(J'aimerais que ce peu de lignes, fruit d'une
sorte de méditation qui fut délassement aussi et
même jeu parfois, alors que la douleur pourtant
était présente, n'ait l'air de rien, reste sans
conséquence. Il faut apprendre à moins peser,
ainsi, de temps en temps. Et se permettre. Et
s'accorder.)
Préambule à "La flamme dans l'eau"
dans l'ouvrage "Absence de résidence et partique du songe"
de Franck André Jamme
Je vais essayer d'expliquer un peu.
Je vais utiliser le mot "création" même si certains hésitent à s'en
servir pour parler de ce qu'ils font. Ca me paraît le mot le plus
approprié pour parler de quelque chose que l'on fait avec ses propres
apports culturels*, après digestion, pour en sortir quelque chose qui
n'est pas une copie d'une technique, d'un artisanat. Il est question de
faire une chose unique, d'une façon unique parce que ce qui compte, ce
qui a du sens, c'est la forme que prend cette création. Cest elle-même
(la forme) qui dit la chose, qui exprime (ou le mot que vous voudrez, si
le mot "exprimer" n'a pas de sens pour vous), le message est dans cette
forme, dans l'histoire qu'elle peut rappeler, dans les références
qu'elles peut appeler, les choses, aussi, subjectives plus personnelles
qui sont dans l'histoire culturelle de chacun.
*La culture comme quelque chose que chacun à en soi, comme ce que chacun
a vu, a entendu, a senti, etc... et surtout comme ce que chacun a vécu
dans son histoire.
Pour moi, la culture, ce sont certaines choses qui m'enrichissent, que
je sélectionne de façon de plus en plus pointue, mais aussi de façon de
plus en plus ouverte, puisque quelque chose que j'aime bien me fait
connaître d'autres choses en chaîne.
Pour revenir à ces traces, je pourrais commencer par des références qui
me viennent maintenant, qui ont provoqué cela. Je pense à Penone, à son
rapport entre la forme "contemporaine", simple, primaire, et la matière
physique trouvé dans la nature. Je pense à Richter, qui est pour moi,
aujourd'hui, l'artiste le plus pointu parce qu'il est le plus proche, le
plus "primaire" dans ce qui est de faire de la peinture. Il étale de la
peinture à plat et il regarde le résultat, et ça tient parce que le
sujet de la peinture est là, seul, tel quel, sans aucun parasite (même
pas la figuration). Richter a aussi peint d'après photographies (le plus
connu sans doute), il a fait des dessins qui m'ont beaucoup surpris,
mais je l'ai vraiment découvert dans ses peintures sur photographie dont
on peut voir un bel aperçu dans cette page :
Donc, je pensais un peu au dessin, je ne savais pas comment. Un jour,
j'ai ramené un coulis de fraises :
http://cjoint.com/data/elucmBVSPv.htm
Longtemps après, j'ai ramené des carrés de betterave :
http://cjoint.com/data/elucLYSjci.htm
Et puis j'ai commencé à laisser des traces sur des bouts de papier au
cours de mes balades. Ca m'est apparu alors comme une bonne façon de
ramener quelque chose de cette balade, assez proche de mes photos qui
sont aussi une façon de garder quelque chose.
En plus, comme je l'ai déjà dit ici, ce geste de faire une trace a pour
moi des points communs avec le fait de photographier.
-D'abord, ramener quelque chose sur un support papier, en deux
dimensions de quelque chose de réel en trois dimensions.
-Ensuite, la photo représente quelque chose de passé, la trace est le
restant de ce qui était une fleur (ou autre) qui par définition n'existe
plus.
Alors, entre la photo et la trace, quel est la plus virtuelle ?
Pour ce qui est du sérieux, bien sûr, je ne fais pas de photo au jour le
jour pour prendre des sujets originaux de la façon la plus technique
possible pour mettre ce sujet en valeur.
Je fais de la photo depuis trente ans, j'ai fait beaucoup de sujet comme
décrit dans la phrase précédente, et puis j'ai découvert petit à petit
que le sujet qui m'intéressait était "le présent", ce que j'ai sous les
yeux, et que c'est possible de faire avec seulement ça. Des idées
viennent ou pas, des projets qui durent plus ou moins longtemps, souvent
en me demandant jusqu'où la photo a lieu, en essayant d'enlever des
éléments de la photo comme la mise au point, la composition, le sujet en
tant que guide pour une lecture cohérente.
