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le miracle de la stereo

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pehache
Quelqu'un saurait expliquer, ou aurait un lien qui explique, non pas
comment marche le son stérophonique, mais *pourquoi* ça marche ? Car
quand on y réfléchit ça tient presque du miracle (c'est pareil pour le
5.1 et cie...) de permettre de localiser spatialement un son juste avec
2 HP : d'un point de vue propagation des ondes il faudrait normalement
une barre horizontale faite de nombreux HP pour simuler "correctement"
une localisation gauche-droite.

Je suppose que ça exploite des imperfections de nos capteurs audios (nos
oreilles et le cerveau qui est derrière), mais lesquelles ? Est-ce que
finalement ça ne voudrait pas dire que c'est avant tout la différence
d'intensité perçues par nos oreilles qui nous permet de localiser un
son, bien plus que les différences de phases (temps de trajets
différents jusqu'aux 2 oreilles) ?

10 réponses

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RVG
Le 03/03/2013 18:43, Maréchal Nouvoilat. a écrit :

"Alf92" a écrit dans le message de
news:51336fc6$0$2412$
Maréchal Nouvoilat. a écrit :
"Alf92" a écrit dans le message de
news:51336db0$0$1965$
pehache a écrit :
Quelqu'un saurait expliquer, ou aurait un lien qui explique,
non pas comment marche le son stérophonique, mais *pourquoi*
ça marche ? Car quand on y réfléchit ça tient presque du
miracle (c'est pareil pour le 5.1 et cie...) de permettre de
localiser spatialement un son juste avec 2 HP : d'un point de
vue propagation des ondes il faudrait normalement une barre
horizontale faite de nombreux HP pour simuler "correctement"
une localisation gauche-droite.

Je suppose que ça exploite des imperfections de nos capteurs
audios (nos oreilles et le cerveau qui est derrière), mais
lesquelles ? Est-ce que finalement ça ne voudrait pas dire
que c'est avant tout la différence d'intensité perçues par
nos oreilles qui nous permet de localiser un son, bien plus
que les différences de phases (temps de trajets différents
jusqu'aux 2 oreilles) ?



tu as donné la réponse. c'est une différence temporelle qui
permet de localiser un son.



Comment expliquer qu'on peut localiser un son en se bouchant une
oreille ?



si l'oreille est complètement bouchéé (aucun son n'y pénètre) on ne
peut pas.



Si on se place un écouteur dans une oreille avec un bruit quelconque
dont on aura réglé le volume pour ne plus entendre une autre source
sonore placée dans la même pièce, on pourra toujours localiser la
seconde source bien qu'une seule oreille, celle non appareillée, la
perçoive.





Source scientifique ?

--
"Shut your eyes and see."
James Joyce, Ulysses

http://rvgmusic.bandcamp.com/
http://soundcloud.com/rvgronoff
http://bluedusk.blogspot.com/
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pehache
Le 03/03/13 08:57, Jean-Pierre Roche a écrit :
Le 02/03/2013 18:14, pehache a écrit :
Quelqu'un saurait expliquer, ou aurait un lien qui explique,
non pas comment marche le son stérophonique, mais *pourquoi*
ça marche ? Car quand on y réfléchit ça tient presque du
miracle (c'est pareil pour le 5.1 et cie...) de permettre de
localiser spatialement un son juste avec 2 HP : d'un point
de vue propagation des ondes il faudrait normalement une
barre horizontale faite de nombreux HP pour simuler
"correctement" une localisation gauche-droite.

Je suppose que ça exploite des imperfections de nos capteurs
audios (nos oreilles et le cerveau qui est derrière), mais
lesquelles ? Est-ce que finalement ça ne voudrait pas dire
que c'est avant tout la différence d'intensité perçues par
nos oreilles qui nous permet de localiser un son, bien plus
que les différences de phases (temps de trajets différents
jusqu'aux 2 oreilles) ?



Non ce n'est pas la différence d'intensité sonore. C'est une ensemble de
phénomènes complexes. Voir à HRTF.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hrtf
(l'article est un peu sommaire mais dit l'essentiel)
Et sinon, principale référence : La Stéréophonie par R. Condamines,
éditions Masson.




