Ce n'est pas très dur d'identifier des oiseaux. Ça réclame seulement beaucoup d'observation aux jumelles, outil de base absolument indispensable.
PS : l'époque est idéale pour voir des oiseaux. En effet, ils commencent leurs parades amoureuses ou leur nid (hier, j'ai observé un couple de pinsons des arbres faisant leur nid pendant une bonne heure) mais les arbres n'ont pas encore de feuilles. Dans 2 ou 3 semaines, ce sera trop tard. les oiseaux pourront se cacher.
Tout-à-fait d'accord sur toutes tes remarques qui dénotent un observateur affûté. Personnellement, je "travaille" surtout avec deux livres: "Tous les oiseaux d'Europe", multiguide Nature chez Elsevier, très bien pour débuter et "Le Guide Ornitho" de Svenson, plus approfondi. Je passe de l'un à l'autre car les illustrations sont différentes et permettent de mieux qualifier un oiseau en cas de doute.
Aux oiseaux citadins que tu as cités, on peut bien sûr rajouter: canard colvert, de plus en plus courant, poule d'eau, foulque, accenteur mouchet, grimpereau, sitelle, troglodyte, pic, rouge-gorge (très facile à approcher), étourneau, moineau (en régression), faucons et buses (en expansion) sans oublier les hôtes nouveaux ou occasionnels: perruche à collier, héron, cormorans, et bientôt: hirondelles et martinets... C'est une occupation très intéressante pour un photographe et qui constitue un très bon sujet de rapprochement entre générations pendant les promenades familiales. Ma femme étonne toujours ses amies lorsqu'elle leur désigne un oiseau dans le parc de Sceaux: tiens regarde, une mésange charbonnière, c'est un mâle ! Ça fait son petit effet ! Mais comme tu le dis, dans quelques semaines, tous les oiseaux percheurs deviendront invisibles, hélas.
Cordialement
Ghost Rider
http://cjoint.com/?eclYB4Gh8u
Fauvette, Agadir, E20 + tripleur
Ce n'est pas très dur d'identifier des oiseaux. Ça réclame seulement
beaucoup d'observation aux jumelles, outil de base absolument
indispensable.
PS : l'époque est idéale pour voir des oiseaux. En effet, ils commencent
leurs parades amoureuses ou leur nid (hier, j'ai observé un couple de
pinsons des arbres faisant leur nid pendant une bonne heure) mais les
arbres n'ont pas encore de feuilles. Dans 2 ou 3 semaines, ce sera trop
tard. les oiseaux pourront se cacher.
Tout-à-fait d'accord sur toutes tes remarques qui dénotent un
observateur affûté.
Personnellement, je "travaille" surtout avec deux livres: "Tous les
oiseaux d'Europe", multiguide Nature chez Elsevier, très bien pour
débuter et "Le Guide Ornitho" de Svenson, plus approfondi. Je passe de
l'un à l'autre car les illustrations sont différentes et permettent de
mieux qualifier un oiseau en cas de doute.
Aux oiseaux citadins que tu as cités, on peut bien sûr rajouter: canard
colvert, de plus en plus courant, poule d'eau, foulque, accenteur
mouchet, grimpereau, sitelle, troglodyte, pic, rouge-gorge (très facile
à approcher), étourneau, moineau (en régression), faucons et buses (en
expansion) sans oublier les hôtes nouveaux ou occasionnels: perruche à
collier, héron, cormorans, et bientôt: hirondelles et martinets...
C'est une occupation très intéressante pour un photographe et qui
constitue un très bon sujet de rapprochement entre générations pendant
les promenades familiales.
Ma femme étonne toujours ses amies lorsqu'elle leur désigne un oiseau
dans le parc de Sceaux: tiens regarde, une mésange charbonnière, c'est
un mâle ! Ça fait son petit effet !
Mais comme tu le dis, dans quelques semaines, tous les oiseaux percheurs
deviendront invisibles, hélas.
Ce n'est pas très dur d'identifier des oiseaux. Ça réclame seulement beaucoup d'observation aux jumelles, outil de base absolument indispensable.
