"Le creusement du déficit public britannique est intervenu alors que la croissance économique du pays a fortement ralenti en 2005, tombant au plus bas depuis 1992, à 1,8% contre 3,2% en 2004, ce qui a pesé sur les recettes fiscales du gouvernement."
Malheureux !
Il ne faut PAS ébruiter ce genre de chose. Il va s'en trouver pour t'expliquer que c'est parce que Tony s'était remis à embaucher des fonctionnaires !
Pourquoi, c'est de notoriété publique, Tony est socialiste, il a trouvé les caisses pleines aprés Thatcher, il en a profité pour recruter à tour de bras dans la fonction publique, ce qui a donné une illusion de boom économique, qui est surtout un boom de la spéculation immobilière, et qui est en train de se dégonfler maintenant. Le problème est que peut être tous ces gens ont raison, Tony et Bush en tête, et qu'il faut vivre à crédit, et vogue la galère. Tant que les Chinois payent ...
--
Michel TALON
Manuel Leclerc <manuel.leclerc@alussinan.org> wrote:
"Le creusement du déficit public britannique est intervenu
alors que la croissance économique du pays a fortement ralenti
en 2005, tombant au plus bas depuis 1992, à 1,8% contre 3,2%
en 2004, ce qui a pesé sur les recettes fiscales du
gouvernement."
Malheureux !
Il ne faut PAS ébruiter ce genre de chose. Il va s'en trouver
pour t'expliquer que c'est parce que Tony s'était remis à embaucher
des fonctionnaires !
Pourquoi, c'est de notoriété publique, Tony est socialiste, il a trouvé les
caisses pleines aprés Thatcher, il en a profité pour recruter à tour de bras
dans la fonction publique, ce qui a donné une illusion de boom économique,
qui est surtout un boom de la spéculation immobilière, et qui est en train de
se dégonfler maintenant. Le problème est que peut être tous ces gens ont
raison, Tony et Bush en tête, et qu'il faut vivre à crédit, et vogue la
galère. Tant que les Chinois payent ...
"Le creusement du déficit public britannique est intervenu alors que la croissance économique du pays a fortement ralenti en 2005, tombant au plus bas depuis 1992, à 1,8% contre 3,2% en 2004, ce qui a pesé sur les recettes fiscales du gouvernement."
Malheureux !
Il ne faut PAS ébruiter ce genre de chose. Il va s'en trouver pour t'expliquer que c'est parce que Tony s'était remis à embaucher des fonctionnaires !
Pourquoi, c'est de notoriété publique, Tony est socialiste, il a trouvé les caisses pleines aprés Thatcher, il en a profité pour recruter à tour de bras dans la fonction publique, ce qui a donné une illusion de boom économique, qui est surtout un boom de la spéculation immobilière, et qui est en train de se dégonfler maintenant. Le problème est que peut être tous ces gens ont raison, Tony et Bush en tête, et qu'il faut vivre à crédit, et vogue la galère. Tant que les Chinois payent ...
--
Michel TALON
Antoine Leca
En news:444cc81c$0$402$, sansflotusspam va escriure: <chômage>
2.3%, comme chez nous sous Giscard
Source ?
Antoine
En news:444cc81c$0$402$626a54ce@news.free.fr, sansflotusspam va escriure:
<chômage>
la petite différence étant quand même que là-bas, il y a du travail, et qu'en France, yen a pas.
Il y a du travail en France. Un infirmier, un peintre au pistolet, un cariste ou un serveur, par exemple, trouve du travail n'importe quand.
Stéphane
--
Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid. http://stef.carpentier.free.fr/
sansflotusspam
Stéphane CARPENTIER wrote:
la petite différence étant quand même que là-bas, il y a du travail, et qu'en France, yen a pas.
Il y a du travail en France. Un infirmier, un peintre au pistolet, un cariste ou un serveur, par exemple, trouve du travail n'importe quand.
