Il n'y a aucun argument, c'est asséné de manière pompeuse et
péremptoire.
Vi enfin, c'est une directive, hein. Ça peut se permettre d'assener :)
On parlait de la CEJ, là c'est le Conseil. C'est différent, mais ça
pourrait passer un jour devant la CEJ, et là il faudra fournir les
arguments.
Essayez de suivre; la directive est de 2004, le jugement CEJ dont nous
parlons est de 2011 suite, justement, à plainte d'une association de
consommateurs belge.
Je te parle t'argument juridique, tu me sors une directive, comme veux-tu
que je suive?
Il est où ce jugement?
Elles sont les mêmes: prime calculée en fonction du risque.
Mais non: la fourniture d'un service sur des bases discriminantes est
encadrée par la loi, faut vous y faire. La société n'est pas *que*
commerçante.
Ce ne sont pas des bases discriminantes.
La crème
solaire pour les blancs et la vitamine D pour les noirs. Il ne faut pas
confondre égalité en droit et égalité de fait.
Je ne confonds rien du tout. Il est question d'autoriser la discrimination
sur le sexe lorsque celui-ci est une cause *directe* du risque. La
discrimination sur le sexe en matière de conduite n'est efficace que par
des considérations socio-cul: les femmes conduisent plus souvent avec des
enfants, travaillent moins donc conduisent à des heures différentes, ont
des voitures moins puissantes en moyenne, sont culturellement moins
agressives etc. C'est une corrélation, pas une causalité.
Donc tu veux dire que quand on conduit plus souvent avec des enfants, qu'on
travaille moins et donc qu'on conduit à des heures différentes, qu'on est
culturellement moins agressif on devient une femme.
Je crois que tu vas un
peu loin dans des considérations philosophiques que tu ne maîtrises pas.
Donc poubelle, puisque cela discrimine *arbitrairement* les hommes non
agressifs qui ont des petites voitures, travaillent moins et emmènent les
enfants à l'école.
Comment fait l'assureur pour savoir qu'un homme est non agressif, qu'il
travaille moins et qu'il emmène les enfants à l'école, surtout que ça change
avec le temps?
Il ne peut pas prédire un sinistre, il peut seulement avoir
une estimation statistique du risque.
Il y a peut-être une
différence non pas culturelle ou sociale contingente entre les hommes et les
femmes, mais une différence psychologique d'origine génétique, on n'en sait
tout simplement rien.
L'actuaire n'est pas un biologiste, un psychologue, un sociologue, un
metaphysicien, c'est un statisticien.
Oui, bien sûr, les statistiques que personne n'a jamais vu, et qui
d'ailleurs sont fausses puisque la délinquance est liée à la pauvreté, et
non pas à la couleur des yeux.
Remarquons accessoirement que les directives visant à combattre la
discrimination basées sur le sexe, comme pour le travail de nuit par
exemple, le font systématiquement en défaveur des femmes.
Je ne vois pas la défaveur qu'il y a à permettre de travailler, et à
cesser de réserver des emplois aux hommes.
L'hypocrisie que je dis ...
La loi sur le travail de nuit ne visait pas à empêcher les femmes de
travailler.
Il n'y a aucun argument, c'est asséné de manière pompeuse et
péremptoire.
Vi enfin, c'est une directive, hein. Ça peut se permettre d'assener :)
On parlait de la CEJ, là c'est le Conseil. C'est différent, mais ça
pourrait passer un jour devant la CEJ, et là il faudra fournir les
arguments.
Essayez de suivre; la directive est de 2004, le jugement CEJ dont nous
parlons est de 2011 suite, justement, à plainte d'une association de
consommateurs belge.
Je te parle t'argument juridique, tu me sors une directive, comme veux-tu
que je suive?
Il est où ce jugement?
Elles sont les mêmes: prime calculée en fonction du risque.
Mais non: la fourniture d'un service sur des bases discriminantes est
encadrée par la loi, faut vous y faire. La société n'est pas *que*
commerçante.
Ce ne sont pas des bases discriminantes.
La crème
solaire pour les blancs et la vitamine D pour les noirs. Il ne faut pas
confondre égalité en droit et égalité de fait.