PS : l'époque est idéale pour voir des oiseaux. En effet, ils commencent leurs parades amoureuses ou leur nid (hier, j'ai observé un couple de pinsons des arbres faisant leur nid pendant une bonne heure) mais les arbres n'ont pas encore de feuilles. Dans 2 ou 3 semaines, ce sera trop tard. les oiseaux pourront se cacher.
Tout-à-fait d'accord sur toutes tes remarques qui dénotent un observateur affûté. Personnellement, je "travaille" surtout avec deux livres: "Tous les oiseaux d'Europe", multiguide Nature chez Elsevier, très bien pour débuter et "Le Guide Ornitho" de Svenson, plus approfondi. Je passe de l'un à l'autre car les illustrations sont différentes et permettent de mieux qualifier un oiseau en cas de doute.
Aux oiseaux citadins que tu as cités, on peut bien sûr rajouter: canard colvert, de plus en plus courant, poule d'eau, foulque, accenteur mouchet, grimpereau, sitelle, troglodyte, pic, rouge-gorge (très facile à approcher), étourneau, moineau (en régression), faucons et buses (en expansion) sans oublier les hôtes nouveaux ou occasionnels: perruche à collier, héron, cormorans, et bientôt: hirondelles et martinets... C'est une occupation très intéressante pour un photographe et qui constitue un très bon sujet de rapprochement entre générations pendant les promenades familiales. Ma femme étonne toujours ses amies lorsqu'elle leur désigne un oiseau dans le parc de Sceaux: tiens regarde, une mésange charbonnière, c'est un mâle ! Ça fait son petit effet ! Mais comme tu le dis, dans quelques semaines, tous les oiseaux percheurs deviendront invisibles, hélas.
Cordialement
Ghost Rider
http://cjoint.com/?eclYB4Gh8u
Fauvette, Agadir, E20 + tripleur
dominique
http://cjoint.com/?eclYB4Gh8u
Fauvette, Agadir, E20 + tripleur
Toi, tu m'agaces avec tes piafs que je n'arrive pas à photographier :-)
Dominique
http://cjoint.com/?eclYB4Gh8u
Fauvette, Agadir, E20 + tripleur
Toi, tu m'agaces avec tes piafs que je n'arrive pas à photographier :-)
Toi, tu m'agaces avec tes piafs que je n'arrive pas à photographier :-)
Dominique
dominique
Voir aussi le « Guide Heinzel des oiseaux d'Europe » chez le même éditeur.
N'importe quel livre ornitho est bon dés lors qu'il répond à la question posée.
JFB
PS Les étangs de la Brenne (36) c'est pas mal du tout en ce moment.
La Brenne est superbe. Un vrai bonheur pour les oiseaux.
Je suis allé m'y promener l'an dernier. C'est la seule fois où j'ai vu des hérons garde-boeufs (que j'avais pris pour des aigrettes garzettes) et guifettes moustac que j'avais prises pour de sternes pierregarin. Comme quoi, se promener avec un ornitho du coin, ça aide.
Bonne journée, Dominique
Voir aussi le « Guide Heinzel des oiseaux d'Europe » chez le
même éditeur.
N'importe quel livre ornitho est bon dés lors qu'il répond à la question
posée.
JFB
PS Les étangs de la Brenne (36) c'est pas mal du tout en ce moment.
La Brenne est superbe. Un vrai bonheur pour les oiseaux.
Je suis allé m'y promener l'an dernier. C'est la seule fois où j'ai vu
des hérons garde-boeufs (que j'avais pris pour des aigrettes garzettes)
et guifettes moustac que j'avais prises pour de sternes pierregarin.
Comme quoi, se promener avec un ornitho du coin, ça aide.
Voir aussi le « Guide Heinzel des oiseaux d'Europe » chez le même éditeur.
N'importe quel livre ornitho est bon dés lors qu'il répond à la question posée.
JFB
PS Les étangs de la Brenne (36) c'est pas mal du tout en ce moment.
La Brenne est superbe. Un vrai bonheur pour les oiseaux.
Je suis allé m'y promener l'an dernier. C'est la seule fois où j'ai vu des hérons garde-boeufs (que j'avais pris pour des aigrettes garzettes) et guifettes moustac que j'avais prises pour de sternes pierregarin. Comme quoi, se promener avec un ornitho du coin, ça aide.
