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on s'occupe comme on peut

23 réponses
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jr
http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/05/09/traite-negriere-a-bordeaux-le-cran-a-assigne-en-justice-le-baron-seilliere_4630609_3224.html

Et qui va payer pour le vase de Soisson?


--
Naturellement trouble.

10 réponses

1 2 3
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Dever
"jr" a écrit:

http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/05/09/traite-negriere-a-bordeaux-le-cran-a-assigne-en-justice-le-baron-seilliere_4630609_3224.html



Pour être précis :

http://www.huffingtonpost.fr/louisgeorges-tin/traite-negriere-et-esclavage-le-baron-seilliere-doit-reparer_b_7232476.html

[...]



Traite négrière et esclavage: le Baron Seillière doit réparer


HISTOIRE - De 1825 à 1946, Haïti dut payer à la France l'équivalent de 21
milliards de dollars. Au nom du soi-disant "Traité de l'amitié", le pays fut
contraint de payer une "rançon" aux anciens propriétaires d'esclaves, qui se
plaignaient des "pertes" qu'ils disaient avoir subi du fait de
l'indépendance haïtienne et de l'abolition de l'esclavage. La France
menaçait d'envahir l'île et de restaurer l'esclavage si Haïti refusait de
payer.

Se trouvant en grand danger, le président Boyer et ses successeurs durent se
résoudre à accepter l'inacceptable: c'est ainsi que les victimes d'un crime
contre l'humanité durent payer des réparations au criminel. Cette terrible
rançon constitua un terrible fardeau sur les épaules de la toute jeune
République, entraînant durablement le pays dans la spirale infernale de la
dette, de l'appauvrissement et de l'instabilité politique et économique.

La rançon fut collectée par la Caisse des Dépôts (banque d'État, qui existe
encore aujourd'hui), qui se chargea de redistribuer la somme aux anciens
maîtres, se trouvant en mesure de produire les preuves de leurs
"propriétés". Une grande partie de l'argent fut conservée par la CDC. Face
au refus de la CDC d'ouvrir tout dialogue, en 2013, le CRAN (Conseil
Représentatif des Associations Noires) décida d'assigner en justice la
France et la Caisse des Dépôts, pour les obliger à restituer ces fonds issus
d'un crime contre l'humanité. L'affaire est toujours pendante devant les
juridictions parisiennes.

Mais il convient de mettre également en cause les familles et les compagnies
qui exigèrent, et reçurent cette rançon. Parmi elles, figure Jean-Joseph de
Laborde, qui possédait sur l'île trois plantations de cannes à sucre, et
possédait environ 1400 esclaves. Il possédait également trois navires
négriers, le "Rosalie" (du nom de sa femme), le "Pauline" et le "Natalie"
(du nom de ses deux filles).

Aujourd'hui, parmi ses descendants directs figure le Baron Ernest-Antoine
Seillière de Laborde, qui possède plusieurs fonds d'investissement, et qui
fut le président du Medef (syndicat des patrons français) et de Business
Europe (syndicat des patrons européens). En outre, le Baron est l'un des
propriétaires d'une très grande banque, NMSD, qui fait partie du
conglomérat, ABN-AMRO (aux Pays-Bas), qui a recueilli les actifs de la
Banque Mallet, elle-même très impliquée dans l'histoire de la traite, de
Gorée (la Banque Mallet finança l'expédition qui permit de conquérir et
d'exploiter l'île), et de l'économie coloniale dans les Antilles.

Malgré les preuves incontestables, il refusa de poursuivre le dialogue sur
les réparations, et d'envisager des bourses d'études pour les étudiants
haïtiens, des investissements dans les secteurs clés de l'économie, des
musées ou des projets de développement économique pour les Antilles. Bien
qu'il ne soit pas responsable des fautes de ses ancêtres, il a néanmoins
accepté les actifs de la succession issus d'un crime contre l'humanité,
tandis que les descendants d'esclaves ont toujours gardé leur dignité, leur
courage et leur volonté de toujours travailler, malgré les conséquences
durables de l'esclavage dans le développement économique de ces territoires
et des discriminations.

C'est pourquoi, aujourd'hui, nous exhortons les compagnies, les villes, les
régions, les provinces et les Etats à refuser toute relation économique avec
les entreprises liées au Baron (Wendel, NMSD Bank, ABN-AMRO), tant qu'il
n'aura pas publiquement reconnu et réparé les crimes commis par ses
ascendants qui se sont enrichis en toute impunité sur la capture et le
travail gratuit de citoyens africains.