Je ne confonds rien du tout. Il est question d'autoriser la discrimination
sur le sexe lorsque celui-ci est une cause *directe* du risque. La
discrimination sur le sexe en matière de conduite n'est efficace que par
des considérations socio-cul: les femmes conduisent plus souvent avec des
enfants, travaillent moins donc conduisent à des heures différentes, ont
des voitures moins puissantes en moyenne, sont culturellement moins
agressives etc. C'est une corrélation, pas une causalité.
Donc tu veux dire que quand on conduit plus souvent avec des enfants, qu'on
travaille moins et donc qu'on conduit à des heures différentes, qu'on est
culturellement moins agressif on devient une femme.
Je crois que tu vas un
peu loin dans des considérations philosophiques que tu ne maîtrises pas.
Donc poubelle, puisque cela discrimine *arbitrairement* les hommes non
agressifs qui ont des petites voitures, travaillent moins et emmènent les
enfants à l'école.
Comment fait l'assureur pour savoir qu'un homme est non agressif, qu'il
travaille moins et qu'il emmène les enfants à l'école, surtout que ça change
avec le temps?
Il ne peut pas prédire un sinistre, il peut seulement avoir
une estimation statistique du risque.
Il y a peut-être une
différence non pas culturelle ou sociale contingente entre les hommes et les
femmes, mais une différence psychologique d'origine génétique, on n'en sait
tout simplement rien.
L'actuaire n'est pas un biologiste, un psychologue, un sociologue, un
metaphysicien, c'est un statisticien.
Oui, bien sûr, les statistiques que personne n'a jamais vu, et qui
d'ailleurs sont fausses puisque la délinquance est liée à la pauvreté, et
non pas à la couleur des yeux.
Remarquons accessoirement que les directives visant à combattre la
discrimination basées sur le sexe, comme pour le travail de nuit par
exemple, le font systématiquement en défaveur des femmes.
Je ne vois pas la défaveur qu'il y a à permettre de travailler, et à
cesser de réserver des emplois aux hommes.
L'hypocrisie que je dis ...
La loi sur le travail de nuit ne visait pas à empêcher les femmes de
travailler.
Il n'y a aucun argument, c'est asséné de manière pompeuse et
péremptoire.
Vi enfin, c'est une directive, hein. Ça peut se permettre d'assener :)
On parlait de la CEJ, là c'est le Conseil. C'est différent, mais ça
pourrait passer un jour devant la CEJ, et là il faudra fournir les
arguments.
Essayez de suivre; la directive est de 2004, le jugement CEJ dont nous
parlons est de 2011 suite, justement, à plainte d'une association de
consommateurs belge.
Je te parle t'argument juridique, tu me sors une directive, comme veux-tu
que je suive?
Il est où ce jugement?
Elles sont les mêmes: prime calculée en fonction du risque.
Mais non: la fourniture d'un service sur des bases discriminantes est
encadrée par la loi, faut vous y faire. La société n'est pas *que*
commerçante.
Ce ne sont pas des bases discriminantes.
La crème
solaire pour les blancs et la vitamine D pour les noirs. Il ne faut pas
confondre égalité en droit et égalité de fait.
Je ne confonds rien du tout. Il est question d'autoriser la discrimination
sur le sexe lorsque celui-ci est une cause *directe* du risque. La
discrimination sur le sexe en matière de conduite n'est efficace que par
des considérations socio-cul: les femmes conduisent plus souvent avec des
enfants, travaillent moins donc conduisent à des heures différentes, ont
des voitures moins puissantes en moyenne, sont culturellement moins
agressives etc. C'est une corrélation, pas une causalité.
Donc tu veux dire que quand on conduit plus souvent avec des enfants, qu'on
travaille moins et donc qu'on conduit à des heures différentes, qu'on est
culturellement moins agressif on devient une femme.
Je crois que tu vas un
peu loin dans des considérations philosophiques que tu ne maîtrises pas.
Donc poubelle, puisque cela discrimine *arbitrairement* les hommes non
agressifs qui ont des petites voitures, travaillent moins et emmènent les
enfants à l'école.
Comment fait l'assureur pour savoir qu'un homme est non agressif, qu'il
travaille moins et qu'il emmène les enfants à l'école, surtout que ça change
avec le temps?
Il ne peut pas prédire un sinistre, il peut seulement avoir
une estimation statistique du risque.
Il y a peut-être une
différence non pas culturelle ou sociale contingente entre les hommes et les
femmes, mais une différence psychologique d'origine génétique, on n'en sait
tout simplement rien.