Bonne journée, Dominique
John Kelly
"dominique" a écrit dans le message de news: 4610db8b$0$27408$
http://cjoint.com/?eclYB4Gh8u
Fauvette, Agadir, E20 + tripleur
Toi, tu m'agaces avec tes piafs que je n'arrive pas à photographier :-)
Dominique
Et il fait pareil avec les guêpes, enfin les mouches et tout
"dominique" <zzz@aol.com> a écrit dans le message de news:
4610db8b$0$27408$ba4acef3@news.orange.fr...
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Toi, tu m'agaces avec tes piafs que je n'arrive pas à photographier :-)
Dominique
Et il fait pareil avec les guêpes, enfin les mouches et tout
"dominique" a écrit dans le message de news: 4610db8b$0$27408$
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Toi, tu m'agaces avec tes piafs que je n'arrive pas à photographier :-)
Dominique
Et il fait pareil avec les guêpes, enfin les mouches et tout
Ghost-Rider
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Toi, tu m'agaces avec tes piafs que je n'arrive pas à photographier :-)
Dominique
Tu sais, j'ai mis du temps avant de sortir des photos montrables. ;-)
Alors voilà tous mes secrets.
Je ne pratique pas la digiscopie. Mon appareil est un bridge à viseur optique (le seul de son espèce), qui peut être complété par un multiplicateur 1,4 ou un tripleur (le TCON 300). Contrairement à un tripleur de type barlow, il ne s'intercale pas entre l'objectif et l'appareil mais se fixe en bout d'objectif et ne réduit pas son ouverture relative.
Ce tripleur est très spécial car il comporte un barillet de mise au point réglable de 1,2 mètre à l'infini sur 25 degrés de rotation environ. C'est très rapide et c'est couplable soit à la MAP auto soit à la MAP manuelle. En pratique, cela donne un télé de 420 mm équivalent ouvert à 2,8, à mise au point ultra-rapide.
Dans le temps, j'ai utilisé un Spotmatic avec un 500 f8 à miroir. Je n'ai eu que très peu de résultats car la mise au point était très difficile: image trop sombre et forte inertie du barillet, incompatible avec la rapidité nécessaire.
Pour la photo d'oiseaux, un petit télé au moins est nécessaire (celui du E20 a une focale équivalente de 140 mm), c'est juste suffisant pour les gros oiseaux, ou les groupes, mais pour les passereaux, il faut au moins 300 mm. Le 420mm du E20 avec le tripleur est un peu court, mais plus c'est long, plus c'est difficile à utiliser, car comme avec de grosses jumelles, on peine à trouver l'oiseau dans le feuillage, surtout s'il bouge. La stabilité de l'appareil est fondamentale, j'utilise maintenant toujours un support de caméra vidéo (ou une crosse) pour stabiliser l'ensemble. Le pied n'est pas pratique quand on change d'inclinaison.
La mise au point est toujours délicate. Je me suis aperçu que souvent l'appareil faisait la mise au point auto sur des branches ou des feuilles et non sur l'oiseau, car il ne trouve pas sur celui-ci les lignes suffisamment contrastées qu'il recherche. Il faut donc souvent faire la mise au point en manuel, surtout si l'oiseau est au milieu d'un fouillis de branches et de feuilles, ce qui nécessite également une bonne stabilité.
Ensuite, il faut une bonne ouverture relative. Le 420 mm ouvre donc à 2,8. Plus l'image dans le viseur est claire, mieux on peut faire la mise au point, et plus on peut monter en vitesse pour éviter le bougé. Cependant cette ouverture de 2,8 ne donne pas dans le viseur du E20 une image aussi lumineuse que sur un réflex, car le flux lumineux est partagé en deux: 20% pour le viseur, 80% pour le capteur. Donc en pratique, l'image est lumineuse comme celle d'un télé ouvert à 5,6 environ. C'est suffisant pour faire une mise au point manuelle précise, bien que le viseur ait un grossissement de 0,6 environ seulement.
Il faut utiliser la sensibilité la plus élevée possible, sauf en très grand soleil, car le grain éventuellement obtenu est beaucoup moins gênant que le flou de bougé. J'utilise donc la sensibilité maximum du E20: 320 ISO, ce qui donne des résultats très corrects.