Avec cette campagne, il s'agit de lui faire comprendre que réparer coûte
cher, mais que ne pas réparer peut coûter encore plus cher. Après Bank of
America (la plus grande banque du monde), Morgan and Chase, Wachovia
Corparation, et plusieurs autres, qui ont payé des réparations ces dernières
années aux Etats-Unis, nous ne voyons pas pourquoi le Baron Seillière de
Laborde et les autres banques européennes qui ont hérité l'argent de la
traite devraient échapper à la justice réparatrice, alors qu'ils ont profité
d'un crime contre l'humanité pour s'enrichir en toute impunité.
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Colonial2015
Après mûre réflexion, Dever a écrit :
"jr" a écrit:

http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/05/09/traite-negriere-a-bordeaux-le-cran-a-assigne-en-justice-le-baron-seilliere_4630609_3224.html



Pour être précis :

http://www.huffingtonpost.fr/louisgeorges-tin/traite-negriere-et-esclavage-le-baron-seilliere-doit-reparer_b_7232476.html

[...]



Traite négrière et esclavage: le Baron Seillière doit réparer


HISTOIRE - De 1825 à 1946, Haïti dut payer à la France l'équivalent de 21
milliards de dollars. Au nom du soi-disant "Traité de l'amitié", le pays fut
contraint de payer une "rançon" aux anciens propriétaires d'esclaves, qui se
plaignaient des "pertes" qu'ils disaient avoir subi du fait de l'indépendance
haïtienne et de l'abolition de l'esclavage. La France menaçait d'envahir
l'île et de restaurer l'esclavage si Haïti refusait de payer.

Se trouvant en grand danger, le président Boyer et ses successeurs durent se
résoudre à accepter l'inacceptable: c'est ainsi que les victimes d'un crime
contre l'humanité durent payer des réparations au criminel. Cette terrible
rançon constitua un terrible fardeau sur les épaules de la toute jeune
République, entraînant durablement le pays dans la spirale infernale de la
dette, de l'appauvrissement et de l'instabilité politique et économique.

La rançon fut collectée par la Caisse des Dépôts (banque d'État, qui existe
encore aujourd'hui), qui se chargea de redistribuer la somme aux anciens
maîtres, se trouvant en mesure de produire les preuves de leurs "propriétés".
Une grande partie de l'argent fut conservée par la CDC. Face au refus de la
CDC d'ouvrir tout dialogue, en 2013, le CRAN (Conseil Représentatif des
Associations Noires) décida d'assigner en justice la France et la Caisse des
Dépôts, pour les obliger à restituer ces fonds issus d'un crime contre
l'humanité. L'affaire est toujours pendante devant les juridictions
parisiennes.

Mais il convient de mettre également en cause les familles et les compagnies
qui exigèrent, et reçurent cette rançon. Parmi elles, figure Jean-Joseph de
Laborde, qui possédait sur l'île trois plantations de cannes à sucre, et
possédait environ 1400 esclaves. Il possédait également trois navires
négriers, le "Rosalie" (du nom de sa femme), le "Pauline" et le "Natalie" (du
nom de ses deux filles).

Aujourd'hui, parmi ses descendants directs figure le Baron Ernest-Antoine
Seillière de Laborde, qui possède plusieurs fonds d'investissement, et qui
fut le président du Medef (syndicat des patrons français) et de Business
Europe (syndicat des patrons européens). En outre, le Baron est l'un des
propriétaires d'une très grande banque, NMSD, qui fait partie du conglomérat,
ABN-AMRO (aux Pays-Bas), qui a recueilli les actifs de la Banque Mallet,
elle-même très impliquée dans l'histoire de la traite, de Gorée (la Banque
Mallet finança l'expédition qui permit de conquérir et d'exploiter l'île), et
de l'économie coloniale dans les Antilles.

Malgré les preuves incontestables, il refusa de poursuivre le dialogue sur
les réparations, et d'envisager des bourses d'études pour les étudiants
haïtiens, des investissements dans les secteurs clés de l'économie, des
musées ou des projets de développement économique pour les Antilles. Bien
qu'il ne soit pas responsable des fautes de ses ancêtres, il a néanmoins
accepté les actifs de la succession issus d'un crime contre l'humanité,
tandis que les descendants d'esclaves ont toujours gardé leur dignité, leur
courage et leur volonté de toujours travailler, malgré les conséquences
durables de l'esclavage dans le développement économique de ces territoires
et des discriminations.

