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Méfiez-vous de l'idéologie ..!

64 réponses
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DEmos
Jeudi 8 courant, chez Arlette Chabot, N. Sarkozy a mis en garde les Français
contre l'idéologie pas moins de six fois. Toutes les idéologies sont
dangereuses, insistait-il, sauf la sienne, cela s'entend... En réalité, la
tragi-comique épopée du 118 est éloquente des enchaînements récurrents
chaque fois qu'un marché est abandonné à la sauce néolibérale.(1) L'on se
souvient qu'en avril 2006, la libéralisation des services de renseignements
téléphoniques (SRT) répondait à la nécessite, jugée impérieuse par la
commission européenne, d'ouvrir à la concurrence une activité jusqu'alors
sous monopole du service public. La libre-concurrence et son alchimie
miraculeuse étaient censées favoriser la baisse des prix tout en améliorant
la qualité des prestations proposées au consommateur.(2) En réalité, la
libéralisation des SRT a causé l'effet radicalement inverse de celui tant
célébré dans l'euphorie du moment, au point qu'aujourd'hui, la note apparaît
carrément salée, l'avenir des opérateurs conjectural et le minmum auquel
pourrait prétendre le consommateur, comme une évidence, copieusement bafoué.

Avant la déréglementation des SRT, le « 12 » employait à plein temps plus de
5000 salariés (3600 chez Pages Jaunes) sous conditions de travail, et sous
statut incomparables.(3) Ce service public satisfaisait les usagers
moyennant une contre-partie si raisonnable, qu'elle semblait gratuite aux
yeux de la plupart des Français.(4) Mieux, le « 12 » répondait, à l'époque,
à une demande beaucoup plus forte qu'elle ne l'est aujourd'hui. L'opérateur
historique réalisait, en effet, près de 300 millions d'euros de chiffre
d'affaires annuels pour environ 270 millions d'appel sur la même période.(5)
Depuis, entre l'essor fulgurant des abonnés haut-débit, et l'opacité dans
laquelle sont plongés les SRT libérés, la demande a chuté de 100 millions
d'appel en quelques mois. En réalité, bien avant l'effet dévastateur de
l'Internet gratuit, l'ouverture des SRT avait entraîné, en Grande-Bretagne,
une chute de 40 % du marché, et jusqu'à 50% dans les cas de l'Espagne et de
l'Italie.(6)





1) Les mérites de la déréglementation systématique des marchés sont
constamment vantés par N. Sarkozy, pas plus tard que jeudi de nouveau
exposés lors de l'émission politique d'Arlette Chabot. Force est de
constater que pour le 118, l'alchimie n'a pas du tout fonctionné. Depuis des
mois, les associations de consommateurs dénoncent les numéros compliqués à
retenir, les tarifs opaques, le manque de crédibilité, et le taux élevé de
réponses aléatoires. Sans oublier les manoeuvres peu orthodoxes destinées à
fourguer au consommateur un service supplémentaire, généralement
sur-facturé, dont il n'a, le plus souvent, strictement aucune utilité.(7)

2) Non seulement la qualité du service s'est détériorée, mais les
prestations sont devenues prohibitives. A l'instar de l'Espagne, où les prix
ont doublé en trois ans, la déréglementation a eu pour conséquence directe
une augmentation du tarif des prestations. Ironie du sort, tenez-vous bien,
ceux qui, comme Pages Jaunes, ont joué à fond le jeu de la concurrence se
retrouvent Gros-Jean comme devant, et même perdants. Ainsi, selon Michel
Datchary, directeur général du groupe Pages Jaunes, « Nous étions les moins
chers, ceci ne nous a pas donné d'avantage sur le marché ». En réalité, en
jouant le jeu de la concurrence, Pages Jaunes a tout bonnement perdu des
millions d'euros que le groupe entend résolument récupérer au cours de
l'exercice 2007. (8) Chez SFR, cinq minutes coûtaient déjà 1,6,euros lors de
l'ouverture du marché, le même service coûte aujourd'hui 3,05 euros (1,35
euro l'appel + 0,34 euro par minute). Il faut comparer ces tarifs proprement
exorbitants avec ceux de l'ancien « 12 » - 0,90 euro l'appel sans mise en
relation - pour mesurer pleinement la dimension de ce qu'il y a lieu de
qualifier légitimement d'arnaque

