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Nikon 40 km de haut

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electron
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3244,50-1036912,0.html

Nikon sponsor, Nikon dans l'espace.

Les boîtiers Nikon embarqués devront résister à des températures ultimes,
des pressions extraordinaires. Bref des Nikon de haut vol pour un saut
extraordinaire.

Nikon au sommet de sa gloire.

7 réponses

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Max
"Anne" a écrit dans le message de
news:1ig06d0.k7jagd1arijzgN%
Max wrote:


Hum..., j'évoque une époque, la fin des années 40, où le
réfrigérateur


et la machine à laver ne faisaient pas encore partie de
l'environnement


domestique...


ben, dis donc, t'es vachement vieux alors.


Oui :-(
Pas tant que ça quand même, mais début 40... ce qui me permet d'avoir
des souvenirs très précis de l'immédiat après guerre.

Pour moi qui suis née à la
fin des années 40, je n'ai pas vu beaucoup de familles dotées d'une
telle domesticité.


Vrai qu'il y a eu un basculement très perceptible 5 ou 6 ans après la
fin de la guerre pendant lesquels la population a cherché à reprendre la
vie d'avant guerre. Tout s'est accéléré brutalement à partir de la fin
40, la 2CV, la 4CV Renault, le véritable "Frigidaire", les assurances
sociales, la machine à laver, etc.

Bien cordialement,
Max.
--
Ne pas oublier de jeter l'as pour correspondre


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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle

Tout à fait !
Et ce que "les pauvres" ont gagné en "pouvoir de consommation" dans les
50 ou 60 dernières années, ils l'ont quand même perdu en termes de
qualité de vie :-(


Travail épuisant et pas choisi, mauvaises conditions de logement,
médiocre alimentation, une seule chemise que l'on lave pour la remettre,
ah oui ça c'était de la qualité de vie ! Je viens de deux lignées de
prolétaires, et je n'ai jamais envié la vie de mes parents ou de mes
grands parents. Encore moins de mes plus lointains ancêtres, quittant la
misère de Pologne pour les mimes de charbon en Lorraine.
Pendules à l'heure, conneries romantiques, toussa.

Noëlle Adam.

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Ghost Rider


Travail épuisant et pas choisi, mauvaises conditions de logement,
médiocre alimentation, une seule chemise que l'on lave pour la remett re,
ah oui ça c'était de la qualité de vie ! Je viens de deux ligné es de
prolétaires, et je n'ai jamais envié la vie de mes parents ou de me s
grands parents. Encore moins de mes plus lointains ancêtres, quittant la
misère de Pologne pour les mimes de charbon en Lorraine.
Pendules à l'heure, conneries romantiques, toussa.


Moi, mes ancêtres étaient nobles, ils avaient des terres, des fermier s,
des domestiques. Plusieurs d'entre eux sont morts sur les champs de
batailles, un autre a été décapité à la révolution...

Ghost Rider

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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle

Moi, mes ancêtres étaient nobles, ils avaient des terres, des fermiers,
des domestiques. Plusieurs d'entre eux sont morts sur les champs de
batailles, un autre a été décapité à la révolution...


Mon grand père était rien du tout, ça ne l'a pas empêché de mourir lors
de la Grande Boucherie, d'un éclat d'obus qui a entrainé la gangrène,
laissant une veuve de 20 ans avec 2 petits. Elle vivait avec nous, et je
ne l'ai jamais entendu évoquer ses années à crever la faim et travailler
comme une bête de somme en disant "c'était le bon temps".
Bref, comme d'hab, le bon temps pour une minorité et la merde pour les
autres.

Noëlle Adam.

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Ghost Rider


Mon grand père était rien du tout, ça ne l'a pas empêché de m ourir lors
de la Grande Boucherie, d'un éclat d'obus qui a entrainé la gangrè ne,
laissant une veuve de 20 ans avec 2 petits. Elle vivait avec nous, et j e
ne l'ai jamais entendu évoquer ses années à crever la faim et tra vailler
comme une bête de somme en disant "c'était le bon temps".
Bref, comme d'hab, le bon temps pour une minorité et la merde pour le s
autres.


Tu ne devrais pas dire que ton grand'père n'était rien du tout.

Dans la France de l'ancien régime, le bon temps, c'était la solidarit é
du village, le sentiment communautaire, les fêtes religieuses (1 jour
sur 3 était chômé), l'alternance des saisons. On ne se tuait pas à la
tâche, il ne faut pas croire, mais la stratification sociale nous
paraîtrait insupportable aujourd'hui.

C'est la révolution industrielle qui a cassé cela, mais elle a été
beaucoup plus tardive en France et la baisse brutale de la fécondité lui
a permis d'éviter les famines du XIXème siècle qui ont sévi aille urs en
Europe.

"Heureux comme Dieu en France".

Ghost Rider

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p.c.

En êtes vous si sûr que ça ? L'écart entre les riches et les pauvres
se creuse de plus en plus...


