--
FiLH photography. A taste of freedom in a conventional world.
Web: http://www.filh.org e-mail filh@filh.org
FAQ fr.rec.photo : http://frp.parisv.com/
Sitafoto la photo a Bordeaux : http://sitafoto.free.fr/
<@club-internet.fr> a écrit dans le message de news: 419db23d$0$5992$
"jpw" a écrit dans le message de news:
"FiLH" a écrit
Des choses intéressantes. http://www.paris-art.com/edito.php?id
j'ai rien compris...... je suis le seul ?
jpw
Non non sois rassuré tu n'e pas seul.
-- Jean-François. ---------------------------------------------------------------- Faites un petit passage sur mon site :
http://www.jfrphoto.jepose.com
J-F Aucun rapport
Merci à FiLH référence très intéressante et très riches en infos pour ceux qui sont sur Paname et pour ceux qui surf en Adsl
-- Denis Gadenne http://denis.gadenne.free.fr
youb's
C'est un rien compliqué sont article... Tout ça pour dire que la pratique photographique évolue et qu'elle n'est pas uniquement liée à la description d'un "réel", elle est aussi une construction de "signification" qui donne un sens à un événement. S'il photographie comme il écrit : ça doit piquer les yeux...
-- http://perso.wanadoo.fr/photodeclic/
"FiLH" a écrit dans le message de news:
Des choses intéressantes.
http://www.paris-art.com/edito.php?id
FiLH
-- FiLH photography. A taste of freedom in a conventional world. Web: http://www.filh.org e-mail FAQ fr.rec.photo : http://frp.parisv.com/ Sitafoto la photo a Bordeaux : http://sitafoto.free.fr/
C'est un rien compliqué sont article...
Tout ça pour dire que la pratique photographique évolue et qu'elle n'est pas
uniquement liée à la description d'un "réel", elle est aussi une
construction de "signification" qui donne un sens à un événement.
S'il photographie comme il écrit : ça doit piquer les yeux...
--
http://perso.wanadoo.fr/photodeclic/
"FiLH" <filh@filh.org> a écrit dans le message de news:
ux6542ffn6.fsf@enseirb.fr...
Des choses intéressantes.
http://www.paris-art.com/edito.php?id
FiLH
--
FiLH photography. A taste of freedom in a conventional world.
Web: http://www.filh.org e-mail filh@filh.org
FAQ fr.rec.photo : http://frp.parisv.com/
Sitafoto la photo a Bordeaux : http://sitafoto.free.fr/
C'est un rien compliqué sont article... Tout ça pour dire que la pratique photographique évolue et qu'elle n'est pas uniquement liée à la description d'un "réel", elle est aussi une construction de "signification" qui donne un sens à un événement. S'il photographie comme il écrit : ça doit piquer les yeux...
-- http://perso.wanadoo.fr/photodeclic/
"FiLH" a écrit dans le message de news:
Des choses intéressantes.
http://www.paris-art.com/edito.php?id
FiLH
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Daniel ROCHA
C'est un rien compliqué sont article... Tout ça pour dire que la pratique photographique évolue et qu'elle n'est pas uniquement liée à la description d'un "réel", elle est aussi une construction de "signification" qui donne un sens à un événement.
Oui, mais ça on le savait que la photo c'est pas une photocopieuse.
-- <> Daniel Rocha - Photographie <> http://www.monochromatique.com
C'est un rien compliqué sont article...
Tout ça pour dire que la pratique photographique évolue et qu'elle
n'est pas uniquement liée à la description d'un "réel", elle est
aussi une construction de "signification" qui donne un sens à un
événement.
Oui, mais ça on le savait que la photo c'est pas une
photocopieuse.
--
<> Daniel Rocha - Photographie <>
http://www.monochromatique.com
C'est un rien compliqué sont article... Tout ça pour dire que la pratique photographique évolue et qu'elle n'est pas uniquement liée à la description d'un "réel", elle est aussi une construction de "signification" qui donne un sens à un événement.
Oui, mais ça on le savait que la photo c'est pas une photocopieuse.
