> Oui, mais la nouveauté est-elle dans la photo ou dans l'absence de la > chose dans l'oeil de celui qui regarde ?
Il est clair que la photo ci-dessous sans le contexte ne sera pas complétement comprise et perdra donc une partie de son intérêt :
http://www.peccini.fr/Huayhuash/photos/06-08.jpg
En effet, avant d'aller faire cette photo, je ne connaissais pas le contexte et je ne pouvais pas apprécier à sa juste valeur ce que j'aimerais qu'elle montre. Ce que l'on ne voit pas c'est le fait d'être à une journée de cheval du premier hôpital alors que ce sont des habitations, qu'il n'y a pas d'école, que ces gens vivent à 4300 mètres d'altitude, qu'ils travaillent leurs champs à la main, qu'ils vivent en autarcie quasi-complète, ... Et pourtant ils vivent là, dans ce cadre magnifique qui me donnerait presque le sentiment de les envier.
Aussi oui. D'autre part en regardant de prime à bord ta photo, je me suis demandé pourquoi une photo de montagne pouvait me plaire... peut-être qu'elle se rattache à mon rêve de montagne, mes souvenirs d'enfance en vallée d'Aspe ? Les livres que j'ai lu un peu plus tard ?
Il y a le fait que les paysages de montagne sont « naturellement » majestueux ( mais là encore c'est une invention récente - moins de deux cent ans, donc du culturel). Mais encore.. ( j'avais une affection particulière pour ces petites montagnes de contre-fort, celle dont on ne connait pas le nom que personne n'a envie de grimper, le genre qui donnerait des photos chiantes...)
Dans ta photo là, il y a quelque chose de plus, quand même, une belle construction en cercles qui se recoupent, qui semblent s'engendrer, si on la recarde en carré en enlevant la montagne en haut cela garde un certain charme aussi.
Le charme de la forme retrouvée ? Reconnue ? Reconstruite ?
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Stephan Peccini <stephan@peccini.fr> wrote:
FiLH a écrit :
> Oui, mais la nouveauté est-elle dans la photo ou dans l'absence de la
> chose dans l'oeil de celui qui regarde ?
Il est clair que la photo ci-dessous sans le contexte ne sera pas
complétement comprise et perdra donc une partie de son intérêt :
http://www.peccini.fr/Huayhuash/photos/06-08.jpg
En effet, avant d'aller faire cette photo, je ne connaissais pas le contexte
et je ne pouvais pas apprécier à sa juste valeur ce que j'aimerais qu'elle
montre. Ce que l'on ne voit pas c'est le fait d'être à une journée de cheval
du premier hôpital alors que ce sont des habitations, qu'il n'y a pas
d'école, que ces gens vivent à 4300 mètres d'altitude, qu'ils travaillent
leurs champs à la main, qu'ils vivent en autarcie quasi-complète, ... Et
pourtant ils vivent là, dans ce cadre magnifique qui me donnerait presque le
sentiment de les envier.
Aussi oui.
D'autre part en regardant de prime à bord ta photo, je me suis demandé
pourquoi une photo de montagne pouvait me plaire... peut-être qu'elle se
rattache à mon rêve de montagne, mes souvenirs d'enfance en vallée
d'Aspe ? Les livres que j'ai lu un peu plus tard ?
Il y a le fait que les paysages de montagne sont « naturellement
» majestueux ( mais là encore c'est une invention récente - moins de
deux cent ans, donc du culturel). Mais encore.. ( j'avais une affection
particulière pour ces petites montagnes de contre-fort, celle dont on ne
connait pas le nom que personne n'a envie de grimper, le genre qui
donnerait des photos chiantes...)
Dans ta photo là, il y a quelque chose de plus, quand même, une belle
construction en cercles qui se recoupent, qui semblent s'engendrer, si
on la recarde en carré en enlevant la montagne en haut cela garde un
certain charme aussi.
Le charme de la forme retrouvée ? Reconnue ? Reconstruite ?
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
> Oui, mais la nouveauté est-elle dans la photo ou dans l'absence de la > chose dans l'oeil de celui qui regarde ?
