.
Ce qui ne fait pas obstacle à son action récursoire à l'encontre du
fabricant.
PhilB a utilisé son clavier pour écrire :
Le client ne connait le vendeur qu'au sens de l'interlocuteur unique
(au sens administratif du terme), ça ne change rien au fait qu'en
terme de responsabilité technique/juridique (vice de conception, pièce
usée à changer etc.) c'est bien le fabricant qui en est responsable.
Non.
Et je parle bien de droit, c'est bien le vendeur qui est responsable à
l'égard de l'acquéreur.
Ce qui ne fait pas obstacle à son action récursoire à l'encontre du
fabricant.
PhilB a utilisé son clavier pour écrire :Le client ne connait le vendeur qu'au sens de l'interlocuteur unique
(au sens administratif du terme), ça ne change rien au fait qu'en
terme de responsabilité technique/juridique (vice de conception, pièce
usée à changer etc.) c'est bien le fabricant qui en est responsable.
Non.
Et je parle bien de droit, c'est bien le vendeur qui est responsable à
l'égard de l'acquéreur.
Ce qui ne fait pas obstacle à son action récursoire à l'encontre du
fabricant.
PhilB a écrit :Logiquement c'est toujours comme cela, l'échange direct en magasin
n'est qu'un confort commercial offert : la stricte application de la
garantie veut que le vendeur retourne à ses frais l'appareil
défectueux au constructeur pour réparation, avec tous les délais que
cela implique.
Merci pour les infos.
Petites précisions :
- Le site internet du fabricant indique bien que tout appareil
défectueux ET encore sous garantie doit être retourné par le magasin
vendeur.
- J'avais proposé au SAV du magasin vendeur de participer aux frais de
transport du téléphone. Sans suite..
- J'ai relu les CGV du magasin vendeur et à aucun endroit n'apparaît que
<< seuls les appareils dont le prix d'achat est supérieur à 50 euros
sont renvoyés chez le fabricant >> (en fait, il s'agit d'un magasin Gros
Bill dont les CGV sont en ligne).
D'ailleurs de plus en plus d'enseignes vendent un droit d'échange
direct pour toute la durée de garantie (sous réserve de dispo du
matériel bien entendu).
Je ne connaissais pas cela.
PhilB a écrit :
Logiquement c'est toujours comme cela, l'échange direct en magasin
n'est qu'un confort commercial offert : la stricte application de la
garantie veut que le vendeur retourne à ses frais l'appareil
défectueux au constructeur pour réparation, avec tous les délais que
cela implique.
Merci pour les infos.
Petites précisions :
- Le site internet du fabricant indique bien que tout appareil
défectueux ET encore sous garantie doit être retourné par le magasin
vendeur.
- J'avais proposé au SAV du magasin vendeur de participer aux frais de
transport du téléphone. Sans suite..
- J'ai relu les CGV du magasin vendeur et à aucun endroit n'apparaît que
<< seuls les appareils dont le prix d'achat est supérieur à 50 euros
sont renvoyés chez le fabricant >> (en fait, il s'agit d'un magasin Gros
Bill dont les CGV sont en ligne).
D'ailleurs de plus en plus d'enseignes vendent un droit d'échange
direct pour toute la durée de garantie (sous réserve de dispo du
matériel bien entendu).
Je ne connaissais pas cela.
PhilB a écrit :Logiquement c'est toujours comme cela, l'échange direct en magasin
n'est qu'un confort commercial offert : la stricte application de la
garantie veut que le vendeur retourne à ses frais l'appareil
défectueux au constructeur pour réparation, avec tous les délais que
cela implique.
Merci pour les infos.
Petites précisions :
- Le site internet du fabricant indique bien que tout appareil
défectueux ET encore sous garantie doit être retourné par le magasin
vendeur.
- J'avais proposé au SAV du magasin vendeur de participer aux frais de
transport du téléphone. Sans suite..