-- <> Daniel Rocha - Photographie <> http://www.monochromatique.com
jpw
"Daniel ROCHA" a écrit
Oui, mais ça on le savait que la photo c'est pas une photocopieuse.
ben c'est aussi une photocopieuse.....
jpw
"Daniel ROCHA" <pasdepub.drocha@magic.fr.INVALID> a écrit
Oui, mais ça on le savait que la photo c'est pas une
photocopieuse.
Oui, mais ça on le savait que la photo c'est pas une photocopieuse.
ben c'est aussi une photocopieuse.....
jpw
Frédo Cralié
Des choses intéressantes.
http://www.paris-art.com/edito.php?id
FiLH
Intéressant, effectivement. Plusieurs points me chiffonnent.
L'auteur de l'édito semble opposer "le déclin historique de la fonction pratique de la photographie" à l'émergence d'une photographie en tant qu'art, et conséquemment sa reconnaissance.
Je le comprends ainsi: Les photographes étaient attachés jusqu'à maintenant d'une manière ou d'une autre au réel. Liés, entravés par lui, je devrais dire. Ou en d'autres termes, impossible pour eux - grosso modo - de se sortir de la mimésis (voir si je ne commets pas un faux sens en employant ce terme). Mais maintenant que la photographie *mimétique* disparait, celà permet l'émergence d'autres courants, d'autres approches, d'autres choses quoi.
Premier point: les anciens photographes mimétiques empêchaient-ils vraiment par leur surabondance les nouveaux photographes artistes d'émerger ? Qui a changé dans le fond, les photographes ou ... glups ... allez, j'y vais, *le marché* ?
Deuxième point: j'ai bien l'impression qu'avec le numérique l'usage pratique ET l'usage artistique se multiplient et se mélangent.
Troisième point : je ne parviens pas à dissocier conceptuellement le péquin lambda et l'artiste; un chemin continu existe selon moi entre "Tata Gilberte au camping-caravaning de Trouville" et les gouttes d'eau de Sophie Thouvenin (c'est un exemple). Je ne sais pas s'il existe un fossé entre les deux et si la fin d'un bord aide au développement de l'autre.
Enfin : (fallait pas commencer avec Barthes) j'aurais tendance à dire que le nouveau mode d'expression naissant décrit sur la fin de l'édito ressemble furieusement à ce que Barthes appelait le studium, donc pas nouveau.
Mais je dois me fourvoyer, 'ce'pas ?
FC
Des choses intéressantes.
http://www.paris-art.com/edito.php?id
FiLH
Intéressant, effectivement. Plusieurs points me chiffonnent.
L'auteur de l'édito semble opposer "le déclin historique de la fonction
pratique de la photographie" à l'émergence d'une photographie en tant
qu'art, et conséquemment sa reconnaissance.
Je le comprends ainsi:
Les photographes étaient attachés jusqu'à maintenant d'une manière ou
d'une autre au réel. Liés, entravés par lui, je devrais dire. Ou en
d'autres termes, impossible pour eux - grosso modo - de se sortir de la
mimésis (voir si je ne commets pas un faux sens en employant ce terme).
Mais maintenant que la photographie *mimétique* disparait, celà permet
l'émergence d'autres courants, d'autres approches, d'autres choses quoi.
Premier point: les anciens photographes mimétiques empêchaient-ils
vraiment par leur surabondance les nouveaux photographes artistes
d'émerger ? Qui a changé dans le fond, les photographes ou ... glups ...
allez, j'y vais, *le marché* ?
Deuxième point: j'ai bien l'impression qu'avec le numérique l'usage
pratique ET l'usage artistique se multiplient et se mélangent.
Troisième point : je ne parviens pas à dissocier conceptuellement le
péquin lambda et l'artiste; un chemin continu existe selon moi entre
"Tata Gilberte au camping-caravaning de Trouville" et les gouttes d'eau
de Sophie Thouvenin (c'est un exemple). Je ne sais pas s'il existe un
fossé entre les deux et si la fin d'un bord aide au développement de
l'autre.
Enfin : (fallait pas commencer avec Barthes) j'aurais tendance à dire
que le nouveau mode d'expression naissant décrit sur la fin de l'édito
ressemble furieusement à ce que Barthes appelait le studium, donc pas
nouveau.
Intéressant, effectivement. Plusieurs points me chiffonnent.