J'utilise assez souvent le flash en cas de lumière insuffisante, mais si c'est la seule source importante, les photos sont plates et l'arrière plan trop sombre. Donc, il faut équilibrer les sources. L'éclairage idéal est le soleil du matin, de côté ou de 3/4 derrière l'oiseau, avec un petit coup de flash.
Pour le temps de pose, j'utilise toujours la mesure centrale pondérée et le programme auto qui utilise la plus grande ouverture possible et la plus grande vitesse possible, et je ferme d'au moins un diaphragme, voire deux, si le plumage de l'oiseau est blanc (mouettes, goélands, sternes, cygnes etc..).
Pour l'approche des oiseaux, tu en sais certainement autant que moi. Certains oiseaux se laissent approcher facilement comme le rouge-gorge, d'autres sont visibles et approchables mais bougent tout le temps, comme les mésanges bleues, d'autres sont peu visibles et n'arrêtent pas de bouger, comme l'accenteur mouchet ou le troglodyte. La technique change donc selon la cible, mais en général, dès que je vois un oiseau, j'assure avec plusieurs photos de trop loin et je me rapproche à pas comptés en photographiant en continu jusqu'à l'envol.
Et pour finir, un étourneau cet après-midi au parc de Sceaux.
http://cjoint.com/?ecuwucGyTi
Bonne chasse.
Ghost Rider
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Fauvette, Agadir, E20 + tripleur
Toi, tu m'agaces avec tes piafs que je n'arrive pas à photographier :-)
Dominique
Tu sais, j'ai mis du temps avant de sortir des photos montrables. ;-)
Alors voilà tous mes secrets.
Je ne pratique pas la digiscopie.
Mon appareil est un bridge à viseur optique (le seul de son espèce), qui
peut être complété par un multiplicateur 1,4 ou un tripleur (le TCON
300). Contrairement à un tripleur de type barlow, il ne s'intercale pas
entre l'objectif et l'appareil mais se fixe en bout d'objectif et ne
réduit pas son ouverture relative.
Ce tripleur est très spécial car il comporte un barillet de mise au
point réglable de 1,2 mètre à l'infini sur 25 degrés de rotation
environ. C'est très rapide et c'est couplable soit à la MAP auto soit à
la MAP manuelle. En pratique, cela donne un télé de 420 mm équivalent
ouvert à 2,8, à mise au point ultra-rapide.
Dans le temps, j'ai utilisé un Spotmatic avec un 500 f8 à miroir. Je
n'ai eu que très peu de résultats car la mise au point était très
difficile: image trop sombre et forte inertie du barillet, incompatible
avec la rapidité nécessaire.
Pour la photo d'oiseaux, un petit télé au moins est nécessaire (celui du
E20 a une focale équivalente de 140 mm), c'est juste suffisant pour les
gros oiseaux, ou les groupes, mais pour les passereaux, il faut au moins
300 mm. Le 420mm du E20 avec le tripleur est un peu court, mais plus
c'est long, plus c'est difficile à utiliser, car comme avec de grosses
jumelles, on peine à trouver l'oiseau dans le feuillage, surtout s'il bouge.
La stabilité de l'appareil est fondamentale, j'utilise maintenant
toujours un support de caméra vidéo (ou une crosse) pour stabiliser
l'ensemble. Le pied n'est pas pratique quand on change d'inclinaison.
La mise au point est toujours délicate. Je me suis aperçu que souvent
l'appareil faisait la mise au point auto sur des branches ou des
feuilles et non sur l'oiseau, car il ne trouve pas sur celui-ci les
lignes suffisamment contrastées qu'il recherche. Il faut donc souvent
faire la mise au point en manuel, surtout si l'oiseau est au milieu d'un
fouillis de branches et de feuilles, ce qui nécessite également une
bonne stabilité.
Ensuite, il faut une bonne ouverture relative. Le 420 mm ouvre donc à
2,8. Plus l'image dans le viseur est claire, mieux on peut faire la mise
au point, et plus on peut monter en vitesse pour éviter le bougé.
Cependant cette ouverture de 2,8 ne donne pas dans le viseur du E20 une
image aussi lumineuse que sur un réflex, car le flux lumineux est
partagé en deux: 20% pour le viseur, 80% pour le capteur. Donc en
pratique, l'image est lumineuse comme celle d'un télé ouvert à 5,6
environ. C'est suffisant pour faire une mise au point manuelle précise,
bien que le viseur ait un grossissement de 0,6 environ seulement.