- J'ai relu les CGV du magasin vendeur et à aucun endroit n'apparaît que
<< seuls les appareils dont le prix d'achat est supérieur à 50 euros
sont renvoyés chez le fabricant >> (en fait, il s'agit d'un magasin Gros
Bill dont les CGV sont en ligne).
D'ailleurs de plus en plus d'enseignes vendent un droit d'échange
direct pour toute la durée de garantie (sous réserve de dispo du
matériel bien entendu).
Je ne connaissais pas cela.
Action récursoire systématique puisque concrètement aucun magasin ne dispose
des compétences pour assurer la partie technique du SAV.
cqfd pour ce que j'appelle "l'interlocuteur unique" ...
Action récursoire systématique puisque concrètement aucun magasin ne dispose
des compétences pour assurer la partie technique du SAV.
cqfd pour ce que j'appelle "l'interlocuteur unique" ...
Action récursoire systématique puisque concrètement aucun magasin ne dispose
des compétences pour assurer la partie technique du SAV.
cqfd pour ce que j'appelle "l'interlocuteur unique" ...
PhilB a écrit :Action récursoire systématique puisque concrètement aucun magasin ne
dispose des compétences pour assurer la partie technique du SAV.
Oh que si !
C'est par exemple le cas à 100% pour une concession automobile.
Darty aussi a un sav très réel.
Etc...
cqfd pour ce que j'appelle "l'interlocuteur unique" ...
Flop, plutôt.
PhilB a écrit :
Action récursoire systématique puisque concrètement aucun magasin ne
dispose des compétences pour assurer la partie technique du SAV.
Oh que si !
C'est par exemple le cas à 100% pour une concession automobile.
Darty aussi a un sav très réel.
Etc...
cqfd pour ce que j'appelle "l'interlocuteur unique" ...
Flop, plutôt.
PhilB a écrit :Action récursoire systématique puisque concrètement aucun magasin ne
dispose des compétences pour assurer la partie technique du SAV.
Oh que si !
C'est par exemple le cas à 100% pour une concession automobile.
Darty aussi a un sav très réel.
Etc...
cqfd pour ce que j'appelle "l'interlocuteur unique" ...
Flop, plutôt.
Colonel Kilgore a écrit :PhilB a écrit :Action récursoire systématique puisque concrètement aucun magasin ne
dispose des compétences pour assurer la partie technique du SAV.
Oh que si !
C'est par exemple le cas à 100% pour une concession automobile.
Darty aussi a un sav très réel.
Etc...
Ils le font, mais en aucun cas ce n'est une obligation légale, c'est ce que
vous semblez avoir du mal à comprendre.
Etre responsable du SAV ne veut à aucun moment dire devoir le faire soit
même.
C'est un peu comme si on nommait le vendeur chef de projet SAV : il gère,
mais ne fait rien lui même (c'est bien le principe de base d'un chef non ? ;)
)
La désignation du vendeur comme responsable de l'exécution de la garantie
vise à simplifier le paysage pour l'acheteur compte tenu du nombre
grandissant d'intervenants (= sous traitants) qui rends difficiles
l'identification de la bonne société à contacter.
Un exemple :
L'auto-focus des reflex numérique nécessite parfois des réglages dès la 1ère
année, il faut une salle blanche et un banc optique (spécifique par marque).
Je vois bien les magasins être obligé de posséder tout ce matériel, et les
gens compétents pour s'en servir.
Si votre grille pain met le feu à votre logement, c'est darty ou le
fabriquant qui est responsable selon vous ?
La responsabilité technique n'est PAS chez le vendeur.
Il est seulement tenu de retrouver et de gérer la bonne personne pour trouver
la pièce/la compétence pour réparer votre produit.
D'ailleurs vous parlez de concession automobile : vous pensez qu'ils font les
pièces eux mêmes ou les commandent chez le constructeur ?
Ont-ils la compétences pour réaliser les pièces ? leurs demandent-on de
l'avoir ? non dans les 2 cas
cqfd pour ce que j'appelle "l'interlocuteur unique" ...
Flop, plutôt.
