On 27 Sep 2003 15:13:56 GMT, Manuel Viet
wrote:Peut-être faut-il prendre en compte la spécificité des logiciels
inclus dans windows, tout de même. Les failles de linux existent,
et elles sont exploitées également, mais les logiciels de courrier,
en particulier, sont souvent beaucoup plus sûrs sous linux que
sous windows
Euh... Ne pas confondre "Outlook" et "Windows", quand même. Ça
m'étonnerait beaucoup que Mozilla ou Thunderbird soit franchement
moins sûr sous Windows que sous Linux.
On 27 Sep 2003 15:13:56 GMT, Manuel Viet
<manuel@cette.adresse.est.invalid> wrote:
Peut-être faut-il prendre en compte la spécificité des logiciels
inclus dans windows, tout de même. Les failles de linux existent,
et elles sont exploitées également, mais les logiciels de courrier,
en particulier, sont souvent beaucoup plus sûrs sous linux que
sous windows
Euh... Ne pas confondre "Outlook" et "Windows", quand même. Ça
m'étonnerait beaucoup que Mozilla ou Thunderbird soit franchement
moins sûr sous Windows que sous Linux.
On 27 Sep 2003 15:13:56 GMT, Manuel Viet
wrote:Peut-être faut-il prendre en compte la spécificité des logiciels
inclus dans windows, tout de même. Les failles de linux existent,
et elles sont exploitées également, mais les logiciels de courrier,
en particulier, sont souvent beaucoup plus sûrs sous linux que
sous windows
Euh... Ne pas confondre "Outlook" et "Windows", quand même. Ça
m'étonnerait beaucoup que Mozilla ou Thunderbird soit franchement
moins sûr sous Windows que sous Linux.
Manuel Viet nous disait récement dans fr.comp.securite
<news: :Le 27 Sep 2003 14:39:50 GMT, Stephane Catteau écrivait:
Peut-être faut-il prendre en compte la spécificité des logiciels
inclus dans windows, tout de même.
Tu confonds Outlook Express et "l'ensemble des logiciels de courrier
disponibles sous Windows".
Quant aux logiciels nunux, quelque chose me dit que Kmail utilise le
moteur de Konqueror pour son rendu HTML, ce qui le place au même rang
qu'Outlook Express face aux failles du navigateur par défaut de
l'interface graphique.
C'est pour cela que je ne parle jamais de linux, mais de nunux. Or,
comme chacun le sait (si si, vous le savez aussi ;-)), il s'agit d'un
terme générique désignant le noyau, les distributions, et les logiciels
qui vont avec, tout comme "Windows" désigne trop souvent l'ensemble du
système, des logiciels et des utilisateurs.
Manuel Viet nous disait récement dans fr.comp.securite
<news:slrn3utd6jrc17so8.kjk.manuel@fatboy.m-viet.net> :
Le 27 Sep 2003 14:39:50 GMT, Stephane Catteau écrivait:
Peut-être faut-il prendre en compte la spécificité des logiciels
inclus dans windows, tout de même.
Tu confonds Outlook Express et "l'ensemble des logiciels de courrier
disponibles sous Windows".
Quant aux logiciels nunux, quelque chose me dit que Kmail utilise le
moteur de Konqueror pour son rendu HTML, ce qui le place au même rang
qu'Outlook Express face aux failles du navigateur par défaut de
l'interface graphique.
C'est pour cela que je ne parle jamais de linux, mais de nunux. Or,
comme chacun le sait (si si, vous le savez aussi ;-)), il s'agit d'un
terme générique désignant le noyau, les distributions, et les logiciels
qui vont avec, tout comme "Windows" désigne trop souvent l'ensemble du
système, des logiciels et des utilisateurs.
Manuel Viet nous disait récement dans fr.comp.securite
<news: :Le 27 Sep 2003 14:39:50 GMT, Stephane Catteau écrivait:
Peut-être faut-il prendre en compte la spécificité des logiciels
inclus dans windows, tout de même.
Tu confonds Outlook Express et "l'ensemble des logiciels de courrier
disponibles sous Windows".
Quant aux logiciels nunux, quelque chose me dit que Kmail utilise le
moteur de Konqueror pour son rendu HTML, ce qui le place au même rang
qu'Outlook Express face aux failles du navigateur par défaut de
l'interface graphique.
