Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

Où Apple se fait traiter de Monstre, ou les DRM

28 réponses
Avatar
ludovic.cynomys
<http://standblog.org/blog/post/2007/01/17/Letonnant-parallele-entre-Fra
nkenstein-et-les-DRM>

avec le service Résumé :

<<Il y a toutefois quelque chose qui m'amuse et m'inquiète à la fois,
c'est que l'industrie du disque jouent avec le feu quand il s'agit de
promouvoir les DRM.

Les majors du disque ont réalisé trop tard l'erreur phénoménale qu'ils
ont commise en laissant dans les mains des utilisateurs des
enregistrement numériques duplicables à l'infini. Ils ont tenté de
faire des magasins en ligne pour vendre de la musique, sans succès.
C'est alors qu'Apple leur a proposé de faire l'iTunes Music Store (iTMS)
: vendre de la musique en ligne avec un DRM "maison" fait par Apple et
appelé FairPlay.

...Seulement voilà, devant le succès d'Apple et son modèle fermé,
l'industrie se retrouve coincée : elle doit composer avec la firme à la
pomme, et ça pose des problèmes. On se souviendra des conflits autour
du prix des chansons, où Steve Jobs a réussi à maintenir le prix unique
de 99 centimes l'unité, contre l'avis des majors.

...Pour tuer le monstre Apple (ou plutôt son emprise sur la distribution
de musique), l'industrie se propose de Faire un autre monstre destiné à
le concurrencer.

Le souci, et ça me rappelle l'histore de Frankenstein, c'est que le
monstre créé se retourne contre son géniteur, et la création d'un autre
monstre, encore plus dangereux, ne réglera en rien le problème : soit on
se retrouve avec deux monstres qui feront la loi, soit c'est un seul
monstre qui survivra (et les clients du monstre défunt n'auront que
leurs yeux pour pleurer).>>

--
Qu'est-ce qu'on fout là tous, dans ce petit coin d'Univers ?

10 réponses

1 2 3
Avatar
Nicolas.MICHEL
skiper wrote:

Bon, de toute facon, maintenant que les magasins en ligne se mettent
tous au MP3 sans DRM, ca devrait bientot signer l'arret de mort de la
vente de musique DRMisée.


Si j'ai bien lu l'article, seulement 10% de la musique vendue sur
VirginMega.fr est en mp3. Sans vouloir rentrer dans le débat sur la
qualité de ce format, j'aimerais que tu m'expliques pourquoi VirginMega
ne propose pas 100% de sa musique sans DRM ... ?

Auraient-ils par hasard de la peine à en obtenir le droit ?
La bataille ne serait-elle pas encore terminée ?

--
Nicolas

Avatar
Stephane Dupille
Si j'ai bien lu l'article, seulement 10% de la musique vendue sur
VirginMega.fr est en mp3. Sans vouloir rentrer dans le débat sur la
qualité de ce format, j'aimerais que tu m'expliques pourquoi VirginMega
ne propose pas 100% de sa musique sans DRM ... ?


Parce qu'ils n'en ont pas le droit.

Auraient-ils par hasard de la peine à en obtenir le droit ?


Oui. C'est la maison de disque qui décide de vendre avec ou sans
DRM, pas les distributeurs. Virgin et la FNAC ont réussi à obtenir de
quelques labels la possibilité de vendre sans DRM, mais pas de tous.

La bataille ne serait-elle pas encore terminée ?


On en est même très loin. Tant qu'aucune major ne prend la décision
de vendre sans DRM cela restera totalement anecdotique.

Avatar
Saïd
Benoit Leraillez :
Nicolas MICHEL wrote:

Etant Chuiche, il est fréquent que je ne puisse pas acheter un morceau
alors qu'il est dispo sur iTune Store US. Et je ne parles pas d'acheter
des films sur iTune, évidement. Pourquoi donc ?


Parce que les droits correspondant au titre doivent être réglés dans
le pays de l'acquéreur par décision ou légale ou des éditeurs. Si tu as
une société avec pleins de filiales tu crois qu'une de tes filiales sera
d'accord pour qu'une autre se fasse du beure sur son marché ?



Une filiale elle fait ce qu'on lui demande de faire et elle ferme sa
gueule.

Ensuite, les tarifs pratiqués ne sont pas les mêmes (cf iTunes UK).

Les produits Adobe ne sont pas vendus le même prix
dans tous les pays donc...



C'est plutot ca le "bon" argument. J'espere un jour que l'OMC se penchera
sur la liberte de circulation des marchandises pour les particluiers.
Jusqu'a present on a le droit de perdre son boulot au profit d'un chinois,
mais on n'a pas le droit, en tant que particulier, d'acheter les produits au
tarifs chinois.