Il est clair que la photo ci-dessous sans le contexte ne sera pas complétement comprise et perdra donc une partie de son intérêt :
http://www.peccini.fr/Huayhuash/photos/06-08.jpg
En effet, avant d'aller faire cette photo, je ne connaissais pas le contexte et je ne pouvais pas apprécier à sa juste valeur ce que j'aimerais qu'elle montre. Ce que l'on ne voit pas c'est le fait d'être à une journée de cheval du premier hôpital alors que ce sont des habitations, qu'il n'y a pas d'école, que ces gens vivent à 4300 mètres d'altitude, qu'ils travaillent leurs champs à la main, qu'ils vivent en autarcie quasi-complète, ... Et pourtant ils vivent là, dans ce cadre magnifique qui me donnerait presque le sentiment de les envier.
Aussi oui. D'autre part en regardant de prime à bord ta photo, je me suis demandé pourquoi une photo de montagne pouvait me plaire... peut-être qu'elle se rattache à mon rêve de montagne, mes souvenirs d'enfance en vallée d'Aspe ? Les livres que j'ai lu un peu plus tard ?
Il y a le fait que les paysages de montagne sont « naturellement » majestueux ( mais là encore c'est une invention récente - moins de deux cent ans, donc du culturel). Mais encore.. ( j'avais une affection particulière pour ces petites montagnes de contre-fort, celle dont on ne connait pas le nom que personne n'a envie de grimper, le genre qui donnerait des photos chiantes...)
Dans ta photo là, il y a quelque chose de plus, quand même, une belle construction en cercles qui se recoupent, qui semblent s'engendrer, si on la recarde en carré en enlevant la montagne en haut cela garde un certain charme aussi.
Le charme de la forme retrouvée ? Reconnue ? Reconstruite ?
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Stephan Peccini
FiLH a écrit :
D'autre part en regardant de prime à bord ta photo, je me suis demandé pourquoi une photo de montagne pouvait me plaire... peut-être qu'elle se rattache à mon rêve de montagne, mes souvenirs d'enfance en vallée d'Aspe ?
Quelque part par là-bas (vallée vue depuis le Pic d'Ayous au lever du soleil) :
-- Stéphan Peccini Les photos : <URL:http://photonature.fr> Les Pyrénées : <URL:http://photonature.fr/pyrenees> Le blog : <URL:http://pyrenees.peccini.fr>
FiLH a écrit :
D'autre part en regardant de prime à bord ta photo, je me suis demandé
pourquoi une photo de montagne pouvait me plaire... peut-être qu'elle se
rattache à mon rêve de montagne, mes souvenirs d'enfance en vallée
d'Aspe ?
Quelque part par là-bas (vallée vue depuis le Pic d'Ayous au lever du
soleil) :
--
Stéphan Peccini
Les photos : <URL:http://photonature.fr>
Les Pyrénées : <URL:http://photonature.fr/pyrenees>
Le blog : <URL:http://pyrenees.peccini.fr>
D'autre part en regardant de prime à bord ta photo, je me suis demandé pourquoi une photo de montagne pouvait me plaire... peut-être qu'elle se rattache à mon rêve de montagne, mes souvenirs d'enfance en vallée d'Aspe ?
Quelque part par là-bas (vallée vue depuis le Pic d'Ayous au lever du soleil) :
-- Stéphan Peccini Les photos : <URL:http://photonature.fr> Les Pyrénées : <URL:http://photonature.fr/pyrenees> Le blog : <URL:http://pyrenees.peccini.fr>
filh
Stephan Peccini wrote:
FiLH a écrit :
> D'autre part en regardant de prime à bord ta photo, je me suis demandé > pourquoi une photo de montagne pouvait me plaire... peut-être qu'elle se > rattache à mon rêve de montagne, mes souvenirs d'enfance en vallée > d'Aspe ?