C'est pourquoi, aujourd'hui, nous exhortons les compagnies, les villes, les
régions, les provinces et les Etats à refuser toute relation économique avec
les entreprises liées au Baron (Wendel, NMSD Bank, ABN-AMRO), tant qu'il
n'aura pas publiquement reconnu et réparé les crimes commis par ses
ascendants qui se sont enrichis en toute impunité sur la capture et le
travail gratuit de citoyens africains.

Avec cette campagne, il s'agit de lui faire comprendre que réparer coûte
cher, mais que ne pas réparer peut coûter encore plus cher. Après Bank of
America (la plus grande banque du monde), Morgan and Chase, Wachovia
Corparation, et plusieurs autres, qui ont payé des réparations ces dernières
années aux Etats-Unis, nous ne voyons pas pourquoi le Baron Seillière de
Laborde et les autres banques européennes qui ont hérité l'argent de la
traite devraient échapper à la justice réparatrice, alors qu'ils ont profité
d'un crime contre l'humanité pour s'enrichir en toute impunité.



Le CRAN, on l'emmerde. Cette association créée sur des critères de
couleurs de peau n'a pas son équivalent dans les peuples de race
blanche qui, comme chacun le sait, n'existe pas...

--
"Nous voici parvenus au bout de vingt siècles de civilisation et,
cependant, aucun régime ne résisterait à deux mois de vérité..."( Louis
Ferdinand Céline .1933)
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Colonial2015
Dever avait écrit le 10/05/2015 :
"jr" a écrit:

http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/05/09/traite-negriere-a-bordeaux-le-cran-a-assigne-en-justice-le-baron-seilliere_4630609_3224.html



Pour être précis :

http://www.huffingtonpost.fr/louisgeorges-tin/traite-negriere-et-esclavage-le-baron-seilliere-doit-reparer_b_7232476.html

[...]



Traite négrière et esclavage: le Baron Seillière doit réparer


HISTOIRE - De 1825 à 1946, Haïti dut payer à la France l'équivalent de 21
milliards de dollars. Au nom du soi-disant "Traité de l'amitié", le pays fut
contraint de payer une "rançon" aux anciens propriétaires d'esclaves, qui se
plaignaient des "pertes" qu'ils disaient avoir subi du fait de l'indépendance
haïtienne et de l'abolition de l'esclavage. La France menaçait d'envahir
l'île et de restaurer l'esclavage si Haïti refusait de payer.

Se trouvant en grand danger, le président Boyer et ses successeurs durent se
résoudre à accepter l'inacceptable: c'est ainsi que les victimes d'un crime
contre l'humanité durent payer des réparations au criminel. Cette terrible
rançon constitua un terrible fardeau sur les épaules de la toute jeune
République, entraînant durablement le pays dans la spirale infernale de la
dette, de l'appauvrissement et de l'instabilité politique et économique.

La rançon fut collectée par la Caisse des Dépôts (banque d'État, qui existe
encore aujourd'hui), qui se chargea de redistribuer la somme aux anciens
maîtres, se trouvant en mesure de produire les preuves de leurs "propriétés".
Une grande partie de l'argent fut conservée par la CDC. Face au refus de la
CDC d'ouvrir tout dialogue, en 2013, le CRAN (Conseil Représentatif des
Associations Noires) décida d'assigner en justice la France et la Caisse des
Dépôts, pour les obliger à restituer ces fonds issus d'un crime contre
l'humanité. L'affaire est toujours pendante devant les juridictions
parisiennes.

Mais il convient de mettre également en cause les familles et les compagnies
qui exigèrent, et reçurent cette rançon. Parmi elles, figure Jean-Joseph de
Laborde, qui possédait sur l'île trois plantations de cannes à sucre, et
possédait environ 1400 esclaves. Il possédait également trois navires
négriers, le "Rosalie" (du nom de sa femme), le "Pauline" et le "Natalie" (du
nom de ses deux filles).