Mais après, si je me prends au sérieux, oui, ça arrive souvent, je pète
plus haut que je suis, oui, je l'avoue. Et je relativise quand je
reprends des trucs passés, même si je garde quelques travaux en estime.
Il y a aussi beaucoup de moments où je fais des photos sans aucune
estime pour cela ni pour moi, et je le fais quand-même parce que la
photo est pour moi une façon de passer le temps, de remplir le temps, de
ne pas le perdre, de revenir avec des travaux à faire, une occupation
que je prends au sérieux pour remplir le vide. J'ai besoin de ça, c'est
un artifice, c'est un prétexte à vivre, une raison de vivre qui me met
la plupart du temps en joie, me donne plein d'énergie et satisfait mon
intellect et ma petite libido.
Evidemment, tout cela est un peu court. Alors, si certains ont des
questions, je peux essayer de répondre, mais je ne sais pas tout sur ce
que je fais. C'est un peu l'avantage et l'inconvénient de la "création",
je me laisse porter et j'essaye d'analyser après, et pas toujours.
>> Qu'as-tu de la pléiade ? > > Il les lit pas, il les vend :)
exactement, ce sont essentiellement des bouquins de "décoration" pour certains je ne les ai probablement lamais lu en entier.
Grave le péteux... claquer des sous en Pleiade pour décorer ?
Faut vraiment être raz du bulble.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
jpw <jprafarin@jpw.fr> wrote:
"FiLH" <filh@filh.orgie> a écrit
>> Qu'as-tu de la pléiade ?
>
> Il les lit pas, il les vend :)
exactement, ce sont essentiellement des bouquins de "décoration"
pour certains je ne les ai probablement lamais lu en entier.
Grave le péteux... claquer des sous en Pleiade pour décorer ?
Faut vraiment être raz du bulble.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
>> Qu'as-tu de la pléiade ? > > Il les lit pas, il les vend :)
exactement, ce sont essentiellement des bouquins de "décoration" pour certains je ne les ai probablement lamais lu en entier.
Grave le péteux... claquer des sous en Pleiade pour décorer ?
Faut vraiment être raz du bulble.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
jpw
"FiLH" a écrit dans le message de news: 1jguz0d.1zq1ydfh7gdyN%
jpw wrote:
"FiLH" a écrit
>> Qu'as-tu de la pléiade ? > Il les lit pas, il les vend :)
exactement, ce sont essentiellement des bouquins de "décoration" pour certains je ne les ai probablement jamais lu en entier.
Grave le péteux... claquer des sous en Pleiade pour décorer ? Faut vraiment être raz du bulble.
bof tout le monde le fait, pour dire de telles sottises tu dois probablement en avoir jamais vu ?
jpw
"FiLH" <filh@filh.orgie> a écrit dans le message de news:
1jguz0d.1zq1ydfh7gdyN%filh@filh.orgie...
jpw <jprafarin@jpw.fr> wrote:
"FiLH" <filh@filh.orgie> a écrit
>> Qu'as-tu de la pléiade ?
> Il les lit pas, il les vend :)
exactement, ce sont essentiellement des bouquins de "décoration"
pour certains je ne les ai probablement jamais lu en entier.
Grave le péteux... claquer des sous en Pleiade pour décorer ?
Faut vraiment être raz du bulble.
bof tout le monde le fait,
pour dire de telles sottises tu dois probablement
en avoir jamais vu ?
Grave le péteux... claquer des sous en Pleiade pour décorer ? Faut vraiment être raz du bulble.
bof tout le monde le fait,
[Non] !
-- Alban
filh
jpw wrote:
"FiLH" a écrit dans le message de news: 1jguz0d.1zq1ydfh7gdyN% > jpw wrote: > >> "FiLH" a écrit >> >> >> Qu'as-tu de la pléiade ? >> > Il les lit pas, il les vend :) >> >> exactement, ce sont essentiellement des bouquins de "décoration" >> pour certains je ne les ai probablement jamais lu en entier. > > Grave le péteux... claquer des sous en Pleiade pour décorer ? > Faut vraiment être raz du bulble.
bof tout le monde le fait,
Non, juste toi et les ploucs que tu fréquentes...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
jpw <jprafarin@jpw.fr> wrote:
"FiLH" <filh@filh.orgie> a écrit dans le message de news:
1jguz0d.1zq1ydfh7gdyN%filh@filh.orgie...