OK merci... en y réfléchissant je commençais à entrevoir que la
conduction du son dans le crâne devait forcément jouer un rôle important
dans l'histoire... et que la raison qui fait que ça marche doit être
très complexe. Ce qui est marrant c'est que les inventeurs de la stereo
ne devaient pas non plus savoir pourquoi ça marchait au juste !
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pehache
Le 03/03/13 16:35, Alf92 a écrit :
pehache a écrit :
Quelqu'un saurait expliquer, ou aurait un lien qui explique, non pas
comment marche le son stérophonique, mais *pourquoi* ça marche ? Car
quand on y réfléchit ça tient presque du miracle (c'est pareil pour le
5.1 et cie...) de permettre de localiser spatialement un son juste
avec 2 HP : d'un point de vue propagation des ondes il faudrait
normalement une barre horizontale faite de nombreux HP pour simuler
"correctement" une localisation gauche-droite.

Je suppose que ça exploite des imperfections de nos capteurs audios
(nos oreilles et le cerveau qui est derrière), mais lesquelles ?
Est-ce que finalement ça ne voudrait pas dire que c'est avant tout la
différence d'intensité perçues par nos oreilles qui nous permet de
localiser un son, bien plus que les différences de phases (temps de
trajets différents jusqu'aux 2 oreilles) ?



tu as donné la réponse.
c'est une différence temporelle qui permet de localiser un son.
le son arrive dans une oreille avant d'arriver dans l'autre =>
localisation => stéréo.
c'est le cerveau qui fait tout le bouleau.
c'est vrai que c'est magique.



Ce qui montre que c'est beaucoup plus compliqué que ça, c'est que si
c'était simplement une question de différence temporelle (de phase), on
serait incapable de dire si le son vient de devant ou de derrière par
exemple.
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pehache
Le 02/03/13 22:59, RVG a écrit :

Oui mais non : en stéréoscopie, chaque oeil ne reçoit qu'une des deux
images. En stéréophonie chaque oreille reçoit le son des deux
enceintes. Il n'y a qu'en écoute au casque que l'analogie peut
s'envisager.




Pour être réaliste un casque doit être partiellement ouvert, càd que
chaque hp laisse passer un peu du signal de l'autre.



Le but premier de l'ouverture du casque c'est un meilleur rendu des BF,
surtout.

Ça tient à la différence de propagation entre le son (ondes circulaires
comme un caillou dans l'eau) et la lumière (ligne droite, au moins à
notre échelle).



le son comme la lumière se propagent en ligne droite (du moins dans un
milieu homogène), avec un front d'onde circulaire.

D'où le fait que nos yeux sont parallèles alors que nos oreilles sont
orientées de façon directionnelle vers l'extérieur. ;)



Les analogies entre l'ouïe et la vue ne me paraissent pas pouvoir mener
bien loin tant les différences aussi bien entre les phénomènes en jeu
qu'entre les capteurs sont énormes.

L'ouïe perçoit un signal temporel unique par oreille : S(t). Sur une
image fixe, la vue perçoit une image spatiale V(x,y) (x et y définissant
la position sur la rétine). Bref, trop différents pour faire des analogies.
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RVG
Le 04/03/2013 00:45, pehache a écrit :
Le 03/03/13 08:57, Jean-Pierre Roche a écrit :
Le 02/03/2013 18:14, pehache a écrit :
Quelqu'un saurait expliquer, ou aurait un lien qui explique, non
pas comment marche le son stérophonique, mais *pourquoi* ça
marche ? Car quand on y réfléchit ça tient presque du miracle
(c'est pareil pour le 5.1 et cie...) de permettre de localiser
spatialement un son juste avec 2 HP : d'un point de vue
propagation des ondes il faudrait normalement une barre
horizontale faite de nombreux HP pour simuler "correctement" une
localisation gauche-droite.