Il faut utiliser la sensibilité la plus élevée possible, sauf en très
grand soleil, car le grain éventuellement obtenu est beaucoup moins
gênant que le flou de bougé. J'utilise donc la sensibilité maximum du
E20: 320 ISO, ce qui donne des résultats très corrects.
J'utilise assez souvent le flash en cas de lumière insuffisante, mais si
c'est la seule source importante, les photos sont plates et l'arrière
plan trop sombre. Donc, il faut équilibrer les sources.
L'éclairage idéal est le soleil du matin, de côté ou de 3/4 derrière
l'oiseau, avec un petit coup de flash.
Pour le temps de pose, j'utilise toujours la mesure centrale pondérée et
le programme auto qui utilise la plus grande ouverture possible et la
plus grande vitesse possible, et je ferme d'au moins un diaphragme,
voire deux, si le plumage de l'oiseau est blanc (mouettes, goélands,
sternes, cygnes etc..).
Pour l'approche des oiseaux, tu en sais certainement autant que moi.
Certains oiseaux se laissent approcher facilement comme le rouge-gorge,
d'autres sont visibles et approchables mais bougent tout le temps, comme
les mésanges bleues, d'autres sont peu visibles et n'arrêtent pas de
bouger, comme l'accenteur mouchet ou le troglodyte. La technique change
donc selon la cible, mais en général, dès que je vois un oiseau,
j'assure avec plusieurs photos de trop loin et je me rapproche à pas
comptés en photographiant en continu jusqu'à l'envol.
Et pour finir, un étourneau cet après-midi au parc de Sceaux.
Toi, tu m'agaces avec tes piafs que je n'arrive pas à photographier :-)
Dominique
Tu sais, j'ai mis du temps avant de sortir des photos montrables. ;-)
Alors voilà tous mes secrets.
Je ne pratique pas la digiscopie. Mon appareil est un bridge à viseur optique (le seul de son espèce), qui peut être complété par un multiplicateur 1,4 ou un tripleur (le TCON 300). Contrairement à un tripleur de type barlow, il ne s'intercale pas entre l'objectif et l'appareil mais se fixe en bout d'objectif et ne réduit pas son ouverture relative.
Ce tripleur est très spécial car il comporte un barillet de mise au point réglable de 1,2 mètre à l'infini sur 25 degrés de rotation environ. C'est très rapide et c'est couplable soit à la MAP auto soit à la MAP manuelle. En pratique, cela donne un télé de 420 mm équivalent ouvert à 2,8, à mise au point ultra-rapide.
Dans le temps, j'ai utilisé un Spotmatic avec un 500 f8 à miroir. Je n'ai eu que très peu de résultats car la mise au point était très difficile: image trop sombre et forte inertie du barillet, incompatible avec la rapidité nécessaire.
Pour la photo d'oiseaux, un petit télé au moins est nécessaire (celui du E20 a une focale équivalente de 140 mm), c'est juste suffisant pour les gros oiseaux, ou les groupes, mais pour les passereaux, il faut au moins 300 mm. Le 420mm du E20 avec le tripleur est un peu court, mais plus c'est long, plus c'est difficile à utiliser, car comme avec de grosses jumelles, on peine à trouver l'oiseau dans le feuillage, surtout s'il bouge. La stabilité de l'appareil est fondamentale, j'utilise maintenant toujours un support de caméra vidéo (ou une crosse) pour stabiliser l'ensemble. Le pied n'est pas pratique quand on change d'inclinaison.
La mise au point est toujours délicate. Je me suis aperçu que souvent l'appareil faisait la mise au point auto sur des branches ou des feuilles et non sur l'oiseau, car il ne trouve pas sur celui-ci les lignes suffisamment contrastées qu'il recherche. Il faut donc souvent faire la mise au point en manuel, surtout si l'oiseau est au milieu d'un fouillis de branches et de feuilles, ce qui nécessite également une bonne stabilité.
