J'ai un Canon 70D qui me donne toutes satisfaction. Je monte dessus deux
Sigma : un 18-38 f1.8 et un 120-400 f4.5-5.6.
J'entends dire que les reflex vont être abandonnés au profit des
hybrides. Si je dois changer de boÍ®tier et passer Í l'hybride, mes
optiques seront-elles toujours utilisables ?
J'avais appris le portugais du Brésil, mais finalement je n'y suis jamais retourné. J'ai juste un tas de vieilles diapos de Brasilia dont je n'ai scanné qu'une ou deux. https://www.cjoint.com/data/LJclup20VFM_Brasilia-Parlement.jpg
C'était vraiment la grande époque de la photo : manque de définition, grain, couleurs insolites et pour couronner le tout, artefacts de numérisation.
Il n'y avait aucun chevreuil.
Le 02/10/2022 Í 17:28, Ghost-Raider a écrit :
Le 02/10/2022 Í 13:22, PaulAubrin a écrit :
J'avais appris le portugais du Brésil, mais finalement je n'y suis
jamais retourné. J'ai juste un tas de vieilles diapos de Brasilia dont
je n'ai scanné qu'une ou deux.
https://www.cjoint.com/data/LJclup20VFM_Brasilia-Parlement.jpg
C'était vraiment la grande époque de la photo : manque de définition,
grain, couleurs insolites et pour couronner le tout, artefacts de
numérisation.
J'avais appris le portugais du Brésil, mais finalement je n'y suis jamais retourné. J'ai juste un tas de vieilles diapos de Brasilia dont je n'ai scanné qu'une ou deux. https://www.cjoint.com/data/LJclup20VFM_Brasilia-Parlement.jpg
C'était vraiment la grande époque de la photo : manque de définition, grain, couleurs insolites et pour couronner le tout, artefacts de numérisation.
Il n'y avait aucun chevreuil.
Ghost-Raider
Le 02/10/2022 Í 12:19, "BenoÍ®t L." a écrit :
Nonobstant quelques doutes, le 2 octobre 2022 Í 11:26, Ghost-Raider se permit de dire :
Le 02/10/2022 Í 04:59, Thierry HOUX a écrit :
La relativité, c'est très facile Í expliquer avec la retraite en ce moment: Plus tu te rapproche de ta retraite et ... plus elle s'éloigne. Simple et efficace!
Très fine remarque. Une photo pour l'illustrer ?
On voit que les gamins ne connaissent pas le problème de la fourmi sur l’élastique. <https://fr.wikipedia.org/wiki/Problème_de_la_fourmi_sur_un_élastique>
Je connais particulièrement bien ce problème et j'ai chez moi tout un élevage de fourmis avec lesquelles je fais des essais de marche sur élastique. Malheureusement, le problème est perturbé par les arrêts-pipi des fourmis ce qui m'oblige Í recommencer trop souvent. Ma championne actuelle : https://www.cjoint.com/doc/22_10/LJcpIgS66Bh_D90-10969-NEF-CV.jpg -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Le 02/10/2022 Í 12:19, "BenoÍ®t L." a écrit :
Nonobstant quelques doutes, le 2 octobre 2022 Í 11:26, Ghost-Raider se
permit de dire :
Le 02/10/2022 Í 04:59, Thierry HOUX a écrit :
La relativité, c'est très facile Í expliquer avec la retraite en ce
moment: Plus tu te rapproche de ta retraite et ... plus elle s'éloigne.
Simple et efficace!
Très fine remarque.
Une photo pour l'illustrer ?
On voit que les gamins ne connaissent pas le problème de la fourmi sur
l’élastique.
Je connais particulièrement bien ce problème et j'ai chez moi tout un
élevage de fourmis avec lesquelles je fais des essais de marche sur
élastique.
Malheureusement, le problème est perturbé par les arrêts-pipi des
fourmis ce qui m'oblige Í recommencer trop souvent.