C'est pour cela que je ne parle jamais de linux, mais de nunux. Or,
comme chacun le sait (si si, vous le savez aussi ;-)), il s'agit d'un
terme générique désignant le noyau, les distributions, et les logiciels
qui vont avec, tout comme "Windows" désigne trop souvent l'ensemble du
système, des logiciels et des utilisateurs.
Le 27 Sep 2003 15:58:06 GMT, Stephane Catteau écrivait:Quant aux logiciels nunux, quelque chose me dit que Kmail utilise
le moteur de Konqueror pour son rendu HTML, ce qui le place au même
rang qu'Outlook Express face aux failles du navigateur par défaut
de l'interface graphique.
Re-non ; le moteur html de konqueror reste strictement userland.
Les dll d'IE ont des accès kernel space /via/ le code du GDI qui
n'est pas pur. Enfin, c'est ce que j'ai lu, je peux bien sûr me
tromper.
C'est pour cela que je ne parle jamais de linux, mais de nunux.
Or, comme chacun le sait (si si, vous le savez aussi ;-)), il s'agit
d'un terme générique désignant le noyau, les distributions, et
les logiciels qui vont avec, tout comme "Windows" désigne trop
souvent l'ensemble du système, des logiciels et des utilisateurs.
Windows a fait sa grande unification, isnt'it ?
Le 27 Sep 2003 15:58:06 GMT, Stephane Catteau écrivait:
Quant aux logiciels nunux, quelque chose me dit que Kmail utilise
le moteur de Konqueror pour son rendu HTML, ce qui le place au même
rang qu'Outlook Express face aux failles du navigateur par défaut
de l'interface graphique.
Re-non ; le moteur html de konqueror reste strictement userland.
Les dll d'IE ont des accès kernel space /via/ le code du GDI qui
n'est pas pur. Enfin, c'est ce que j'ai lu, je peux bien sûr me
tromper.
C'est pour cela que je ne parle jamais de linux, mais de nunux.
Or, comme chacun le sait (si si, vous le savez aussi ;-)), il s'agit
d'un terme générique désignant le noyau, les distributions, et
les logiciels qui vont avec, tout comme "Windows" désigne trop
souvent l'ensemble du système, des logiciels et des utilisateurs.
Windows a fait sa grande unification, isnt'it ?
Le 27 Sep 2003 15:58:06 GMT, Stephane Catteau écrivait:Quant aux logiciels nunux, quelque chose me dit que Kmail utilise
le moteur de Konqueror pour son rendu HTML, ce qui le place au même
rang qu'Outlook Express face aux failles du navigateur par défaut
de l'interface graphique.
Re-non ; le moteur html de konqueror reste strictement userland.
Les dll d'IE ont des accès kernel space /via/ le code du GDI qui
n'est pas pur. Enfin, c'est ce que j'ai lu, je peux bien sûr me
tromper.
C'est pour cela que je ne parle jamais de linux, mais de nunux.
Or, comme chacun le sait (si si, vous le savez aussi ;-)), il s'agit
d'un terme générique désignant le noyau, les distributions, et
les logiciels qui vont avec, tout comme "Windows" désigne trop
souvent l'ensemble du système, des logiciels et des utilisateurs.
Windows a fait sa grande unification, isnt'it ?
Du coup, il suffit d'arriver à
prendre la main sur mv ou cp, ne serait-ce qu'une minute le temps de
les remplacer par une version à soit, pour pourvoir ensuite passer
outre les droits d'accès aux fichiers en remplacant simplement un
binaire ici, une lib là, par une version à soi qui se foutra royalement
des-dits droits. A partir de là la porte est grande ouverte.
Du coup, il suffit d'arriver à
prendre la main sur mv ou cp, ne serait-ce qu'une minute le temps de
les remplacer par une version à soit, pour pourvoir ensuite passer
outre les droits d'accès aux fichiers en remplacant simplement un
binaire ici, une lib là, par une version à soi qui se foutra royalement
des-dits droits. A partir de là la porte est grande ouverte.
Du coup, il suffit d'arriver à
prendre la main sur mv ou cp, ne serait-ce qu'une minute le temps de
les remplacer par une version à soit, pour pourvoir ensuite passer
outre les droits d'accès aux fichiers en remplacant simplement un
binaire ici, une lib là, par une version à soi qui se foutra royalement
des-dits droits. A partir de là la porte est grande ouverte.
