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piments giclés....

44 réponses
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delestaque
Salut

En fait, j'avais lu ça !
Non, erreur, il s'agit de la technique aux "pigments giclés "
Nuit des musées, je me rends au Musée Marmottan , à Boulogne Billancourt.
Un photographe y expose, je discute avec la conservatrice, qui me dit que ce
dernier, Dominique Laugé utilise des techniques comme le zone systèm d' Ansel
Adams, et puisqu'il s'agit d'une expo en couleur, je lui fais remarquer que ça
n'a pas dû servir à grand chose, elle enchaine sur le fait qu'il peut modifier
le développement, non, le tirage etc... bref, on s'égare un peu.
mais que pour cette exposition il utilise une " machine spéciale à pigments
giclés " qui se conserveraient plus de cent ans, je lui dit qu'il s'agit
probablement d'une imprimante jet d'encre comme Epson avec les encres
pigmentaires UltraChrome ou K3, sacrilège, il ne peut s'agir d'une imprimante.
Et il utilise ( là, cramponnez vous bien ) du papier provenant d' Egypte, séché
au soleil de Sicile....ce qui a déclenché une bonne partie de rire, pas très
bien vu dans ces lieux consacrés surtout à Napoléon.
Ce qui nous expliquerait la provenance du papier.
Ayant regardé, il s'agit d'un beau support, Hannemüle, chiffon, torchon joli,
enfin, dans cette gamme.
Le prénom et nom de l'artiste photographe apparaissent en gros gaufrage, on ne
peut pas les rater.
Pour l'impression, je lui recommanderais les profils Métairie, ce qui aurait pu
arrange les choses, les noirs sont légers et bleutés, l'ensemble est assez
terne, la conservatrice me dit qu'elle aime le contraste des images, moi, je ne
vois pas de quoi elle veut parler,
l' impression d'ensemble est plombée, grisâtre.
Mais bon, le commentaire du photographe lui-même en revanche comme d'habitude,
dithyrambique.
Je ne sais pas à qui il a fait appel, mais on reconnait la touche habituelle, on
n'est bien sûr aussi bien servi que par soi-même :

[ J'avais eu deux visions circulaires de la ville : l'une depuis son périmètre
vers l'intérieur, l'autre de son centre vers l'extérieur.
L'une exprimant le lieu, l'autre les alentours, les deux se complétant pour
exprimer la richesse du paysage.
J'étais venu à Sion avec le tableau de Turpin en tête.
en accumulant les prises de vues, j'avais l'impression de chercher à compléter,
au delà du temps, la vue unique du peintre.
La cité avait grandi, ajouté quelques strates à son passé millénaire.
J'entreprenais en quelque sorte la construction d'une mosaïque, où chaque image,
entrant en résonance avec les autres, me permettrait de réaliser en image un
rendu harmonique de la ville.]

Dominique Laugé
Gaillac, 30 octobre 2010


En ce qui concerne la vue unique du peintre, il s'agit d'un tableau inspiré des
lieux mais dans lequel le peintre a joint quelques autres éléments extérieurs.
J'aime bien les " deux vues circulaires de la ville " les strates, et puis on ne
" construit " pas une mosaïque,
Le rendu " harmonique" me plait beaucoup également,
Je soupçonne l'intervention d'un rédacteur Sud Ouest pour nous pondre ça.
Que ne faut il pas faire pour valoriser sa " photo constat " banale, mais
Depardon aura un jour besoin d'un remplaçant, je vois là un bon postulant.
L'expo, des paysages, créativité zéro, constat que la ville a changé, oui, mais
bon, ça on s'en doute.
Ricco

10 réponses

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delestaque
"Jacques Dassié" a écrit dans le
message de groupe de discussion :
Le Mon, 16 May 2011 00:42:38 +0200, "delestaque"
écrit:

... tu imagines du KR en 8 x 10 ", quand on voit la définition que ça
avait en 135...