L'actuaire n'est pas un biologiste, un psychologue, un sociologue, un
metaphysicien, c'est un statisticien.
Oui, bien sûr, les statistiques que personne n'a jamais vu, et qui
d'ailleurs sont fausses puisque la délinquance est liée à la pauvreté, et
non pas à la couleur des yeux.
Remarquons accessoirement que les directives visant à combattre la
discrimination basées sur le sexe, comme pour le travail de nuit par
exemple, le font systématiquement en défaveur des femmes.
Je ne vois pas la défaveur qu'il y a à permettre de travailler, et à
cesser de réserver des emplois aux hommes.
L'hypocrisie que je dis ...
La loi sur le travail de nuit ne visait pas à empêcher les femmes de
travailler.
Le 27/06/2011 19:40, Cl.Massé a écrit :
[...]
Le 27/06/2011 19:40, Cl.Massé a écrit :
[...]
Le 27/06/2011 19:40, Cl.Massé a écrit :
[...]
jr a écrit :Le 27/06/2011 19:40, Cl.Massé a écrit :
[...]
Aparté :
Je suis pour que les femmes payent moins cher leur assurance
automobile, car sinon elles payeraient comme les hommes, à savoir plus
cher, et les hommes ne payeraient pas moins cher, les assureurs sont pas
cons !
jr a écrit :
Le 27/06/2011 19:40, Cl.Massé a écrit :
[...]
Aparté :
Je suis pour que les femmes payent moins cher leur assurance
automobile, car sinon elles payeraient comme les hommes, à savoir plus
cher, et les hommes ne payeraient pas moins cher, les assureurs sont pas
cons !
jr a écrit :Le 27/06/2011 19:40, Cl.Massé a écrit :
[...]
Aparté :
Je suis pour que les femmes payent moins cher leur assurance
automobile, car sinon elles payeraient comme les hommes, à savoir plus
cher, et les hommes ne payeraient pas moins cher, les assureurs sont pas
cons !
Le 27/06/2011 20:30, Marc Lepetit a écrit :jr a écrit :Le 27/06/2011 19:40, Cl.Massé a écrit :
[...]
Aparté :
Je suis pour que les femmes payent moins cher leur assurance
automobile, car sinon elles payeraient comme les hommes, à savoir
plus cher, et les hommes ne payeraient pas moins cher, les assureurs
sont pas cons !
Prenez une mutuelle.
Aparté aussi: il m'est arrivé plusieurs fois d'être dans le secret du
code de ces logiciels d'attribution de crédit hors ligne (vous voulez
acheter un canapé le samedi à 19h, le vendeur vous propose un crédit
après avoir renseigné un formulaire local à sa bécane). Eh bien au
fond du code il y a plein de trucs parfaitement illégaux et/ou
immoraux. L'attribution de bonus par sexe, évidemment, mais aussi par
lieu de naissance (suivez mon regard), par code postal et même par
banque: si vous avez un CCP, c'est pas bon.
Au bilan, tout cela permet sans doute aux braves Cetenoga de minimiser
les risques sur des bases parfaitement injustes. Mais efficaces, c'est
pour ça que la loi doit s'en mêler.
Le 27/06/2011 20:30, Marc Lepetit a écrit :
jr a écrit :
Le 27/06/2011 19:40, Cl.Massé a écrit :
[...]
Aparté :
Je suis pour que les femmes payent moins cher leur assurance
automobile, car sinon elles payeraient comme les hommes, à savoir
plus cher, et les hommes ne payeraient pas moins cher, les assureurs
sont pas cons !
Prenez une mutuelle.
Aparté aussi: il m'est arrivé plusieurs fois d'être dans le secret du
code de ces logiciels d'attribution de crédit hors ligne (vous voulez
acheter un canapé le samedi à 19h, le vendeur vous propose un crédit
après avoir renseigné un formulaire local à sa bécane). Eh bien au
fond du code il y a plein de trucs parfaitement illégaux et/ou
immoraux. L'attribution de bonus par sexe, évidemment, mais aussi par
lieu de naissance (suivez mon regard), par code postal et même par
banque: si vous avez un CCP, c'est pas bon.
Au bilan, tout cela permet sans doute aux braves Cetenoga de minimiser
les risques sur des bases parfaitement injustes. Mais efficaces, c'est
pour ça que la loi doit s'en mêler.
