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nom de domaine

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laurent
Bonjour,
Je suis à la recherche d'un prestataire pour un achat simple (pas
d'hébergment de site, redirection mail et site web) de nom de domaine en
.com.
J'en ai trouvé beaucoup, domaine.fr, sedo.fr, amen.fr...
mais lequel choisir...(fiabilité, coût...)?
Vous auriez un avis?
Merci!
laurent

1 réponse

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Patrick Mevzek
En rapport avec ces points, j'ajouterais la propriété du domaine: on a
parfois des surprises à ce niveau. En cas de désaccord avec les
contacts/l'hébergeur, c'est le propriétaire (registrant) qui a le
dernier mot. Alors si vous n'êtes pas inscrit comme propriétaire, le
domaine ne vous appartient pas légalement.


C'est vrai que la problématique de la propriété est un point très
important.
Cependant, si je peux pinailler, j'appronfondirai 2 points

1) C'est plutôt ``contractuellement'' que ``légalement''.
En effet tout dépend du triplet
a) contrat entre l'ICANN et un registre
b) contrat entre l'ICANN et un bureau d'enregistrement
+ contrat entre le registre et le bureau d'enregistrement
(qui référence des parties de a))
c) contrat entre le bureau d'enregistrement et l'acheteur
(qui référence des parties de b))

Mais, ``de l'extérieur'', un acheteur ne voit que le bureau et il ne peut
aller voir ni l'ICANN ni le registre en cas de problème, par exemple sur
la propriété.
En effet, imaginons une situation catastrophe: un bureau d'enregistrement
change le propriétaire de certains domaines qu'il gère, volontairement ou
non d'ailleurs. Comme il n'y a pas de backup au niveau ICANN (ca fait
rien que 5 ans que c'est en discussion....) ni au niveau d'un registre en
cas de thin registry (.COM/.NET à l'heure actuelle par exemple), et qu'il
n'y a pas de service équivalent à http://web.archive.org/ pour le web, le
propriétaire serait bien en mal de faire savoir son problème et de
prouver le souci.
Bon, c'est tiré par les cheveux (quoi que ...), mais juste pour dire
qu'au final ce qu'on entend comme propriété c'est un peu volage, d'autant
que pour beaucoup on ne possède pas un domaine, au mieux on loue une
licence ponctuelle d'utilisation, comme pour un numéro de téléphone par
exemple.
D'ailleurs la notion n'est définie ni dans a) ni dans b), et donc
certains pensent qu'on ne peut pas la définir dans c) non plus puisqu'on
ne peut pas transmettre le long de la chaîne ce qu'on n'a pas soi-même
récupéré plus haut dans la chaine.

On parle aussi en anglais, plus souvent de domain name holder ou
registrant que de owner. C'est d'ailleurs ``registrant'' qui a été retenu
comme terme désignant le contact ``propriétaire'' dans EPP (standard
d'interconnexion entre registres et bureaux d'enregistrement).
Petites différences, pas anodines probablement.

2) On peut aussi être propriétaire (au sens contractuel plus haut) sans
apparaître en tant que tel dans le whois... si on passe par un
prestataire, que ce soit le bureau lui-même, une société tierce dédiée à
ce service ou une société gérant un portefeuille de marques/domaines pour
un tiers, comme peuvent le faire les cabinets d'avocats spécialisés en
propriété intellectuelle.
Il y a alors un d) à ajouter à la liste précédente:
d) contrat entre l'acheteur du domaine et un tiers,
ce tiers étant le ``réel'' ``propriétaire'', mais qui ne souhaite pas
apparaître publiquement en tant que tel, et ce sera l'acheteur,
intermédiaire/mandataire qui apparaîtra.

Même NSI a commencé, il y a 1 ou 2 ans. Et il y a eu un thread à ce sujet
ici récemment.

--
Patrick Mevzek . . . . . . Dot and Co (Paris, France)
<http://www.dotandco.net/> <http://www.dotandco.com/>
Dépêches sur le nommage <news://news.dotandco.net/dotandco.info.news>

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