--
Sind zu sein und es seiend in einem Schiff. Fällt zu sein hat das Wasser.
Wer bleibt er? -- Heidegger


Avatar
Nicolas.MICHEL
Benoit Leraillez wrote:

Nicolas MICHEL wrote:

Etant Chuiche, il est fréquent que je ne puisse pas acheter un morceau
alors qu'il est dispo sur iTune Store US. Et je ne parles pas d'acheter
des films sur iTune, évidement. Pourquoi donc ?


Parce que les droits correspondant au titre doivent être réglés dans
le pays de l'acquéreur par décision ou légale ou des éditeurs. Si tu as
une société avec pleins de filiales tu crois qu'une de tes filiales sera
d'accord pour qu'une autre se fasse du beure sur son marché ?


Précisément, c'est une question de droit internationnal, de consentement
de chaque distributeur et tout ça. C'est une vraie usine à gaz avec un
nombre incalculable de batons dans les roues à chaque tournant.
Ce système commercial est déjà criticable avec les DVD
(Est-il juste d'interdire la lecture d'un DVD en dehors du pays / de la
zone où il a été acheté ?) Mais avec internet, qui ne connait
pratiquement pas de frontières, ça devient kafkaïen.

Résultat quand je ne trouve pas le CD que je voudrais acheter dans un
e-shop genre iTune ou VirginMega.fr, je le download illégalement en p2p.
Et je donne mon ticket que je ne suis pas le seul à agir ainssi.

Dans ce sens les majors se rendent complices, par tous les ennuis qu'ils
causent au consomateur désireux d'acheter légalement une oeuvre, du
succès du p2p que pourtant ils condamnent mais contre lequels ils ne
fournissent pas d'alternative crédible.

Pire, seul le p2p est capable de fournir une motivation suffisante au
majors, par la perte de gain occasionnée, d'offrir un service d'achat en
ligne correct. Ce sont donc les majors eux-mêmes qui légitiment le p2p,
par leur incompétance.

Dureste je ne suis pas juriste mais je suppose que créer une licence
globale couvrant (presque) tous les pays, comme la licence gnu mais dans
un style commercial, serait possible si la volonté de le faire était
plus forte que les petits intérêts de chacun.
--
Nicolas


Avatar
Nicolas.MICHEL
Stephane Dupille wrote:

Oui. C'est la maison de disque qui décide de vendre avec ou sans
DRM, pas les distributeurs. Virgin et la FNAC ont réussi à obtenir de
quelques labels la possibilité de vendre sans DRM, mais pas de tous.


Dureste si on demandait leur avis aux auteurs, je ne penses pas que 90%
refuseraient d'être distribués à tel ou tel format.
Seulement le système se moque des auteurs.

La bataille ne serait-elle pas encore terminée ?


On en est même très loin. Tant qu'aucune major ne prend la décision
de vendre sans DRM cela restera totalement anecdotique.


Non, c'est pas anecdotique, c'est une excellente publicité de la part de
Wirgin. Par contre du point de vue du consomateur, c'est un peut nul.


--
Nicolas


Avatar
Stephane Dupille
Dureste si on demandait leur avis aux auteurs, je ne penses pas que 90%
refuseraient d'être distribués à tel ou tel format.


C'est certain, oui.

Seulement le système se moque des auteurs.


Yup.

On en est même très loin. Tant qu'aucune major ne prend la décision
de vendre sans DRM cela restera totalement anecdotique.
Non, c'est pas anecdotique, c'est une excellente publicité de la part de

Wirgin. Par contre du point de vue du consomateur, c'est un peut nul.


Au niveau publicité, ça ressemble plus à une tentative de sauvetage
de la dernière chance qu'à autre chose. Mais ça n'en reste pas moins
anecdotique. Il n'y a que très peu de chances que cela fasse tache
d'huile, et se propage aux autres disquaires virtuels qui se portent
bien, et aux majors qui vendent.

D'ailleurs, cette décision n'est pas une nouveauté, il existe déjà
un disquaire virtuel qui vend sans DRM depuis quelques mois.


Avatar
Nicolas.MICHEL
Benoit Leraillez wrote:

Nope, parce que la fililale, dans le cas présent paut être remplacée
par une autre société qui a les droits exclusifs sur un titre dans un
pays. De plus les droits des titres « appartiennent » à la filiale dans
certains cas et les droits d'auteurs sont dûs dans le pays du
consommateur. Essaye de convaincre la SACEM du contraire, bonne chance.


Je ne comprends rien à ton poste.

Tu parles des oeuvres existantes et des disputes pour des contracts déjà
signés ?

A part quelques classiques genre beatles dont les ventes perdurent,
pendant combien de temps une oeuvre fait-elle du chiffre ?

Ma femme qui est libraire renvoies les invendus après 3 mois et garde
parfois un exemplaire en rayon pour 6 mois. Mais un truc qui a plus d'un
an est vieux, parfois déjà détruit ...

Alors si les artistes se mettent à signer des contracts sur de nouvelles
bases (pure utopie), dans deux ans le problème est réglé.