> jpw <jprafarin@jpw.fr> wrote:
>
>> "FiLH" <filh@filh.orgie> a écrit
>>
>> >> Qu'as-tu de la pléiade ?
>> > Il les lit pas, il les vend :)
>>
>> exactement, ce sont essentiellement des bouquins de "décoration"
>> pour certains je ne les ai probablement jamais lu en entier.
>
> Grave le péteux... claquer des sous en Pleiade pour décorer ?
> Faut vraiment être raz du bulble.
bof tout le monde le fait,
Non, juste toi et les ploucs que tu fréquentes...
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
"FiLH" a écrit dans le message de news: 1jguz0d.1zq1ydfh7gdyN% > jpw wrote: > >> "FiLH" a écrit >> >> >> Qu'as-tu de la pléiade ? >> > Il les lit pas, il les vend :) >> >> exactement, ce sont essentiellement des bouquins de "décoration" >> pour certains je ne les ai probablement jamais lu en entier. > > Grave le péteux... claquer des sous en Pleiade pour décorer ? > Faut vraiment être raz du bulble.
bof tout le monde le fait,
Non, juste toi et les ploucs que tu fréquentes...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Le 13/04/10 07:31, jpw a écrit :
Grave le péteux... claquer des sous en Pleiade pour décorer ? Faut vraiment être raz du bulble.
bof tout le monde le fait,
Non.
Noëlle Adam.
Le 13/04/10 07:31, jpw a écrit :
Grave le péteux... claquer des sous en Pleiade pour décorer ?
Faut vraiment être raz du bulble.
Grave le péteux... claquer des sous en Pleiade pour décorer ? Faut vraiment être raz du bulble.
bof tout le monde le fait,
Non.
Noëlle Adam.
jpw
"YouDontNeedToKnowButItsNoëlle" <"YoudontNeedThatNeither"@sol.earth> a écrit dans le message de news: 4bc4c762$0$28923$
Le 13/04/10 07:31, jpw a écrit :
Grave le péteux... claquer des sous en Pleiade pour décorer ? Faut vraiment être raz du bulble.
bof tout le monde le fait,
Non.
tiens je serais curieux de savoir ce que tu fais de tes bouquins de la pleiade
(toi et les autres bien évidemment )
jpw
"YouDontNeedToKnowButItsNoëlle" <"YoudontNeedThatNeither"@sol.earth> a écrit
dans le message de news: 4bc4c762$0$28923$ba4acef3@reader.news.orange.fr...
Le 13/04/10 07:31, jpw a écrit :
Grave le péteux... claquer des sous en Pleiade pour décorer ?
Faut vraiment être raz du bulble.
bof tout le monde le fait,
Non.
tiens je serais curieux de savoir ce que tu fais de tes bouquins de la
pleiade
"YouDontNeedToKnowButItsNoëlle" <"YoudontNeedThatNeither"@sol.earth> a écrit dans le message de news: 4bc4c762$0$28923$
Le 13/04/10 07:31, jpw a écrit :
Grave le péteux... claquer des sous en Pleiade pour décorer ? Faut vraiment être raz du bulble.
bof tout le monde le fait,
Non.
tiens je serais curieux de savoir ce que tu fais de tes bouquins de la pleiade
(toi et les autres bien évidemment )
jpw
Ofnuts
On 11/04/2010 20:04, Octave wrote:
Essais de coquelicots :
http://www.octav.fr/quotidien/10-04-11/03.html
http://www.octav.fr/quotidien/10-04-11/05.html
<coupe une centaine de lignes d'explication>
La première photo, avec son cadrage déglingué, j'aime assez, et sur la deuze, j'aime bien la structure du pistil. Mais pourquoi tant de verbiage autour?