Ma championne actuelle :
https://www.cjoint.com/doc/22_10/LJcpIgS66Bh_D90-10969-NEF-CV.jpg
--
Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Nonobstant quelques doutes, le 2 octobre 2022 Í 11:26, Ghost-Raider se permit de dire :
Le 02/10/2022 Í 04:59, Thierry HOUX a écrit :
La relativité, c'est très facile Í expliquer avec la retraite en ce moment: Plus tu te rapproche de ta retraite et ... plus elle s'éloigne. Simple et efficace!
Très fine remarque. Une photo pour l'illustrer ?
On voit que les gamins ne connaissent pas le problème de la fourmi sur l’élastique. <https://fr.wikipedia.org/wiki/Problème_de_la_fourmi_sur_un_élastique>
Je connais particulièrement bien ce problème et j'ai chez moi tout un élevage de fourmis avec lesquelles je fais des essais de marche sur élastique. Malheureusement, le problème est perturbé par les arrêts-pipi des fourmis ce qui m'oblige Í recommencer trop souvent. Ma championne actuelle : https://www.cjoint.com/doc/22_10/LJcpIgS66Bh_D90-10969-NEF-CV.jpg -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
PaulAubrin
Le 02/10/2022 Í 17:37, Ghost-Raider a écrit :
Je connais particulièrement bien ce problème et j'ai chez moi tout un élevage de fourmis avec lesquelles je fais des essais de marche sur élastique. Malheureusement, le problème est perturbé par les arrêts-pipi des fourmis ce qui m'oblige Í recommencer trop souvent. Ma championne actuelle : https://www.cjoint.com/doc/22_10/LJcpIgS66Bh_D90-10969-NEF-CV.jpg
Sa carapace est bien lustrée.
Le 02/10/2022 Í 17:37, Ghost-Raider a écrit :
Je connais particulièrement bien ce problème et j'ai chez moi tout un
élevage de fourmis avec lesquelles je fais des essais de marche sur
élastique.
Malheureusement, le problème est perturbé par les arrêts-pipi des
fourmis ce qui m'oblige Í recommencer trop souvent.
Ma championne actuelle :
https://www.cjoint.com/doc/22_10/LJcpIgS66Bh_D90-10969-NEF-CV.jpg
Je connais particulièrement bien ce problème et j'ai chez moi tout un élevage de fourmis avec lesquelles je fais des essais de marche sur élastique. Malheureusement, le problème est perturbé par les arrêts-pipi des fourmis ce qui m'oblige Í recommencer trop souvent. Ma championne actuelle : https://www.cjoint.com/doc/22_10/LJcpIgS66Bh_D90-10969-NEF-CV.jpg
Sa carapace est bien lustrée.
Ghost-Raider
Le 02/10/2022 Í 14:24, efji a écrit :
Le 02/10/2022 Í 13:26, Ghost-Raider a écrit :
Le 02/10/2022 Í 11:52, efji a écrit :
Quant Í la remarque sur la thèse, elle me troue carrément le cul. On n'obtient pas un doctorat avec un "réseau". Ca n'a aucun sens, dans aucune discipline, même les plus "molles" comme celle de ta fille.
Pas vrai. Regarde les Bogdanoff (maths et physique), Élizabeth Teissier (sociologie)... Certes, ces doctorats ont été critiqués, considérés comme sans valeur scientifique, mais leurs attributaires restent docteurs.