Aujourd'hui, parmi ses descendants directs figure le Baron Ernest-Antoine
Seillière de Laborde, qui possède plusieurs fonds d'investissement, et qui
fut le président du Medef (syndicat des patrons français) et de Business
Europe (syndicat des patrons européens). En outre, le Baron est l'un des
propriétaires d'une très grande banque, NMSD, qui fait partie du conglomérat,
ABN-AMRO (aux Pays-Bas), qui a recueilli les actifs de la Banque Mallet,
elle-même très impliquée dans l'histoire de la traite, de Gorée (la Banque
Mallet finança l'expédition qui permit de conquérir et d'exploiter l'île), et
de l'économie coloniale dans les Antilles.

Malgré les preuves incontestables, il refusa de poursuivre le dialogue sur
les réparations, et d'envisager des bourses d'études pour les étudiants
haïtiens, des investissements dans les secteurs clés de l'économie, des
musées ou des projets de développement économique pour les Antilles. Bien
qu'il ne soit pas responsable des fautes de ses ancêtres, il a néanmoins
accepté les actifs de la succession issus d'un crime contre l'humanité,
tandis que les descendants d'esclaves ont toujours gardé leur dignité, leur
courage et leur volonté de toujours travailler, malgré les conséquences
durables de l'esclavage dans le développement économique de ces territoires
et des discriminations.

C'est pourquoi, aujourd'hui, nous exhortons les compagnies, les villes, les
régions, les provinces et les Etats à refuser toute relation économique avec
les entreprises liées au Baron (Wendel, NMSD Bank, ABN-AMRO), tant qu'il
n'aura pas publiquement reconnu et réparé les crimes commis par ses
ascendants qui se sont enrichis en toute impunité sur la capture et le
travail gratuit de citoyens africains.

Avec cette campagne, il s'agit de lui faire comprendre que réparer coûte
cher, mais que ne pas réparer peut coûter encore plus cher. Après Bank of
America (la plus grande banque du monde), Morgan and Chase, Wachovia
Corparation, et plusieurs autres, qui ont payé des réparations ces dernières
années aux Etats-Unis, nous ne voyons pas pourquoi le Baron Seillière de
Laborde et les autres banques européennes qui ont hérité l'argent de la
traite devraient échapper à la justice réparatrice, alors qu'ils ont profité
d'un crime contre l'humanité pour s'enrichir en toute impunité.



Ma foi, comme pour les nationalisations, la libération des esclaves
nécessitait un dédommagement de leurs propriétaires historiques. A
l'époque, l'esclavage n'était pas un crime contre l'humanité. On ne
saurait donc s'en prévaloir pour réclamer des indemnités. De plus,
j'aime à penser que les descendants des esclaves antillais vivent
actuellement mieux que les peuples africains dont ils sont issus... Ce
n'était pas, bien entendu, le cas de ceux qui ont été réduits en
esclavage.

En outre, il convient de se souvenir que, dans le cas Sellières, le
commerce triangulaire ne concernait (en ce qui concerne la FRance) que
le transport... Les africains étaient réduits en esclavage par d'autres
africains arabes ou mélanodermes, transportés aux amériques et vendus à
l'arrivée aux planteurs américains. Que viennent faire Sellières ou
Bordeaux dans tout cela?

Autant s'en prendre à la SNCF pour le transport des déportés (juifs ou
non) à l'occasion de la seconde guerre mondiale...

--
"Nous voici parvenus au bout de vingt siècles de civilisation et,
cependant, aucun régime ne résisterait à deux mois de vérité..."( Louis
Ferdinand Céline .1933)
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Richard Hachel
Le 10/05/2015 à 14:11, Colonial2015 a écrit :

Autant s'en prendre à la SNCF pour le transport des déportés (juifs ou
non) à l'occasion de la seconde guerre mondiale...



En suivant le raisonnement jusqu'au bout, on pourrait peut-être fouetter
les rails.

Mon grand-père a été quatre ans prisonnier de guerre, en Allemagne, on
pourrait peut-être
fouetter les descendants des geôliers allemands qui le surveillaient?

Qu'en pensez-vous?

R.H.
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alain
Richard Hachel wrote:

Le 10/05/2015 à 14:11, Colonial2015 a écrit :

> Autant s'en prendre à la SNCF pour le transport des déportés (juifs ou
> non) à l'occasion de la seconde guerre mondiale...

En suivant le raisonnement jusqu'au bout, on pourrait peut-être fouetter
les rails.

Mon grand-père a été quatre ans prisonnier de guerre, en Allemagne, on
pourrait peut-être
fouetter les descendants des geôliers allemands qui le surveillaient?