-- Bertrand
On 11/04/2010 20:04, Octave wrote:
Essais de coquelicots :
http://www.octav.fr/quotidien/10-04-11/03.html
http://www.octav.fr/quotidien/10-04-11/05.html
<coupe une centaine de lignes d'explication>
La première photo, avec son cadrage déglingué, j'aime assez, et sur la
deuze, j'aime bien la structure du pistil. Mais pourquoi tant de
verbiage autour?
La première photo, avec son cadrage déglingué, j'aime assez, et sur la deuze, j'aime bien la structure du pistil. Mais pourquoi tant de verbiage autour?
-- Bertrand
albert
"jpw" a écrit :
tiens je serais curieux de savoir ce que tu fais de tes bouquins de la pleiade
(toi et les autres bien évidemment )
C'est pratique d'avoir des oeuvres complètes concentrées dans un ou deux volumes. Les traductions sont généralement excellentes. Le seul problème après de trop nombreuses lectures et relectures, annotations fébriles en marges, livre emmené partout, ils ne sont plus beaucoup présentables pour la déco...
J'ai connu quelqu'un qui était une sorte de fétichiste des NRF neufs brochés à couverture et surtout à tranche claire. Il avait une énorme bibliothèque remplie de ces livres qu'il n'avait jamais ouverts bien entendu car cela casserait la tranche, et qui le rendaient follement heureux.
Amitiés, albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://perso.orange.fr/albert.lemoine ----------------------------------------------------------
"jpw" <jprafarin@jpw.fr> a écrit :
tiens je serais curieux de savoir ce que tu fais de tes bouquins de la
pleiade
(toi et les autres bien évidemment )
C'est pratique d'avoir des oeuvres complètes concentrées dans un ou deux
volumes. Les traductions sont généralement excellentes. Le seul problème
après de trop nombreuses lectures et relectures, annotations fébriles en
marges, livre emmené partout, ils ne sont plus beaucoup présentables pour la
déco...
J'ai connu quelqu'un qui était une sorte de fétichiste des NRF neufs
brochés à couverture et surtout à tranche claire. Il avait une énorme
bibliothèque remplie de ces livres qu'il n'avait jamais ouverts bien entendu
car cela casserait la tranche, et qui le rendaient follement heureux.
Amitiés,
albert
----------------------------------------------------------
Photographies imaginaires
http://perso.orange.fr/albert.lemoine
----------------------------------------------------------
tiens je serais curieux de savoir ce que tu fais de tes bouquins de la pleiade
(toi et les autres bien évidemment )
C'est pratique d'avoir des oeuvres complètes concentrées dans un ou deux volumes. Les traductions sont généralement excellentes. Le seul problème après de trop nombreuses lectures et relectures, annotations fébriles en marges, livre emmené partout, ils ne sont plus beaucoup présentables pour la déco...
J'ai connu quelqu'un qui était une sorte de fétichiste des NRF neufs brochés à couverture et surtout à tranche claire. Il avait une énorme bibliothèque remplie de ces livres qu'il n'avait jamais ouverts bien entendu car cela casserait la tranche, et qui le rendaient follement heureux.
Amitiés, albert ---------------------------------------------------------- Photographies imaginaires http://perso.orange.fr/albert.lemoine ----------------------------------------------------------
jpw
"albert" a écrit dans le message de news: 4bc54d8f$0$2983$
"jpw" a écrit :
tiens je serais curieux de savoir ce que tu fais de tes bouquins de la pleiade
(toi et les autres bien évidemment )
C'est pratique d'avoir des oeuvres complètes concentrées dans un ou deux volumes. Les traductions sont généralement excellentes. Le seul problème après de trop nombreuses lectures et relectures, annotations fébriles en marges, livre emmené partout, ils ne sont plus beaucoup présentables pour la déco...
pourtant il se vend énomément de volumes de la pleiade sur ebay et la très grande majorité en excellent état ce qui conformte ma théorie, de l'utilisation en décoration....
j'ajouterais que l'on achète rarement les oeuvres complètes de quelqu'un sans l'avoir plus ou moins lu auparavant et dans ce sens les volumes de la pleiade ne sont pas des des bouquins qu'on lit comme ça, d'un bout à l'autre d'ailleurs le papier n'est pas des plus agréables.