Mais pour ça il faut attendre que les vieux artistes qui ont grandis au
son du vinyle soient remplacés par des jeunes devant leur notoriété à
youtube et autre myspace. Ce qui est ineluctable mais prends plus de
temps que l'évolution technique.

--
Nicolas

Avatar
patrick.1150RTcazaux
skiper wrote:

Y'a juste à la fin ou il s'apercoit qu'il a été
un peu con.


Alec Guiness meurt pour ses idées, lui, monsieur ! :))
--
Tardigradus

Avatar
Nicolas.MICHEL
Benoit Leraillez wrote:

Pour faire du fric tu dois avoir des vieux de la vieille dans ton
écurie et tu complètes en « lançant » des singles. Envoyer un single ne
coûte pas très cher, moins que de créer un produit pour le long terme.


Prends Arctic Monkey, ils étaient si connus sur le web que le jour où
ils ont sortis un CD, ils ont plus vendu la permière semaine que les
Beatles eux-mêmes. J'avais vu le clip de Kamini sur le web plus d'un
mois avant qu'il ne passe à MTV. Idem pour la chanson du poireau.

Ajoutes-y des sites web indépendants destinés à la promotion d'artistes,
des programateurs radio qui savent surfer et tu verras que certains
artistes peuvent se passer de maison de disque pour percer, ce qui était
pas bien plus dur il y a 15 ans.

En plus, l'informatique, entre autres choses, permet à un groupe de
monter ses premières maquettes sans l'aide d'un studio d'enregistrement
pro. Bon, ça vaut ce que ça vaut, mais on est parfois surpris.

Et une petite maison indépendante a à présent l'espoir d'être distribué
sur iTune, VirginMega ou autre et donc de disposer d'une meilleure
distribution.

Alors à quoi les majors sont ils encore essentiels ?
A vendre, bien entendu.
Et à formater les artistes.

Mais il existe à présent des alternative à leur toute puissance et je
trouve ça très intéressant. Reste à savoir s'ils arriveront à garder la
main en imposant leurs loi anti-p2p, leurs DRM et tout ça.
Mais j'en doutes.

--
Nicolas

Avatar
Nicolas.MICHEL
Benoit Leraillez wrote:

Nicolas MICHEL wrote:

Et une petite maison indépendante a à présent l'espoir d'être distribué
sur iTune, VirginMega ou autre et donc de disposer d'une meilleure
distribution.


Pas d'une meilleure, mais au moins la même distribution.


Je voulais dire qu'une petite maison intépendante peut difuser sa
musique sur www, le "_world_ wide web", pas juste chez une 15aine de
discaires du coin.

Tu crois que le
chez de rayon connaît toute la musique et sait faire évoluer son rayon
en fonction des ventes ? Oui pour virer ce qui ne se vend pas, non pour
deviner ce qui va se vendre ; et là on, les majors, l'aide. Son boulot
est de vendre un maximum pas de savoir détecter les nouveaux talents ;-)


Et ici internet est à la même enseigne, parce que google vit de la pub
et négocie ton rang dans ses recherches. iTune a aussi son rayon
poissons frais et tout ça se négocie en dolars.
C'est pas accessible à tous, on est d'accord.

Reste qu'une fois éliminé le top50 il reste quand-même quelques artistes
qui vivent de leur musique sans être diffusés dans les ascenseurs de
super-marché.

Mais il existe à présent des alternative à leur toute puissance et je
trouve ça très intéressant. Reste à savoir s'ils arriveront à garder la
main en imposant leurs loi anti-p2p, leurs DRM et tout ça.
Mais j'en doutes.


On écoute les gros et pas les petits. Les grèves n'ont lieu que dans
les grosses entreprises (SNCF, éducation nationale...), pas dans les PME
(ou rarement et on met les agriculteur de côté).


Avec l'informaitque, puis avec internet, lorsqu'un nouveau marché s'est
ouvert on a souvent vu les gros investisseurs déjà présent se faire
damner le fion par des petits rigolo qui avaient l'air, au début,
insignifiants. Lorsque Billou a vendu MS_DOS à IBM, il était bien plus
petit que David face à Goliath. Idem pour yahoo, google, paypal, ...

S'il fallait prendre les paris sur le futur leader de la distribution de
musique en ligne, je ne voterais ni pour iTune, trop fermé, ni pour
Zune, risible, mais pour un système proche de eBay qui permette à tout
un chacun de vendre, de donner ou d'acheter sa musique facilement, sans
DRM et autres emmerdements.
Lorsque toute la création musicale y sera centralisée, que tout ce qui
est nouveau aura passé par là avant de finir chez un major décati, alors
même les grandes stars pourraient trouver ça plus "sexy" que les couteux
réseaux habituels de promotion et finir par y passer leur clips en avant
première. Le grand Ternet aura alors acomplis sa mission et mis les
majors au rancard ;-)

--
Nicolas


1 2 3