Stéphane
oui, bien sûr, dans les métiers que tu cites, on peut aussi ajouter globalement l'artisanat et le bâtiment, ok une entreprise que je connais très bien n'arrive pas à trouver des soudeurs sur inox à 3 000 ¤ nets par mois !!!! je voulais juste souligner qu'il y a en France un sous-emploi global (rapport entre actifs / potentiellement actifs), sensible à tous les niveaux de formation, par exemple pour les scientifiques, les employés de bureau, et même la main d'oeuvre peu qualifiée. certains analystes invoquent la rigidité des salariés : un(e) comptable a du mal à accepter un emploi de magasinier(e), même s'il est mieux payé, ce n'est pas faux, d'autres soulignent l'immobilité géographique, la frilosité des entreprises, le poids de la fiscalité et des réglementations administratives, etc, il y a évidemment du vrai dans tout cela. il me semble évident qu'il y a en France, et depuis longtemps, un problème économique général qui n'est pas dû à une seule cause ou un petit nombre de causes, mais à un ensemble de causes très diverses convergeant vers une restriction de l'offre d'emploi et à la diminution des revenus, alors qu'au Royaume-Uni et en Espagne, la convergence va vers la croissance et l'accroissement des revenus. je reconnais qu'on peut débattre des causes et des moyens à l'infini, il n'en reste pas moins que la comparaison des revenus disponibles nets réels oblige à un constat incontestable en faveur du Royaume-Uni et de l'Espagne.
comme me le faisait remarquer avec justesse un éminent contributeur, j'ai, ce faisant, l'impression d'enfoncer des portes ouvertes ....
Stéphane CARPENTIER wrote:
la petite différence
étant quand même que là-bas, il y a du travail, et qu'en France, yen a
pas.
Il y a du travail en France.
Un infirmier, un peintre au pistolet, un cariste ou un serveur, par
exemple, trouve du travail n'importe quand.
Stéphane
oui, bien sûr, dans les métiers que tu cites, on peut aussi ajouter
globalement l'artisanat et le bâtiment, ok
une entreprise que je connais très bien n'arrive pas à trouver des soudeurs
sur inox à 3 000 ¤ nets par mois !!!!
je voulais juste souligner qu'il y a en France un sous-emploi global
(rapport entre actifs / potentiellement actifs), sensible à tous les
niveaux de formation, par exemple pour les scientifiques, les employés de
bureau, et même la main d'oeuvre peu qualifiée.
certains analystes invoquent la rigidité des salariés : un(e) comptable a du
mal à accepter un emploi de magasinier(e), même s'il est mieux payé, ce
n'est pas faux,
d'autres soulignent l'immobilité géographique, la frilosité des entreprises,
le poids de la fiscalité et des réglementations administratives, etc,
il y a évidemment du vrai dans tout cela.
il me semble évident qu'il y a en France, et depuis longtemps, un problème
économique général qui n'est pas dû à une seule cause ou un petit nombre de
causes, mais à un ensemble de causes très diverses convergeant vers une
restriction de l'offre d'emploi et à la diminution des revenus,
alors qu'au Royaume-Uni et en Espagne, la convergence va vers la croissance
et l'accroissement des revenus.
je reconnais qu'on peut débattre des causes et des moyens à l'infini, il
n'en reste pas moins que la comparaison des revenus disponibles nets réels
oblige à un constat incontestable en faveur du Royaume-Uni et de l'Espagne.
comme me le faisait remarquer avec justesse un éminent contributeur, j'ai,
ce faisant, l'impression d'enfoncer des portes ouvertes ....
la petite différence étant quand même que là-bas, il y a du travail, et qu'en France, yen a pas.
Il y a du travail en France. Un infirmier, un peintre au pistolet, un cariste ou un serveur, par exemple, trouve du travail n'importe quand.
Stéphane
oui, bien sûr, dans les métiers que tu cites, on peut aussi ajouter globalement l'artisanat et le bâtiment, ok une entreprise que je connais très bien n'arrive pas à trouver des soudeurs sur inox à 3 000 ¤ nets par mois !!!! je voulais juste souligner qu'il y a en France un sous-emploi global (rapport entre actifs / potentiellement actifs), sensible à tous les niveaux de formation, par exemple pour les scientifiques, les employés de bureau, et même la main d'oeuvre peu qualifiée. certains analystes invoquent la rigidité des salariés : un(e) comptable a du mal à accepter un emploi de magasinier(e), même s'il est mieux payé, ce n'est pas faux, d'autres soulignent l'immobilité géographique, la frilosité des entreprises, le poids de la fiscalité et des réglementations administratives, etc, il y a évidemment du vrai dans tout cela. il me semble évident qu'il y a en France, et depuis longtemps, un problème économique général qui n'est pas dû à une seule cause ou un petit nombre de causes, mais à un ensemble de causes très diverses convergeant vers une restriction de l'offre d'emploi et à la diminution des revenus, alors qu'au Royaume-Uni et en Espagne, la convergence va vers la croissance et l'accroissement des revenus. je reconnais qu'on peut débattre des causes et des moyens à l'infini, il n'en reste pas moins que la comparaison des revenus disponibles nets réels oblige à un constat incontestable en faveur du Royaume-Uni et de l'Espagne.
comme me le faisait remarquer avec justesse un éminent contributeur, j'ai, ce faisant, l'impression d'enfoncer des portes ouvertes ....