3) L'impérieuse nécessité d'éradiquer le gaspillage sert, trop souvent, de
prétexte à la privatisation des services publics, y compris, lorsqu'ils
apparaissent relativement invisibles comme l'était le « 12 ». En réalité, le
plus souvent, la facture économique et sociale s'avère rapidement
exorbitante comme l'atteste le bilan de la privatisation dans de nombreux
dossiers où de nombreuses entreprises publiques françaises ont été bradées
sur l'autel de la libre-concurrence. (9). C'est ainsi qu'en un an seulement,
les dépenses de publicité des opérateurs téléphoniques ont atteint près de
250 millions d'euros ! Ce chiffre représente 11 % des investissements
publicitaires globaux (2,1 milliards d'euros). Actuellement sur le marché
des SRT, pour un euro dépensé, un euro est gaspillé dans la pub. (10)

En admettant que l'ancien 12 était déficitaire, ce qui reste à déterminer,
Il faudrait pour être objectif, réintègre annuellement 250 millions d'euros
dans ses revenus d'activité puisqu'il fonctionnait correctement sans la
nécessite de recourir à cette stratégie publivore, et pour cause. Si ces
investissements sont incontestablement dus à la genèse d'un marché soumis à
une concurrence impitoyable, il serait illusoire d'espérer la diminution
significative des dépenses de publicité une fois le marché stabilisé. Selon
Philippe Vidal, Directeur de l'Unité d'Affaire chez France Télécom, en,
2007, « Les 118 ne seront plus des numéros de renseignements téléphoniques
mais de renseignements tout court, présents sur le net comme Pages Jaunes.
Et il faudra bientôt compter sur ce marché avec la concurrence de géants
comme Google ou Yahoo ». Par conséquent, même avec deux ou trois entreprises
sur un marché soumis à la concurrence formelle, l'expérience prouve que ces
entreprises doivent se battre à coups de millions d'euros en communication
pour subsister. Les SRT n'échapperont pas à cette constante. Il suffit pour
s'en convaincre de mesurer ce que les trois leaders mondiaux de l'équipement
sportif ont investi en communication lors de la coupe du monde 2006, pour se
rendre à l'évidence des sommes exponentielles misent en branle par ces
géants lorsqu'ils s'affrontent.(11) Évidemment, l'argent gaspillé par ces
entreprises pourrait être utilisé à tout autre chose qu'à matraquer le
quidam de slogans débiles.





4) Quant à la doctrine libérale originelle inscrite, cela étant dit, dans la
législation française depuis 1791 (12), elle prône la liberté du commerce à
travers une saine ouverture des marchés à la concurrence parfaite. Or dans
les faits, l'ouverture des SRT à la concurrence telle qu'elle est pratiquée,
favorise une concentration du marché autour de quelques entreprises
empressées de le rendre invincible aux nouveaux investisseurs. Actuellement,
trente entreprises survivent dans cette jungle moderne (13), mais seulement
quatre d'entre elles jouent un rôle significatif. "Je pense que trois ou
quatre acteurs resteront sur le marché", explique Valérie Schwartz,
directrice des Pages Jaunes. Loin de favoriser la concurrence parfaite, un
tel processus nourrit l'émergence d'ententes illégales, et accentuent les
positions dominantes. Il va de soit que dans le langage néolibéral, deux
entreprises élaborent des « accords de gestion » mais ne pratiquent
nullement une entente illégale même si leur accord tend à verrouiller le
marché. (14)

5) Quant à la question des emplois, le verdict est, lui aussi, sans
équivoque. Certes, France Télecom n'a pas procédé à de licenciement sec,
mais il n'existe aucune comparaison entre le statut des opérateurs
historiques du « 12 » et les emplois créés par les nouveaux arrivants.
J'évoque ici les emplois crées en France, car la plupart des opérateurs ont
surtout crée des sous-emplois à l'étranger, préférant les régions du monde
où les exigences sociales sont minimalistes. Il y aurait, au moins, un fond
de satisfaction à sur-payer un service dans l'intérêt de populations
exploitées qui n'ont d'autre choix que de subir leur condition, s'il ne
s'agissait, en réalité, que d'engraisser des actionnaires profitant de la
misère des pays que l'on nomme ironiquement « émergeant ». Des actionnaires
qui, de surcroît, ne sont jamais satisfaits même lorsque les entreprises
réalisent des bénéficies tout à fait honorables.(15) Ne serait-ce que par
leur simple présence, exclusivement motivé par des considérations de profits
non légitimes mais cupides, ces entreprises favorisent dans les pays en voie
de dévelippement la paupérisation et la misère de la condition humaine..