Si KR signifie Kodachrome, je me suis amusé à faire, dans les années 70,
de mesures de définition (microdensitomètre du labo de ma boîte). Il me
semble que le 24 x 36 mm Kodachrome 25 ASA résolvait plus de 120 traits
par mm (je n'ai pas dit "paires de traits"), ce qui, en notre langage
moderne, signifierait environ 2900 DPI. Ce qui permettait d'agrandir sur
papier, à 300 DPI, par les pros, une image d'environ 23 x 35 cm. Soit en
gros, une pleine page de "L'Illustration".
--
Jacques DASSIÉ
http://archaero.com/



Il s'agissait d'une époque pendant laquelle on reculait progressivement par
rapport au format examiné, maintenant il faut pouvoir étudier à la loupe le
détail d'un tirage d'un mètre carré, on se replaçait dans la position que je
nommerais " conditions d'examen du cercle de confusion "
mais un amateur actuel doit pouvoir regarder un fragment 10 x 15 d'une affiche
400 x 300 et le percevoir net, tout simplement par ce qu'il dit qu'il a le
droit, j'ai lu ça ici il y a longtemps.
Les tirages que je regardais, à cette expo, sont en relation avec un grand
tableau, celui de Turpin, il est comme les peintures de cette époque, détaillé à
l'extrême :

http://cjoint.com/?AEqkIlaZ0MM

on peut s'approcher et regarder le détail des personnages qui doivent faire 5
cm, on n'est pas arrivé à l'impressionisme, faut dire que Turpin est mort en
1859.
Tu sais parfaitement bien que l'impression de netteté de l'image ne changeait
pas en fonction de son agrandissement.
On peut regarder les photos de D.Lauger aussi, très détaillées et tirées sur un
papier à grosse texture, une ultime précision sur une texture galets de la plage
de Dieppe, mais c'est la tendance actuelle, vouloir détailler au maximum, je ne
vois pas pourquoi ?
Ou plutôt si, en vertu du fait que " on a bien le droit " explication sans
appel.

--
Ricco
Avatar
Charles Vassallo
Olivier B. a écrit :

Pour Olivier, revenir au message initial de Ricco et la lumière giclera.
Si on ne pouvait plus s'offrir quelques digressions de temps en temps,
tout de même...



non, attend, je suis pas contre les digressions, je m'interroge juste
sur le rapport avec la photo numerique dans le sens ou quelque chose
m'échappe peut etre, auquel cas je veux bien qu'on me l'explique.

Pour ce que j'en comprend on serait plutot dans le domaine de
l'impression ce qui est certe un prolongement de la photo, mais pas
que de la photo, et pas que numérique.



Mais l'impression est un aspect fondamental de la photo, numérique ou
pas. Et pour rester dans le sujet, redonnons la parole à Dominique
Laugé, de qui tout ce fil est parti (ricco aidant, bien sûr, mais
n'empêche :-) ). Bref :

« J’ai toujours considéré que le support qui accueille une image était
un élément fondamental du processus de création tant il en conditionne
le rendu et la lecture. Le papier sur lequel sont imprimées mes images
est produit en Sicile par le maître papetier Franco Conti. Sa mise au
point a nécessité plusieurs années de recherche et de nombreux essais.
Fabriquée à la main à partir de pur chiffon de coton, chaque feuille est
placée sur une surface absorbante et pressée en mouvement. Les feuilles
sont ensuite séchées à l’air libre sous le soleil du sud. Le processus
permet de contrôler la compacité du papier et par conséquent la
pénétration des pigments giclés sur celui-ci.