Je suppose que ça exploite des imperfections de nos capteurs
audios (nos oreilles et le cerveau qui est derrière), mais
lesquelles ? Est-ce que finalement ça ne voudrait pas dire que
c'est avant tout la différence d'intensité perçues par nos
oreilles qui nous permet de localiser un son, bien plus que les
différences de phases (temps de trajets différents jusqu'aux 2
oreilles) ?



Non ce n'est pas la différence d'intensité sonore. C'est une
ensemble de phénomènes complexes. Voir à HRTF.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hrtf (l'article est un peu sommaire
mais dit l'essentiel) Et sinon, principale référence : La
Stéréophonie par R. Condamines, éditions Masson.




OK merci... en y réfléchissant je commençais à entrevoir que la
conduction du son dans le crâne devait forcément jouer un rôle
important dans l'histoire... et que la raison qui fait que ça marche
doit être très complexe. Ce qui est marrant c'est que les inventeurs
de la stereo ne devaient pas non plus savoir pourquoi ça marchait au
juste !




Notez que les sons très graves ne sont pas localisés spatialement parce
qu'ils ne sont pas perçus par les conques acoustiques, mais par des
résonances enharmoniques de la cage thoracique.
D'où le fait qu'on peut remplacer une paire de boomers par un unique
caisson de basse.
Idem les fréquences très aiguës sont perçues à travers les os du crâne
et de la mâchoire (impression d'avoir les molaires qui vibrent au son
d'un moustique par exemple), mais ils restent localisables gauche/droite
(mais pas avant/arrière).

--
"Shut your eyes and see."
James Joyce, Ulysses

http://rvgmusic.bandcamp.com/
http://soundcloud.com/rvgronoff
http://bluedusk.blogspot.com/
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RVG
Le 04/03/2013 00:59, pehache a écrit :
Le 03/03/13 16:35, Alf92 a écrit :
pehache a écrit :
Quelqu'un saurait expliquer, ou aurait un lien qui explique, non
pas comment marche le son stérophonique, mais *pourquoi* ça
marche ? Car quand on y réfléchit ça tient presque du miracle
(c'est pareil pour le 5.1 et cie...) de permettre de localiser
spatialement un son juste avec 2 HP : d'un point de vue
propagation des ondes il faudrait normalement une barre
horizontale faite de nombreux HP pour simuler "correctement" une
localisation gauche-droite.

Je suppose que ça exploite des imperfections de nos capteurs
audios (nos oreilles et le cerveau qui est derrière), mais
lesquelles ? Est-ce que finalement ça ne voudrait pas dire que
c'est avant tout la différence d'intensité perçues par nos
oreilles qui nous permet de localiser un son, bien plus que les
différences de phases (temps de trajets différents jusqu'aux 2
oreilles) ?



tu as donné la réponse. c'est une différence temporelle qui permet
de localiser un son. le son arrive dans une oreille avant
d'arriver dans l'autre => localisation => stéréo. c'est le cerveau
qui fait tout le bouleau. c'est vrai que c'est magique.



Ce qui montre que c'est beaucoup plus compliqué que ça, c'est que si
c'était simplement une question de différence temporelle (de phase),
on serait incapable de dire si le son vient de devant ou de derrière
par exemple.




Ça c'est le série de résonances harmoniques. Nos lobes d'oreilles sont
orientés vers l'avant et étouffent certaines fréquences venant de l'arrière.
Si un son plus riche est perçu devant avant derrière, le son vient de
devant, sinon il vient de derrière.


--
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James Joyce, Ulysses

http://rvgmusic.bandcamp.com/
http://soundcloud.com/rvgronoff
http://bluedusk.blogspot.com/
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Jean-Pierre Roche
Le 04/03/2013 01:23, RVG a écrit :

Notez que les sons très graves ne sont pas localisés
spatialement parce
qu'ils ne sont pas perçus par les conques acoustiques, mais
par des
résonances enharmoniques de la cage thoracique.



Euh... Les sons très très graves alors. Surtout les
infra-sons. Les sons qui relèvent de la musique sont bien
perçus par les oreilles. C'est facile à démontrer : avec un
casque...

