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Mort de rire encore

28 réponses
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Manuel Leclerc
http://gplv3.fsf.org/gpl3-process.pdf

Je ne sais pas si c'est fait avec latex et vi, mais niveau
mise en page, c'est un peu comique.

--
> http://www.linuxdevices.com/files/misc/asay-paper.pdf
My method of accessing the web through email and wget does not
work for binary files, so I don't know what is in that file.
--Richard Stallman

10 réponses

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Jérémy JUST
On Wed, 30 Nov 2005 17:56:02 +0100
Jean-Côme Charpentier wrote:

Cela me fait penser à une thèse tapée à la va-vite par une personne ne
connaissant pas grand chose à l'outil qu'il utilise et qui, en plus,
reçoit des consignes de marche typographique débile dont un bon nombre
d'universités ont le secret.


Les articles scientifiques en « advanced publication » (diffusés sur le
site web de l'éditeur avant d'être officiellement publiés) ont toujours ce
genre de mise en page.

Je me demande si c'est:
- pour mettre en valeur le travail de l'éditeur (qui, pour les
publications scientifiques, s'occupe juste de gérer des flux de
documents, sans s'occuper lui-même de leur contenu), en laissant croire au
lecteur qu'il est en train de consulter la copie en cours de relecture,
- pour qu'il soit manifeste que ce n'est pas une version officielle.


Je refuse de croire que la copie « double interligne, figures à la fin »
soit encore un passage techniquement obligé, maintenant qu'on ne prépare
plus ses articles à la machine à écrire, mais qu'on envoie texte et
figures sur un CD ou par FTP.


--
Jérémy JUST

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manuel viet
In article , Manuel Leclerc wrote:

Par contre ce PDF a été fait avec "ESP Ghostscript 7.07"
et toutes les occurences du couple "fi" sont suivie d'un
espace, ce qui donne :
"could benefi t from modifi cation to fi t today's"


C'est un bug connu qui survient dans les conversions pdf avec
un vieux ghostscript (il perd le hinting des ligatures).

Solution : un ghostscript à jour.

--
Manuel Viet * mailto:

Parce qu'un clavier d'ordinateur a au moins cent touches différentes,
adhérez à http://sms.informatiquefrance.com/

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Jean-Côme Charpentier
wrote:
Désolé ma souris a louché...

http://gplv3.fsf.org/gpl3-process.pdf

rassurez moi ça n'est pas celui-ci qui est tapé avec Word ;-)


Sans aller regarder dans les entrailles du pdf, je suis à peu près
certain que celui-ci a été tapé sous LaTeX.
Effectivement, c'est bizarre cette histoire de numéro de page bouffé.
Je soupçonne fortement l'auteur d'avoir beaucoup travaillé pour que le
chapitre introduction tienne sur deux pages ! AMHA il aurait dû
s'abstenir où, au pire, plutôt dû diminuer l'espace entre le titre de
chapitre et la suite pour obtenir ses deux pages. Pour la page blanche
numérotée après la page de titre, ce n'est également pas très propre
sans être aussi grave que ce qui se trouve sur l'autre document.
Pour le reste, le document ne présente (évidemment) pas toutes les
horreurs de l'autre document.

Jean-Côme Charpentier

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Jean-Côme Charpentier
wrote:



http://gplv3.fsf.org/gpl3-process.pdf

Je ne sais pas si c'est fait avec latex et vi, mais niveau
mise en page, c'est un peu comique.



Il démontre effectivement l'incroyable supériorité des ces outils-là... ;-)


Quand on dit ça il faut assumer


Moi j'assume !
Le document horrible a été fabriqué avec Word, le document avec ses
deux étourderies a été fabriqué avec LaTeX. Je pourrais alors dire fin
de la démonstration mais c'est vraiment trop idiot.
Je suis tout prêt à faire un fac similé du document word avec LaTeX.
Je vais juste avoir beaucoup de travail pour y arriver mais il n'y a
aucun problème, LaTeX autorise à faire des horreurs.
Il est vrai que j'utilise Emacs... forcément, cela aide :-)

Jean-Côme Charpentier



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noone
Quand on dit ça il faut assumer



Moi j'assume !




moi aussi mais le smiley me laissait penser à du second degré...


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Jerome Lambert
Quand on dit ça il faut assumer


Moi j'assume !


moi aussi mais le smiley me laissait penser à du second degré...