L'auteur de l'édito semble opposer "le déclin historique de la fonction pratique de la photographie" à l'émergence d'une photographie en tant qu'art, et conséquemment sa reconnaissance.
Je le comprends ainsi: Les photographes étaient attachés jusqu'à maintenant d'une manière ou d'une autre au réel. Liés, entravés par lui, je devrais dire. Ou en d'autres termes, impossible pour eux - grosso modo - de se sortir de la mimésis (voir si je ne commets pas un faux sens en employant ce terme). Mais maintenant que la photographie *mimétique* disparait, celà permet l'émergence d'autres courants, d'autres approches, d'autres choses quoi.
Premier point: les anciens photographes mimétiques empêchaient-ils vraiment par leur surabondance les nouveaux photographes artistes d'émerger ? Qui a changé dans le fond, les photographes ou ... glups ... allez, j'y vais, *le marché* ?
Deuxième point: j'ai bien l'impression qu'avec le numérique l'usage pratique ET l'usage artistique se multiplient et se mélangent.
Troisième point : je ne parviens pas à dissocier conceptuellement le péquin lambda et l'artiste; un chemin continu existe selon moi entre "Tata Gilberte au camping-caravaning de Trouville" et les gouttes d'eau de Sophie Thouvenin (c'est un exemple). Je ne sais pas s'il existe un fossé entre les deux et si la fin d'un bord aide au développement de l'autre.
Enfin : (fallait pas commencer avec Barthes) j'aurais tendance à dire que le nouveau mode d'expression naissant décrit sur la fin de l'édito ressemble furieusement à ce que Barthes appelait le studium, donc pas nouveau.
Mais je dois me fourvoyer, 'ce'pas ?
FC
FiLH
"youb's" writes:
C'est un rien compliqué sont article... Tout ça pour dire que la pratique photographique évolue et qu'elle n'est pas uniquement liée à la description d'un "réel", elle est aussi une construction de "signification" qui donne un sens à un événement.
C'est plus facile de résumer l'idée une fois qu'elle a été développée.
FiLH
-- FiLH photography. A taste of freedom in a conventional world. Web: http://www.filh.org e-mail FAQ fr.rec.photo : http://frp.parisv.com/ Sitafoto la photo a Bordeaux : http://sitafoto.free.fr/
"youb's" <yannick.youbi@wanadoo.fr> writes:
C'est un rien compliqué sont article...
Tout ça pour dire que la pratique photographique évolue et qu'elle n'est pas
uniquement liée à la description d'un "réel", elle est aussi une
construction de "signification" qui donne un sens à un événement.
C'est plus facile de résumer l'idée une fois qu'elle a été développée.
FiLH
--
FiLH photography. A taste of freedom in a conventional world.
Web: http://www.filh.org e-mail filh@filh.org
FAQ fr.rec.photo : http://frp.parisv.com/
Sitafoto la photo a Bordeaux : http://sitafoto.free.fr/
C'est un rien compliqué sont article... Tout ça pour dire que la pratique photographique évolue et qu'elle n'est pas uniquement liée à la description d'un "réel", elle est aussi une construction de "signification" qui donne un sens à un événement.
C'est plus facile de résumer l'idée une fois qu'elle a été développée.
FiLH
-- FiLH photography. A taste of freedom in a conventional world. Web: http://www.filh.org e-mail FAQ fr.rec.photo : http://frp.parisv.com/ Sitafoto la photo a Bordeaux : http://sitafoto.free.fr/
Jean-Claude Péclard
Hello, vendredi, FiLH nous écrivait :
Des choses intéressantes.
La-dedans, entre autres, j'ai vu :
Quand, par exemple, tel photographe conçoit, dans le style particulier des portraits d'acteurs, une série de portraits d'exclus condamnés à une profonde invisibilité sociale, il participe à cet événement qui les «élève à la dignité de gens célèbres».
Je suis très géné par "l'invisibilité sociale" puis la "dignité de gens célèbres". Je comprends là que les anonymes du petit monde, voir du quart-monde (c'est pas dit, mais sous-entendu)n'avaient pas de dignité avant l'objectif...
Si j'ai compris juste, c'est un peu prétentieux...
-- Salut, Jean-Claude www.maintenant.ch
Hello, vendredi, FiLH nous écrivait :
Des choses intéressantes.