En conclusion, que sont devenus nos entreprise publiques depuis les vagues
successives de privatisations de ces dernières décennies? Sauf une
succession de déboires et de restructurations qui n'ont, dans la plupart des
cas, servi ni l'intérêt de l'entreprise, ni celui de ses partenaires, pas
plus que celui de ses salariés, mais au contraire trop souvent mis en péril
sa propre pérennité. Tant de fleurons de l'industrie française purement et
simplement sacrifiés, sous-évalués, dans des secteurs en pleine expansion,
comme chez feu Alcatel, où des ingénieurs français à la pointe de la
technologie apprennent effarés qu'on s'apprêtent à les licencier.(13) Quel
avenir pour EDF, leader européen de la production, de la distribution, et de
la commercialisation d'électricité et gaz naturel aux mains de cette
racaille financière? (14) Que va devenir le réseau routier français
maintenant qu'il est privatisé ? Serait-il devenu le plus dense du monde et
le plus long de l'Union européenne si l'argent versée pendant des décennies
par les automobilistes avait servi à engraisser des actionnaires plutôt qu'à
promouvoir l'expansion et la maintenance d'un réseau ultra-moderne ? (15)

L'épopée du 118 n'aurait rien de dramatique s'il s'agissait seulement
d'évaluer le montant des investissements englouties par les opérateurs qui
ont déjà jeté l'éponge, de ceux aussi qui ne survivront pas dans cette
course effrénée. Il ne s'agirait, alors, que d'une perte financière que
l'économie frnaçaise peut digérer sans véritable problème. En réalité, le
danger réside dans l'idéologie qui a rendu possible une telle idiotie
économique. L'idéologie de la libre-concurrence en tant que pensée unique et
travestie, ou comment une utopie contribue à détruire quelque chose qui
fonctionne correctement pour le remplacer par ce qui coûte plus cher, évolue
dans le désordre et s'enrichit grâce au gaspillage. Toute la dimension
tragique de cette affaire se résume à la casse volontaire d'un service
public simplement parce qu'au yeux de quelques eux, il commettrait le crime
de propager en France l'Egalité et une certaine cohésion sociale.
Méfiez-vous de l'idéologie clamait Nicolas chez Arlette s'adressant au
quidam Paulo. Qui ne croyait si bien dire et si bien entendu par tous les
Paulo n'en doutons pas un instant.

1. .
http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=2540&mode=thread&order=0&thold=0 -





2.la libre-concurrence, synonyme de liberté économique, doit elle être
totale (concurrence formelle) - quitte à qualifier encore de concurrentiel
un marché dans lequel apparaissent des entreprises d'une telle dimension
qu'elles exercent de fait un monopole absolue - ou bien la libre-concurrence
consiste t-elle à ériger des normes destinées à empêcher toute forme de
monopole y compris celui d'une entreprise objectivement plus performante que
feu ses concurrentes (concurrence réelle ou plus communément appelée «
concurrence parfaite ») ?

3.
http://www.silicon.fr/fr/silicon/news/2006/07/24/pagesjaunes-finalement-cedees-kkr
ou
http://www.linternaute.com/imprimer/acheter/interview/france_telecom/060330chat.shtml

3. Selon Michel Datchary, DG du groupe Pages Jaunes « Les Français pensaient
qu'ils avaient le 12 gratuitement » Pour C. Tonlorenzi, (Telegate France),
ils n'avaient pas conscience « que les renseignements sont payants alors qu'ils
avaient longtemps pensé que, faisant partie du service de base, ils étaient
gratuits ».