Le 27/06/2011 20:30, Marc Lepetit a écrit :jr a écrit :Le 27/06/2011 19:40, Cl.Massé a écrit :
[...]
Aparté :
Je suis pour que les femmes payent moins cher leur assurance
automobile, car sinon elles payeraient comme les hommes, à savoir
plus cher, et les hommes ne payeraient pas moins cher, les assureurs
sont pas cons !
Prenez une mutuelle.
Aparté aussi: il m'est arrivé plusieurs fois d'être dans le secret du
code de ces logiciels d'attribution de crédit hors ligne (vous voulez
acheter un canapé le samedi à 19h, le vendeur vous propose un crédit
après avoir renseigné un formulaire local à sa bécane). Eh bien au
fond du code il y a plein de trucs parfaitement illégaux et/ou
immoraux. L'attribution de bonus par sexe, évidemment, mais aussi par
lieu de naissance (suivez mon regard), par code postal et même par
banque: si vous avez un CCP, c'est pas bon.
Au bilan, tout cela permet sans doute aux braves Cetenoga de minimiser
les risques sur des bases parfaitement injustes. Mais efficaces, c'est
pour ça que la loi doit s'en mêler.
les assueurs
les assueurs
les assueurs
Essayez de suivre; la directive est de 2004, le jugement CEJ dont nous
parlons est de 2011 suite, justement, à plainte d'une association de
consommateurs belge.
Je te parle t'argument juridique, tu me sors une directive, comme veux-tu
que je suive?
On se demande.Il est où ce jugement?
Mais,...à sa place, voyons.Elles sont les mêmes: prime calculée en fonction du risque.
Mais non: la fourniture d'un service sur des bases discriminantes est
encadrée par la loi, faut vous y faire. La société n'est pas *que*
commerçante.
Ce ne sont pas des bases discriminantes.
Ce n'est pas l'avis de la loi.
Je ne confonds rien du tout. Il est question d'autoriser la
discrimination
sur le sexe lorsque celui-ci est une cause *directe* du risque. La
discrimination sur le sexe en matière de conduite n'est efficace que par
des considérations socio-cul: les femmes conduisent plus souvent avec
des
enfants, travaillent moins donc conduisent à des heures différentes, ont
des voitures moins puissantes en moyenne, sont culturellement moins
agressives etc. C'est une corrélation, pas une causalité.
Donc tu veux dire que quand on conduit plus souvent avec des enfants,
qu'on
travaille moins et donc qu'on conduit à des heures différentes, qu'on est
culturellement moins agressif on devient une femme.
Je veux dire que si on ne retient que les femmes, on a plus de chances de
tomber sur une population moins accidentogène qui ne l'est en rien à cause
de son sexe.
Je crois que tu vas un
peu loin dans des considérations philosophiques que tu ne maîtrises pas.
C'est du pur calcul probabiliste. Que vous n'avez pas l'air de connaître
vraiment.
Donc poubelle, puisque cela discrimine *arbitrairement* les hommes non
agressifs qui ont des petites voitures, travaillent moins et emmènent
les
enfants à l'école.
Comment fait l'assureur pour savoir qu'un homme est non agressif, qu'il
travaille moins et qu'il emmène les enfants à l'école, surtout que ça
change
avec le temps?
Comment fait-il pour la femme?
Il n'y a pas de femme sans enfant, agressive, qui travaille et qui a une
grosse bagnole?
Il ne peut pas prédire un sinistre, il peut seulement avoir
une estimation statistique du risque.
Non. Les stats, c'est pour ce qui s'est déjà passé. Nous parlons
probabilités, et encore.
Il y a peut-être une
différence non pas culturelle ou sociale contingente entre les hommes et
les
femmes, mais une différence psychologique d'origine génétique, on n'en
sait
tout simplement rien.
Si on n'en sait rien, on se tait.
L'actuaire n'est pas un biologiste, un psychologue, un sociologue, un
metaphysicien, c'est un statisticien.
L'actuaire ne fait pas de statistiques. Que de confusion.
Remarquons accessoirement que les directives visant à combattre la
discrimination basées sur le sexe, comme pour le travail de nuit par
exemple, le font systématiquement en défaveur des femmes.
Je ne vois pas la défaveur qu'il y a à permettre de travailler, et à
cesser de réserver des emplois aux hommes.
L'hypocrisie que je dis ...