C'était il y a 30 ou 40 ans justement! Totalement impossible aujourd'hui. Pour soutenir une thèse aujourd'hui il y a une série de barrières Í passer tout Í fait hallucinante : il y a d'abord un suivi longitudinal annuel, fait par un petit jury choisi par le candidat et que le directeur de thèse ignore (obligatoire pour s'inscrire chaque année). Ensuite les règles pour proposer des rapporteurs sont ultra-strictes. Les rapporteurs ne doivent avoir aucun lien avec le directeur ou le labo. Parmi la liste de rapporteurs proposés, une commission indépendante en désigne 2 (chez nous un "français" i.e. exerçant dans une unité française, et un "étranger" i.e. exerçant dans une unité non française) qui rapportent sur le travail. Au vu de ces rapports la commission indépendante décide (ou non) que la thèse est soutenable. Il faut alors choisir un jury qui doit respecter certaines règles de parité (pas du tout facile!). Enfin il faut faire passer le manuscrit dans un logiciel anti-plagiat, très efficace pour les travaux littéraires et très amusant pour les travaux scientifiques (je vais passer mon après-midi Í ça pour un de mes thésards si ça vous intéresse...). Une fois ce parcours du combattant terminé il reste Í trouver une date qui convienne Í tous les membres du jury, trouver une salle, faire des répétitions de soutenance, s'occuper du pot... Et vous savez combien on est payés pour encadrer une thèse ? 0€ :)
C'est scandaleux.
Autant dire que les Bogdanov ou E.Tessier n'auraient absolument aucune chance de soutenir une thèse aujourd'hui.
Les Bogdanoff ont passé leur thèse en 1999 et 2022, Elizabeth Teissier en 2001, donc, disons, il y a 20 ans. Le long parcours du combattant que tu décris semble un peu plus simple en sciences sociales, en tout cas Í l'EHESS. Je n'ai pas le souvenir du suivi longitudinal annuel ni du "petit jury". Ma fille envoyait seulement périodiquement quelques travaux Í sa directrice de thèse, sans contrÍ´le de son activité, même pendant la période de cinq ans o͹ elle a perçu l'allocation de recherche, d'autant plus que cette directrice était constamment au loin. Les deux rapporteurs n'avaient aucun lien formel avec la directrice ou le labo, mais ils se connaissaient parfaitement. Ces rapporteurs, un du CNRS, l'autre de Washington University ont effectivement estimé que la thèse pouvait être soutenue et le choix des autres membres du jury n'a pas été simple. Il a fallu trouver des gens connaissant un minimum la question et il n'était pas question de ne pas solliciter la chercheuse du CNRS, jalouse mais incontournable. A ma connaissance, la thèse n'a pas été soumise Í un logiciel anti-plagiat, je n'ai en tout cas pas fourni le fichier. Toutes les citations étaient parfaitement référencées après contrÍ´le laborieux car les auteurs se citent les uns les autres et il faut trouver la citation initiale alors que souvent on n'a qu'un nom et une année. La non-connaissance du sujet a donné lieu Í des remarques totalement hors sujet d'un des examinateurs qui a reproché l'absence de mention des femmes de confort dans l'armée japonaise au cours de la 2ème guerre mondiale, alors que le sujet était celui d'un massacre Í Jakarta en 1984 ! Mais tout s'est bien passé, l'EHESS a prêté une salle, les autres membres du jury ont été "professionnels" et j'ai pu organiser le pot sans problème.
Je conçois que dans les sciences "dures", particulièrement les maths, tu aies raison, mais dans celles o͹ l'analyse de phénomènes sociaux est au centre de la réflexion, le réseau a son importance, ne serait-ce que dans la définition du cadre des recherches et de la méthode. Dans le jury de thèse de ma fille figurait une sociologue CNRS jalouse des travaux de terrain de ma fille, alors qu'elle n'en a jamais faits et qui n'a pas cessé de la critiquer. Jalousie féminine d'ailleurs.
C'est la faute de ta fille et surtout de son directeur de l'avoir choisie!
Personnalité incontournable qu'il vaut mieux ne pas avoir dans ses ennemis.
Ceci dit, l'Université française souffre d'un excès de règles en effet, qui deviennent paralysantes et contre-productives. Les chercheurs passent leur temps Í remplir des rapports pour justifier leur activité.