Le fait d'avoir un mv ou un cp à soit ne permet pas de passer
outre les droits d'accès aux fichiers (ou alors j'ai très mal
compris...). Les droits sont gérés pas le système qui permet
l'ouverture ou non d'un fichier.
Le fait d'avoir un mv ou un cp à soit ne permet pas de passer
outre les droits d'accès aux fichiers (ou alors j'ai très mal
compris...). Les droits sont gérés pas le système qui permet
l'ouverture ou non d'un fichier.
Le fait d'avoir un mv ou un cp à soit ne permet pas de passer
outre les droits d'accès aux fichiers (ou alors j'ai très mal
compris...). Les droits sont gérés pas le système qui permet
l'ouverture ou non d'un fichier.
Stephane Catteau wrote:A noter que si ce problème n'est pas valable que pour nunux, des
systèmes comme les BSD, qui permettent de recompiler l'ensemble
du système en moins de dix lignes de commandes, minimisent les
risques.
bien qu'étant un partisan de la recompilation de l'OS [1], ce
n'est pas une vraie bonne solution :
cet article (http://www.acm.org/classics/sep95/) montre comment
conserver une porte dérobée, même dans du logiciel "ouvert".
la recompilation des OS pose en fait un autre problème, qui est la
définition "certaine" des bons bits des exécutables (vu que chacun
les compile dans son coin, qui a raison quand deux machines ont
des binaires différents ? - au moins, quand les compilations sont
réalisées à Redmont, on a un jeu de binaires "de référence", même
si ces binaires sont par ailleurs pleins de trous)
Stephane Catteau wrote:
A noter que si ce problème n'est pas valable que pour nunux, des
systèmes comme les BSD, qui permettent de recompiler l'ensemble
du système en moins de dix lignes de commandes, minimisent les
risques.
bien qu'étant un partisan de la recompilation de l'OS [1], ce
n'est pas une vraie bonne solution :
cet article (http://www.acm.org/classics/sep95/) montre comment
conserver une porte dérobée, même dans du logiciel "ouvert".
la recompilation des OS pose en fait un autre problème, qui est la
définition "certaine" des bons bits des exécutables (vu que chacun
les compile dans son coin, qui a raison quand deux machines ont
des binaires différents ? - au moins, quand les compilations sont
réalisées à Redmont, on a un jeu de binaires "de référence", même
si ces binaires sont par ailleurs pleins de trous)
Stephane Catteau wrote:A noter que si ce problème n'est pas valable que pour nunux, des
systèmes comme les BSD, qui permettent de recompiler l'ensemble
du système en moins de dix lignes de commandes, minimisent les
risques.
bien qu'étant un partisan de la recompilation de l'OS [1], ce
n'est pas une vraie bonne solution :
cet article (http://www.acm.org/classics/sep95/) montre comment
conserver une porte dérobée, même dans du logiciel "ouvert".
la recompilation des OS pose en fait un autre problème, qui est la
définition "certaine" des bons bits des exécutables (vu que chacun
les compile dans son coin, qui a raison quand deux machines ont
des binaires différents ? - au moins, quand les compilations sont
réalisées à Redmont, on a un jeu de binaires "de référence", même
si ces binaires sont par ailleurs pleins de trous)
la recompilation des OS pose en fait un autre problème, qui est la
définition "certaine" des bons bits des exécutables (vu que chacun les
compile dans son coin, qui a raison quand deux machines ont des binaires
différents ? - au moins, quand les compilations sont réalisées à Redmont,
on a un jeu de binaires "de référence", même si ces binaires sont par
ailleurs pleins de trous)
la recompilation des OS pose en fait un autre problème, qui est la
définition "certaine" des bons bits des exécutables (vu que chacun les
compile dans son coin, qui a raison quand deux machines ont des binaires
différents ? - au moins, quand les compilations sont réalisées à Redmont,
on a un jeu de binaires "de référence", même si ces binaires sont par
ailleurs pleins de trous)
la recompilation des OS pose en fait un autre problème, qui est la
définition "certaine" des bons bits des exécutables (vu que chacun les
compile dans son coin, qui a raison quand deux machines ont des binaires
différents ? - au moins, quand les compilations sont réalisées à Redmont,
on a un jeu de binaires "de référence", même si ces binaires sont par
ailleurs pleins de trous)
Mais rien ne t'oblige à demander la permission au système. Code ton mv
ou ton cp pour qu'il fasse tout au plus bas niveau, en pompant
directement le code de toutes les fonctions externes utilisées à la
fois pas la commande et par les fonctions externes qu'elle utilise (en
remontant finalement jusqu'au kernel), et il te suffit ensuite de
Mais rien ne t'oblige à demander la permission au système. Code ton mv
ou ton cp pour qu'il fasse tout au plus bas niveau, en pompant
directement le code de toutes les fonctions externes utilisées à la
fois pas la commande et par les fonctions externes qu'elle utilise (en
remontant finalement jusqu'au kernel), et il te suffit ensuite de
Mais rien ne t'oblige à demander la permission au système. Code ton mv
ou ton cp pour qu'il fasse tout au plus bas niveau, en pompant
directement le code de toutes les fonctions externes utilisées à la
fois pas la commande et par les fonctions externes qu'elle utilise (en
remontant finalement jusqu'au kernel), et il te suffit ensuite de
D'ailleurs, la vrai faiblesse d'un nunux majoritaire viendrait de ce
qui fait aussi sa force, l'accessiblité des sources.