4.http://www.lefigaro.fr/eco-entreprises/20061030.FIG000000213_renseignementstelephoniques_quatre_se_sont_imposes.html

5. http://www.francebourse.com/fiche_news_962

6.
http://www.silicon.fr/fr/silicon/news/2006/04/02/12disparait-debouchera-foire-dempoigne-118

7. .http://www.lexpansion.com/NLTech/4466.18.154223.html ou

http://www.allo118.com/2007/02/16/les-discretes-augmentations-de-prix-des-118/

8.
http://www.allo118.com/2006/05/09/hausse-de-109-de-la-publicite-a-la-television-en-avril/

9. France Télécom encaissera 3,3 milliards d'euros pour sa filiale Pages
Jaunes valorisée à 6 milliards d'euros !
http://www.silicon.fr/fr/silicon/news/2006/07/24/pagesjaunes-finalement-cedees-kkr -

10. http://www.francebourse.com/fiche_news_962.fb

11. http://www.lexpansion.com/art/134.0.137919.0.html

12. http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_Le_Chapelier

13. www.challenges.fr/france/chall_310856.html -
www.silicon.fr/fr/silicon/news/2006/04/02/12disparait-debouchera-foire-dempoigne-118
-
http://www.silicon.fr/fr/silicon/news/2006/03/07/france-telecom-obtient-condamnation-118-218
ou http://www.telesatellite.com/infos/idisp.asp?i=2506 -

14.
http://www.allo118.com/2007/02/16/le-118-008-patine-pagesjaunes-reprend-le-118-007-dallo-bottin/

15.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/economie/entreprises/20070216.OBS2907/ca_moindre_que_prevu_pour_pagesjaunes.html -

16. L'express n°2905, 8 mars 2007, « Télécoms Tchuruk la scoumoune ».

17.
http://www.edf.fr/100002i/Accueil-com/presse/reperes/presentation-du-Groupe.html

18.
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/france_829/decouvrir-france_4177/france-bref_2271/economie_4457.


-----------------------------------------------
Une calotte, une mandale, une mornifle peut être ? Ou, pour les natures
suicidaires, une talmouse ...
Demos le blog ... http://www.blogg.org/blog-31810.html ...
-----------------------------------------------

10 réponses

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DEmos
"Zunder" a écrit dans le message de news:
45f2f1d7$0$21145$
::
:: MAIS LE 12 A TOUJOURS ETE UNE ACTIVITE A PERTE.

-- Source ???


My-self.

Je connais fort bien France Telecom, avant l'ouverture du marché il
était impossible de savoir quelle était la rentabilité de tel ou tel
activité. On savait que l'état devait 2 ou 300 millions d'euros (en FRF
à l'époque), on savait que le minitel était une poule aux oeufs d'or,
entre les deux cen'étit pas important, la rentabilité n'était pas un
probleme !



Vous connaissez fort bien FT ... telle est votre source ...


Impossible de connaitre la rentabilité d'un service et le 12 ne pouvait
absolument pas être rentable, les appels des cabines était gratuit, le
prix du renseignement dérisoire, tout le monde s'en foutaient.



Ca c'est de l'argument ... vous m'avez convaincu, cher ami ...




Avatar
steux.m
"mj.vuillemin" a écrit dans le message de news:
45f33f09$0$21146$

*** NON !
Mais comme vous je reçois ( ? ) tous les ans une série de
"Botins" que je sais m'en servir !
Et vous ! NON ?


--
YZOU
Avatar
steux.m
"Manu" a écrit dans le message de news:
45f2ac4e$0$21146$
Bonjour,


*** Vous avez oublié :
118.000
118.008
........ et 118. ???


--
YZOU

Avatar
mj.vuillemin
steux.m wrote:
:: "mj.vuillemin" a écrit dans le message de
:: news: 45f33f09$0$21146$
::
:: *** NON !
:: Mais comme vous je reçois ( ? ) tous les ans une série de
:: "Botins" que je sais m'en servir !
:: Et vous ! NON ?
::
::
:: --
:: YZOU

-- moi , je ne le lis pas......il y a trop de personnages et peu de récit
!!:-))
J.V




---
Antivirus avast! : message Sortant sain.
Base de donnees virale (VPS) : 000722-4, 09/03/2007
Analyse le : 11/03/2007 10:13:26
avast! - copyright (c) 1988-2007 ALWIL Software.
http://www.avast.com
Avatar
Zunder
:: MAIS LE 12 A TOUJOURS ETE UNE ACTIVITE A PERTE.

-- Source ???


My-self.

Je connais fort bien France Telecom, avant l'ouverture du marché il
était impossible de savoir quelle était la rentabilité de tel ou tel
activité. On savait que l'état devait 2 ou 300 millions d'euros (en FRF
à l'époque), on savait que le minitel était une poule aux oeufs d'or,
entre les deux cen'étit pas important, la rentabilité n'était pas un
probleme !



