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que pensez du format DNG pour le stockage au long cours

21 réponses
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fred.bleu11
Me penchant sérieusement sur le probléme de stockage de mes très
nombreuses photos, je suis confronté, comme d'autres, au choix du format
de stockage, avec 3 contraintes :
1-la perennité de l'existence de ce format, d'ici 20 ou 30 ans
2-la necessité d'avoir un format le moins destructif et qui garde le
maximum de possibilité de retouche
3-la nécessité de pouvoir retrouver tel photo rapidement, donc
d'intégrer des informations IPTC.

Le jpeg répond , à priori car rien n'et connu de l'avenir, réponds aux
critéres 1 et 3, mais pas au 2

le crw ( raw canon) répond aux critéres 2, mais pas 3 et il est
vraisemblalbe que pas au 1


Le tif répond aux critéres 1, en partie au 2, permet l'intégration des
données IPTC, mais perd lors de la conversion les données Exif.

Par contre , le format DNG (adobe) Répond très clairement aux critéres 2
et 3, mais qu'en est il du critére 1.

il est libre, ce qui pourrait être un gage de perennité, soutenu par un
très gros acteurs de la photo numérique, mais malgrè tout, qu'en pensez
vous ?
Et il adoptait par les professionnels (ou en est il question ?)

ce sont bien sûr des reflexions plus que des affirmations, puisque nul
n'est devin, donc l'avenir restera toujours plein de surprises, bonnes
et mauvaises.

Suivi sur FRPLN

10 réponses

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Sansame
À supposer qu'il ait reçu quelques donations, je serais très étonné que
cela suffise à assurer sa subsistance...


Coffin ne vend pas son code, mais il vend son assistance aux
développeurs de logiciels (il me semble me souvenir que ses services
sont décrits sur son site). J'ai l'impression que c'est son principal
job...

--
Sansame

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Sansame
de traitement RAW en rendant difficiles à interpréter certaines métadonnées
incorporées dans leurs fichiers RAW (la balance des blancs en particulier).


oui mais dans ce cas, tout autre interpréteur que le soft de canon serait
bidon (pour le raw canon)


En effet, seul l'interpréteur fourni par le constructeur offre la
garantie de fonder ses traitements sur les metadonnées
"cachées/cryptées". Certains outils développés par des fournisseurs
tiers le font peut-être, mais je suis certaine que deux d'entre eux,
celui d'Adobe et C1 (bien que le premier utilise semble-t-il le moteur
de Coffin) ne le font pas. C'est à dire qu'ils reconstituent leur
propre balance des blancs à partir d'une analyse de l'image. L'auteur
du convertisseur Adobe s'est exprimé souvent sur ce sujet en demandant
aux utilisateurs de ne pas s'affoler si la balance affichée par son
convertisseur apparait comme différente de celle qui a été choisie
comme paramètre de l'APN lors de la prise de vue...

et puis reste le probléme des metadonnées


La gestion des metadonnées IPTC reste la vraie galère du RAW pour les
photographe qui gèrent leurs archives avec un logiciel spécialisé...
Pour ma part, après bien des hésitations, j'ai décidé d'annoter mes RAW
avec Downloader Pro puis Breeze Browser Pro. Cette annotation est un
peu imprudent car elle incorpore les métadonnées dans le RAW original
(voir ce qu'en dit très justement Patrick Peccatte)... Par ailleurs ces
annotations incorporées sont gérées de manière parfois bizarre par PS
CS, mais, sur ce sujet comme sur d'autres, nous serons peut-être
bientôt sauvés par le format DNG...!!!

--
Sansame


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Denis Vanneste

Coffin ne vend pas son code, mais il vend son assistance aux
développeurs de logiciels (il me semble me souvenir que ses
services sont décrits sur son site). J'ai l'impression que c'est
son principal job...


Ah oui, tu as raison. Il en parle même trois lignes au-dessus de celle
que j'ai citée.