Qu'en pensez-vous?




Très juste, on le fait bien avec les descendants des palestiniens qui
auraient, dit-on, chassé des juifs il y a 15 000 ans de la Palestine !

Alain
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Colonial2015
Richard Hachel a utilisé son clavier pour écrire :
Le 10/05/2015 à 14:11, Colonial2015 a écrit :

Autant s'en prendre à la SNCF pour le transport des déportés (juifs ou non)
à l'occasion de la seconde guerre mondiale...



En suivant le raisonnement jusqu'au bout, on pourrait peut-être fouetter les
rails.

Mon grand-père a été quatre ans prisonnier de guerre, en Allemagne, on
pourrait peut-être
fouetter les descendants des geôliers allemands qui le surveillaient?

Qu'en pensez-vous?

R.H.



Ca relève, en effet, de la même logique.

--
"Il n'y a pas de vérités moyennes". (Georges Bernanos)
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luciole135
Le 10/05/2015 05:45, jr a écrit :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/05/09/traite-negriere-a-bordeaux-le-cran-a-assigne-en-justice-le-baron-seilliere_4630609_3224.html

Et qui va payer pour le vase de Soisson?




Surtout qu'après avoir fait fortune grâce à l'esclavage a vu cette
dernière sauvée de la faillite grâce à Raymond Barre (si je me souviens
bien) qui a indemnisé grassement ce dernier pour les forges de l'est de
la France.
Le pactole donné par Balladur et payé avec les impôts des français a pu
lui permettre de se refaire une nouvelle fortune, financière cette
fois-ci et non plus industrielle.
Sa famille à laquelle appartient des célébrités du monde intellectuel a
vu son pactole multiplié par 50 en 10 ans.

Merci les esclaves, merci la français ?

Ben non, dans ce monde là, on ne cause pas avec les domestiques.
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Dever
"Dever" a écrit:
"jr" a écrit:

http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/05/09/traite-negriere-a-bordeaux-le-cran-a-assigne-en-justice-le-baron-seilliere_4630609_3224.html



Pour être précis :



Autre article :

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150510.OBS8692/esclavage-pourquoi-le-cran-assigne-le-baron-seilliere-en-justice.html

[...]

Le Conseil représentatif des Associations noires de France (CRAN) a, samedi
9 mai, annoncé avoir assigné en justice Ernest-Antoine Seillière, ancien
président du patronat français et du groupe Wendel pour "crime contre
l'Humanité et recel de crime contre l'Humanité". Quelles sont les
motivations de cette procédure ?


#1 La fortune du baron "issue de la traite négrière"

La fortune du baron est "en bonne partie issue de la traite négrière", a
déclaré, samedi à Bordeaux, le président du CRAN, Louis-Georges Tin, lors de
la conférence de presse pour annoncer le dépôt de l'assignation, laquelle
concerne aussi "solidairement" le fonds Wendel, qu'Ernest-Antoine Seillière
de Laborde a présidé de 1978 à 2013.

Wendel, fondé en 1704 en Lorraine par la famille du baron Seillière, est
aujourd'hui l'une des toutes premières sociétés d'investissement cotées en
Europe. Le groupe compte 310 ans d'histoire dont 272 dans la sidérurgie et
40 dans le capital-investissement.

Contacté par "l'Obs", Louis-Georges Tin précise que parallèlement à cette
assignation en justice, un appel au boycott contre les actifs de Monsieur
Seillière a été lancé, avec l'appui de la Commission européenne pour les
réparations


#2 La généalogie et les actifs du baron passés au crible

De 1997 à 2005, Ernest-Antoine Seillière de Laborde a été successivement
président du Centre national du patronat français (CNPF) et du Mouvement des
entreprises de France (Medef). A partir de 1978, il a en outre pris les
rênes de la CGIP, rebaptisée Wendel Investissement en 2003, puis Wendel en
2007, et dont il est aujourd'hui président d'honneur.

Mais ce sont à des connexions plus anciennes entre sa famille et la traite
négrière que le CRAN fait référence.