On obtient un papier vivant et riche qui permet une parfaite précision
dans les détails et une grande profondeur de la couleur et des noirs.
L’image devient un objet unique, non seulement parce qu’elle est
imprimée en un seul exemplaire mais aussi parce les qualités de son
support la rendent unique. »

(source http://www.stap-lavaur.org/2010/04/22/dominique-lauge-photographe/ )

Je suppose que ce sont ces épreuves uniques que ricco a vues à
Marmottan. Si vous voulez en voir d'autres:
http://www.galerie-stella-vega.fr/spip.php?article5

charles
Avatar
£g
"Charles Vassallo" a écrit dans le message de news:
4dd0ed52$0$30775$
Olivier B. a écrit :

Pour Olivier, revenir au message initial de Ricco et la lumière
giclera.
Si on ne pouvait plus s'offrir quelques digressions de temps en
temps,
tout de même...



non, attend, je suis pas contre les digressions, je m'interroge juste
sur le rapport avec la photo numerique dans le sens ou quelque chose
m'échappe peut etre, auquel cas je veux bien qu'on me l'explique.

Pour ce que j'en comprend on serait plutot dans le domaine de
l'impression ce qui est certe un prolongement de la photo, mais pas
que de la photo, et pas que numérique.



Mais l'impression est un aspect fondamental de la photo, numérique ou
pas. Et pour rester dans le sujet, redonnons la parole à Dominique
Laugé, de qui tout ce fil est parti (ricco aidant, bien sûr, mais
n'empêche :-) ). Bref :

« J’ai toujours considéré que le support qui accueille une image était
un élément fondamental du processus de création tant il en conditionne
le rendu et la lecture. Le papier sur lequel sont imprimées mes images
est produit en Sicile par le maître papetier Franco Conti. Sa mise au
point a nécessité plusieurs années de recherche et de nombreux essais.
Fabriquée à la main à partir de pur chiffon de coton, chaque feuille
est placée sur une surface absorbante et pressée en mouvement. Les
feuilles sont ensuite séchées à l’air libre sous le soleil du sud. Le
processus permet de contrôler la compacité du papier et par conséquent
la pénétration des pigments giclés sur celui-ci.

On obtient un papier vivant et riche qui permet une parfaite précision
dans les détails et une grande profondeur de la couleur et des noirs.
L’image devient un objet unique, non seulement parce qu’elle est
imprimée en un seul exemplaire mais aussi parce les qualités de son
support la rendent unique. »

(source
http://www.stap-lavaur.org/2010/04/22/dominique-lauge-photographe/ )

Je suppose que ce sont ces épreuves uniques que ricco a vues à
Marmottan. Si vous voulez en voir d'autres:
http://www.galerie-stella-vega.fr/spip.php?article5

charles




AMHA, si l'exemplaire est unique, je veux bien, mais me dire que la
"page" de "papier" est unique, là je dis non.
Il est impossible de faire un profil pour un exemplaire unique de
papier, car il ne sert à RIEN puisque le papier est fait main et n'est
en ce sens pas possible d'avoir deux page de même texture, épaisseur,
couleur, densité, absorbtion, ....
Donc pour moi, c'est du flan, disons un beau et bon papier haut de game
spéciale, oui mais industriel, je veux dire par là de solution
répétitive et continue dans la qualité et critères.
£g
Avatar
Olivier B.
On Mon, 16 May 2011 11:24:34 +0200, Charles Vassallo
wrote:

Olivier B. a écrit :

Pour Olivier, revenir au message initial de Ricco et la lumière giclera.
Si on ne pouvait plus s'offrir quelques digressions de temps en temps,
tout de même...



non, attend, je suis pas contre les digressions, je m'interroge juste
sur le rapport avec la photo numerique dans le sens ou quelque chose
m'échappe peut etre, auquel cas je veux bien qu'on me l'explique.

Pour ce que j'en comprend on serait plutot dans le domaine de
l'impression ce qui est certe un prolongement de la photo, mais pas
que de la photo, et pas que numérique.



Mais l'impression est un aspect fondamental de la photo, numérique ou
pas.



tu peux préciser, parcequ'autour de moi je fais le constat inverse,
c'est à dire que le pourçantage de prise de vue qui est porté sur
papier n'a fait que diminuer au fil du temps, je suppose donc que
l'aspect fondamental dont tu parle touche un secteur particulier de la
photo, comme l'exposition artistique par exemple ?