Absolument. La moitié de leur temps Í ça, et l'autre moitié Í expertiser les dossiers des autres :)
Ça en devient risible. Les enseignants-chercheurs n'ont plus le temps de faire de la recherche, accaparés par tous ces travaux. C'est bien simple, quand ma fille trouve un contrat, elle sait qu'elle ne pourra absolument pas faire avancer ses travaux. Il faut choisir : manger ou écrire. Mais il y a des gens bien. Luc Boltanski a attribué l'allocation de recherche Í ma fille (il en disposait de 2, pas une de plus) et il ne l'a pas attribuée Í sa propre fille. Bon, la photo alibi : https://www.cjoint.com/doc/22_10/LJcqRCBjcoh_VIDEO0037.jpg Les Hare Krishna Í Tours. -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Le 02/10/2022 Í 14:24, efji a écrit :
Le 02/10/2022 Í 13:26, Ghost-Raider a écrit :
Le 02/10/2022 Í 11:52, efji a écrit :
Quant Í la remarque sur la thèse, elle me troue carrément le cul. On
n'obtient pas un doctorat avec un "réseau". Ca n'a aucun sens, dans
aucune discipline, même les plus "molles" comme celle de ta fille.
Pas vrai.
Regarde les Bogdanoff (maths et physique), Élizabeth Teissier
(sociologie)...
Certes, ces doctorats ont été critiqués, considérés comme sans valeur
scientifique, mais leurs attributaires restent docteurs.
C'était il y a 30 ou 40 ans justement! Totalement impossible
aujourd'hui. Pour soutenir une thèse aujourd'hui il y a une série de
barrières Í passer tout Í fait hallucinante : il y a d'abord un suivi
longitudinal annuel, fait par un petit jury choisi par le candidat et
que le directeur de thèse ignore (obligatoire pour s'inscrire chaque
année). Ensuite les règles pour proposer des rapporteurs sont
ultra-strictes. Les rapporteurs ne doivent avoir aucun lien avec le
directeur ou le labo. Parmi la liste de rapporteurs proposés, une
commission indépendante en désigne 2 (chez nous un "français" i.e.
exerçant dans une unité française, et un "étranger" i.e. exerçant dans
une unité non française) qui rapportent sur le travail. Au vu de ces
rapports la commission indépendante décide (ou non) que la thèse est
soutenable. Il faut alors choisir un jury qui doit respecter certaines
règles de parité (pas du tout facile!). Enfin il faut faire passer le
manuscrit dans un logiciel anti-plagiat, très efficace pour les travaux
littéraires et très amusant pour les travaux scientifiques (je vais
passer mon après-midi Í ça pour un de mes thésards si ça vous
intéresse...). Une fois ce parcours du combattant terminé il reste Í
trouver une date qui convienne Í tous les membres du jury, trouver une
salle, faire des répétitions de soutenance, s'occuper du pot...
Et vous savez combien on est payés pour encadrer une thèse ? 0€ :)
C'est scandaleux.
Autant dire que les Bogdanov ou E.Tessier n'auraient absolument aucune
chance de soutenir une thèse aujourd'hui.
Les Bogdanoff ont passé leur thèse en 1999 et 2022, Elizabeth Teissier
en 2001, donc, disons, il y a 20 ans.
Le long parcours du combattant que tu décris semble un peu plus simple
en sciences sociales, en tout cas Í l'EHESS. Je n'ai pas le souvenir du
suivi longitudinal annuel ni du "petit jury". Ma fille envoyait
seulement périodiquement quelques travaux Í sa directrice de thèse, sans
contrÍ´le de son activité, même pendant la période de cinq ans o͹ elle a
perçu l'allocation de recherche, d'autant plus que cette directrice
était constamment au loin. Les deux rapporteurs n'avaient aucun lien
formel avec la directrice ou le labo, mais ils se connaissaient
parfaitement. Ces rapporteurs, un du CNRS, l'autre de Washington
University ont effectivement estimé que la thèse pouvait être soutenue
et le choix des autres membres du jury n'a pas été simple. Il a fallu
trouver des gens connaissant un minimum la question et il n'était pas
question de ne pas solliciter la chercheuse du CNRS, jalouse mais
incontournable.