Quelque part par là-bas (vallée vue depuis le Pic d'Ayous au lever du soleil) :
J'ai dû faire le lac d''ayous, mes souvenirs de noms : lac d'estaens, lac des moines, les arrhes de la Pierre St Martin...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Stephan Peccini <stephan@peccini.fr> wrote:
FiLH a écrit :
> D'autre part en regardant de prime à bord ta photo, je me suis demandé
> pourquoi une photo de montagne pouvait me plaire... peut-être qu'elle se
> rattache à mon rêve de montagne, mes souvenirs d'enfance en vallée
> d'Aspe ?
Quelque part par là-bas (vallée vue depuis le Pic d'Ayous au lever du
soleil) :
J'ai dû faire le lac d''ayous, mes souvenirs de noms : lac d'estaens,
lac des moines, les arrhes de la Pierre St Martin...
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
> D'autre part en regardant de prime à bord ta photo, je me suis demandé > pourquoi une photo de montagne pouvait me plaire... peut-être qu'elle se > rattache à mon rêve de montagne, mes souvenirs d'enfance en vallée > d'Aspe ?
Quelque part par là-bas (vallée vue depuis le Pic d'Ayous au lever du soleil) :
J'ai dû faire le lac d''ayous, mes souvenirs de noms : lac d'estaens, lac des moines, les arrhes de la Pierre St Martin...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
FiLH a écrit :
Ou alors quel est donc ce plaisir que cela nous procure ?
L'exploration du connu, la familiarité sont de grands plaisirs rassurants. Comme d'aller dans un resto où tu sais que la choucroute est toujours bonne. Se promener dans des lieux connus parce que son propre état d'esprit change, etc...
Regarder une photo semblable à des centaines d'autres se rapporte à se plaisir là tu crois ?
Tant on y trouve encore du plaisir, oui, il me paraît. Refaire la même expérience à peu de chose près. Il semble que l'attrait de l'inconnu se soit pas naturel, ou du moins pas naturel à beaucoup.
Noëlle Adam
FiLH a écrit :
Ou alors quel est donc ce plaisir que cela nous procure ?
L'exploration du connu, la familiarité sont de grands plaisirs
rassurants. Comme d'aller dans un resto où tu sais que la choucroute est
toujours bonne. Se promener dans des lieux connus parce que son propre
état d'esprit change, etc...
Regarder une photo semblable à des centaines d'autres se rapporte à se
plaisir là tu crois ?
Tant on y trouve encore du plaisir, oui, il me paraît.
Refaire la même expérience à peu de chose près.
Il semble que l'attrait de l'inconnu se soit pas naturel, ou du moins
pas naturel à beaucoup.
Ou alors quel est donc ce plaisir que cela nous procure ?
L'exploration du connu, la familiarité sont de grands plaisirs rassurants. Comme d'aller dans un resto où tu sais que la choucroute est toujours bonne. Se promener dans des lieux connus parce que son propre état d'esprit change, etc...
Regarder une photo semblable à des centaines d'autres se rapporte à se plaisir là tu crois ?
Tant on y trouve encore du plaisir, oui, il me paraît. Refaire la même expérience à peu de chose près. Il semble que l'attrait de l'inconnu se soit pas naturel, ou du moins pas naturel à beaucoup.
>>> Ou alors quel est donc ce plaisir que cela nous procure ? >> L'exploration du connu, la familiarité sont de grands plaisirs >> rassurants. Comme d'aller dans un resto où tu sais que la choucroute est >> toujours bonne. Se promener dans des lieux connus parce que son propre >> état d'esprit change, etc... > > Regarder une photo semblable à des centaines d'autres se rapporte à se > plaisir là tu crois ?
Tant on y trouve encore du plaisir, oui, il me paraît. Refaire la même expérience à peu de chose près.
Le chef d'oeuvre est l'oeuvre qui ne s'épuise pas.
Il semble que l'attrait de l'inconnu se soit pas naturel, ou du moins pas naturel à beaucoup.
Pourquoi éprouvent-ils le besoin de railler sans arrêt alors ?
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
>>> Ou alors quel est donc ce plaisir que cela nous procure ?
>> L'exploration du connu, la familiarité sont de grands plaisirs
>> rassurants. Comme d'aller dans un resto où tu sais que la choucroute est
>> toujours bonne. Se promener dans des lieux connus parce que son propre
>> état d'esprit change, etc...