Et pour rester dans le sujet, redonnons la parole à Dominique
Laugé, de qui tout ce fil est parti (ricco aidant, bien sûr, mais
n'empêche :-) ). Bref :

« J’ai toujours considéré que le support qui accueille une image était
un élément fondamental du processus de création tant il en conditionne
le rendu et la lecture. Le papier sur lequel sont imprimées mes images
est produit en Sicile par le maître papetier Franco Conti. Sa mise au
point a nécessité plusieurs années de recherche et de nombreux essais.
Fabriquée à la main à partir de pur chiffon de coton, chaque feuille est
placée sur une surface absorbante et pressée en mouvement. Les feuilles
sont ensuite séchées à l’air libre sous le soleil du sud. Le processus
permet de contrôler la compacité du papier et par conséquent la
pénétration des pigments giclés sur celui-ci.

On obtient un papier vivant et riche qui permet une parfaite précision
dans les détails et une grande profondeur de la couleur et des noirs.
L’image devient un objet unique, non seulement parce qu’elle est
imprimée en un seul exemplaire mais aussi parce les qualités de son
support la rendent unique. »

(source http://www.stap-lavaur.org/2010/04/22/dominique-lauge-photographe/ )

Je suppose que ce sont ces épreuves uniques que ricco a vues à
Marmottan. Si vous voulez en voir d'autres:
http://www.galerie-stella-vega.fr/spip.php?article5




je trouve le sujet interressant, mais je me pose deux questions.
La première est que, sauf erreur de ma part, on est plus véritablement
dans le domaine de la photo mais dans un post-traitement, la première
question est donc de savoir si un filtre sous bidulshop permet de
reproduire cela.

La deuxieme question est de savoir, dans le cas ou il est répondu non
à la première, pourquoi alors proposer de voir ces impressions au
travers d'une représentation numérique ?



--
pas de turlututu. apres l'@robase
Avatar
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 16/05/11 13:07, Olivier B. a écrit :

La deuxieme question est de savoir, dans le cas ou il est répondu non
à la première, pourquoi alors proposer de voir ces impressions au
travers d'une représentation numérique ?



On revient à un thème qui m'est cher, celui du fait que les images web
ne sont que des images d'images auxquelles il manque le rendu du papier,
l'exactitude des teintes et de la densité, la présence par le format,
ainsi que le cas écheant, les textures fines.

Noëlle Adam
Avatar
£g
"Olivier B." a écrit dans le message de
news:
On Mon, 16 May 2011 11:24:34 +0200, Charles Vassallo
wrote:

Olivier B. a écrit :

Je suppose que ce sont ces épreuves uniques que ricco a vues à
Marmottan. Si vous voulez en voir d'autres:
http://www.galerie-stella-vega.fr/spip.php?article5




je trouve le sujet interressant, mais je me pose deux questions.
La première est que, sauf erreur de ma part, on est plus véritablement
dans le domaine de la photo mais dans un post-traitement, la première
question est donc de savoir si un filtre sous bidulshop permet de
reproduire cela.

La deuxieme question est de savoir, dans le cas ou il est répondu non
à la première, pourquoi alors proposer de voir ces impressions au
travers d'une représentation numérique ?



--
pas de turlututu. apres l'@robase



En parlant de post-traitement, c'est bien de l'impression dont tu parle?

Si oui, le fait de prendre une "photo" qu'elle soit numérique ou
argentique ne change rien au "post-traitement" car, AMHA, qu'il soit
exécuté dans un labo (chambre noir) argentique sur papier sensible ou un
labo numérique sur papier spécial ou autre est juste une question de
rendu, ça reste du post-traitement.
Maintenant, les rendus par impression (jet d'encre) sont tels qu'il est
pratiquement impossible de faire une différence d'avec une photo scannée
puis imprimée ou un tirage sur papier sensible.
Toute la sensibilité du "tireur" sera rendue dans les deux cas, pourvu
que le matériel soit présent évidement.
Une bonne imprimante ayant comme vritère "impression de photos N&B"
possède un minimum de 4 valeurs de base noir. Certaine en ont 5 avec 2
couleurs pour rendre les effets des virages sur papiers sensibles.