Ensuite, il faut une bonne ouverture relative. Le 420 mm ouvre donc à 2,8. Plus l'image dans le viseur est claire, mieux on peut faire la mise au point, et plus on peut monter en vitesse pour éviter le bougé. Cependant cette ouverture de 2,8 ne donne pas dans le viseur du E20 une image aussi lumineuse que sur un réflex, car le flux lumineux est partagé en deux: 20% pour le viseur, 80% pour le capteur. Donc en pratique, l'image est lumineuse comme celle d'un télé ouvert à 5,6 environ. C'est suffisant pour faire une mise au point manuelle précise, bien que le viseur ait un grossissement de 0,6 environ seulement.
Il faut utiliser la sensibilité la plus élevée possible, sauf en très grand soleil, car le grain éventuellement obtenu est beaucoup moins gênant que le flou de bougé. J'utilise donc la sensibilité maximum du E20: 320 ISO, ce qui donne des résultats très corrects.
J'utilise assez souvent le flash en cas de lumière insuffisante, mais si c'est la seule source importante, les photos sont plates et l'arrière plan trop sombre. Donc, il faut équilibrer les sources. L'éclairage idéal est le soleil du matin, de côté ou de 3/4 derrière l'oiseau, avec un petit coup de flash.
Pour le temps de pose, j'utilise toujours la mesure centrale pondérée et le programme auto qui utilise la plus grande ouverture possible et la plus grande vitesse possible, et je ferme d'au moins un diaphragme, voire deux, si le plumage de l'oiseau est blanc (mouettes, goélands, sternes, cygnes etc..).
Pour l'approche des oiseaux, tu en sais certainement autant que moi. Certains oiseaux se laissent approcher facilement comme le rouge-gorge, d'autres sont visibles et approchables mais bougent tout le temps, comme les mésanges bleues, d'autres sont peu visibles et n'arrêtent pas de bouger, comme l'accenteur mouchet ou le troglodyte. La technique change donc selon la cible, mais en général, dès que je vois un oiseau, j'assure avec plusieurs photos de trop loin et je me rapproche à pas comptés en photographiant en continu jusqu'à l'envol.
Et pour finir, un étourneau cet après-midi au parc de Sceaux.
http://cjoint.com/?ecuwucGyTi
Bonne chasse.
Ghost Rider
Bour-Brown
Ghost-Rider a écrit ( 461152c2$0$5110$ )
Alors voilà tous mes secrets.
Jolies explications, j'ai tout suivi avec plaisir - ça m'a presque donné envie d'en faire, dis donc.
Je retiens la stabilité, la mise au point manuelle - donc luminosité et bague - la mesure spot (tu mesures, tu mémorises et tu recadres ou c'est toujours plein centre ?) la haute sensibilité et la baisse de 1 ou 2 IL si l'oiseau est clair.
Ghost-Rider a écrit
( 461152c2$0$5110$ba4acef3@news.orange.fr )
Alors voilà tous mes secrets.
Jolies explications, j'ai tout suivi avec plaisir - ça m'a presque donné
envie d'en faire, dis donc.
Je retiens la stabilité, la mise au point manuelle - donc luminosité et
bague - la mesure spot (tu mesures, tu mémorises et tu recadres ou c'est
toujours plein centre ?) la haute sensibilité et la baisse de 1 ou 2 IL si
l'oiseau est clair.
Jolies explications, j'ai tout suivi avec plaisir - ça m'a presque donné envie d'en faire, dis donc.
Je retiens la stabilité, la mise au point manuelle - donc luminosité et bague - la mesure spot (tu mesures, tu mémorises et tu recadres ou c'est toujours plein centre ?) la haute sensibilité et la baisse de 1 ou 2 IL si l'oiseau est clair.
Ghost-Rider
Ghost-Rider a écrit ( 461152c2$0$5110$ )
Alors voilà tous mes secrets.
Jolies explications, j'ai tout suivi avec plaisir - ça m'a presque donné envie d'en faire, dis donc.
Je retiens la stabilité, la mise au point manuelle - donc luminosité et bague - la mesure spot (tu mesures, tu mémorises et tu recadres ou c'est toujours plein centre ?) la haute sensibilité et la baisse de 1 ou 2 IL si l'oiseau est clair.