--
Denis Vanneste

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Sansame
Un browser et un classement chronologiqe permettent de retrouver très vite ce
qu'on cherche. Je parle naturellement des originaux.
Le classement chronologique (en gros, l'empilage au fur et à mesure des
prises de vue) est un classique chez les photographes même extrêmement
célèbres... Bien avant le numérique !


Avant le numérique... Il ne me semble pas qu'à cette époque bénie, la
gestion d'un patrimoine photographique (à partir de qq dizaines de
milliers d'images) se faisait sans effort. J'ai assez longuement
pratiqué la photothèque d'un fameux photographe de spectacles dont la
gestion d'images employait à plein temps une personne spécialisée
équipée d'un SGBD dont les fonctions étaient peu éloignées de celles
des actuels gestionnaires... Un certain nombre d'épouses de
photographes ont joué le rôle palpitant du gestionnaire à plein
temps...

Aujourd'hui, j'ai quelque mal à comprendre qu'on souhaite se passer
d'un gestionnaire pour les images numériques. Pour mon modeste
patrimoine, constitué de scans (TIFF) et d'images RAW issues d'APN,
j'utilise iView MediaPro. Je n'ai pas bâti d'usine à gaz technocratique
puisque je me contente d'annoter IPTC mes images avec ce petit nombre
de données :

Pour toutes les images :
- Légende
- Copyright (*)
- Pays (*)
- Ville (en fait, nom de ville ou nom de ville précisé par un nom de
lieu *)
- Date d'évènement (obtenue automatiquement par copie de la
métadonnée EXIF dans le cas des images
numériques)

Et, pour certaines images :
- Evènement (en fait, type d'évènement *)
- Personnes (nom de personne ou de groupe *)

(*) Pris dans une liste de vocabulaire contrôlé.

C'est bigrement efficace et je me demande comment je pouvais bien faire
avant, à l'époque, sans époux secrétaire ni SGBD...

--
Sansame

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Emmanuel Romeo
Hello, as-tu eu des réponses à tes questions, hors forum ? Tu soulèves
un problème intéressant.

Emmanuel


http://www.acheloos.org


Me penchant sérieusement sur le probléme de stockage de mes très
nombreuses photos, je suis confronté, comme d'autres, au choix du format
de stockage, avec 3 contraintes :
1-la perennité de l'existence de ce format, d'ici 20 ou 30 ans
2-la necessité d'avoir un format le moins destructif et qui garde le
maximum de possibilité de retouche
3-la nécessité de pouvoir retrouver tel photo rapidement, donc
d'intégrer des informations IPTC.

Le jpeg répond , à priori car rien n'et connu de l'avenir, réponds aux
critéres 1 et 3, mais pas au 2

le crw ( raw canon) répond aux critéres 2, mais pas 3 et il est
vraisemblalbe que pas au 1

Le tif répond aux critéres 1, en partie au 2, permet l'intégration des
données IPTC, mais perd lors de la conversion les données Exif.

Par contre , le format DNG (adobe) Répond très clairement aux critéres 2
et 3, mais qu'en est il du critére 1.

il est libre, ce qui pourrait être un gage de perennité, soutenu par un
très gros acteurs de la photo numérique, mais malgrè tout, qu'en pensez
vous ?
Et il adoptait par les professionnels (ou en est il question ?)

ce sont bien sûr des reflexions plus que des affirmations, puisque nul
n'est devin, donc l'avenir restera toujours plein de surprises, bonnes
et mauvaises.

Suivi sur FRPLN


Avatar
Bartleby
On Sat, 07 May 2005 10:33:39 +0200, "fred.bleu11"
wrote:

Me penchant sérieusement sur le probléme de stockage de mes très
nombreuses photos, je suis confronté, comme d'autres, au choix du format
de stockage, avec 3 contraintes :
1-la perennité de l'existence de ce format, d'ici 20 ou 30 ans
2-la necessité d'avoir un format le moins destructif et qui garde le
maximum de possibilité de retouche
3-la nécessité de pouvoir retrouver tel photo rapidement, donc
d'intégrer des informations IPTC.