D'où le fait qu'on peut remplacer une paire de boomers par
un unique
caisson de basse.



Non. Ça n'a rien à voir : c'est une question de longueur d'onde.

Idem les fréquences très aiguës sont perçues à travers les
os du crâne
et de la mâchoire (impression d'avoir les molaires qui
vibrent au son
d'un moustique par exemple), mais ils restent localisables
gauche/droite
(mais pas avant/arrière).



Hum... Vous avez une source pour cette affirmation ?


--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...
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Philippe
Le Mon, 04 Mar 2013 01:23:43 +0100, RVG a écrit :

Notez que les sons très graves ne sont pas localisés spatialement parce
qu'ils ne sont pas perçus par les conques acoustiques, mais par des
résonances enharmoniques de la cage thoracique.
D'où le fait qu'on peut remplacer une paire de boomers par un unique
caisson de basse.
Idem les fréquences très aiguës sont perçues à travers les os du crâne
et de la mâchoire (impression d'avoir les molaires qui vibrent au son
d'un moustique par exemple), mais ils restent localisables gauche/droite
(mais pas avant/arrière).



En fait la vrai vie, c'est le mélange de tout ça. Il n'y a pas de coupure
nette entre le ressenti physique des graves et ce qui est directement
entendu par l'oreille.
Le cas de la transmission osseuse est différent, c'est juste un
complément qui va activer l'oreille interne sans passer par le tympan. Le
plus connu, c'est la différence de perception de notre propre voix quand
nous parlons ou bien quand nous entendons un enregistrement.


--
http://www.giedre.fr/
Philippe Vessaire Ò¿Ó¬
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Alf92
pehache a écrit :
Le 03/03/13 08:57, Jean-Pierre Roche a écrit :
Le 02/03/2013 18:14, pehache a écrit :


Quelqu'un saurait expliquer, ou aurait un lien qui explique,
non pas comment marche le son stérophonique, mais *pourquoi*
ça marche ? Car quand on y réfléchit ça tient presque du
miracle (c'est pareil pour le 5.1 et cie...) de permettre de
localiser spatialement un son juste avec 2 HP : d'un point
de vue propagation des ondes il faudrait normalement une
barre horizontale faite de nombreux HP pour simuler
"correctement" une localisation gauche-droite.

Je suppose que ça exploite des imperfections de nos capteurs
audios (nos oreilles et le cerveau qui est derrière), mais
lesquelles ? Est-ce que finalement ça ne voudrait pas dire
que c'est avant tout la différence d'intensité perçues par
nos oreilles qui nous permet de localiser un son, bien plus
que les différences de phases (temps de trajets différents
jusqu'aux 2 oreilles) ?



Non ce n'est pas la différence d'intensité sonore. C'est une ensemble de
phénomènes complexes. Voir à HRTF.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hrtf
(l'article est un peu sommaire mais dit l'essentiel)
Et sinon, principale référence : La Stéréophonie par R. Condamines,
éditions Masson.




OK merci... en y réfléchissant je commençais à entrevoir que la conduction du
son dans le crâne devait forcément jouer un rôle important dans l'histoire...
et que la raison qui fait que ça marche doit être très complexe. Ce qui est
marrant c'est que les inventeurs de la stereo ne devaient pas non plus savoir
pourquoi ça marchait au juste !




la "configuration personnelle" de chacun n'est qu'un élément
complémentaire de la différences de phases.
la forme des oreilles, des épaules, de la tête... sont à rapprocher de
la forme d'une salle quand on fait une équilibrage de son.
ce que fait le cerveau, une barre de son Yamaha fait l'inverse quand
elle calibre.
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Alf92
Jean-Pierre Roche a écrit :
Le 04/03/2013 01:23, RVG a écrit :


D'où le fait qu'on peut remplacer une paire de boomers par
un unique
caisson de basse.



Non. Ça n'a rien à voir : c'est une question de longueur d'onde.



absolument.
la longeur d'onde d'un grave est suppérieure à la distance entre les
deux oreilles ; pas de localisation possible avec les basses.
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