LOL, vous êtes plutôt en butte avec une réalité qui est la segmentarisation
des compétences tout au long du processus de conception/fabrication des
produits et du circuit de distribution.
Un promoteur immobilier est le cas type : gestionnaire administratif, mais
responsable de rien du tout puisque ne réalisant rien lui même, si ce n'est
du suivi puisque c'est lui qui recevra les doléances pour des travaux mal
fait, qu'il transmettra ensuite à l'entreprise concernée (qui avec un peu de
chance aura sous traité à une autre société).
D'ailleurs je vous mets au défi de me trouver une jurisprudence qui impose au
vendeur de posséder toutes les pièces, tous les matériels et toutes les
compétences technique afin de pouvoir réaliser toutes réparations utiles sans
possibilité de faire appel au constructeur (ou autres entreprises
extérieures) pour l'aider.
Colonel Kilgore a écrit :
PhilB a écrit :
Action récursoire systématique puisque concrètement aucun magasin ne
dispose des compétences pour assurer la partie technique du SAV.
Oh que si !
C'est par exemple le cas à 100% pour une concession automobile.
Darty aussi a un sav très réel.
Etc...
Ils le font, mais en aucun cas ce n'est une obligation légale, c'est ce que
vous semblez avoir du mal à comprendre.
Etre responsable du SAV ne veut à aucun moment dire devoir le faire soit
même.
C'est un peu comme si on nommait le vendeur chef de projet SAV : il gère,
mais ne fait rien lui même (c'est bien le principe de base d'un chef non ? ;)
)
La désignation du vendeur comme responsable de l'exécution de la garantie
vise à simplifier le paysage pour l'acheteur compte tenu du nombre
grandissant d'intervenants (= sous traitants) qui rends difficiles
l'identification de la bonne société à contacter.
Un exemple :
L'auto-focus des reflex numérique nécessite parfois des réglages dès la 1ère
année, il faut une salle blanche et un banc optique (spécifique par marque).
Je vois bien les magasins être obligé de posséder tout ce matériel, et les
gens compétents pour s'en servir.
Si votre grille pain met le feu à votre logement, c'est darty ou le
fabriquant qui est responsable selon vous ?
La responsabilité technique n'est PAS chez le vendeur.
Il est seulement tenu de retrouver et de gérer la bonne personne pour trouver
la pièce/la compétence pour réparer votre produit.
D'ailleurs vous parlez de concession automobile : vous pensez qu'ils font les
pièces eux mêmes ou les commandent chez le constructeur ?
Ont-ils la compétences pour réaliser les pièces ? leurs demandent-on de
l'avoir ? non dans les 2 cas
cqfd pour ce que j'appelle "l'interlocuteur unique" ...
Flop, plutôt.
LOL, vous êtes plutôt en butte avec une réalité qui est la segmentarisation
des compétences tout au long du processus de conception/fabrication des
produits et du circuit de distribution.
Un promoteur immobilier est le cas type : gestionnaire administratif, mais
responsable de rien du tout puisque ne réalisant rien lui même, si ce n'est
du suivi puisque c'est lui qui recevra les doléances pour des travaux mal
fait, qu'il transmettra ensuite à l'entreprise concernée (qui avec un peu de
chance aura sous traité à une autre société).
D'ailleurs je vous mets au défi de me trouver une jurisprudence qui impose au
vendeur de posséder toutes les pièces, tous les matériels et toutes les
compétences technique afin de pouvoir réaliser toutes réparations utiles sans
possibilité de faire appel au constructeur (ou autres entreprises
extérieures) pour l'aider.
Colonel Kilgore a écrit :PhilB a écrit :Action récursoire systématique puisque concrètement aucun magasin ne
dispose des compétences pour assurer la partie technique du SAV.
Oh que si !
C'est par exemple le cas à 100% pour une concession automobile.
Darty aussi a un sav très réel.
Etc...
Ils le font, mais en aucun cas ce n'est une obligation légale, c'est ce que
vous semblez avoir du mal à comprendre.
Etre responsable du SAV ne veut à aucun moment dire devoir le faire soit
même.