pour moi la pleiade c'est un complemént quand on a lu en grande partie un auteur et qu'on veut l'approfondir, où y revenir souvent : exemple j'ai alfred jarry dans la pleiade et j'y reviens assez souvent celui là par exemple je ne le vendrais pas (il est pas dans la liste) il est corné, avec des tâches de gras etc...
j'ai également karl marx : de gros volumes qui m'ont été offert par un tonton ils datent de 68 donc je ne me souviens plus très bien à quelle occasion on me les a offert mais je sais qu' ils ont m'ont été offert par ce tonton, mineur de fond, syndicaliste acharné et communiste viscéral, mais plus habitué à lire les étiquette de vin rouge que des volumes de la pleiade. je les gardais en souvenir de ce toto mort depuis près de 30 ans mais comme je refais mon bureau et que j'y supprime toute vitrine, je prèfère le revendre que de le cacher au fond d'un placard.
jpw
"albert" <albertlemoine.nospam@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
4bc54d8f$0$2983$ba4acef3@reader.news.orange.fr...
"jpw" <jprafarin@jpw.fr> a écrit :
tiens je serais curieux de savoir ce que tu fais de tes bouquins de la
pleiade
(toi et les autres bien évidemment )
C'est pratique d'avoir des oeuvres complètes concentrées dans un ou
deux volumes. Les traductions sont généralement excellentes. Le seul
problème après de trop nombreuses lectures et relectures, annotations
fébriles en marges, livre emmené partout, ils ne sont plus beaucoup
présentables pour la déco...
pourtant il se vend énomément de volumes de la pleiade sur ebay
et la très grande majorité en excellent état
ce qui conformte ma théorie, de l'utilisation en décoration....
j'ajouterais que l'on achète rarement les oeuvres complètes
de quelqu'un sans l'avoir plus ou moins lu auparavant
et dans ce sens les volumes de la pleiade ne sont pas des
des bouquins qu'on lit comme ça, d'un bout à l'autre
d'ailleurs le papier n'est pas des plus agréables.
pour moi la pleiade c'est un complemént quand on a lu en grande partie un
auteur
et qu'on veut l'approfondir, où y revenir souvent :
exemple j'ai alfred jarry dans la pleiade et j'y reviens assez souvent
celui là par exemple je ne le vendrais pas (il est pas dans la liste)
il est corné, avec des tâches de gras etc...
j'ai également karl marx : de gros volumes qui m'ont été offert par un
tonton
ils datent de 68 donc je ne me souviens plus très bien
à quelle occasion on me les a offert
mais je sais qu' ils ont m'ont été offert par ce tonton,
mineur de fond, syndicaliste acharné et communiste viscéral,
mais plus habitué à lire les étiquette de vin rouge que des volumes de la
pleiade.
je les gardais en souvenir de ce toto mort depuis près de 30 ans
mais comme je refais mon bureau et que j'y supprime toute vitrine, je
prèfère
le revendre que de le cacher au fond d'un placard.
"albert" a écrit dans le message de news: 4bc54d8f$0$2983$
"jpw" a écrit :
tiens je serais curieux de savoir ce que tu fais de tes bouquins de la pleiade
(toi et les autres bien évidemment )
C'est pratique d'avoir des oeuvres complètes concentrées dans un ou deux volumes. Les traductions sont généralement excellentes. Le seul problème après de trop nombreuses lectures et relectures, annotations fébriles en marges, livre emmené partout, ils ne sont plus beaucoup présentables pour la déco...
pourtant il se vend énomément de volumes de la pleiade sur ebay et la très grande majorité en excellent état ce qui conformte ma théorie, de l'utilisation en décoration....
j'ajouterais que l'on achète rarement les oeuvres complètes de quelqu'un sans l'avoir plus ou moins lu auparavant et dans ce sens les volumes de la pleiade ne sont pas des des bouquins qu'on lit comme ça, d'un bout à l'autre d'ailleurs le papier n'est pas des plus agréables.
pour moi la pleiade c'est un complemént quand on a lu en grande partie un auteur et qu'on veut l'approfondir, où y revenir souvent : exemple j'ai alfred jarry dans la pleiade et j'y reviens assez souvent celui là par exemple je ne le vendrais pas (il est pas dans la liste) il est corné, avec des tâches de gras etc...