Vous connaissez fort bien FT ... telle est votre source ...


Impossible de connaitre la rentabilité d'un service et le 12 ne pouvait
absolument pas être rentable, les appels des cabines était gratuit, le
prix du renseignement dérisoire, tout le monde s'en foutaient.



Ca c'est de l'argument ... vous m'avez convaincu, cher ami ...



Je vais vous dire, car je vois bien votre ton narquois, que même aujourd'hui
certains services de FT ne sont toujours pas gérer dans des optiques de
rentabilité.

Quand vous êtes grossiste en minutes téléphoniques, vous achetez vos unités
à France Telecom Longues Distances (FTLD), c'est le "noeud" ou
s'interconnectent les opérateurs (ce n'est pas une obligation il y en a
d'autres).

Vous avez de l'autre coté France Telecom Entreprise (FTE) qui lui connecte
les entreprises et qui a comme clients des Téléboutiques (petites echoppes
qui permettent de téléphoner -cher).

Et bien FTE est capable de vendre moins cher des destinations
internationales aux petites téléboutiques que FTLD ne les vend aux
opérateurs, qui eux même s'adressent à ce marché des téléboutiques !





Avatar
Zunder
"DEmos" <http://demos.blogg.org/> a écrit dans le message de news:
45f355dc$0$27397$
"Zunder" a écrit dans le message de news:
45f2f1d7$0$21145$
::
:: MAIS LE 12 A TOUJOURS ETE UNE ACTIVITE A PERTE.

-- Source ???


My-self.

Je connais fort bien France Telecom, avant l'ouverture du marché il
était impossible de savoir quelle était la rentabilité de tel ou tel
activité. On savait que l'état devait 2 ou 300 millions d'euros (en FRF
à l'époque), on savait que le minitel était une poule aux oeufs d'or,
entre les deux cen'étit pas important, la rentabilité n'était pas un
probleme !



Vous connaissez fort bien FT ... telle est votre source ...


Impossible de connaitre la rentabilité d'un service et le 12 ne pouvait
absolument pas être rentable, les appels des cabines était gratuit, le
prix du renseignement dérisoire, tout le monde s'en foutaient.



Ca c'est de l'argument ... vous m'avez convaincu, cher ami ...



Quand vous avez des entreprises qui jettent l'éponge c'est pour des
problèmes de rentabilité, il n'y a que des boite comme FT qui peuvent mettre
sous perfusion des services NON RENTABLES.





Avatar
Zunder
-- si le 12 était en déficit......les candidats au rachat se seraient
battus pour le laisser !!!


Personne n'a voulu racheté le 12



La libéralisation des services de renseignements concernaient bien le 12
remplacé par les 118 ... Il y a environ 30 candidats qui s'affrontent sur
ce marché. ... seuls 4 d'entre eux jouent un rôle significatif ...


Personne n'a voulu racheté le 12, mais dans entreprises ont été créer pour
concurrencer l'ex-12, nuance.



Avatar
Zunder
:::::: Beaucoup trop long !!!
::::::
::::::: Jeudi 8 courant, chez Arlette Chabot, N. Sarkozy a mis en garde
::::::: les Français contre l'idéologie pas moins de six fois. Toutes
::::::: les idéologies sont dangereuses, insistait-il, sauf la sienne,
::::::: cela s'entend... En réalité, la tragi-comique épopée du 118 est
::::::: éloquente des enchaînements récurrents chaque fois qu'un marché
::::::: est abandonné à la sauce néolibérale.(1) L'on se souvient qu'en
::::::: avril 2006, la libéralisation des services de renseignements
::::::: téléphoniques (SRT) répondait à la nécessite, jugée impérieuse
::::::: par la commission européenne, d'ouvrir à la concurrence une
::::::: activité jusqu'alors sous monopole du service public. La
::::::: libre-concurrence et son alchimie miraculeuse étaient censées
::::::: favoriser la baisse des prix tout en améliorant la qualité des
::::::: prestations proposées au consommateur.(2) En réalité, la
::::::: libéralisation des SRT a causé l'effet radicalement inverse de
::::::: celui tant célébré dans l'euphorie du moment, au point
::::::: qu'aujourd'hui, la note apparaît carrément salée, l'avenir des
::::::: opérateurs conjectural et le minmum auquel pourrait prétendre
::::::: le consommateur, comme une évidence, copieusement bafoué.
::::::
:::::: Tout le monde sait que le 12 n'était pas un service rentable en
:::::: lui-même, il ne pouvait fonctionner qu'adosser au service
:::::: d'annuairage, service monopolistique.
::::::
:::::
::::: Demos n'a pas de politique d'expansion, si vous ne voulez pas
::::: lire, vous ne le faites pas ... point final ...
::::: Mais ne publiez pas de fausse nouvelle. En 2005, Pages Jaunes a
::::: enregistré, par exemple, une augmentation de 22% de son bénéfice
::::: net en 2005 à 261,7 millions d'euros. Ne dites pas que le "12"
::::: était en déficit, c'est parfaitement inexact ...
:::
::: -- si le 12 était en déficit......les candidats au rachat se
::: seraient battus pour le laisser !!!
::
:: Personne n'a voulu racheté le 12