... et c'était effectivement le cas. Naguère, sur ce forum, on m'a donné
l'argument que LaTeX nécessitant un apprentissage poussé, ce genre de
choses n'arrivait pas. Force est de constater qu'IRL, ce n'est pas le
cas, comme le prouve le document cité initialement
(http://gplv3.fsf.org/gpl3-process.pdf): page 2, 4 et 16 vides, table
des matières avec 2 lignes perdues sur une page là où on aurait pu
"compacter" sur une seule page, numérotation de la page iii foireuse, ou
encore une marge de reliure non nécessaire sur un document à consulter
en ligne, ce qui donne un texte que s'affiche tantôt décalé à droite,
tantôt décalé à gauche...



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Manuel Leclerc

(http://gplv3.fsf.org/gpl3-process.pdf): page 2, 4 et 16 vides,


C'est pour que le chapitre suivant commence toujours sur une
page impaire, ou une connerie du genre, donc ça se défend (pas).

--
Hein ?

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Jérémy JUST
On Wed, 30 Nov 2005 21:53:43 +0100
Jerome Lambert wrote:

ce genre de choses n'arrivait pas. Force est de constater qu'IRL, ce
n'est pas le cas, comme le prouve le document cité initialement
(http://gplv3.fsf.org/gpl3-process.pdf): page 2, 4 et 16 vides


Moi, je reproche plutôt à la page 2 de *ne pas* être vide. Elle
aurait dû être entièrement blanche, sans numéro de page.

La page 4 est parfaitement correcte. Personne n'a l'idée de cacher un
début de chapitre sur une page paire.
La page 16 est plus surprenante, mais à la réflexion, vu qu'elle
existe matériellement « par construction », autant la numéroter, hein.


table des matières avec 2 lignes perdues sur une page là où on aurait
pu "compacter" sur une seule page


C'est vrai.


une marge de reliure non nécessaire sur un document à consulter en
ligne


De document est manifestement fait pour être imprimé, eu égard au
format des pages, aux en-têtes de pages, aux pages impaires laissées
vides, etc.


ce qui donne un texte que s'affiche tantôt décalé à droite, tantôt
décalé à gauche...


Les médecins du travail ont prouvé que faire travailler les muscles du
cou permettait d'être plus productif.
Et puis ça tombe bien: si je devais imprimer ce document, ce serait en
recto-verso, et ce décalage me permettrait de relier le tout, et d'avoir
des blocs de texte qui se correspondent, des deux côtés d'une feuille.


--
Jérémy JUST

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SL
Jerome Lambert wrote:

Quand on dit ça il faut assumer



Moi j'assume !



moi aussi mais le smiley me laissait penser à du second degré...
.... et c'était effectivement le cas.



Heuu moi aussi ! Et j'avais bien mis un smiley également. Enfin bref.

Naguère, sur ce forum, on m'a donné l'argument que LaTeX nécessitant
un apprentissage poussé, ce genre de choses n'arrivait pas. Force
est de constater qu'IRL, ce n'est pas le cas, comme le prouve le
document cité initialement


Mais, comme je l'ai indiqué, on peut tout à fait réaliser des
documents moches avec LaTeX. L'essentiel se situe quand même au
niveau de l'utilisateur. Cela dit :

(http://gplv3.fsf.org/gpl3-process.pdf): page 2, 4 et 16 vides>


Parce que l'auteur du document :
- page 2 vide -> ne sait pas faire une page de titre
- page 4 vide -> ne sait pas faire automatiquement une page vide
sans en-tête. Je suppose que c'est de cela qu'il s'agit : la page
4 est vide parce que les chapitres commencent sur une page
impaire. À cet occasion, la faute est encore du côté de
l'utilisateur qui a choisi visiblement une classe book pour un
document d'une vingtaine de pages. Même avec des un anglais
rudimentaire, on est normalement capable de comprendre que « book
» n'est pas franchement adapté à un tel document.
- page 16 vide -> là, je donne ma langue au chat : ce n'est en tout
cas pas le comportement standard. Je soupçonne des bidouillages
pas jolis jolis au niveau du code.

, table
des matières avec 2 lignes perdues sur une page là où on aurait pu
"compacter" sur une seule page


On compacte de quelle façon ? En réduisant l'interlignage ? En
composant le titre de chapitre en plus petit ? En faisant déborder
en bas ? En composant dans une fonte small ? Une ligne, on peut y
arriver sans trop de dégât, deux lignes, cela devient acrobatique
et les solutions peuvent être pires que le mal.

, numérotation de la page iii foireuse


Là aussi, je suppose que l'auteur s'est donné beaucoup de mal pour
arriver à une présentation aussi désastreuse. Je pense qu'il a
suivi votre conseil pour « compacter » : un bel exemple de ce que
cela peut donner.

