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Majuscule

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Pierre
Salut,
J'attendais Word 2007 pour un truc précis qui m'enquiquine depuis longtemps,
eh bien cela va continuer, car la nouvelle version n'a toujours pas remédié
à ce détail : Dans un dialogue, dans une phrase interrogative comme : "Vous
allez l'appeler comment ? demandai-je." Word persiste à considérer comme une
erreur le fait de ne pas mettre une majuscule après le point
d'interrogation. Mais il n'en faut pas ! Et je continue à avoir le mot
souligné en rouge. C'est pénible. Je ne vois pas comment ça peut s'arranger,
cette histoire!
Voilà, c'est ma SEULE critique à Word 2007, mais pour moi, elle compte
drôlement.
Si seulement je pouvais désactiver cet aspect.
Pierre

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Circ
Merci Thierry pour ton intervention ;)
J'étais sûre que tu allais bien pointer le bout de ton nez et c'est
toujours avec grand plaisir qu'on te lit.

En tous les cas, tout ça est effectivement extrêmement intéressant et
extrêmement compliqué, mais je suis quand même contente de constater la
suprématie de l'humain sur la machine !!! ;)

Bonne fin de semaine,

Circé


Thierry Fontenelle [MSFT] avait écrit le 17/02/2007 :
Bonjour Pierre et Circé,

Excellentes questions et très belles observations ! Il y a sûrement quelque
chose d’apparemment illogique dans le comportement du correcteur. Le tout est
basé sur l’observation (pas intuitive, mais basée sur des calculs sur de gros
corpus de textes) que les tournures indirectes avec « demande-t-il », «
dit-il », « répondit-elle », etc. sont beaucoup plus fréquentes à la 3ème
personne qu’aux autres personnes (demandai-je). Puisque ces tournures sont
beaucoup plus fréquentes, le correcteur est plus utile s’il corrige les
fautes trouvées fréquemment que s’il corrige les fautes plus rares.
Linguistiquement, je comprends que le raisonnement ne tient pas debout.
Economiquement, il tient la route : le correcteur est développé pendant une
période bien déterminée et s’attaque aux erreurs les plus fréquentes (aucun
correcteur ne peut de toute façon trouver toutes les fautes et, s’il le
tente, on augmente de façon désagréable les fausses alertes et les
utilisateurs ont tendance à le débrancher- c'est ce qui se passait avec celui
de Word 97 dont parle Etiab).

Cela dit, indépendamment du facteur « temps », il faut reconnaître que ce
problème est particulièrement complexe et touche aux limites de la
technologie actuelle en matière d’analyse du langage. Pierre en est
parfaitement conscient lorsqu’il écrit « Dans une phrase interrogative
classique, qui termine la phrase, alors bien sûr, dans la phrase suivante on
commence par une majuscule. Mais dans le cas d'un dialogue, la phrase
continue après le point d'interrogation, et la majuscule est absolument
interdite. »

Toute la question est de déterminer par des procédures entièrement
automatiques si on a affaire à une phrase interrogative classique ou si on a
affaire à un dialogue. L’être humain est très bon pour ce genre d’exercice.
La machine peut y arriver avec un certain degré de réussite (notre grammaire
sait que ce genre de proposition dans les dialogues fait appel à des verbes
comme dire, répondre, demander, indiquer, souligner, souhaiter, etc.), mais
il reste toujours une marge d’erreur. C’est la raison pour laquelle on tente
de traiter en priorité les fautes les plus fréquentes en sachant que la
perfection est de toute façon impossible à atteindre (et en tentant
d’expliquer à l’utilisateur, dont je comprends la frustration, pourquoi tout
cela semble – et est – si compliqué ;-).

Bon week-end,

Thierry

Thierry Fontenelle [MSFT]
Microsoft Natural Language Group


"Circé" wrote:

Pierre a présenté l'énoncé suivant :
Attendons !
En attendant justement, j'ai décidé de désactiver tout le processus de la
correction - majuscule, ce qui est quand même dommage, car elle rend des
services. Par ailleurs, il est vrai que c'est un problème de " typo " un
peu spécial. Dans une phrase interrogative classique, qui termine la
phrase, alors bien sûr, dans la phrase suivante on commence par une
majuscule. Mais dans le cas d'un dialogue, la phrase continue après le
point d'interrogation, et la majuscule est absolument interdite. Ca fait
des années que je corrige ainsi mes textes, mais en y réfléchissant, je ne
vois pas comment Word pourrait remédier au problème. En même temps, en
typographie, cela ne pose aucun souci...


Ben oui, je ne vois pas bien non plus. Mais pourtant dans l'exemple de
phrase :
Comment allez-vous ? demanda-t-il. Mal ! répondit-il.
Word ne trouve pas d'erreur, alors que si on met "demandai-je" et
"répondis-je", il n'est pas d'accord....

Thierry, on t'attend !!!!!!!!!! ;)

Circé








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