Emmanuel Florac
Le Mon, 24 Apr 2006 14:18:20 +0000, Michel Talon a écrit :
Enfin d'un autre côté c'est pas de votre faute si vous n'avez pas rectifiée, l'annonce du douzième rang ayant été dans les journaux, beaucoup plus entendue que l'annonce qu'il s'agissait d'une erreur. "
"Une fausse nouvelle et un démenti, ça fait deux nouvelles".
-- Si ça a l'air facile, c'est difficile. Si ça a l'air difficile, c'est carrément impossible. Si ça a l'air impossible, c'est un compilateur Ada. Théorème de Stockmayer.
Le Mon, 24 Apr 2006 14:18:20 +0000, Michel Talon a écrit :
Enfin d'un autre côté c'est pas de votre faute si vous n'avez pas
rectifiée, l'annonce du douzième rang ayant été dans les journaux,
beaucoup plus entendue que l'annonce qu'il s'agissait d'une erreur. "
"Une fausse nouvelle et un démenti, ça fait deux nouvelles".
--
Si ça a l'air facile, c'est difficile. Si ça a l'air difficile, c'est
carrément impossible. Si ça a l'air impossible, c'est un compilateur
Ada.
Théorème de Stockmayer.
Le Mon, 24 Apr 2006 14:18:20 +0000, Michel Talon a écrit :
Enfin d'un autre côté c'est pas de votre faute si vous n'avez pas rectifiée, l'annonce du douzième rang ayant été dans les journaux, beaucoup plus entendue que l'annonce qu'il s'agissait d'une erreur. "
"Une fausse nouvelle et un démenti, ça fait deux nouvelles".
-- Si ça a l'air facile, c'est difficile. Si ça a l'air difficile, c'est carrément impossible. Si ça a l'air impossible, c'est un compilateur Ada. Théorème de Stockmayer.
Emmanuel Florac
Le Mon, 24 Apr 2006 17:56:29 +0200, Manuel Leclerc a écrit :
Il ne faut PAS ébruiter ce genre de chose. Il va s'en trouver pour t'expliquer que c'est parce que Tony s'était remis à embaucher des fonctionnaires !
Tony a effectivement embauché 800.000 fonctionnaires, excusez du peu. Il a aussi mis plusieurs centaines de milliers de chômeurs longue durée dans une case "handicapé du travail" ce qui permet adroitement de les sortir des stats du chômage; enfin il a une petite guerre néo-coloniale sur les bras. Sinon la GB c'est le paradis libéral, bien sûr, et tout va énormément mieux que chez nous, bien entendu. Il suffit d'y croire.
-- Pluralitas non est ponenda sine necessitate. Guillaume d'Ockham.
Le Mon, 24 Apr 2006 17:56:29 +0200, Manuel Leclerc a écrit :
Il ne faut PAS ébruiter ce genre de chose. Il va s'en trouver pour
t'expliquer que c'est parce que Tony s'était remis à embaucher des
fonctionnaires !
Tony a effectivement embauché 800.000 fonctionnaires, excusez du peu. Il
a aussi mis plusieurs centaines de milliers de chômeurs longue durée
dans une case "handicapé du travail" ce qui permet adroitement de les
sortir des stats du chômage; enfin il a une petite guerre néo-coloniale
sur les bras. Sinon la GB c'est le paradis libéral, bien sûr, et tout va
énormément mieux que chez nous, bien entendu. Il suffit d'y croire.
--
Pluralitas non est ponenda sine necessitate.
Guillaume d'Ockham.
Le Mon, 24 Apr 2006 17:56:29 +0200, Manuel Leclerc a écrit :
Il ne faut PAS ébruiter ce genre de chose. Il va s'en trouver pour t'expliquer que c'est parce que Tony s'était remis à embaucher des fonctionnaires !
Tony a effectivement embauché 800.000 fonctionnaires, excusez du peu. Il a aussi mis plusieurs centaines de milliers de chômeurs longue durée dans une case "handicapé du travail" ce qui permet adroitement de les sortir des stats du chômage; enfin il a une petite guerre néo-coloniale sur les bras. Sinon la GB c'est le paradis libéral, bien sûr, et tout va énormément mieux que chez nous, bien entendu. Il suffit d'y croire.