La loi sur le travail de nuit ne visait pas à empêcher les femmes de
travailler.
Sans blague. Vous êtes dans le secret des dieux? :) Je vous rappelle que
cette interdiction datait du 19ème, à un moment où les femmes étaient
mineures légales et l'adultère un délit. Au même moment, on pouvait faire
travailler les enfants de 12 ans, si ça peut vous donner une idée sur les
intentions charitables du législateur.
Essayez de suivre; la directive est de 2004, le jugement CEJ dont nous
parlons est de 2011 suite, justement, à plainte d'une association de
consommateurs belge.
Je te parle t'argument juridique, tu me sors une directive, comme veux-tu
que je suive?
On se demande.
Il est où ce jugement?
Mais,...à sa place, voyons.
Elles sont les mêmes: prime calculée en fonction du risque.
Mais non: la fourniture d'un service sur des bases discriminantes est
encadrée par la loi, faut vous y faire. La société n'est pas *que*
commerçante.
Ce ne sont pas des bases discriminantes.
Ce n'est pas l'avis de la loi.
Je ne confonds rien du tout. Il est question d'autoriser la
discrimination
sur le sexe lorsque celui-ci est une cause *directe* du risque. La
discrimination sur le sexe en matière de conduite n'est efficace que par
des considérations socio-cul: les femmes conduisent plus souvent avec
des
enfants, travaillent moins donc conduisent à des heures différentes, ont
des voitures moins puissantes en moyenne, sont culturellement moins
agressives etc. C'est une corrélation, pas une causalité.
Donc tu veux dire que quand on conduit plus souvent avec des enfants,
qu'on
travaille moins et donc qu'on conduit à des heures différentes, qu'on est
culturellement moins agressif on devient une femme.
Je veux dire que si on ne retient que les femmes, on a plus de chances de
tomber sur une population moins accidentogène qui ne l'est en rien à cause
de son sexe.
Je crois que tu vas un
peu loin dans des considérations philosophiques que tu ne maîtrises pas.
C'est du pur calcul probabiliste. Que vous n'avez pas l'air de connaître
vraiment.
Donc poubelle, puisque cela discrimine *arbitrairement* les hommes non
agressifs qui ont des petites voitures, travaillent moins et emmènent
les
enfants à l'école.
Comment fait l'assureur pour savoir qu'un homme est non agressif, qu'il
travaille moins et qu'il emmène les enfants à l'école, surtout que ça
change
avec le temps?
Comment fait-il pour la femme?
Il n'y a pas de femme sans enfant, agressive, qui travaille et qui a une
grosse bagnole?
Il ne peut pas prédire un sinistre, il peut seulement avoir
une estimation statistique du risque.
Non. Les stats, c'est pour ce qui s'est déjà passé. Nous parlons
probabilités, et encore.
Il y a peut-être une
différence non pas culturelle ou sociale contingente entre les hommes et
les
femmes, mais une différence psychologique d'origine génétique, on n'en
sait
tout simplement rien.
Si on n'en sait rien, on se tait.
L'actuaire n'est pas un biologiste, un psychologue, un sociologue, un
metaphysicien, c'est un statisticien.
L'actuaire ne fait pas de statistiques. Que de confusion.
Remarquons accessoirement que les directives visant à combattre la
discrimination basées sur le sexe, comme pour le travail de nuit par
exemple, le font systématiquement en défaveur des femmes.
Je ne vois pas la défaveur qu'il y a à permettre de travailler, et à
cesser de réserver des emplois aux hommes.
L'hypocrisie que je dis ...
La loi sur le travail de nuit ne visait pas à empêcher les femmes de
travailler.
Sans blague. Vous êtes dans le secret des dieux? :) Je vous rappelle que
cette interdiction datait du 19ème, à un moment où les femmes étaient
mineures légales et l'adultère un délit. Au même moment, on pouvait faire
travailler les enfants de 12 ans, si ça peut vous donner une idée sur les
intentions charitables du législateur.
Essayez de suivre; la directive est de 2004, le jugement CEJ dont nous
parlons est de 2011 suite, justement, à plainte d'une association de
consommateurs belge.
Je te parle t'argument juridique, tu me sors une directive, comme veux-tu
que je suive?
On se demande.Il est où ce jugement?
Mais,...à sa place, voyons.Elles sont les mêmes: prime calculée en fonction du risque.
