Projet de service de stockage de données multimédia
21 réponses
sarl delm
Projet de service de stockage de données multimédia :
Bonjour,
Avec quelques associés nous avons comme projet de proposer, aux particuliers
tout d'abord, puis aux professionnels, un système de stockage décentralisé
et sécurisé pour tout type de données multimédia.
A ce titre nous cherchons à savoir si un tel service pourrait intéresser les
gros de données lourdes en espace de stockage (photos, films, musiques etc
...) qui ne savent pas toujours comment stocker ou archiver correctement
leurs données afin qu'elles soient sécurisées (cad être certains qu'elles ne
risquent pas d'être détruites par un DD défectueux ou des DVD-rom abîmés
avec le temps).
Un tel service payant serait-il en mesure de vous intéresser sachant que
nous garantirions l'intégrité à vie des données stockées par notre
intermédiaire ?
Si oui à quelles conditions (prix, espace disponible etc ...) ?
Si non pourquoi ?
On peu qualifier mes archives de modestes au regard de ce que va engendrer le "citoyen numérique" du XXIème: photo numérique, vidéo numérique, audio numérique... [...]
A côté de ça, j'ai des photos vieilles de mon grand-père qui ont à peine pâli (on peut les rattraper en numérique), et on lit encore les papyrus égyptiens. Ça énerve.
Oui mais non : en fait l'abondance n'a d'intérêt que si elle est de qualité et intégrée dans un tri/classement indexé qui soit tant soit peu standardisé (donc exploitable par ceux qui suivent). C'est vrai que le support soit numérique ou non et le vrai problème du citoyen moyen restera d'inscrire sa démarche dans un contexte plus général.
Mais quelle est vraiment la quantité de données pertinentes et originales produites par le quidam moyen ?
et l'effort de sauvegarde sera surhumain.
C'est l'effort de tri/classement qui le sera et il est possible que spotlight et quelques autres techniques d'assistance numérique à venir puissent changer cette donne : on peut imaginer par exemple un avenir où chaque photo serait indexée automatiquement en "tags" IPTC des coordonnées GPS de la prise de vue, voire de données de reconnaissance automatique (cadrage, nombre de personnages etc.), et des choses équivalentes pour l'audio et la vidéo, tout comme actuellement ce la devient le cas pour les documents texte et pdf...
Finalement, nous allons peut-être vers la civilisation de l'amnésie. Que Mamie au Touquet ou les premiers pas de Bébé à Biarritz retournent au néant n'est peut-être pas une si mauvaise chose. La StarAc, une très bonne.
Cette amnésie-là évidemment. Mais l'amnésie de l'histoire qui laisse la place à tous les révisionnismes, pardonne-moi : NON. C'est le problème politique essentiel des années à venir !
-- Gérald
Jean-Yves Bernier <grokub@pescadoo.net> wrote:
On peu qualifier mes archives de modestes au regard de ce que va
engendrer le "citoyen numérique" du XXIème: photo numérique, vidéo
numérique, audio numérique... [...]
A côté de ça, j'ai des photos vieilles de mon grand-père qui ont à peine
pâli (on peut les rattraper en numérique), et on lit encore les papyrus
égyptiens. Ça énerve.
Oui mais non : en fait l'abondance n'a d'intérêt que si elle est de
qualité et intégrée dans un tri/classement indexé qui soit tant soit peu
standardisé (donc exploitable par ceux qui suivent). C'est vrai que le
support soit numérique ou non et le vrai problème du citoyen moyen
restera d'inscrire sa démarche dans un contexte plus général.
Mais quelle est vraiment la quantité de données pertinentes et
originales produites par le quidam moyen ?
et l'effort de sauvegarde sera
surhumain.
C'est l'effort de tri/classement qui le sera et il est possible que
spotlight et quelques autres techniques d'assistance numérique à venir
puissent changer cette donne : on peut imaginer par exemple un avenir où
chaque photo serait indexée automatiquement en "tags" IPTC des
coordonnées GPS de la prise de vue, voire de données de reconnaissance
automatique (cadrage, nombre de personnages etc.), et des choses
équivalentes pour l'audio et la vidéo, tout comme actuellement ce la
devient le cas pour les documents texte et pdf...
Finalement, nous allons peut-être vers la civilisation de l'amnésie. Que
Mamie au Touquet ou les premiers pas de Bébé à Biarritz retournent au
néant n'est peut-être pas une si mauvaise chose. La StarAc, une très
bonne.
Cette amnésie-là évidemment. Mais l'amnésie de l'histoire qui laisse la
place à tous les révisionnismes, pardonne-moi : NON. C'est le problème
politique essentiel des années à venir !
On peu qualifier mes archives de modestes au regard de ce que va engendrer le "citoyen numérique" du XXIème: photo numérique, vidéo numérique, audio numérique... [...]
A côté de ça, j'ai des photos vieilles de mon grand-père qui ont à peine pâli (on peut les rattraper en numérique), et on lit encore les papyrus égyptiens. Ça énerve.
Oui mais non : en fait l'abondance n'a d'intérêt que si elle est de qualité et intégrée dans un tri/classement indexé qui soit tant soit peu standardisé (donc exploitable par ceux qui suivent). C'est vrai que le support soit numérique ou non et le vrai problème du citoyen moyen restera d'inscrire sa démarche dans un contexte plus général.
Mais quelle est vraiment la quantité de données pertinentes et originales produites par le quidam moyen ?
et l'effort de sauvegarde sera surhumain.
C'est l'effort de tri/classement qui le sera et il est possible que spotlight et quelques autres techniques d'assistance numérique à venir puissent changer cette donne : on peut imaginer par exemple un avenir où chaque photo serait indexée automatiquement en "tags" IPTC des coordonnées GPS de la prise de vue, voire de données de reconnaissance automatique (cadrage, nombre de personnages etc.), et des choses équivalentes pour l'audio et la vidéo, tout comme actuellement ce la devient le cas pour les documents texte et pdf...
Finalement, nous allons peut-être vers la civilisation de l'amnésie. Que Mamie au Touquet ou les premiers pas de Bébé à Biarritz retournent au néant n'est peut-être pas une si mauvaise chose. La StarAc, une très bonne.
Cette amnésie-là évidemment. Mais l'amnésie de l'histoire qui laisse la place à tous les révisionnismes, pardonne-moi : NON. C'est le problème politique essentiel des années à venir !