Le débat à déjà eu lieu sur la guerre argentique/numérique, va t'elle
recommencer pour impression/tirage?

Ou, pour comme je le pense, dans l'espoir de polémiquer et battre un
record de longueur de fil?

£g
Avatar
delestaque
"£g" a écrit dans le message de groupe de discussion :
4dd10401$0$14263$

"Charles Vassallo" a écrit dans le message de news:
4dd0ed52$0$30775$
Olivier B. a écrit :

Pour Olivier, revenir au message initial de Ricco et la lumière giclera.
Si on ne pouvait plus s'offrir quelques digressions de temps en temps,
tout de même...



non, attend, je suis pas contre les digressions, je m'interroge juste
sur le rapport avec la photo numerique dans le sens ou quelque chose
m'échappe peut etre, auquel cas je veux bien qu'on me l'explique.

Pour ce que j'en comprend on serait plutot dans le domaine de
l'impression ce qui est certe un prolongement de la photo, mais pas
que de la photo, et pas que numérique.



Mais l'impression est un aspect fondamental de la photo, numérique ou pas. Et
pour rester dans le sujet, redonnons la parole à Dominique Laugé, de qui tout
ce fil est parti (ricco aidant, bien sûr, mais n'empêche :-) ). Bref :

« J'ai toujours considéré que le support qui accueille une image était un
élément fondamental du processus de création tant il en conditionne le rendu
et la lecture. Le papier sur lequel sont imprimées mes images est produit en
Sicile par le maître papetier Franco Conti. Sa mise au point a nécessité
plusieurs années de recherche et de nombreux essais. Fabriquée à la main à
partir de pur chiffon de coton, chaque feuille est placée sur une surface
absorbante et pressée en mouvement. Les feuilles sont ensuite séchées à l'air
libre sous le soleil du sud. Le processus permet de contrôler la compacité
du papier et par conséquent la pénétration des pigments giclés sur celui-ci.

On obtient un papier vivant et riche qui permet une parfaite précision dans
les détails et une grande profondeur de la couleur et des noirs. L'image
devient un objet unique, non seulement parce qu'elle est imprimée en un seul
exemplaire mais aussi parce les qualités de son support la rendent unique. »

(source http://www.stap-lavaur.org/2010/04/22/dominique-lauge-photographe/ )

Je suppose que ce sont ces épreuves uniques que ricco a vues à Marmottan. Si
vous voulez en voir d'autres:
http://www.galerie-stella-vega.fr/spip.php?article5

charles




AMHA, si l'exemplaire est unique, je veux bien, mais me dire que la "page" de
"papier" est unique, là je dis non.
Il est impossible de faire un profil pour un exemplaire unique de papier, car
il ne sert à RIEN puisque le papier est fait main et n'est en ce sens pas
possible d'avoir deux page de même texture, épaisseur, couleur, densité,
absorbtion, ....
Donc pour moi, c'est du flan, disons un beau et bon papier haut de game
spéciale, oui mais industriel, je veux dire par là de solution répétitive et
continue dans la qualité et critères.
£g



Pour moi, ce qui est du flan, c'est tout ce discours et ces papiers, il y a
vraiment sur le marché des choses merveilleuses et je me demande pour combien
de temps, parce que, même si on imagine que le marché est mondial, ces papiers
nobles ne doivent pas se vendre en quantité.
Et si tout ça c'est pour produire des images plates, bleutées et fadasses, je
veux bien écouter ce beau discours, mais j'ai encore des yeux pour voir, et j'ai
eu une petite expérience de l'impression numérique
Là, en fait, la conservatrice ne voulait visiblement pas que le terme
"imprimante " soit prononcé.
Pour le profil unique, bon, tu peux te faire un profil par feuille toi-même si
tu as le matériel, mis si c'est pour des photos de paysage tout à fait
ordinaires, je veux bien...
Bon, que ce monsieur gagne sa vie comme ça, tant mieux pour lui, grand bien lui
fasse, puisqu'il semble que c'était une commande de banquiers suisse, en
revanche, le discours, je ne suis pas obligé d'y souscrire.