La-dedans, entre autres, j'ai vu :
Quand, par exemple, tel photographe conçoit, dans le style particulier des
portraits d'acteurs, une série de portraits d'exclus condamnés à une
profonde invisibilité sociale, il participe à cet événement qui les «élève
à la dignité de gens célèbres».
Je suis très géné par "l'invisibilité sociale" puis la "dignité de gens
célèbres". Je comprends là que les anonymes du petit monde, voir du
quart-monde (c'est pas dit, mais sous-entendu)n'avaient pas de dignité
avant l'objectif...
Si j'ai compris juste, c'est un peu prétentieux...
Quand, par exemple, tel photographe conçoit, dans le style particulier des portraits d'acteurs, une série de portraits d'exclus condamnés à une profonde invisibilité sociale, il participe à cet événement qui les «élève à la dignité de gens célèbres».
Je suis très géné par "l'invisibilité sociale" puis la "dignité de gens célèbres". Je comprends là que les anonymes du petit monde, voir du quart-monde (c'est pas dit, mais sous-entendu)n'avaient pas de dignité avant l'objectif...
Si j'ai compris juste, c'est un peu prétentieux...
-- Salut, Jean-Claude www.maintenant.ch
FiLH
Frédo Cralié writes:
Des choses intéressantes. http://www.paris-art.com/edito.php?id FiLH
Intéressant, effectivement. Plusieurs points me chiffonnent.
L'auteur de l'édito semble opposer "le déclin historique de la fonction pratique de la photographie" à l'émergence d'une photographie en tant qu'art, et conséquemment sa reconnaissance.
Le pb des critiques d'art contemporain et qu'ils passent leur temps à dévouvrir la photo depuis une bonne trentaine d'année. On peut aussi écrire cette fonction pratique comme étant l'acte d'introduction de la photo dans l'art contemporain, en tant qu'instrument d'enregistrement des performances et des oeuvres innaccessibles (land art notamment dans les années 60).
Premier point: les anciens photographes mimétiques empêchaient-ils vraiment par leur surabondance les nouveaux photographes artistes d'émerger ? Qui a changé dans le fond, les photographes ou ... glups ... allez, j'y vais, *le marché* ?
Tout à la fois. Y compris la technologie numérique qui rendant la modification d'image possible pour tout un chacun la rend extrêmement présente maintenant, alors que c'est plutôt ancien (jusqu'alors c'était « réservé » à certaines raisons d'état). Ceci étant un exemple.
Sur le mimétisme et son abandon on peut aussi considérer l'effet « droit à l'image » de ces dernières années, qui a pas mal remis en question une photo témoignage au profit d'une image d'illustration, plus fabriquée.
Là encore ce n'est pas en soit une nouveauté mais plus un avénement.
Deuxième point: j'ai bien l'impression qu'avec le numérique l'usage pratique ET l'usage artistique se multiplient et se mélangent.
Le mélange est aussi un truc qui arrive vraiment en art. D'autre part la pratique artistique est plus importante voir (une fois de plus) le succés d'un truc comme Deviant Art. Voir aussi le bouquin sur l'art à l'état gazeux. On est encore ici dans un phénomène global.
Mais d'un autre côté, je ne ressens pas vraiment sur frp par exemple de grosse modification dans le comportement des photographes. frpn est peuplé de photographes dans la grande tradition du photographe amateur centré sur sa technique. Pas plus pas moins je dirais.
Troisième point : je ne parviens pas à dissocier conceptuellement le péquin lambda et l'artiste; un chemin continu existe selon moi entre "Tata Gilberte au camping-caravaning de Trouville" et les gouttes d'eau de Sophie Thouvenin (c'est un exemple). Je ne sais pas s'il existe un fossé entre les deux et si la fin d'un bord aide au développement de l'autre.
Traite Sophie de tata Gilberte, et tu vas voir :) Plus sérieusement la présence d'un fossé dépend aussi du chemin que tu prends pour aller de l'un à l'autre. Ce serait intéressant que tu précises.
Enfin : (fallait pas commencer avec Barthes) j'aurais tendance à dire que le nouveau mode d'expression naissant décrit sur la fin de l'édito ressemble furieusement à ce que Barthes appelait le studium, donc pas nouveau.