L'an dernier, lors des commémorations du 10 mai, le CRAN avait ainsi décidé
d'interpeller de grandes institutions financières à propos de leurs liens
historiques avec la traite négrière. Il avait cité comme exemple
Demachy-Seillière, un fonds d'investissement fondé par la famille Seillière
de Laborde, propriétaire au XVIIIe siècle "de trois plantations dans
l'ancienne colonie française Saint Domingue, (devenue Haïti, NDLR) et de
vaisseaux négriers ayant déporté des esclaves, hommes, femmes et enfants,
d'Afrique vers les Antilles", selon le CRAN.

A ce propos, Louis-Georges Tin rappelle qu'"après son indépendance, Haïti a
été menacé par la France et a dû payer des réparations ‘ à l'envers’ pour
indemniser les anciens propriétaires d'esclaves qui s'estimaient lésés par
l'abolition". L'équivalent de "21 milliards de dollars d'aujourd'hui payés
en 1825 et 1946", précise le président du CRAN.

Pour en revenir précisément à Ernest-Antoine Seillière, celui-ci est, estime
le CRAN, "lié au capitalisme négrier à la fois par son aïeul, Jean-Joseph de
Laborde, et par sa participation à la banque NSMD (filiale du groupe
néerlandais ABN-Amro, NDLR), issue en partie de la banque Mallet,
institution particulièrement investie dans la traite négrière". C'est donc à
ce double titre que l'organisation assigne le baron Seillière.


#3 Le CRAN réclame réparation

Par cet acte déposé jeudi auprès du tribunal de grande instance (TGI) de
Paris, il s'agit, explique le CRAN, de "demander réparation" au nom des
victimes de l'esclavage et de la traite négrière. Le CRAN ayant "tenté en
vain d'établir un dialogue avec le baron Seillière qui n'a pas abouti, a
donc choisi la voie judiciaire", a expliqué son président.
Les descendants des esclavagistes ne sont pas coupables mais ils sont
bénéficiaires et leur fortune est faite de biens mal acquis", a souligné
Louis-Georges Tin.

"Et en refusant toute réparation, ils deviennent solidaires de fait du crime
dont ils essaient de se démarquer en vain", a-t-il poursuivi.

Les réparations peuvent être "multiformes", il peut s'agir de "lieux de
culture, de musées", a-t-il suggéré, citant les exemples récents de banques
américaines comme JP Morgan Chase et Bank of America qui ont mis en place
des programmes de réparations, notamment des bourses d'étude pour les jeunes
des ghettos de Chicago.


#3 Une date symbolique

Le président du CRAN a indiqué que l'assignation a été déposé jeudi, soit
trois jours avant la Journée nationale des mémoires de la traite, de
l'esclavage et de leurs abolitions, célébrée ce dimanche. Cette année, cette
date mémorielle coïncide avec l'inauguration, à Pointe-à-Pitre, en
Guadeloupe, du Mémorial ACTe. François Hollande en personne a inauguré ce
grand centre de mémoire sur la traite et l'esclavage. La date de la
procédure lancée par le CRAN a donc délibérément été choisie pour que
celle-ci ait le plus de retentissement possible.

A noter que jeudi, le CRAN-Guadeloupe a de son côté assigné l’État français
pour crime contre l’humanité en présence de la chanteuse Joëlle Ursull. A
cette occasion, l'interprète de "White and Black Blues" (Eurovision 1990) a
elle-même annoncé être disposée à attaquer l'Etat pour demander réparation,
en précisant qu'une vingtaine de personnes étaient prêtes à la suivre.


#4 Pourquoi une conférence de presse à Bordeaux

La conférence de presse pour annoncer le dépôt de l'assignation contre le
baron Seillière s'est tenue à Bordeaux. Pourquoi avoir choisi cette ville
alors que c'est le TGI de Paris qui est saisi ? Pour faire la lumière sur le
rôle-pivot du port aquitain dans l'esclavage et la traite négrière.

Ces pratiques ont en effet fait prospérer la ville entre les XVIe et XVIIIe
siècles, grâce non seulement au négoce très lucratif de denrées coloniales
produites par les esclaves, mais aussi grâce aux 508 expéditions négrières
qui ont placé la ville en 2e position – après Nantes – des ports français
pour l'ensemble de la période concernée.

Entre 1672 et 1837, Bordeaux a déporté de 120.000 à 150.000 esclaves
africains vers les Amériques. En 1786, le port aquitain devance même son
concurrent nantais, en développant la traite sur la côte est de l'Afrique.

S'appuyant sur ces faits historiques, le CRAN a demandé à la ville de
Bordeaux et à la région Aquitaine de mettre en place des commissions pour la
réparation et la réconciliation.