, ou encore une marge de reliure non nécessaire sur un document à
consulter en ligne, ce qui donne un texte que s'affiche tantôt
décalé à droite, tantôt décalé à gauche...


Déjà dit : utilisation de la classe book non justifiée.
En l'occurrence, il ne s'agit pas de la marge de reliure si chère à
Word mais des marges normales d'un document recto-verso : les
marges extérieures sont plus importantes (deux fois plus
importantes normalement). Regardez : ce sont bien les marges
gauches des pages paires et les marges droites des pages impaires
qui sont plus importantes. Cela dit, d'une part, cela ne me choque
pas et l'auteur ne peut pas savoir si son document sera lu à
l'écran ou imprimé. Perso, dès que cela m'intéresse vraiment,
j'imprime.

Dans le cas présent, pour un document aussi simple, il suffisait de
choisir la classe report (par exemple) et, pour les problème de «
compactification », de réduire éventuellement les marges en tachant
de ne pas trop exagérer quand même.

Jean-Côme Charpentier


Putain c'est vachement plus simple avec Microsoft Word !





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Jean-Côme Charpentier
Jerome Lambert wrote:

Quand on dit ça il faut assumer



Moi j'assume !



moi aussi mais le smiley me laissait penser à du second degré...



.... et c'était effectivement le cas.


Heuu moi aussi ! Et j'avais bien mis un smiley également. Enfin bref.

Naguère, sur ce forum, on m'a
donné l'argument que LaTeX nécessitant un apprentissage poussé, ce genre
de choses n'arrivait pas. Force est de constater qu'IRL, ce n'est pas le
cas, comme le prouve le document cité initialement


Mais, comme je l'ai indiqué, on peut tout à fait réaliser des
documents moches avec LaTeX. L'essentiel se situe quand même au niveau
de l'utilisateur. Cela dit :

(http://gplv3.fsf.org/gpl3-process.pdf): page 2, 4 et 16 vides>


Parce que l'auteur du document :
- page 2 vide -> ne sait pas faire une page de titre
- page 4 vide -> ne sait pas faire automatiquement une page vide sans
en-tête. Je suppose que c'est de cela qu'il s'agit : la page 4 est vide
parce que les chapitres commencent sur une page impaire. À cet occasion,
la faute est encore du côté de l'utilisateur qui a choisi visiblement
une classe book pour un document d'une vingtaine de pages. Même avec des
un anglais rudimentaire, on est normalement capable de comprendre que «
book » n'est pas franchement adapté à un tel document.
- page 16 vide -> là, je donne ma langue au chat : ce n'est en tout
cas pas le comportement standard. Je soupçonne des bidouillages pas
jolis jolis au niveau du code.

, table
des matières avec 2 lignes perdues sur une page là où on aurait pu
"compacter" sur une seule page


On compacte de quelle façon ? En réduisant l'interlignage ? En
composant le titre de chapitre en plus petit ? En faisant déborder en
bas ? En composant dans une fonte small ? Une ligne, on peut y arriver
sans trop de dégât, deux lignes, cela devient acrobatique et les
solutions peuvent être pires que le mal.

, numérotation de la page iii foireuse


Là aussi, je suppose que l'auteur s'est donné beaucoup de mal pour
arriver à une présentation aussi désastreuse. Je pense qu'il a suivi
votre conseil pour « compacter » : un bel exemple de ce que cela peut
donner.

, ou
encore une marge de reliure non nécessaire sur un document à consulter
en ligne, ce qui donne un texte que s'affiche tantôt décalé à droite,
tantôt décalé à gauche...


Déjà dit : utilisation de la classe book non justifiée.
En l'occurrence, il ne s'agit pas de la marge de reliure si chère à
Word mais des marges normales d'un document recto-verso : les marges
extérieures sont plus importantes (deux fois plus importantes
normalement). Regardez : ce sont bien les marges gauches des pages
paires et les marges droites des pages impaires qui sont plus
importantes. Cela dit, d'une part, cela ne me choque pas et l'auteur ne
peut pas savoir si son document sera lu à l'écran ou imprimé. Perso, dès
que cela m'intéresse vraiment, j'imprime.

Dans le cas présent, pour un document aussi simple, il suffisait de
choisir la classe report (par exemple) et, pour les problème de «
compactification », de réduire éventuellement les marges en tachant de
ne pas trop exagérer quand même.

Jean-Côme Charpentier




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