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Ma mésaventure dans un SAV

28 réponses
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JL
Bonjour,

Mon téléphone filaire, encore sous garantie, est récemment tombé en panne.
Je me rends donc chez le vendeur pour échanger l'appareil : impossible
car ils n'en ont plus. Je demande alors à le faire renvoyer chez le
fabricant pour échange, comme le précise site Web du fabricant.
Réponse : impossible car << cela coûte de l'argent et les conditions de
la garantie précisent que cela est possible seulement pour les appareils
dont le prix d'achat est supérieur à 50 euros >> (mon appareil a coûté
25 euros).

Pendant ma discussion avec le préposé au SAV, celui-ci imprime, sans
m'en informer, un avoir qu'il me remet. Je refuse l'avoir et demande à
récupérer mon téléphone afin de contacter moi-même le fabricant et
espérer un échange. Réponse : impossible car l'avoir ne peut être
annulé... Et pas question de récupérer mon téléphone !!!

Finalement, je rentre chez moi avec l'avoir sur lequel le vendeur a
consenti à ajouter la mention :"Demande de disponibilité chez le
constructeur du même article".

Est-il bien normal que je ne puisse pas récupérer mon appareil ?

Merci d'avance.

8 réponses

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moisse
Dans le message 49e30dca$0$24146$, PhilB
exprime ceci:
JL a écrit :
PhilB a écrit :

Logiquement c'est toujours comme cela, l'échange direct en magasin
n'est qu'un confort commercial offert : la stricte application de la
garantie veut que le vendeur retourne à ses frais l'appareil
défectueux au constructeur pour réparation, avec tous les délais que
cela implique.



Merci pour les infos.
Petites précisions :
- Le site internet du fabricant indique bien que tout appareil
défectueux ET encore sous garantie doit être retourné par le magasin
vendeur.
- J'avais proposé au SAV du magasin vendeur de participer aux frais
de transport du téléphone. Sans suite..
- J'ai relu les CGV du magasin vendeur et à aucun endroit n'apparaît
que << seuls les appareils dont le prix d'achat est supérieur à 50
euros sont renvoyés chez le fabricant >> (en fait, il s'agit d'un
magasin Gros Bill dont les CGV sont en ligne).




Comme je l'ai dis pour moi si le vendeur à l'obligation d'être votre
contact et interlocuteur unique, il n'est nullement spécifié qu'il
doive lui même réaliser l'ensemble du processus de la garantie (cad
qu'il n'aurait pas le droit de faire appel à des compétences
extérieures, y compris le fabricant d'origine).



Il n'y a que vous qui avez lu de telles choses.
Personne n'a jamais écrit, j'ai tout lu, que le vendeur n'avait pas le
droit de faire appel à des compétences extérieures.
Le vendeur est le garant de toute la chaine qui l'a précédé.
A lui de circonvenir exactement ses capacités, son contrrat et son
risque vis à vis de son fournisseur.
Mais jamais à l'acheteur de remonter la filière au prétexte de retrouver
des compétences techniques ou de la rapidité.


--
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svbeev
"PhilB" a écrit dans le message de news:
49e30dca$0$24146$
JL a écrit :
PhilB a écrit :

Logiquement c'est toujours comme cela, l'échange direct en magasin n'est
qu'un confort commercial offert : la stricte application de la garantie
veut que le vendeur retourne à ses frais l'appareil défectueux au
constructeur pour réparation, avec tous les délais que cela implique.



Merci pour les infos.
Petites précisions :
- Le site internet du fabricant indique bien que tout appareil défectueux
ET encore sous garantie doit être retourné par le magasin vendeur.
- J'avais proposé au SAV du magasin vendeur de participer aux frais de
transport du téléphone. Sans suite..
- J'ai relu les CGV du magasin vendeur et à aucun endroit n'apparaît que
<< seuls les appareils dont le prix d'achat est supérieur à 50 euros sont
renvoyés chez le fabricant >> (en fait, il s'agit d'un magasin Gros Bill
dont les CGV sont en ligne).




Comme je l'ai dis pour moi si le vendeur à l'obligation d'être votre
contact et interlocuteur unique, il n'est nullement spécifié qu'il doive
lui même réaliser l'ensemble du processus de la garantie (cad qu'il
n'aurait pas le droit de faire appel à des compétences extérieures, y
compris le fabricant d'origine).