-- Pluralitas non est ponenda sine necessitate. Guillaume d'Ockham.
talon
sansflotusspam wrote:
en France, 3 ans, au Royaume-Uni 3 mois, en espagne, 6 mois maxi. ailleurs, passé ce délai, on est OBLIGÉ de travailler ; la petite différence étant quand même que là-bas, il y a du travail, et qu'en France, yen a pas.
Je ne résiste pas au plaisir de démontrer que les choses ne sont peut être pas aussi roses au Royaume Uni que ce que l'on veut bien nous dire ici. En effet, l'antienne est que là bas on trouve du boulot facilement, et donc en particulier si on est anglais sorti d'une université anglaise, ça devrait être trivial et non pas la galère comme ici. Or qu'est-ce que je lis? http://blogs.guardian.co.uk/mortarboard/2006/04/a_degree_because_youre_worth_i.html#more
et en particulier le dernier commentaire, si bien écrit:
" I'm as skeptical as can be about graduate employability. Going to university is about being educated, not trained for work, and time spent at university is time not spent gaining the work experience which is just about the only thing employers want these days. So it is little wonder that very many graduates have a hard time getting jobs. This is especially true in disciplines not directly related to the creation of wealth. Things have changed greatly over the past twenty-five years. Human resources departments are full of Thatcher's philistines, and if you want to get a job out of any of them it helps to be able to negotiate with Mammon from a position of strength. "
Bref, peut être à un degré moindre que chez nous, les mêmes problémes sont rencontrés par les jeunes anglais, chose à méditer.
en France, 3 ans, au Royaume-Uni 3 mois, en espagne, 6 mois maxi.
ailleurs, passé ce délai, on est OBLIGÉ de travailler ; la petite différence
étant quand même que là-bas, il y a du travail, et qu'en France, yen a pas.
Je ne résiste pas au plaisir de démontrer que les choses ne sont peut être pas
aussi roses au Royaume Uni que ce que l'on veut bien nous dire ici. En effet,
l'antienne est que là bas on trouve du boulot facilement, et donc en
particulier si on est anglais sorti d'une université anglaise, ça devrait être
trivial et non pas la galère comme ici.
Or qu'est-ce que je lis?
http://blogs.guardian.co.uk/mortarboard/2006/04/a_degree_because_youre_worth_i.html#more
et en particulier le dernier commentaire, si bien écrit:
"
I'm as skeptical as can be about graduate employability. Going to university
is about being educated, not trained for work, and time spent at university is
time not spent gaining the work experience which is just about the only thing
employers want these days. So it is little wonder that very many graduates
have a hard time getting jobs. This is especially true in disciplines not
directly related to the creation of wealth. Things have changed greatly over
the past twenty-five years. Human resources departments are full of Thatcher's
philistines, and if you want to get a job out of any of them it helps to be
able to negotiate with Mammon from a position of strength.
"
Bref, peut être à un degré moindre que chez nous, les mêmes problémes sont
rencontrés par les jeunes anglais, chose à méditer.
en France, 3 ans, au Royaume-Uni 3 mois, en espagne, 6 mois maxi. ailleurs, passé ce délai, on est OBLIGÉ de travailler ; la petite différence étant quand même que là-bas, il y a du travail, et qu'en France, yen a pas.
Je ne résiste pas au plaisir de démontrer que les choses ne sont peut être pas aussi roses au Royaume Uni que ce que l'on veut bien nous dire ici. En effet, l'antienne est que là bas on trouve du boulot facilement, et donc en particulier si on est anglais sorti d'une université anglaise, ça devrait être trivial et non pas la galère comme ici. Or qu'est-ce que je lis? http://blogs.guardian.co.uk/mortarboard/2006/04/a_degree_because_youre_worth_i.html#more
et en particulier le dernier commentaire, si bien écrit:
" I'm as skeptical as can be about graduate employability. Going to university is about being educated, not trained for work, and time spent at university is time not spent gaining the work experience which is just about the only thing employers want these days. So it is little wonder that very many graduates have a hard time getting jobs. This is especially true in disciplines not directly related to the creation of wealth. Things have changed greatly over the past twenty-five years. Human resources departments are full of Thatcher's philistines, and if you want to get a job out of any of them it helps to be able to negotiate with Mammon from a position of strength. "
Bref, peut être à un degré moindre que chez nous, les mêmes problémes sont rencontrés par les jeunes anglais, chose à méditer.