Je ne me souviens plus précisément de ce studium. Je ne suis pas non plus sûr qu'il s'agisse d'un nouveau mode vraiment. Je le vois plus comme la constatation que l'acte photographique crée un événement dans le même mouvement qu'il témoigne de ce mouvement. Il me semble aussi que Tisseron en parlait un peu quand il analysait l'acte de prise de vue.
Là encore rien de vraiment nouveau, peut-être une mise à jour.
Il ne faut pas oublier non plus la nature de ce texte : c'est un édito. Pas un article de réflexion sur 10 pages.
FiLH
-- FiLH photography. A taste of freedom in a conventional world. Web: http://www.filh.org e-mail FAQ fr.rec.photo : http://frp.parisv.com/ Sitafoto la photo a Bordeaux : http://sitafoto.free.fr/
Des choses intéressantes.
http://www.paris-art.com/edito.php?id
FiLH
Intéressant, effectivement. Plusieurs points me chiffonnent.
L'auteur de l'édito semble opposer "le déclin historique de la
fonction pratique de la photographie" à l'émergence d'une photographie
en tant qu'art, et conséquemment sa reconnaissance.
Le pb des critiques d'art contemporain et qu'ils passent leur temps à
dévouvrir la photo depuis une bonne trentaine d'année. On peut aussi
écrire cette fonction pratique comme étant l'acte d'introduction de la
photo dans l'art contemporain, en tant qu'instrument d'enregistrement
des performances et des oeuvres innaccessibles (land art notamment
dans les années 60).
Premier point: les anciens photographes mimétiques empêchaient-ils
vraiment par leur surabondance les nouveaux photographes artistes
d'émerger ? Qui a changé dans le fond, les photographes ou ... glups
... allez, j'y vais, *le marché* ?
Tout à la fois. Y compris la technologie numérique qui rendant la
modification d'image possible pour tout un chacun la rend extrêmement
présente maintenant, alors que c'est plutôt ancien (jusqu'alors
c'était « réservé » à certaines raisons d'état). Ceci étant un
exemple.
Sur le mimétisme et son abandon on peut aussi considérer l'effet «
droit à l'image » de ces dernières années, qui a pas mal remis en
question une photo témoignage au profit d'une image d'illustration,
plus fabriquée.
Là encore ce n'est pas en soit une nouveauté mais plus un avénement.
Deuxième point: j'ai bien l'impression qu'avec le numérique l'usage
pratique ET l'usage artistique se multiplient et se mélangent.
Le mélange est aussi un truc qui arrive vraiment en art. D'autre part
la pratique artistique est plus importante voir (une fois de plus) le
succés d'un truc comme Deviant Art. Voir aussi le bouquin sur l'art à
l'état gazeux. On est encore ici dans un phénomène global.
Mais d'un autre côté, je ne ressens pas vraiment sur frp par exemple
de grosse modification dans le comportement des photographes. frpn est
peuplé de photographes dans la grande tradition du photographe amateur
centré sur sa technique. Pas plus pas moins je dirais.
Troisième point : je ne parviens pas à dissocier conceptuellement le
péquin lambda et l'artiste; un chemin continu existe selon moi entre
"Tata Gilberte au camping-caravaning de Trouville" et les gouttes
d'eau de Sophie Thouvenin (c'est un exemple). Je ne sais pas s'il
existe un fossé entre les deux et si la fin d'un bord aide au
développement de l'autre.
Traite Sophie de tata Gilberte, et tu vas voir :)
Plus sérieusement la présence d'un fossé dépend aussi du chemin que tu
prends pour aller de l'un à l'autre. Ce serait intéressant que tu précises.
Enfin : (fallait pas commencer avec Barthes) j'aurais tendance à dire
que le nouveau mode d'expression naissant décrit sur la fin de l'édito
ressemble furieusement à ce que Barthes appelait le studium, donc pas
nouveau.
Je ne me souviens plus précisément de ce studium. Je ne suis pas non
plus sûr qu'il s'agisse d'un nouveau mode vraiment. Je le vois plus
comme la constatation que l'acte photographique crée un événement dans
le même mouvement qu'il témoigne de ce mouvement. Il me semble aussi
que Tisseron en parlait un peu quand il analysait l'acte de prise de
vue.