Non et renon.!
Comme Moisse vous l'a expliqué, le vendeur n'a pas comme vous l'écrivez
"l'obligation d'être le contact unique de l'acheteur" mais il est le
DEBITEUR de la garantie à l'égard de l'acheteur.
Il doit donc la garantie à titre PERSONNEL et non comme simple
intérmédiaire entre l'acheteur et le fabriquant.
Il ne peut en aucun cas subordonner sa propre garantie à celle qui lui
devrait le fabricant.
Ce fil démontre que vous avez une conception trés particlière de l'action
récursoire que le vendeur ne peut exercer que dés lors qu'il a rempli ses
propres obligations à l'égard de l'acheteur.
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sacha martinetti-levy
In news : grqpig$2mo$, JL Publia :

Bonjour,

Mon téléphone filaire, encore sous garantie, est récemment tombé en panne.
Je me rends donc chez le vendeur pour échanger l'appareil : impossible
car ils n'en ont plus. Je demande alors à le faire renvoyer chez le
fabricant pour échange, comme le précise site Web du fabricant.
Réponse : impossible car << cela coûte de l'argent et les conditions de
la garantie précisent que cela est possible seulement pour les appareils
dont le prix d'achat est supérieur à 50 euros >> (mon appareil a coûté
25 euros).

Pendant ma discussion avec le préposé au SAV, celui-ci imprime, sans
m'en informer, un avoir qu'il me remet. Je refuse l'avoir et demande à
récupérer mon téléphone afin de contacter moi-même le fabricant et
espérer un échange. Réponse : impossible car l'avoir ne peut être
annulé... Et pas question de récupérer mon téléphone !!!



J'ai suivi la discussion.
Mais quelque chose m'échappe : En effet, un appareil à 25 euros -prix
auxquels nous sommes immédiatement habitués alors qu'ils sont pour le moins
incroyables, improbables même - ne peut justifier ne serait-ce qu'un renvoi
en atelier, renvoi qui dépassera déjà le prix d'achat boutique (je ne parle
pas du prix à la sortie de l'usine qui devrait nous interpeler au vu des
technologies hi-tech mises en oeuvre).

Si j'ai bien compris, le vendeur vous fait avoir de la somme dont vous vous
êtes acquitté pour l'acquisition de l'appareil.

Je suis en général tout à fait outré des comportements postérieurs à l'achat
et ses sourires, promesses de lendemains idylliques sans évidemment la
moindre possibilité de pannes ou soucis (mots grossiers) garantis par
l'Evidente Estampille de la Confiance Mutuelle (merci pour la pièce
d'identité, tout de même, vous savez ce que c'est).

D'ailleurs il suffit, par exemple chez Surcouf Daumesnil mais partout
ailleurs, de considérer le lieu moquetté de vente et le cloaque bétonné
d'après-vente, pour comprendre, s'il était besoin, la sombre hypocrisie qui
règne dans de nombreux systèmes commerciaux.

Il faut dire que nous n'y mettons pas une intelligence très intense, pris
par nos désirs de ni voir ni entendre l'évidence. Et ce malgré la répétition
de nos achats.

Simplement ces désirs sont l'autre face jumelle de nos envies de
consommation, qui sont souvent si puissantes, que le meilleurs ami du monde,
par hasard lucide dans le même instant, ne pourra interférer avec vous, et
de plus devra subir vos jérémiades dans les nombreux cas où la statistique
sera contre vous, quand le principe de réalité reviendra en jokari de plomb,
vous réveiller de votre torpeur, celle de toute victime du marketing, de la
création artificielle de besoins, et même, comme dans votre cas, de
l'acquisition d'un appareil bien pratique datant de plus d'un siècle, mais
dont le prix aurait laissé pantois Monsieur Bell.

Pour revenir après cette vilaine digression au sujet de votre appel, un
remboursement net et sans bavure de ce que vous avez payé n'est-il pas une
compensation équilibrée à votre mésaventure ?

Je vous assure ne pas tout comprendre - bien que la discussion qui a suivi
ait été intéressante pour le béotien que je suis.



--

Sacha
Avatar
Fred
moisse a écrit :
Hé oui ils vous revendent votre droit existant.
Alors pour le xème fois un petit rappel de ce que prévoit le code de la
consommation, hors de toute considération sur les conditions de la
garantie commerciale lorsqu'elle existe:
==/L211-7
Les défauts de conformité qui apparaissent dans un délai de six mois à
partir de la délivrance du bien sont présumés exister au moment de la
délivrance, sauf preuve contraire.
Le vendeur peut combattre cette présomption si celle-ci n'est pas
compatible avec la nature du bien ou le défaut de conformité invoqué.
==/L211-9
En cas de défaut de conformité, l'acheteur choisit entre la réparation
et le remplacement du bien.
Toutefois, le vendeur peut ne pas procéder selon le choix de l'acheteur
si ce choix entraîne un coût manifestement disproportionné au regard de
l'autre modalité, compte tenu de la valeur du bien ou de l'importance du
défaut. Il est alors tenu de procéder, sauf impossibilité, selon la
modalité non choisie par l'acheteur.
==/L211-10
Si la réparation et le remplacement du bien sont impossibles, l'acheteur
peut rendre le bien et se faire restituer le prix ou garder le bien et
se faire rendre une partie du prix.
La même faculté lui est ouverte :
1° Si la solution demandée, proposée ou convenue en application de
l'article L. 211-9 ne peut être mise en oeuvre dans le délai d'un mois
suivant la réclamation de l'acheteur ;
2° Ou si cette solution ne peut l'être sans inconvénient majeur pour
celui-ci compte tenu de la nature du bien et de l'usage qu'il recherche.
La résolution de la vente ne peut toutefois être prononcée si le défaut
de conformité est mineur.
==/
A+