--
Ricco
Avatar
palmerclaude
delestaque wrote:
"Jacques Dassié" a écrit
dans le message de groupe de discussion :

Le Mon, 16 May 2011 00:42:38 +0200, "delestaque"
écrit:

... tu imagines du KR en 8 x 10 ", quand on voit la définition que
ça avait en 135...



Si KR signifie Kodachrome, je me suis amusé à faire, dans les années
70, de mesures de définition (microdensitomètre du labo de ma
boîte). Il me semble que le 24 x 36 mm Kodachrome 25 ASA résolvait
plus de 120 traits par mm (je n'ai pas dit "paires de traits"), ce
qui, en notre langage moderne, signifierait environ 2900 DPI. Ce qui
permettait d'agrandir sur papier, à 300 DPI, par les pros, une image
d'environ 23 x 35 cm. Soit en gros, une pleine page de
"L'Illustration". --
Jacques DASSIÉ
http://archaero.com/



Il s'agissait d'une époque pendant laquelle on reculait
progressivement par rapport au format examiné, maintenant il faut
pouvoir étudier à la loupe le détail d'un tirage d'un mètre carré, on
se replaçait dans la position que je nommerais " conditions d'examen
du cercle de confusion " mais un amateur actuel doit pouvoir regarder un
fragment 10 x 15
d'une affiche 400 x 300 et le percevoir net, tout simplement par ce
qu'il dit qu'il a le droit, j'ai lu ça ici il y a longtemps.
Les tirages que je regardais, à cette expo, sont en relation avec un
grand tableau, celui de Turpin, il est comme les peintures de cette
époque, détaillé à l'extrême :

http://cjoint.com/?AEqkIlaZ0MM

on peut s'approcher et regarder le détail des personnages qui doivent
faire 5 cm, on n'est pas arrivé à l'impressionisme, faut dire que
Turpin est mort en 1859.
Tu sais parfaitement bien que l'impression de netteté de l'image ne
changeait pas en fonction de son agrandissement.
On peut regarder les photos de D.Lauger aussi, très détaillées et
tirées sur un papier à grosse texture, une ultime précision sur une
texture galets de la plage de Dieppe, mais c'est la tendance
actuelle, vouloir détailler au maximum, je ne vois pas pourquoi ?
Ou plutôt si, en vertu du fait que " on a bien le droit " explication
sans appel.



Zut. J'avais rédigé une longue réponse, et donné un cou de pied dans la
prise qui relie l'ordinateur au stabisisateur.Au bout de 10 miniutes, si je
ne prends pas garde au bip, la protection ne fonctionne plus, la batterie
est déchargée et l'ordi. s'éteint. Je ne recommencerai pas à rédiger. Je
dirai sans m'étendre qu'une grande netteté et un papier à la forme peuvent
rendre en noir et blanc surtout une profondeur sans égale pour des
agrandissementds supérieurs à A3.
Je l'ai souvent fait avec des papiers à la forme italiens pour l'Oréal ou
Assouline entre autres. Mir=eux que le jet d'encre ou l'impression, il y
avait le traitement des tons multiples en sérigraphie avec des encres
transparentes. Sans compte rune vision très fine de premiers plans nets et
de bokeh derrière...
On est dans la même configuration en son : le rendu apparent est supérieur
même si on ne discerne pas de manière sensible les fréquences sous 50Hz et
supérieres à 22 000 Hz.
Avatar
£g
"delestaque" a écrit dans le message de
news: 4dd117e8$0$4792$