A ma connaissance, la thèse n'a pas été soumise Í un logiciel
anti-plagiat, je n'ai en tout cas pas fourni le fichier. Toutes les
citations étaient parfaitement référencées après contrÍ´le laborieux car
les auteurs se citent les uns les autres et il faut trouver la citation
initiale alors que souvent on n'a qu'un nom et une année.
La non-connaissance du sujet a donné lieu Í des remarques totalement
hors sujet d'un des examinateurs qui a reproché l'absence de mention des
femmes de confort dans l'armée japonaise au cours de la 2ème guerre
mondiale, alors que le sujet était celui d'un massacre Í Jakarta en 1984 !
Mais tout s'est bien passé, l'EHESS a prêté une salle, les autres
membres du jury ont été "professionnels" et j'ai pu organiser le pot
sans problème.
Je conçois que dans les sciences "dures", particulièrement les maths, tu
aies raison, mais dans celles o͹ l'analyse de phénomènes sociaux est au
centre de la réflexion, le réseau a son importance, ne serait-ce que
dans la définition du cadre des recherches et de la méthode. Dans le
jury de thèse de ma fille figurait une sociologue CNRS jalouse des
travaux de terrain de ma fille, alors qu'elle n'en a jamais faits et qui
n'a pas cessé de la critiquer. Jalousie féminine d'ailleurs.
C'est la faute de ta fille et surtout de son directeur de l'avoir choisie!
Personnalité incontournable qu'il vaut mieux ne pas avoir dans ses ennemis.
Ceci dit, l'Université française souffre d'un excès de règles en effet,
qui deviennent paralysantes et contre-productives. Les chercheurs
passent leur temps Í remplir des rapports pour justifier leur activité.
Absolument. La moitié de leur temps Í ça, et l'autre moitié Í expertiser
les dossiers des autres :)
Ça en devient risible. Les enseignants-chercheurs n'ont plus le temps de
faire de la recherche, accaparés par tous ces travaux. C'est bien
simple, quand ma fille trouve un contrat, elle sait qu'elle ne pourra
absolument pas faire avancer ses travaux.
Il faut choisir : manger ou écrire.
Mais il y a des gens bien. Luc Boltanski a attribué l'allocation de
recherche Í ma fille (il en disposait de 2, pas une de plus) et il ne
l'a pas attribuée Í sa propre fille.
Bon, la photo alibi :
https://www.cjoint.com/doc/22_10/LJcqRCBjcoh_VIDEO0037.jpg
Les Hare Krishna Í Tours.
--
Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Quant Í la remarque sur la thèse, elle me troue carrément le cul. On n'obtient pas un doctorat avec un "réseau". Ca n'a aucun sens, dans aucune discipline, même les plus "molles" comme celle de ta fille.
Pas vrai. Regarde les Bogdanoff (maths et physique), Élizabeth Teissier (sociologie)... Certes, ces doctorats ont été critiqués, considérés comme sans valeur scientifique, mais leurs attributaires restent docteurs.
C'était il y a 30 ou 40 ans justement! Totalement impossible aujourd'hui. Pour soutenir une thèse aujourd'hui il y a une série de barrières Í passer tout Í fait hallucinante : il y a d'abord un suivi longitudinal annuel, fait par un petit jury choisi par le candidat et que le directeur de thèse ignore (obligatoire pour s'inscrire chaque année). Ensuite les règles pour proposer des rapporteurs sont ultra-strictes. Les rapporteurs ne doivent avoir aucun lien avec le directeur ou le labo. Parmi la liste de rapporteurs proposés, une commission indépendante en désigne 2 (chez nous un "français" i.e. exerçant dans une unité française, et un "étranger" i.e. exerçant dans une unité non française) qui rapportent sur le travail. Au vu de ces rapports la commission indépendante décide (ou non) que la thèse est soutenable. Il faut alors choisir un jury qui doit respecter certaines règles de parité (pas du tout facile!). Enfin il faut faire passer le manuscrit dans un logiciel anti-plagiat, très efficace pour les travaux littéraires et très amusant pour les travaux scientifiques (je vais passer mon après-midi Í ça pour un de mes thésards si ça vous intéresse...). Une fois ce parcours du combattant terminé il reste Í trouver une date qui convienne Í tous les membres du jury, trouver une salle, faire des répétitions de soutenance, s'occuper du pot... Et vous savez combien on est payés pour encadrer une thèse ? 0€ :)
C'est scandaleux.