>
> Regarder une photo semblable à des centaines d'autres se rapporte à se
> plaisir là tu crois ?
Tant on y trouve encore du plaisir, oui, il me paraît.
Refaire la même expérience à peu de chose près.
Le chef d'oeuvre est l'oeuvre qui ne s'épuise pas.
Il semble que l'attrait de l'inconnu se soit pas naturel, ou du moins
pas naturel à beaucoup.
Pourquoi éprouvent-ils le besoin de railler sans arrêt alors ?
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
>>> Ou alors quel est donc ce plaisir que cela nous procure ? >> L'exploration du connu, la familiarité sont de grands plaisirs >> rassurants. Comme d'aller dans un resto où tu sais que la choucroute est >> toujours bonne. Se promener dans des lieux connus parce que son propre >> état d'esprit change, etc... > > Regarder une photo semblable à des centaines d'autres se rapporte à se > plaisir là tu crois ?
Tant on y trouve encore du plaisir, oui, il me paraît. Refaire la même expérience à peu de chose près.
Le chef d'oeuvre est l'oeuvre qui ne s'épuise pas.
Il semble que l'attrait de l'inconnu se soit pas naturel, ou du moins pas naturel à beaucoup.
Pourquoi éprouvent-ils le besoin de railler sans arrêt alors ?
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Alf92
On 29 août, 20:49, (FiLH) wrote:
André wrote: > A l'instant, pas peureuse la bestiole >http://cjoint.com/?iDsEnHjaGm
Oui et ? Quel est l'intérêt de cette photo ?
Des pigons j'en ai plein ma rue...
tu as dis que pour être photographe il fallait montrer ses photos. alors notre ami photographe amateur montre ses photos. pourquoi tu râles ?
-- Alf92
On 29 août, 20:49, f...@filh.orgie (FiLH) wrote:
André <mac...@truc.fr> wrote:
> A l'instant, pas peureuse la bestiole
>http://cjoint.com/?iDsEnHjaGm
Oui et ? Quel est l'intérêt de cette photo ?
Des pigons j'en ai plein ma rue...
tu as dis que pour être photographe il fallait montrer ses photos.
alors notre ami photographe amateur montre ses photos.
pourquoi tu râles ?
André wrote: > A l'instant, pas peureuse la bestiole >http://cjoint.com/?iDsEnHjaGm
Oui et ? Quel est l'intérêt de cette photo ?
Des pigons j'en ai plein ma rue...
tu as dis que pour être photographe il fallait montrer ses photos. alors notre ami photographe amateur montre ses photos. pourquoi tu râles ?
-- Alf92
Alf92
On 30 août, 10:41, (FiLH) wrote:
La différence entre toi et moi c'est que toi tu affirmes que ce que je dis est sans intérêt en prétendant que ton avis est universel, alor s que moi je posais la question ; quel est l'intérêt de la chose.
Je te trouve bien prétentieux et péromptoire pour le coup
idem qd tu dis "Ce serait mieux de poster des photos intéressantes."
-- Alf92
On 30 août, 10:41, f...@filh.orgie (FiLH) wrote:
La différence entre toi et moi c'est que toi tu affirmes que ce que je
dis est sans intérêt en prétendant que ton avis est universel, alor s que
moi je posais la question ; quel est l'intérêt de la chose.
Je te trouve bien prétentieux et péromptoire pour le coup
idem qd tu dis "Ce serait mieux de poster des photos intéressantes."
La différence entre toi et moi c'est que toi tu affirmes que ce que je dis est sans intérêt en prétendant que ton avis est universel, alor s que moi je posais la question ; quel est l'intérêt de la chose.
Je te trouve bien prétentieux et péromptoire pour le coup
idem qd tu dis "Ce serait mieux de poster des photos intéressantes."
-- Alf92
Charles VASSALLO
FiLH wrote:
Stephan Peccini wrote:
Si la culture et l'objet sont suffisamment partagés, la photo peut donc bien se suffir à elle-même, contenant tout ce qui est nécessaire pour l'apprécier.
Oui mais dans ce cas là est-ce vraiment intéressant ? Si tout est déjà connu ?