C'est un peu comme si on nommait le vendeur chef de projet SAV : il gère,
mais ne fait rien lui même (c'est bien le principe de base d'un chef non ? ;)
)
La désignation du vendeur comme responsable de l'exécution de la garantie
vise à simplifier le paysage pour l'acheteur compte tenu du nombre
grandissant d'intervenants (= sous traitants) qui rends difficiles
l'identification de la bonne société à contacter.
Un exemple :
L'auto-focus des reflex numérique nécessite parfois des réglages dès la 1ère
année, il faut une salle blanche et un banc optique (spécifique par marque).
Je vois bien les magasins être obligé de posséder tout ce matériel, et les
gens compétents pour s'en servir.
Si votre grille pain met le feu à votre logement, c'est darty ou le
fabriquant qui est responsable selon vous ?
La responsabilité technique n'est PAS chez le vendeur.
Il est seulement tenu de retrouver et de gérer la bonne personne pour trouver
la pièce/la compétence pour réparer votre produit.
D'ailleurs vous parlez de concession automobile : vous pensez qu'ils font les
pièces eux mêmes ou les commandent chez le constructeur ?
Ont-ils la compétences pour réaliser les pièces ? leurs demandent-on de
l'avoir ? non dans les 2 cas
cqfd pour ce que j'appelle "l'interlocuteur unique" ...
Flop, plutôt.
LOL, vous êtes plutôt en butte avec une réalité qui est la segmentarisation
des compétences tout au long du processus de conception/fabrication des
produits et du circuit de distribution.
Un promoteur immobilier est le cas type : gestionnaire administratif, mais
responsable de rien du tout puisque ne réalisant rien lui même, si ce n'est
du suivi puisque c'est lui qui recevra les doléances pour des travaux mal
fait, qu'il transmettra ensuite à l'entreprise concernée (qui avec un peu de
chance aura sous traité à une autre société).
D'ailleurs je vous mets au défi de me trouver une jurisprudence qui impose au
vendeur de posséder toutes les pièces, tous les matériels et toutes les
compétences technique afin de pouvoir réaliser toutes réparations utiles sans
possibilité de faire appel au constructeur (ou autres entreprises
extérieures) pour l'aider.
moisse a écrit :
Je vois bien le SAV de la fnoc désosser mon réflex numérique pour
aller tenter de recalibrer l'auto focus par exemple ..
Je vois mal les constructeurs livrer tous les secrets de
conception/fabrication nécessaires également aux réparations pour que
tout le monde puisse le faire : déjà tout le monde n'aurait pas la
compétence même avec la documentation la plus complète,et ce serait se
tirer une balle dans le pied que de publier de tels secrets
industriels.
Que le vendeur soit l'interlocuteur unique oui, que le vendeur soit
également garant de la compétence technique associés aux biens vendus
non.
moisse a écrit :
Je vois bien le SAV de la fnoc désosser mon réflex numérique pour
aller tenter de recalibrer l'auto focus par exemple ..
Je vois mal les constructeurs livrer tous les secrets de
conception/fabrication nécessaires également aux réparations pour que
tout le monde puisse le faire : déjà tout le monde n'aurait pas la
compétence même avec la documentation la plus complète,et ce serait se
tirer une balle dans le pied que de publier de tels secrets
industriels.
Que le vendeur soit l'interlocuteur unique oui, que le vendeur soit
également garant de la compétence technique associés aux biens vendus
non.
moisse a écrit :
Je vois bien le SAV de la fnoc désosser mon réflex numérique pour
aller tenter de recalibrer l'auto focus par exemple ..
Je vois mal les constructeurs livrer tous les secrets de
conception/fabrication nécessaires également aux réparations pour que
tout le monde puisse le faire : déjà tout le monde n'aurait pas la
compétence même avec la documentation la plus complète,et ce serait se
tirer une balle dans le pied que de publier de tels secrets
industriels.
Que le vendeur soit l'interlocuteur unique oui, que le vendeur soit
également garant de la compétence technique associés aux biens vendus
non.