Non que l'on puisse y trouver plus facilement des failles, mais parce
que l'on n'a aucun mal à trojaner une lib ou une commande, tout comme
l'on n'a aucun mal à simuler l'ensemble de ses actions.
Du coup, il suffit d'arriver à prendre la main sur mv ou cp, ne
serait-ce qu'une minute le temps de les remplacer par une version à
soit, pour pourvoir ensuite passer outre les droits d'accès aux
fichiers en remplacant simplement un binaire ici, une lib là, par une
version à soi qui se foutra royalement des-dits droits. A partir de là
la porte est grande ouverte.
et je suis persuadé qu'on va bientôt pouvoir latter du
windowsien par serveur Q3 interposé :-) (la bonne parole ne se
propage jamais mieux qu'à grand coup de baffes :-))
-+- RR in Guide du linuxien pervers - "C'est beau le prosélitisme..."
D'ailleurs, la vrai faiblesse d'un nunux majoritaire viendrait de ce
qui fait aussi sa force, l'accessiblité des sources.
Non que l'on puisse y trouver plus facilement des failles, mais parce
que l'on n'a aucun mal à trojaner une lib ou une commande, tout comme
l'on n'a aucun mal à simuler l'ensemble de ses actions.
Du coup, il suffit d'arriver à prendre la main sur mv ou cp, ne
serait-ce qu'une minute le temps de les remplacer par une version à
soit, pour pourvoir ensuite passer outre les droits d'accès aux
fichiers en remplacant simplement un binaire ici, une lib là, par une
version à soi qui se foutra royalement des-dits droits. A partir de là
la porte est grande ouverte.
et je suis persuadé qu'on va bientôt pouvoir latter du
windowsien par serveur Q3 interposé :-) (la bonne parole ne se
propage jamais mieux qu'à grand coup de baffes :-))
-+- RR in Guide du linuxien pervers - "C'est beau le prosélitisme..."
D'ailleurs, la vrai faiblesse d'un nunux majoritaire viendrait de ce
qui fait aussi sa force, l'accessiblité des sources.
Non que l'on puisse y trouver plus facilement des failles, mais parce
que l'on n'a aucun mal à trojaner une lib ou une commande, tout comme
l'on n'a aucun mal à simuler l'ensemble de ses actions.
Du coup, il suffit d'arriver à prendre la main sur mv ou cp, ne
serait-ce qu'une minute le temps de les remplacer par une version à
soit, pour pourvoir ensuite passer outre les droits d'accès aux
fichiers en remplacant simplement un binaire ici, une lib là, par une
version à soi qui se foutra royalement des-dits droits. A partir de là
la porte est grande ouverte.
et je suis persuadé qu'on va bientôt pouvoir latter du
windowsien par serveur Q3 interposé :-) (la bonne parole ne se
propage jamais mieux qu'à grand coup de baffes :-))
-+- RR in Guide du linuxien pervers - "C'est beau le prosélitisme..."
Ce qu'il faudrait surtout, c'est qu'ils se rendent compte que si
c'était nunux qui avait la place dominante, la situation ne serait pas
si différente que cela.
Ce qu'il faudrait surtout, c'est qu'ils se rendent compte que si
c'était nunux qui avait la place dominante, la situation ne serait pas
si différente que cela.
Ce qu'il faudrait surtout, c'est qu'ils se rendent compte que si
c'était nunux qui avait la place dominante, la situation ne serait pas
si différente que cela.