Tu as tout compris. En général je ne recadre pas, car le temps que je le fasse, l'oiseau a bougé, et surtout, moi je bouge, donc je décale la mise au point, et donc, avec la grande ouverture, le flou est assuré. Comme l'oiseau est en général petit dans le cadre, on peut recadrer après si ça vaut la peine et si le piqué est suffisant. La stabilité est indispensable pour une double raison: d'une part pour éviter le flou de bougé, d'autre part et presque surtout, parce que ni l'appareil en autofocus, ni moi en manuel, n'arrivons à faire une mise au point correcte sur un sujet mouvant. J'ai mis du temps à m'en rendre compte. Depuis que j'utilise un support de caméra vidéo, l'appareil fait beaucoup mieux la mise au point en autofocus, et moi aussi en manuel.
Cordialement
Ghost Rider
Un faisan, au bois de Boulogne, qui met en évidence la nécessité de la MAP manuelle :
http://cjoint.com/?ecwW0JGdNy
Ghost-Rider a écrit
( 461152c2$0$5110$ba4acef3@news.orange.fr )
Alors voilà tous mes secrets.
Jolies explications, j'ai tout suivi avec plaisir - ça m'a presque donné
envie d'en faire, dis donc.
Je retiens la stabilité, la mise au point manuelle - donc luminosité et
bague - la mesure spot (tu mesures, tu mémorises et tu recadres ou c'est
toujours plein centre ?) la haute sensibilité et la baisse de 1 ou 2 IL si
l'oiseau est clair.
Tu as tout compris. En général je ne recadre pas, car le temps que je le
fasse, l'oiseau a bougé, et surtout, moi je bouge, donc je décale la
mise au point, et donc, avec la grande ouverture, le flou est assuré.
Comme l'oiseau est en général petit dans le cadre, on peut recadrer
après si ça vaut la peine et si le piqué est suffisant.
La stabilité est indispensable pour une double raison: d'une part pour
éviter le flou de bougé, d'autre part et presque surtout, parce que ni
l'appareil en autofocus, ni moi en manuel, n'arrivons à faire une mise
au point correcte sur un sujet mouvant.
J'ai mis du temps à m'en rendre compte. Depuis que j'utilise un support
de caméra vidéo, l'appareil fait beaucoup mieux la mise au point en
autofocus, et moi aussi en manuel.
Cordialement
Ghost Rider
Un faisan, au bois de Boulogne, qui met en évidence la nécessité de la
MAP manuelle :
Jolies explications, j'ai tout suivi avec plaisir - ça m'a presque donné envie d'en faire, dis donc.
Je retiens la stabilité, la mise au point manuelle - donc luminosité et bague - la mesure spot (tu mesures, tu mémorises et tu recadres ou c'est toujours plein centre ?) la haute sensibilité et la baisse de 1 ou 2 IL si l'oiseau est clair.
Tu as tout compris. En général je ne recadre pas, car le temps que je le fasse, l'oiseau a bougé, et surtout, moi je bouge, donc je décale la mise au point, et donc, avec la grande ouverture, le flou est assuré. Comme l'oiseau est en général petit dans le cadre, on peut recadrer après si ça vaut la peine et si le piqué est suffisant. La stabilité est indispensable pour une double raison: d'une part pour éviter le flou de bougé, d'autre part et presque surtout, parce que ni l'appareil en autofocus, ni moi en manuel, n'arrivons à faire une mise au point correcte sur un sujet mouvant. J'ai mis du temps à m'en rendre compte. Depuis que j'utilise un support de caméra vidéo, l'appareil fait beaucoup mieux la mise au point en autofocus, et moi aussi en manuel.
Cordialement
Ghost Rider
Un faisan, au bois de Boulogne, qui met en évidence la nécessité de la MAP manuelle :
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Ghost-Rider
Et il fait pareil avec les guêpes, enfin les mouches et tout
Ouais, les oiseaux, les mouches, les guêpabeilles, et même les papillons, j'ose tout, sans complexe...
http://cjoint.com/?ecxblWv53I
Olympus E10. Dominique va nous dire ce que c'est...
Et il fait pareil avec les guêpes, enfin les mouches et tout
Ouais, les oiseaux, les mouches, les guêpabeilles, et même les
papillons, j'ose tout, sans complexe...
http://cjoint.com/?ecxblWv53I
Olympus E10. Dominique va nous dire ce que c'est...