Autant dire que les Bogdanov ou E.Tessier n'auraient absolument aucune chance de soutenir une thèse aujourd'hui.
Les Bogdanoff ont passé leur thèse en 1999 et 2022, Elizabeth Teissier en 2001, donc, disons, il y a 20 ans. Le long parcours du combattant que tu décris semble un peu plus simple en sciences sociales, en tout cas Í l'EHESS. Je n'ai pas le souvenir du suivi longitudinal annuel ni du "petit jury". Ma fille envoyait seulement périodiquement quelques travaux Í sa directrice de thèse, sans contrÍ´le de son activité, même pendant la période de cinq ans o͹ elle a perçu l'allocation de recherche, d'autant plus que cette directrice était constamment au loin. Les deux rapporteurs n'avaient aucun lien formel avec la directrice ou le labo, mais ils se connaissaient parfaitement. Ces rapporteurs, un du CNRS, l'autre de Washington University ont effectivement estimé que la thèse pouvait être soutenue et le choix des autres membres du jury n'a pas été simple. Il a fallu trouver des gens connaissant un minimum la question et il n'était pas question de ne pas solliciter la chercheuse du CNRS, jalouse mais incontournable. A ma connaissance, la thèse n'a pas été soumise Í un logiciel anti-plagiat, je n'ai en tout cas pas fourni le fichier. Toutes les citations étaient parfaitement référencées après contrÍ´le laborieux car les auteurs se citent les uns les autres et il faut trouver la citation initiale alors que souvent on n'a qu'un nom et une année. La non-connaissance du sujet a donné lieu Í des remarques totalement hors sujet d'un des examinateurs qui a reproché l'absence de mention des femmes de confort dans l'armée japonaise au cours de la 2ème guerre mondiale, alors que le sujet était celui d'un massacre Í Jakarta en 1984 ! Mais tout s'est bien passé, l'EHESS a prêté une salle, les autres membres du jury ont été "professionnels" et j'ai pu organiser le pot sans problème.
Je conçois que dans les sciences "dures", particulièrement les maths, tu aies raison, mais dans celles o͹ l'analyse de phénomènes sociaux est au centre de la réflexion, le réseau a son importance, ne serait-ce que dans la définition du cadre des recherches et de la méthode. Dans le jury de thèse de ma fille figurait une sociologue CNRS jalouse des travaux de terrain de ma fille, alors qu'elle n'en a jamais faits et qui n'a pas cessé de la critiquer. Jalousie féminine d'ailleurs.
C'est la faute de ta fille et surtout de son directeur de l'avoir choisie!
Personnalité incontournable qu'il vaut mieux ne pas avoir dans ses ennemis.
Ceci dit, l'Université française souffre d'un excès de règles en effet, qui deviennent paralysantes et contre-productives. Les chercheurs passent leur temps Í remplir des rapports pour justifier leur activité.
Absolument. La moitié de leur temps Í ça, et l'autre moitié Í expertiser les dossiers des autres :)
Ça en devient risible. Les enseignants-chercheurs n'ont plus le temps de faire de la recherche, accaparés par tous ces travaux. C'est bien simple, quand ma fille trouve un contrat, elle sait qu'elle ne pourra absolument pas faire avancer ses travaux. Il faut choisir : manger ou écrire. Mais il y a des gens bien. Luc Boltanski a attribué l'allocation de recherche Í ma fille (il en disposait de 2, pas une de plus) et il ne l'a pas attribuée Í sa propre fille. Bon, la photo alibi : https://www.cjoint.com/doc/22_10/LJcqRCBjcoh_VIDEO0037.jpg Les Hare Krishna Í Tours. -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Ghost-Raider
Le 02/10/2022 Í 13:06, Richard Hachel a écrit :
Le 02/10/2022 Í 10:50, Ghost-Raider a écrit :
Le 02/10/2022 Í 01:28, Richard Hachel a écrit :
Il reste des gens corrects mais il faut les trouver.