Le maire de Bordeaux Alain Juppé, qui avait dans un premier temps trouvé
l'idée "loufoque", rapporte Louis-Georges Tin, a finalement invité le CRAN à
venir présenter le projet dans le cadre de la commission bordelaise pour la
diversité.

De son côté, la région Aquitaine a accueilli l'idée de manière assez ouverte
en invitant le CRAN à en débattre dans le cadre des instances du Conseil
économique, social et environnemental régional.
Avatar
Cmarpo :D
Dans son message précédent, Dever a écrit :
"Dever" a écrit:
"jr" a écrit:

http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/05/09/traite-negriere-a-bordeaux-le-cran-a-assigne-en-justice-le-baron-seilliere_4630609_3224.html



Pour être précis :



Autre article :

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150510.OBS8692/esclavage-pourquoi-le-cran-assigne-le-baron-seilliere-en-justice.html

[...]

Le Conseil représentatif des Associations noires de France (CRAN) a, samedi 9
mai, annoncé avoir assigné en justice Ernest-Antoine Seillière, ancien
président du patronat français et du groupe Wendel pour "crime contre
l'Humanité et recel de crime contre l'Humanité". Quelles sont les motivations
de cette procédure ?

#1 La fortune du baron "issue de la traite négrière"

La fortune du baron est "en bonne partie issue de la traite négrière", a
déclaré, samedi à Bordeaux, le président du CRAN, Louis-Georges Tin, lors de
la conférence de presse pour annoncer le dépôt de l'assignation, laquelle
concerne aussi "solidairement" le fonds Wendel, qu'Ernest-Antoine Seillière
de Laborde a présidé de 1978 à 2013.

Wendel, fondé en 1704 en Lorraine par la famille du baron Seillière, est
aujourd'hui l'une des toutes premières sociétés d'investissement cotées en
Europe. Le groupe compte 310 ans d'histoire dont 272 dans la sidérurgie et 40
dans le capital-investissement.

Contacté par "l'Obs", Louis-Georges Tin précise que parallèlement à cette
assignation en justice, un appel au boycott contre les actifs de Monsieur
Seillière a été lancé, avec l'appui de la Commission européenne pour les
réparations

#2 La généalogie et les actifs du baron passés au crible

De 1997 à 2005, Ernest-Antoine Seillière de Laborde a été successivement
président du Centre national du patronat français (CNPF) et du Mouvement des
entreprises de France (Medef). A partir de 1978, il a en outre pris les rênes
de la CGIP, rebaptisée Wendel Investissement en 2003, puis Wendel en 2007, et
dont il est aujourd'hui président d'honneur.

Mais ce sont à des connexions plus anciennes entre sa famille et la traite
négrière que le CRAN fait référence.

L'an dernier, lors des commémorations du 10 mai, le CRAN avait ainsi décidé
d'interpeller de grandes institutions financières à propos de leurs liens
historiques avec la traite négrière. Il avait cité comme exemple
Demachy-Seillière, un fonds d'investissement fondé par la famille Seillière
de Laborde, propriétaire au XVIIIe siècle "de trois plantations dans
l'ancienne colonie française Saint Domingue, (devenue Haïti, NDLR) et de
vaisseaux négriers ayant déporté des esclaves, hommes, femmes et enfants,
d'Afrique vers les Antilles", selon le CRAN.

A ce propos, Louis-Georges Tin rappelle qu'"après son indépendance, Haïti a
été menacé par la France et a dû payer des réparations ‘ à l'envers’ pour
indemniser les anciens propriétaires d'esclaves qui s'estimaient lésés par
l'abolition". L'équivalent de "21 milliards de dollars d'aujourd'hui payés en
1825 et 1946", précise le président du CRAN.

Pour en revenir précisément à Ernest-Antoine Seillière, celui-ci est, estime
le CRAN, "lié au capitalisme négrier à la fois par son aïeul, Jean-Joseph de
Laborde, et par sa participation à la banque NSMD (filiale du groupe
néerlandais ABN-Amro, NDLR), issue en partie de la banque Mallet, institution
particulièrement investie dans la traite négrière". C'est donc à ce double
titre que l'organisation assigne le baron Seillière.