j'ai également karl marx : de gros volumes qui m'ont été offert par un tonton ils datent de 68 donc je ne me souviens plus très bien à quelle occasion on me les a offert mais je sais qu' ils ont m'ont été offert par ce tonton, mineur de fond, syndicaliste acharné et communiste viscéral, mais plus habitué à lire les étiquette de vin rouge que des volumes de la pleiade. je les gardais en souvenir de ce toto mort depuis près de 30 ans mais comme je refais mon bureau et que j'y supprime toute vitrine, je prèfère le revendre que de le cacher au fond d'un placard.
jpw
filh
albert wrote:
"jpw" a écrit : > tiens je serais curieux de savoir ce que tu fais de tes bouquins de la > pleiade > > (toi et les autres bien évidemment )
C'est pratique d'avoir des oeuvres complètes concentrées dans un ou deux volumes. Les traductions sont généralement excellentes. Le seul problème après de trop nombreuses lectures et relectures, annotations fébriles en marges, livre emmené partout, ils ne sont plus beaucoup présentables pour la déco...
J'ai connu quelqu'un qui était une sorte de fétichiste des NRF neufs brochés à couverture et surtout à tranche claire. Il avait une énorme bibliothèque remplie de ces livres qu'il n'avait jamais ouverts bien entendu car cela casserait la tranche, et qui le rendaient follement heureux.
Je dois en avoir deux ou trois : - un que j'ai trouvé d'occase, les oeuvres de A.E Poe pour mes filles - deux albums offert pour des noels par des amis.
Mais bon mon livre le plus « cher » je l'ai acheté 5F dans un carton qui trainait par terre, et il vaut actuellement 300 euros environ. C'est pas un pleiade, éditions de Savoie...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
albert <albertlemoine.nospam@wanadoo.fr> wrote:
"jpw" <jprafarin@jpw.fr> a écrit :
> tiens je serais curieux de savoir ce que tu fais de tes bouquins de la
> pleiade
>
> (toi et les autres bien évidemment )
C'est pratique d'avoir des oeuvres complètes concentrées dans un ou deux
volumes. Les traductions sont généralement excellentes. Le seul problème
après de trop nombreuses lectures et relectures, annotations fébriles en
marges, livre emmené partout, ils ne sont plus beaucoup présentables pour la
déco...
J'ai connu quelqu'un qui était une sorte de fétichiste des NRF neufs
brochés à couverture et surtout à tranche claire. Il avait une énorme
bibliothèque remplie de ces livres qu'il n'avait jamais ouverts bien entendu
car cela casserait la tranche, et qui le rendaient follement heureux.
Je dois en avoir deux ou trois :
- un que j'ai trouvé d'occase, les oeuvres de A.E Poe pour mes filles
- deux albums offert pour des noels par des amis.
Mais bon mon livre le plus « cher » je l'ai acheté 5F dans un carton qui
trainait par terre, et il vaut actuellement 300 euros environ. C'est pas
un pleiade, éditions de Savoie...
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
"jpw" a écrit : > tiens je serais curieux de savoir ce que tu fais de tes bouquins de la > pleiade > > (toi et les autres bien évidemment )
C'est pratique d'avoir des oeuvres complètes concentrées dans un ou deux volumes. Les traductions sont généralement excellentes. Le seul problème après de trop nombreuses lectures et relectures, annotations fébriles en marges, livre emmené partout, ils ne sont plus beaucoup présentables pour la déco...
J'ai connu quelqu'un qui était une sorte de fétichiste des NRF neufs brochés à couverture et surtout à tranche claire. Il avait une énorme bibliothèque remplie de ces livres qu'il n'avait jamais ouverts bien entendu car cela casserait la tranche, et qui le rendaient follement heureux.
Je dois en avoir deux ou trois : - un que j'ai trouvé d'occase, les oeuvres de A.E Poe pour mes filles - deux albums offert pour des noels par des amis.
Mais bon mon livre le plus « cher » je l'ai acheté 5F dans un carton qui trainait par terre, et il vaut actuellement 300 euros environ. C'est pas un pleiade, éditions de Savoie...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org