C'est une phrase qui mériterait de devenir maxime.
Merci. -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Ghost-Raider
Le 02/10/2022 Í 17:44, PaulAubrin a écrit :
Le 02/10/2022 Í 17:37, Ghost-Raider a écrit :
Je connais particulièrement bien ce problème et j'ai chez moi tout un élevage de fourmis avec lesquelles je fais des essais de marche sur élastique. Malheureusement, le problème est perturbé par les arrêts-pipi des fourmis ce qui m'oblige Í recommencer trop souvent. Ma championne actuelle : https://www.cjoint.com/doc/22_10/LJcpIgS66Bh_D90-10969-NEF-CV.jpg
Sa carapace est bien lustrée.
Les fourmis sont comme les chats, elles passent beaucoup de temps en toilette. -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Le 02/10/2022 Í 17:44, PaulAubrin a écrit :
Le 02/10/2022 Í 17:37, Ghost-Raider a écrit :
Je connais particulièrement bien ce problème et j'ai chez moi tout un
élevage de fourmis avec lesquelles je fais des essais de marche sur
élastique.
Malheureusement, le problème est perturbé par les arrêts-pipi des
fourmis ce qui m'oblige Í recommencer trop souvent.
Ma championne actuelle :
https://www.cjoint.com/doc/22_10/LJcpIgS66Bh_D90-10969-NEF-CV.jpg
Sa carapace est bien lustrée.
Les fourmis sont comme les chats, elles passent beaucoup de temps en
toilette.
--
Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Je connais particulièrement bien ce problème et j'ai chez moi tout un élevage de fourmis avec lesquelles je fais des essais de marche sur élastique. Malheureusement, le problème est perturbé par les arrêts-pipi des fourmis ce qui m'oblige Í recommencer trop souvent. Ma championne actuelle : https://www.cjoint.com/doc/22_10/LJcpIgS66Bh_D90-10969-NEF-CV.jpg
Sa carapace est bien lustrée.
Les fourmis sont comme les chats, elles passent beaucoup de temps en toilette. -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Ghost-Raider
Le 02/10/2022 Í 17:32, PaulAubrin a écrit :
Le 02/10/2022 Í 17:28, Ghost-Raider a écrit :
Le 02/10/2022 Í 13:22, PaulAubrin a écrit :
J'avais appris le portugais du Brésil, mais finalement je n'y suis jamais retourné. J'ai juste un tas de vieilles diapos de Brasilia dont je n'ai scanné qu'une ou deux. https://www.cjoint.com/data/LJclup20VFM_Brasilia-Parlement.jpg
C'était vraiment la grande époque de la photo : manque de définition, grain, couleurs insolites et pour couronner le tout, artefacts de numérisation.
Il n'y avait aucun chevreuil.
Ben oui, Brasilia a détruit la faune sauvage. -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Le 02/10/2022 Í 17:32, PaulAubrin a écrit :
Le 02/10/2022 Í 17:28, Ghost-Raider a écrit :
Le 02/10/2022 Í 13:22, PaulAubrin a écrit :
J'avais appris le portugais du Brésil, mais finalement je n'y suis
jamais retourné. J'ai juste un tas de vieilles diapos de Brasilia dont
je n'ai scanné qu'une ou deux.
https://www.cjoint.com/data/LJclup20VFM_Brasilia-Parlement.jpg
C'était vraiment la grande époque de la photo : manque de définition,
grain, couleurs insolites et pour couronner le tout, artefacts de
numérisation.
Il n'y avait aucun chevreuil.
