psychiatrie punitive et droit de l'homme
Le
Philippe

Bonjour,
En quoi est contraire au Droit de l'Homme la psychiatrie punitive ?
Peut on parler de torture ? ( Camisole médicamenteuse !)
Y a t'il jurisprudence en la matière ?
Merci
Ptilou
En quoi est contraire au Droit de l'Homme la psychiatrie punitive ?
Peut on parler de torture ? ( Camisole médicamenteuse !)
Y a t'il jurisprudence en la matière ?
Merci
Ptilou
Qu'appelez-vous psychiatrie punitive ?
Les abus façon ex URSS, Chine, où l'on considère que dénigrer le
système
révèle des troubles de l'esprit devant être soignés par électrochocs,
pression psychologique et molécules incapacitantes ?
Ou donnez-vous dans la vulgate gauchiste de l'anti-psychiatrie qui
tient pour "tortures" tous les soins administrés sans l'accord
éclairé du patient ?
Dans cette optique, tous les mabouls y compris criminels devraient être
remis en liberté car ils sont des victimes d'une société injusteet donc
c'est la société qui devrait être soignée et pas les cinglés. :-(
Si nous restons en France, et nous limitons au droit positif,
l'ancienne
hospitalisation forcée qualifiée désormais d' "admission en soins sans
consentement" est régie par la loi N° 2011-803 du 05/07/2011.
Outre les classiques justifications de "danger pour soi ou pour les
autres" et la hiérarchie des demandes selon le degré d'urgence,
proches,
autorité administrative, nécessité médicale, décision de justice...
Le placement est encadré par des garde-fous assez stricts :
- Si l'initiative émane des proches, 2 certificats médicaux exigés
et obligation du directeur de l'hôpital d'informer le procureur.
- Si la décision relève du préfet pour troubles graves à l'ordre public
par un forcené, 1 seul certificat médical mais obligation de saisir
le JLD dans un délai de 15 jours.
A défaut, la mainlevée de l'internement est automatique.
Par ailleurs, dans les 72 heures suivant l'admission, un psychiatre
doit examiner le malade et rédiger un rapport circonstancié pour ou
contre le maintien de l'hospitalisation.
Durant son séjour, le malade a aussi le droit d'écrire à qui bon lui
semble et de consulter tout médecin ou avocat de son choix.
Il peut aussi recevoir la visite des instances de contrôle et saisir
la commission départementale des hospitalisations psychiatriques.
Lui refuser un de ces droits serait considéré comme une faute grave,
et même si la mafia médicale fait corps par solidarité, les grands
paranos habituellement concernés par ce genre de mesures sont aussi
des observateurs minutieux du comportement des autres et aussi
des manipulateurs pervers capables d'attiger les dissensions au sein
du personnel pour les utiliser à leur profit.
A ce stade là, il convient de préciser que, dans les rares cas où la
justice conclurait à une hospitalisation abusive, la personne qui l'a
demandée (ou l'Etat s'il s'agit du prefet) de même que les médecins
éventuellement incompétents, négligents ou complaisants pourraient
être condamnés à verser des D.I à la personne internée sans raison,
nonobstant les peines prévues pour enlévement et séquestration.
--
Le coup de pied au cul, c'est maintenant !
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Philippe a émis l'idée suivante :
Tu es victime de la propagande russe qui veut que tous les "malades mentaux"
soient forcément dangereux. Or c'est le contraire. L'internement d'office est
en passe d'être aboli, car on est plus souvent dans l'idéologie que dans la
médecine. Pire, certains psychotropes seraient la cause des tueries dans les
écoles. Donc renseigne-toi un peu au lieu de ressasser les idées reçues. Les
mabouls et les criminels se trouvent bien souvent chez les psychiatres qui se
croient autorisés à juger les comportements quand ils ne sont pas conformes à
une norme arbitraire.
Donc <couic> le délire obsessionnel.
-- ~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.
J'ai le souvenir sous l'air Mitterrand, d'un Monsieur ayant passe le cordon de securite, et ayant offer une rose rouge, au président, la gratitude d u plus haut homme dÂ’état fut deux ans d'hospitalisation d'office, en qu oi c'est contraire avec les droit de l'homme ?