le 12 c'était les renseignements si je ne me trompe pas !!!! et c'est le
service des renseignements qui a été " privatisé " !!!


C'est le marché qui a été ouvert à la concurrence, ce qui est différent.

Avatar
Zunder
::::: Beaucoup trop long !!!
:::
::: oui c'est vrai......mais je me plais a imaginer la gueule des
::: actionnaires....... rotfl
::
:: L'actionnariat n'est pas un vilain defaut, la cupidité par contre ...

-- alors je corrige......." la geule des cupides " ...:-))


Et tous les actionnaires ne sont pas cupides ! ;))

Avatar
mj.vuillemin
Zunder wrote:
::::::::: Beaucoup trop long !!!
:::::::::
:::::::::: Jeudi 8 courant, chez Arlette Chabot, N. Sarkozy a mis en
:::::::::: garde les Français contre l'idéologie pas moins de six fois.
:::::::::: Toutes les idéologies sont dangereuses, insistait-il, sauf
:::::::::: la sienne, cela s'entend... En réalité, la tragi-comique
:::::::::: épopée du 118 est éloquente des enchaînements récurrents
:::::::::: chaque fois qu'un marché est abandonné à la sauce
:::::::::: néolibérale.(1) L'on se souvient qu'en avril 2006, la
:::::::::: libéralisation des services de renseignements téléphoniques
:::::::::: (SRT) répondait à la nécessite, jugée impérieuse par la
:::::::::: commission européenne, d'ouvrir à la concurrence une
:::::::::: activité jusqu'alors sous monopole du service public. La
:::::::::: libre-concurrence et son alchimie miraculeuse étaient
:::::::::: censées favoriser la baisse des prix tout en améliorant la
:::::::::: qualité des prestations proposées au consommateur.(2) En
:::::::::: réalité, la libéralisation des SRT a causé l'effet
:::::::::: radicalement inverse de celui tant célébré dans l'euphorie
:::::::::: du moment, au point qu'aujourd'hui, la note apparaît
:::::::::: carrément salée, l'avenir des opérateurs conjectural et le
:::::::::: minmum auquel pourrait prétendre le consommateur, comme une
:::::::::: évidence, copieusement bafoué.
:::::::::
::::::::: Tout le monde sait que le 12 n'était pas un service rentable
::::::::: en lui-même, il ne pouvait fonctionner qu'adosser au service
::::::::: d'annuairage, service monopolistique.
:::::::::
::::::::
:::::::: Demos n'a pas de politique d'expansion, si vous ne voulez pas
:::::::: lire, vous ne le faites pas ... point final ...
:::::::: Mais ne publiez pas de fausse nouvelle. En 2005, Pages Jaunes a
:::::::: enregistré, par exemple, une augmentation de 22% de son
:::::::: bénéfice net en 2005 à 261,7 millions d'euros. Ne dites pas
:::::::: que le "12" était en déficit, c'est parfaitement inexact ...
::::::
:::::: -- si le 12 était en déficit......les candidats au rachat se
:::::: seraient battus pour le laisser !!!
:::::
::::: Personne n'a voulu racheté le 12
:::
::: le 12 c'était les renseignements si je ne me trompe pas !!!! et
::: c'est le service des renseignements qui a été " privatisé " !!!
::
:: C'est le marché qui a été ouvert à la concurrence, ce qui est
:: différent.

-- la nuance elle est où ????,
J.V




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