Est-ce que la photo ne devient pas intéressante non pas en soi, mais finalement comme lieu de reconnaissance mutuelle (nous nous retrouvons dans cette photo).
Ou alors quel est donc ce plaisir que cela nous procure ?
C'est pour cette raison que je ne lis plus. Tout le monde connaît l'alphabet, alors, hein ?
charles
FiLH wrote:
Stephan Peccini <stephan@peccini.fr> wrote:
Si la culture et l'objet sont suffisamment partagés, la photo peut donc bien
se suffir à elle-même, contenant tout ce qui est nécessaire pour
l'apprécier.
Oui mais dans ce cas là est-ce vraiment intéressant ? Si tout est déjà
connu ?
Est-ce que la photo ne devient pas intéressante non pas en soi, mais
finalement comme lieu de reconnaissance mutuelle (nous nous retrouvons
dans cette photo).
Ou alors quel est donc ce plaisir que cela nous procure ?
C'est pour cette raison que je ne lis plus. Tout le monde connaît
l'alphabet, alors, hein ?
Si la culture et l'objet sont suffisamment partagés, la photo peut donc bien se suffir à elle-même, contenant tout ce qui est nécessaire pour l'apprécier.
Oui mais dans ce cas là est-ce vraiment intéressant ? Si tout est déjà connu ?
Est-ce que la photo ne devient pas intéressante non pas en soi, mais finalement comme lieu de reconnaissance mutuelle (nous nous retrouvons dans cette photo).
Ou alors quel est donc ce plaisir que cela nous procure ?
C'est pour cette raison que je ne lis plus. Tout le monde connaît l'alphabet, alors, hein ?
charles
filh
Charles VASSALLO wrote:
FiLH wrote: > Stephan Peccini wrote: > > >> Si la culture et l'objet sont suffisamment partagés, la photo peut donc >> bien se suffir à elle-même, contenant tout ce qui est nécessaire pour >> l'apprécier. > > Oui mais dans ce cas là est-ce vraiment intéressant ? Si tout est déjà > connu ? > > Est-ce que la photo ne devient pas intéressante non pas en soi, mais > finalement comme lieu de reconnaissance mutuelle (nous nous retrouvons > dans cette photo). > > Ou alors quel est donc ce plaisir que cela nous procure ?
C'est pour cette raison que je ne lis plus. Tout le monde connaît l'alphabet, alors, hein ?
Tsss tss... l'alphabet n'est pas le langage...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Charles VASSALLO <charles.rosemarie.vassallo@waoo.fr> wrote:
FiLH wrote:
> Stephan Peccini <stephan@peccini.fr> wrote:
>
>
>> Si la culture et l'objet sont suffisamment partagés, la photo peut donc
>> bien se suffir à elle-même, contenant tout ce qui est nécessaire pour
>> l'apprécier.
>
> Oui mais dans ce cas là est-ce vraiment intéressant ? Si tout est déjà
> connu ?
>
> Est-ce que la photo ne devient pas intéressante non pas en soi, mais
> finalement comme lieu de reconnaissance mutuelle (nous nous retrouvons
> dans cette photo).
>
> Ou alors quel est donc ce plaisir que cela nous procure ?
C'est pour cette raison que je ne lis plus. Tout le monde connaît
l'alphabet, alors, hein ?
Tsss tss... l'alphabet n'est pas le langage...
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
FiLH wrote: > Stephan Peccini wrote: > > >> Si la culture et l'objet sont suffisamment partagés, la photo peut donc >> bien se suffir à elle-même, contenant tout ce qui est nécessaire pour >> l'apprécier. > > Oui mais dans ce cas là est-ce vraiment intéressant ? Si tout est déjà > connu ? > > Est-ce que la photo ne devient pas intéressante non pas en soi, mais > finalement comme lieu de reconnaissance mutuelle (nous nous retrouvons > dans cette photo). > > Ou alors quel est donc ce plaisir que cela nous procure ?
C'est pour cette raison que je ne lis plus. Tout le monde connaît l'alphabet, alors, hein ?
Tsss tss... l'alphabet n'est pas le langage...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