Ptilou
Le mardi 15 octobre 2013 22:13:06 UTC+2, Cl.Massé a écrit :
Je vous suggère de donner un lien où l'on pourrait prendre connaissance
des circonstances précises dans lesquelles ces faits se sont produits,
des propos tenus par la personne incriminée, des expertises
psychiatriques probables, de son éventuel passé thérapeutique
ou criminel, et des résultats d'un recours administratif
et/ou judiciaire, sinon des raisons pour lesquelles aucune action
n'aurait été entreprise.
Sans ces éléments, il est impossible de répondre sur un plan juridique
à votre question en fonction des textes en vigueur à l'époque.
--
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Philippe a formulé ce jeudi :
Oui, et une éventuelle maladie mentale inventée, pour liquider des stocks de
psychotropes. D'un autre côté, si la personne considérée a prononcé le mot
"girouette," c'est qu'elle souffre d'une grave psychose très dangereuse, car
elle risque de jeter de la farine à n'importe qui. Rappelons à toutes fins
utiles que les "fous" font largement moins de récidives, donc que vient faire le
passé criminel dans tout ce tintouin?
On ne peut pas comprendre puisque les expertises psychiatriques sont rédigées à
dessein dans un langage hermétique, quand ce ne sont pas des expertises de femme
de ménage.
-- ~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.
Vous êtes entrains de m'expliquer que sont hospitalisation été justif ie, or je vous demande en quoi c'est contraire au droit de l'homme ?
La France est bien le pays le plus condamné devant la CEDH, pour irresp é des Droits de l'homme, sinon quel pays lui á ravi la place ?
Ptilou
Le jeudi 17 octobre 2013 12:12:54 UTC+2, Christian Navis a écrit :
Ignorant le fond de l'affaire, je suis incapable de dire s'il
s'agit d'une bavure ou d'une légende urbaine.
Donc je ne justifie ni ne critique jusqu'à plus ample informé.
Mais vos propos évasifs et votre réaction caractérielle à une question
factuelle m'incitent à penser que votre histoire est un peu "arrangée".
Pour la propagande, vous vous êtes trompé de forum !
Si vous voulez une réponse en droit, soyez précis dans l'exposé
des faits et quand vous évoquez une décision préjudiciable selon vous,
ou une procédure contestable de votre point de vue, donnez des
références vérifiables.
--
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La question est en quoi il contraire au DroitS de l'homme d'effectuer un tr aitement psychiatrique punitif !
Deux solution ce dégage : soi la torture, c'est un crime ...
soi un traitement inhumain et dégradant ...
En ce qui concerne les expertises, la terre entières se poile de celle de l'affaire Outro !
Le vendredi 18 octobre 2013 11:21:12 UTC+2, Christian Navis a écrit :
En effet, elle c'est fait ravir la place par deux pays, mais elle reste en tête, en matière de procès inéquitable, violation de 6 et suivants ...(dire, que la convention a été signé en 1950, et a été publi é au JO en 74 !)
hudoc, pour les ref !
Ptilou
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Alors toi tu crois qu'un président de la république s'embarrasse de formalités?
Fournis donc des références vérifiables pour appuyer ton opinion. Si c'est
difficile de mettre des gens en taule, les magistrats étant jaloux de leur
prérogatives, c'est beaucoup plus facile d'interner abusivement en achetant des
expertises, l'industrie pharmaceutique ne demande que ça. Il y a alors
privation de liberté et atteinte à l'intégrité de la personne. On a fait croire
au populo qu'un "fou" était forcément un dangereux criminel, alors c'est facile
de l'embobiner en lui faisant croire que c'est pour sa sécurité, et même pour la
sécurité de la personne qu'on va détruire avec des substances hautement nocives
qui le rendront zinzin pour de bon.
-- ~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.
Sur les faits et l'histoire, sinon le droit, il y a ça :
http://info.deonto-famille.org/index.php?topicB.0
--
Né dans le sérail, j'en connais les turpitudes.
Les morts ne témoignent pas. Moi si, jusqu'à présent. Et cela, les
imposteurs et les tortionnaires ne me le pardonneront jamais.