#3 Le CRAN réclame réparation

Par cet acte déposé jeudi auprès du tribunal de grande instance (TGI) de
Paris, il s'agit, explique le CRAN, de "demander réparation" au nom des
victimes de l'esclavage et de la traite négrière. Le CRAN ayant "tenté en
vain d'établir un dialogue avec le baron Seillière qui n'a pas abouti, a donc
choisi la voie judiciaire", a expliqué son président.
Les descendants des esclavagistes ne sont pas coupables mais ils sont
bénéficiaires et leur fortune est faite de biens mal acquis", a souligné
Louis-Georges Tin.

"Et en refusant toute réparation, ils deviennent solidaires de fait du crime
dont ils essaient de se démarquer en vain", a-t-il poursuivi.

Les réparations peuvent être "multiformes", il peut s'agir de "lieux de
culture, de musées", a-t-il suggéré, citant les exemples récents de banques
américaines comme JP Morgan Chase et Bank of America qui ont mis en place des
programmes de réparations, notamment des bourses d'étude pour les jeunes des
ghettos de Chicago.

#3 Une date symbolique

Le président du CRAN a indiqué que l'assignation a été déposé jeudi, soit
trois jours avant la Journée nationale des mémoires de la traite, de
l'esclavage et de leurs abolitions, célébrée ce dimanche. Cette année, cette
date mémorielle coïncide avec l'inauguration, à Pointe-à-Pitre, en
Guadeloupe, du Mémorial ACTe. François Hollande en personne a inauguré ce
grand centre de mémoire sur la traite et l'esclavage. La date de la procédure
lancée par le CRAN a donc délibérément été choisie pour que celle-ci ait le
plus de retentissement possible.

A noter que jeudi, le CRAN-Guadeloupe a de son côté assigné l’État français
pour crime contre l’humanité en présence de la chanteuse Joëlle Ursull. A
cette occasion, l'interprète de "White and Black Blues" (Eurovision 1990) a
elle-même annoncé être disposée à attaquer l'Etat pour demander réparation,
en précisant qu'une vingtaine de personnes étaient prêtes à la suivre.

#4 Pourquoi une conférence de presse à Bordeaux

La conférence de presse pour annoncer le dépôt de l'assignation contre le
baron Seillière s'est tenue à Bordeaux. Pourquoi avoir choisi cette ville
alors que c'est le TGI de Paris qui est saisi ? Pour faire la lumière sur le
rôle-pivot du port aquitain dans l'esclavage et la traite négrière.

Ces pratiques ont en effet fait prospérer la ville entre les XVIe et XVIIIe
siècles, grâce non seulement au négoce très lucratif de denrées coloniales
produites par les esclaves, mais aussi grâce aux 508 expéditions négrières
qui ont placé la ville en 2e position – après Nantes – des ports français
pour l'ensemble de la période concernée.

Entre 1672 et 1837, Bordeaux a déporté de 120.000 à 150.000 esclaves
africains vers les Amériques. En 1786, le port aquitain devance même son
concurrent nantais, en développant la traite sur la côte est de l'Afrique.

S'appuyant sur ces faits historiques, le CRAN a demandé à la ville de
Bordeaux et à la région Aquitaine de mettre en place des commissions pour la
réparation et la réconciliation.

Le maire de Bordeaux Alain Juppé, qui avait dans un premier temps trouvé
l'idée "loufoque", rapporte Louis-Georges Tin, a finalement invité le CRAN à
venir présenter le projet dans le cadre de la commission bordelaise pour la
diversité.

De son côté, la région Aquitaine a accueilli l'idée de manière assez ouverte
en invitant le CRAN à en débattre dans le cadre des instances du Conseil
économique, social et environnemental régional.



Merveilleux!
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Yannix
Le 10/05/2015 14:40, Herisson grognon a écrit :
Richard Hachel wrote:

Le 10/05/2015 à 14:11, Colonial2015 a écrit :

Autant s'en prendre à la SNCF pour le transport des déportés (juifs ou
non) à l'occasion de la seconde guerre mondiale...



En suivant le raisonnement jusqu'au bout, on pourrait peut-être fouetter
les rails.

Mon grand-père a été quatre ans prisonnier de guerre, en Allemagne, on
pourrait peut-être
fouetter les descendants des geôliers allemands qui le surveillaient?

Qu'en pensez-vous?




Très juste, on le fait bien avec les descendants des palestiniens qui
auraient, dit-on, chassé des juifs il y a 15 000 ans de la Palestine !



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