Là encore rien de vraiment nouveau, peut-être une mise à jour.
Il ne faut pas oublier non plus la nature de ce texte : c'est un
édito. Pas un article de réflexion sur 10 pages.
FiLH
--
FiLH photography. A taste of freedom in a conventional world.
Web: http://www.filh.org e-mail filh@filh.org
FAQ fr.rec.photo : http://frp.parisv.com/
Sitafoto la photo a Bordeaux : http://sitafoto.free.fr/
Des choses intéressantes. http://www.paris-art.com/edito.php?id FiLH
Intéressant, effectivement. Plusieurs points me chiffonnent.
L'auteur de l'édito semble opposer "le déclin historique de la fonction pratique de la photographie" à l'émergence d'une photographie en tant qu'art, et conséquemment sa reconnaissance.
Le pb des critiques d'art contemporain et qu'ils passent leur temps à dévouvrir la photo depuis une bonne trentaine d'année. On peut aussi écrire cette fonction pratique comme étant l'acte d'introduction de la photo dans l'art contemporain, en tant qu'instrument d'enregistrement des performances et des oeuvres innaccessibles (land art notamment dans les années 60).
Premier point: les anciens photographes mimétiques empêchaient-ils vraiment par leur surabondance les nouveaux photographes artistes d'émerger ? Qui a changé dans le fond, les photographes ou ... glups ... allez, j'y vais, *le marché* ?
Tout à la fois. Y compris la technologie numérique qui rendant la modification d'image possible pour tout un chacun la rend extrêmement présente maintenant, alors que c'est plutôt ancien (jusqu'alors c'était « réservé » à certaines raisons d'état). Ceci étant un exemple.
Sur le mimétisme et son abandon on peut aussi considérer l'effet « droit à l'image » de ces dernières années, qui a pas mal remis en question une photo témoignage au profit d'une image d'illustration, plus fabriquée.
Là encore ce n'est pas en soit une nouveauté mais plus un avénement.
Deuxième point: j'ai bien l'impression qu'avec le numérique l'usage pratique ET l'usage artistique se multiplient et se mélangent.
Le mélange est aussi un truc qui arrive vraiment en art. D'autre part la pratique artistique est plus importante voir (une fois de plus) le succés d'un truc comme Deviant Art. Voir aussi le bouquin sur l'art à l'état gazeux. On est encore ici dans un phénomène global.
Mais d'un autre côté, je ne ressens pas vraiment sur frp par exemple de grosse modification dans le comportement des photographes. frpn est peuplé de photographes dans la grande tradition du photographe amateur centré sur sa technique. Pas plus pas moins je dirais.
Troisième point : je ne parviens pas à dissocier conceptuellement le péquin lambda et l'artiste; un chemin continu existe selon moi entre "Tata Gilberte au camping-caravaning de Trouville" et les gouttes d'eau de Sophie Thouvenin (c'est un exemple). Je ne sais pas s'il existe un fossé entre les deux et si la fin d'un bord aide au développement de l'autre.
Traite Sophie de tata Gilberte, et tu vas voir :) Plus sérieusement la présence d'un fossé dépend aussi du chemin que tu prends pour aller de l'un à l'autre. Ce serait intéressant que tu précises.
Enfin : (fallait pas commencer avec Barthes) j'aurais tendance à dire que le nouveau mode d'expression naissant décrit sur la fin de l'édito ressemble furieusement à ce que Barthes appelait le studium, donc pas nouveau.
Je ne me souviens plus précisément de ce studium. Je ne suis pas non plus sûr qu'il s'agisse d'un nouveau mode vraiment. Je le vois plus comme la constatation que l'acte photographique crée un événement dans le même mouvement qu'il témoigne de ce mouvement. Il me semble aussi que Tisseron en parlait un peu quand il analysait l'acte de prise de vue.
Là encore rien de vraiment nouveau, peut-être une mise à jour.
Il ne faut pas oublier non plus la nature de ce texte : c'est un édito. Pas un article de réflexion sur 10 pages.
FiLH
-- FiLH photography. A taste of freedom in a conventional world. Web: http://www.filh.org e-mail FAQ fr.rec.photo : http://frp.parisv.com/ Sitafoto la photo a Bordeaux : http://sitafoto.free.fr/