Tiens ça me fait penser à un cas qui m'est arrivé.
J'avais acheté un Pocket PC chez Pixmania en décembre 2006. Le produit
est garanti 1 an. On parle ici de garantie constructeur.
Lorsqu'en octobre 2007, le PocketPC tombe en panne, je le ramène à la
boutique Pixmania. Là, ils me disent qu'il faut que je m'adresse
directement auprès du constructeur (qui me l'a repris et réparé sans
problème cela dit).
D'où ma question : une fois le délai de 6 mois passé (10 mois dans mon
cas), existe-t-il toujours une garantie légale ou le vendeur avait
effectivement le droit de me renvoyer directement vers le fabricant pour
faire valoir la "garantie constructeur"?

Merci.

Fred
Avatar
Patrick V
Fred a écrit :
D'où ma question : une fois le délai de 6 mois passé (10 mois dans mon
cas), existe-t-il toujours une garantie légale ou le vendeur avait
effectivement le droit de me renvoyer directement vers le fabricant pour
faire valoir la "garantie constructeur"?



En fait, bien qu'il existe 2 garanties légales après les 6 mois, elles
sont plus compliquées à mettre en ½uvre que ce type de garantie
constructeur, donc dans la pratique, il n'est pas utile d'insister.
Avatar
moisse
Dans le message 49e7388a$0$7885$, Fred
exprime ceci:

Tiens ça me fait penser à un cas qui m'est arrivé.
J'avais acheté un Pocket PC chez Pixmania en décembre 2006. Le produit
est garanti 1 an. On parle ici de garantie constructeur.



Vous n'eêtes pas concerné par cette garantie, qui est une garantie
commerciale au demeurant, puisqu'elle obéit à des clauses unilatérales
décidées par ledit constructeuur.

Lorsqu'en octobre 2007, le PocketPC tombe en panne, je le ramène à la
boutique Pixmania. Là, ils me disent qu'il faut que je m'adresse
directement auprès du constructeur (qui me l'a repris et réparé sans
problème cela dit).



Du moment que cela s'est bien passé, il faut rester pragmatique.
D'où ma question : une fois le délai de 6 mois passé (10 mois dans mon
cas), existe-t-il toujours une garantie légale ou le vendeur avait
effectivement le droit de me renvoyer directement vers le fabricant
pour faire valoir la "garantie constructeur"?



La garantie de conformité est fixée à 2 ans. Cependant les 6 premiers
mois c'est au vendeur de prouver la conformité de l'objet. Ce qui
signifie qu'au dela, et jusqu'à 2 ans, c'est à l'acheteur de prouver le
défaut de conformité.
Reste en outre la garantie du vice caché qui est perpétuelle, mais c'est
à celui qui l'invoque de démopnter que le vice existait au moment de la
vente.


--
Avatar
R1
sacha martinetti-levy wrote on jeudi 16 avril 2009 15:31:

Pour revenir après cette vilaine digression au sujet de votre appel, un
remboursement net et sans bavure de ce que vous avez payé n'est-il pas une
compensation équilibrée à votre mésaventure ?


un avoir n'est pas un remboursement et le commerçant ne peut être forcé au
remboursement.



Avatar
sacha martinetti-levy
R1 wrote:
sacha martinetti-levy wrote on jeudi 16 avril 2009 15:31:

Pour revenir après cette vilaine digression au sujet de votre appel,
un remboursement net et sans bavure de ce que vous avez payé
n'est-il pas une compensation équilibrée à votre mésaventure ?





un avoir n'est pas un remboursement et le commerçant ne peut être
forcé au remboursement.



Oui.

D'ailleurs, dans ce cas précis (et au vu des arguments que j'ai présentés,
essentiellement des coûts absurdes quant aux transports liés à une
éventuelle réparation, mais pas seulement - la technologie de l'appareil qui
ne peut assimiler l'achat à un micro-service voire un gadget, à marges
bénéficiaires maximales), la somme en elle-même est dérisoire et un avoir
est une médiane on ne peut plus recevable.

J'ai moi-même l'habitude de ne pas transiger. Toutefois, les contextes
varient et tant le vendeur que le client peuvent parfois, et en toute bonne
foi, comprendre quand il faut adapter la réponse.

D'autant que peut-être que quelque chose m'a échappé, mais qu'il était
vraiment question d'un remboursement pur et simple, en numéraire ou bien
recréditation de la CB. Ou alors je n'ai pas compris.

--

Sacha
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