Mais non: la fourniture d'un service sur des bases discriminantes est
encadrée par la loi, faut vous y faire. La société n'est pas *que*
commerçante.
Ce ne sont pas des bases discriminantes.
Ce n'est pas l'avis de la loi.
Je ne confonds rien du tout. Il est question d'autoriser la
discrimination
sur le sexe lorsque celui-ci est une cause *directe* du risque. La
discrimination sur le sexe en matière de conduite n'est efficace que par
des considérations socio-cul: les femmes conduisent plus souvent avec
des
enfants, travaillent moins donc conduisent à des heures différentes, ont
des voitures moins puissantes en moyenne, sont culturellement moins
agressives etc. C'est une corrélation, pas une causalité.
Donc tu veux dire que quand on conduit plus souvent avec des enfants,
qu'on
travaille moins et donc qu'on conduit à des heures différentes, qu'on est
culturellement moins agressif on devient une femme.
Je veux dire que si on ne retient que les femmes, on a plus de chances de
tomber sur une population moins accidentogène qui ne l'est en rien à cause
de son sexe.
Je crois que tu vas un
peu loin dans des considérations philosophiques que tu ne maîtrises pas.
C'est du pur calcul probabiliste. Que vous n'avez pas l'air de connaître
vraiment.
Donc poubelle, puisque cela discrimine *arbitrairement* les hommes non
agressifs qui ont des petites voitures, travaillent moins et emmènent
les
enfants à l'école.
Comment fait l'assureur pour savoir qu'un homme est non agressif, qu'il
travaille moins et qu'il emmène les enfants à l'école, surtout que ça
change
avec le temps?
Comment fait-il pour la femme?
Il n'y a pas de femme sans enfant, agressive, qui travaille et qui a une
grosse bagnole?
Il ne peut pas prédire un sinistre, il peut seulement avoir
une estimation statistique du risque.
Non. Les stats, c'est pour ce qui s'est déjà passé. Nous parlons
probabilités, et encore.
Il y a peut-être une
différence non pas culturelle ou sociale contingente entre les hommes et
les
femmes, mais une différence psychologique d'origine génétique, on n'en
sait
tout simplement rien.
Si on n'en sait rien, on se tait.
L'actuaire n'est pas un biologiste, un psychologue, un sociologue, un
metaphysicien, c'est un statisticien.
L'actuaire ne fait pas de statistiques. Que de confusion.
Remarquons accessoirement que les directives visant à combattre la
discrimination basées sur le sexe, comme pour le travail de nuit par
exemple, le font systématiquement en défaveur des femmes.
Je ne vois pas la défaveur qu'il y a à permettre de travailler, et à
cesser de réserver des emplois aux hommes.
L'hypocrisie que je dis ...
La loi sur le travail de nuit ne visait pas à empêcher les femmes de
travailler.
Sans blague. Vous êtes dans le secret des dieux? :) Je vous rappelle que
cette interdiction datait du 19ème, à un moment où les femmes étaient
mineures légales et l'adultère un délit. Au même moment, on pouvait faire
travailler les enfants de 12 ans, si ça peut vous donner une idée sur les
intentions charitables du législateur.
Le souci de ce genre de discrimination, c'est qu'elle est efficace. Il
est clair, du simple fait des stats -officieuses- de délinquance, que le
patron aura moins de vols s'il n'embauche en France que des blancs aux
yeux bleus, et qu'il aura moins de congés maternité à gérer s'il
n'embauche que des hommes et des ménopausées. C'est interdit (au moins
de le dire). Trop injuste?
Le souci de ce genre de discrimination, c'est qu'elle est efficace. Il
est clair, du simple fait des stats -officieuses- de délinquance, que le
patron aura moins de vols s'il n'embauche en France que des blancs aux
yeux bleus, et qu'il aura moins de congés maternité à gérer s'il
n'embauche que des hommes et des ménopausées. C'est interdit (au moins
de le dire). Trop injuste?
Le souci de ce genre de discrimination, c'est qu'elle est efficace. Il
est clair, du simple fait des stats -officieuses- de délinquance, que le
patron aura moins de vols s'il n'embauche en France que des blancs aux
yeux bleus, et qu'il aura moins de congés maternité à gérer s'il
n'embauche que des hommes et des ménopausées. C'est interdit (au moins
de le dire). Trop injuste?