Ben oui, Brasilia a détruit la faune sauvage.
--
Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
J'avais appris le portugais du Brésil, mais finalement je n'y suis jamais retourné. J'ai juste un tas de vieilles diapos de Brasilia dont je n'ai scanné qu'une ou deux. https://www.cjoint.com/data/LJclup20VFM_Brasilia-Parlement.jpg
C'était vraiment la grande époque de la photo : manque de définition, grain, couleurs insolites et pour couronner le tout, artefacts de numérisation.
Il n'y avait aucun chevreuil.
Ben oui, Brasilia a détruit la faune sauvage. -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Richard Hachel
Le 02/10/2022 Í 18:46, Ghost-Raider a écrit :
https://www.cjoint.com/doc/22_10/LJcqRCBjcoh_VIDEO0037.jpg Les Hare Krishna Í Tours.
Avec des abrutis pareils, on est sauvé. R.H.
Le 02/10/2022 Í 18:46, Ghost-Raider a écrit :
https://www.cjoint.com/doc/22_10/LJcqRCBjcoh_VIDEO0037.jpg
Les Hare Krishna Í Tours.
https://www.cjoint.com/doc/22_10/LJcqRCBjcoh_VIDEO0037.jpg Les Hare Krishna Í Tours.
Avec des abrutis pareils, on est sauvé.
Ben, ils ne font de mal Í personne. Ah, si Poutine était Hare Krishna ! -- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !
Richard Hachel
Le 02/10/2022 Í 19:17, Ghost-Raider a écrit :
Le 02/10/2022 Í 18:54, Richard Hachel a écrit :
Le 02/10/2022 Í 18:46, Ghost-Raider a écrit :
https://www.cjoint.com/doc/22_10/LJcqRCBjcoh_VIDEO0037.jpg Les Hare Krishna Í Tours.
Avec des abrutis pareils, on est sauvé.
Ben, ils ne font de mal Í personne. Ah, si Poutine était Hare Krishna !
Si, ils font du mal. Evidemment qu'ils font du mal. Le silence des pantoufles est pire que la violence des bottes. Bien sÍ»r que oui, ils font du mal. Quant Í Poutine, ce que tu dis est dégueulasse. Il intervient parce que depuis 2014, il y a une guerre civile en Ukraine, et que les populations russophones se font massacrer. C'est un mec avec des couilles, justement. Pas un Hare Krishna. R.H.
Le 02/10/2022 Í 19:17, Ghost-Raider a écrit :
Le 02/10/2022 Í 18:54, Richard Hachel a écrit :
Le 02/10/2022 Í 18:46, Ghost-Raider a écrit :
https://www.cjoint.com/doc/22_10/LJcqRCBjcoh_VIDEO0037.jpg
Les Hare Krishna Í Tours.
Avec des abrutis pareils, on est sauvé.
Ben, ils ne font de mal Í personne.
Ah, si Poutine était Hare Krishna !
Si, ils font du mal.
Evidemment qu'ils font du mal.
Le silence des pantoufles est pire que la violence des bottes.
Bien sͻr que oui, ils font du mal.
Quant Í Poutine, ce que tu dis est dégueulasse. Il intervient parce que
depuis 2014, il y a une guerre civile en Ukraine, et que les populations
russophones se font massacrer.
https://www.cjoint.com/doc/22_10/LJcqRCBjcoh_VIDEO0037.jpg Les Hare Krishna Í Tours.
Avec des abrutis pareils, on est sauvé.
Ben, ils ne font de mal Í personne. Ah, si Poutine était Hare Krishna !
Si, ils font du mal. Evidemment qu'ils font du mal. Le silence des pantoufles est pire que la violence des bottes. Bien sÍ»r que oui, ils font du mal. Quant Í Poutine, ce que tu dis est dégueulasse. Il intervient parce que depuis 2014, il y a une guerre civile en Ukraine, et que les populations russophones se font massacrer. C'est un mec avec des couilles, justement. Pas un Hare Krishna. R.H.