"£g" a écrit dans le message de groupe de
discussion : 4dd10401$0$14263$

"Charles Vassallo" a écrit dans le message de news:
4dd0ed52$0$30775$
Olivier B. a écrit :




AMHA, si l'exemplaire est unique, je veux bien, mais me dire que la
"page" de "papier" est unique, là je dis non.
Il est impossible de faire un profil pour un exemplaire unique de
papier, car il ne sert à RIEN puisque le papier est fait main et
n'est en ce sens pas possible d'avoir deux page de même texture,
épaisseur, couleur, densité, absorbtion, ....
Donc pour moi, c'est du flan, disons un beau et bon papier haut de
game spéciale, oui mais industriel, je veux dire par là de solution
répétitive et continue dans la qualité et critères.
£g



Pour moi, ce qui est du flan, c'est tout ce discours et ces papiers,
il y a vraiment sur le marché des choses merveilleuses et je me
demande pour combien de temps, parce que, même si on imagine que le
marché est mondial, ces papiers nobles ne doivent pas se vendre en
quantité.
Et si tout ça c'est pour produire des images plates, bleutées et
fadasses, je veux bien écouter ce beau discours, mais j'ai encore des
yeux pour voir, et j'ai eu une petite expérience de l'impression
numérique
Là, en fait, la conservatrice ne voulait visiblement pas que le terme
"imprimante " soit prononcé.
Pour le profil unique, bon, tu peux te faire un profil par feuille
toi-même si tu as le matériel, mis si c'est pour des photos de paysage
tout à fait ordinaires, je veux bien...



Ce que j'en disais, rien ne sert de courrir après un profil, un règlage
ou tout autres système, vu que le papier est unique, à la page, pas deux
pareils.
Alors son giclé sur "matière imitation papier, fait en Sicile (???)" à
la main et au rendu complètement aléatoire c'est peau de balle et balai
de crin, rien que pour faire monter les enchère.
Donner une pseudo valeur au schimlblick à deux balles.

£g

Bon, que ce monsieur gagne sa vie comme ça, tant mieux pour lui, grand
bien lui fasse, puisqu'il semble que c'était une commande de banquiers
suisse, en revanche, le discours, je ne suis pas obligé d'y souscrire.

--
Ricco
Avatar
delestaque
"£g" a écrit dans le message de groupe de discussion :
4dd160d9$0$14263$


Ce que j'en disais, rien ne sert de courrir après un profil, un règlage ou
tout autres système, vu que le papier est unique, à la page, pas deux pareils.
Alors son giclé sur "matière imitation papier, fait en Sicile (???)" à la main
et au rendu complètement aléatoire c'est peau de balle et balai de crin, rien
que pour faire monter les enchère.
Donner une pseudo valeur au schimlblick à deux balles.

£g




je ne suis pas du tout en contradiction avec ce que tu dis, néanmoins, et là,
c'est peut être une preuve de la supercherie, tous les tirages sont homogènes
dans le rendu, comme je disais, bleuté, froid, et les noirs sont eux-mêmes
légers.
Si le rendu devait varier d'un tirage à l'autre, là, ce n'est pas du tout le
cas, c'est moche d'une façon homogène.
Et je ne sais pas en ce qui concerne ce que tu dis, que d'une feuille à l'autre
ça varierait ?
Et je maintiens mon point de vue, tu prends par exemple un papier type aquarelle
pour impression numérique, la surface est assez rugueuse et ensuite tu imprimes
avec une précision " laser " alors tu une une image très détaillée sur une
surface bosselée.
On comprend bien l'action de la surface avec un médium comme l'aquarelle, les
pastels gras ou sec, mais là tu imprimes hyper fin sur des montagnes russes,
mais bon, c'est génial !


--
Ricco
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