Le DNG est en effet tentant, mais il faudrait que les marques
l'adoptent et abandonnent leurs formats propriétaires de fichier raw,
lesquels ne sont même pas compatibles entre eux au sein de la même
marque (Canon pour citer ce que je connais).

Aucun format n'est assuré de la pérennité, aucun type de support non
plus, mais ce n'est pas trop dramatique, à la condition d'opérer les
conversions au format idoine le moment venu.

D'où la nécessité de conserver dans un format non destructif (raw
d'origine, tiff ou DNG)

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Jean-Pierre Roche

Avant le numérique... Il ne me semble pas qu'à cette époque bénie, la
gestion d'un patrimoine photographique (à partir de qq dizaines de
milliers d'images) se faisait sans effort. J'ai assez longuement
pratiqué la photothèque d'un fameux photographe de spectacles dont la
gestion d'images employait à plein temps une personne spécialisée
équipée d'un SGBD dont les fonctions étaient peu éloignées de celles des
actuels gestionnaires... Un certain nombre d'épouses de photographes ont
joué le rôle palpitant du gestionnaire à plein temps...


Tout dépend de quoi on parle... S'il s'agit d'exploiter un
fonds photographique dont on n'est pas l'auteur,
effectivement ça peut être plus compliqué. C'est déjà une
entreprise, de la petite industrie en quelque sorte. Pour un
individu qui est l'auteur ça ne pose que très peu de
problèmes...

C'est bigrement efficace et je me demande comment je pouvais bien faire
avant, à l'époque, sans époux secrétaire ni SGBD...


Bof... Tout dépend effectivement de l'intensité et de la
nature de son activité. Mais, pour une activité modérée, on
retrouve souvent assez vite une image si on sait qu'elle a
été faite dans telle circonstance ou tel lieu de la planète.
Chacun voit en fonction de ses besoins effectifs mais, pour
ma part, j'ai constaté que je perdais plus de temps à
classer qu'à rechercher... Le classement est facilement une
activité compulsive pas forcément lié à l'efficacité.

--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...

http://jpierreroche.free.fr/

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François Fornier
Salut,

fred.bleu11 wrote:
Par contre , le format DNG (adobe) Répond très clairement aux
critéres 2

et 3, mais qu'en est il du critére 1.

il est libre, ce qui pourrait être un gage de perennité, soutenu
par un

très gros acteurs de la photo numérique, mais malgrè tout, qu'en
pensez

vous ?
Et il adoptait par les professionnels (ou en est il question ?)


Concernant ce point, on sait déjà que Canon et Nikon sont contre
(lire: ne supporte pas l'initiative d'Adobe et n'implémenterons pas le
support de ce format dans leurs APN).

Par contre tu peux inclure le RAW original dans le fichier DNG, en plus
du RAW converti au format DNG...

A+
François

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Philippe LAGARDE

Bof... Tout dépend effectivement de l'intensité et de la
nature de son activité. Mais, pour une activité modérée, on
retrouve souvent assez vite une image si on sait qu'elle a
été faite dans telle circonstance ou tel lieu de la planète.
Chacun voit en fonction de ses besoins effectifs mais, pour
ma part, j'ai constaté que je perdais plus de temps à
classer qu'à rechercher... Le classement est facilement une
activité compulsive pas forcément lié à l'efficacité.


Tout pareil. Je retrouve TOUTES mes images en quelques secondes.

Cordialement,

--
Philippe LAGARDE
www.mise-en-lumiere.org

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Jean-Claude Ghislain

Tout pareil. Je retrouve TOUTES mes images en quelques secondes.


Pareil pour moi. J'ai un système de numérotation et de classement qui
est le même depuis le début des années 80 et je retrouve n'importe quoi
en un minimum de temps. J'ai plusieurs fois pensé à un logiciel
d'archivage mais, en fin de compte, je n'en vois toujours pas l'intérêt.

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com

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