Ce n'est pas en rabâchant toujours le même slogan que ça devient la
vérité...
Max.


Désolé de déterrer un vieux fil mais cet article date d'aujourd'hui
(rapport remis aujourd'hui au gouvernement) :

http://groups.google.fr/group/fr.soc.politique/msg/e52193f97b6bd79e?dmode=source

-----------------------------------------------------------------

Des pauvres de plus en plus pauvres et des riches de plus en plus
riches.
C'est l'un des constats dressés par l'Observatoire national de la
pauvreté
et de l'exclusion sociale dans un rapport remis mardi au gouvernement.
L'ONPES note en effet qu'entre 2002 et 2005 les difficultés des plus
pauvres
se sont accrues tandis que les revenus des ménages les plus riches n'ont
cessé d'augmenter.
Le rapport note également que la baisse du chômage s'est accompagnée
d'une
hausse du nombre de travailleurs pauvres et du nombre de demandeurs
d'emploi
non indemnisés.

"En 2005, une personne pauvre sur deux avait un niveau de vie inférieur
à
669 euros par mois", pour un seuil de pauvreté fixé à 817 euros, selon
ce
rapport remis à la ministre du Logement Christine Boutin et au Haut
commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté Martin Hirsch.

Selon l'ONPES, l'indicateur d'intensité de la pauvreté (c'est-à-dire le
revenu moyen des personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté)
n'avait
cessé de baisser entre 1996 et 2002, "associé à une conjoncture
favorable
(...) traduisant une certaine amélioration de la situation des ménages
pauvres".

Mais depuis 2002, "l'évolution s'est inversée, avec une augmentation
continue de 16,3% en 2002 à 18,2% en 2005". Résultat, "les inégalités
ont
fortement augmenté entre les très hauts revenus (...) et le reste de la
population".

Calculé sur sept ans (1998-2005), le revenu des personnes disposant de
plus
de 201.423 euros par an a enregistré une augmentation de 19,4%. "Cette
évolution", relève le rapport, "est encore plus nette lorsqu'on
considère le
revenu réel des 0,01% de foyers les plus riches: entre 1998 et 2005, il
a
augmenté de 42,6% contre une augmentation de 4,6% pour les 90% de foyers
les
moins riches".

Selon l'ONPES, "cette divergence s'explique par la forte croissance des
revenus du patrimoine (+31% en huit ans pour les capitaux mobiliers),
qui
composent une part importante des revenus les plus élevés, mais aussi
par
une croissance plus forte qu'auparavant des inégalités de salaire". Sur
cette période, les salaires les plus élevés ont en effet connu une
progression de 14%, contre 4% pour les salaires les plus bas.

Par ailleurs, l'ONPES souligne que "le taux de demandeurs d'emploi non
indemnisés augmente dans un contexte de baisse des demandeurs d'emploi".
"Ce
taux connaît une augmentation marquée de 2,6 points au cours de la
période
récente (de 37,7% en 2004 à 40,3% en 2006), dans un contexte global de
baisse du nombre de demandeurs d'emploi et de développement de l'emploi
précaire".

"Seuls six demandeurs d'emploi sur dix sont indemnisés", souligne
l'Observatoire. "Parmi eux, la part des bénéficiaires du régime
d'assurance-chômage géré par l'Unedic a diminué. Les réformes
intervenues en
2004 et 2006 ont en effet restreint les conditions d'accès et limité les
durées d'indemnisation".

L'ONPES relève également une hausse du nombre de travailleurs pauvres
dans
un fourchette de 30.000 à 100.000 personnes entre 2004 et 2005.

"La grande majorité d'entre eux (78%) occupent un emploi toute l'année.
Toutefois, 21% d'entre eux occupent principalement un emploi à temps
partiel", précise le rapport selon lequel "ce n'est le cas que pour 14%
de
l'ensemble des travailleurs".

Concernant leur salaire, "les travailleurs pauvres ont perçu 775 euros
par
mois en 2005 au titre de leur activité, soit environ la moitié des
revenus
d'activité moyens de l'ensemble des travailleurs". AP

-----------------------------------------------------------------

Voilà, pour information.

--
p.c.
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filh
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle <"YoudontNeedThatNeither"@sol.earth>
wrote:

Travail épuisant et pas choisi, mauvaises conditions de logement,
médiocre alimentation, une seule chemise que l'on lave pour la remettre,
ah oui ça c'était de la qualité de vie ! Je viens de deux lignées de
prolétaires, et je n'ai jamais envié la vie de mes parents ou de mes
grands parents. Encore moins de mes plus lointains ancêtres, quittant la
misère de Pologne pour les mimes de charbon en Lorraine.
Pendules à l'heure, conneries romantiques, toussa.


Soit dit en passant je n'ai jamais dit que c'était mieux avant.

J'ai juste dit que les écarts se creusent entre les 10% les plus riches
et les 10% les plus pauvre...

FiLH


--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org