OVH Cloud OVH Cloud

raw ou jpg

15 réponses
Avatar
_/V\\_ichel
Bonjour à tous

quel est l'avantage du foramet RAW que me propose mon d70 ?
et par rapport au format jpg ?

merci d'avance

Michel

5 réponses

1 2
Avatar
Sansame
Bonjour à tous

quel est l'avantage du foramet RAW que me propose mon d70 ?
et par rapport au format jpg ?


Outre ses avantages immédiats, souvent évoqués sur ce forum, il me
semble que l'intéret essentiel de l'archivage des fichiers RAW est
qu'il préserve mieux l'avenir.

Une part importante des progrès accomplis depuis qq années par la
photonumérique réside dans les algorithmes traitement de l'image brute
(RAW) que ce traitement soit opéré par le logiciel embarqué dans l'APN
ou qu'il le soit par un logiciel externe. Si un photographe conserve
ses fichiers bruts, il pourra profiter des progrès futurs, en
appliquant à ses RAW les logiciels qui seront apparus sur le marché. La
comparaison des résultats obtenus sur une même image par plusieurs
logiciels concurrents de traitements des RAW (logiciel constructeur,
C1, Adobe CameraRAW...) donne une bonne indication sur les marges de
progrès qui peuvent être encore comblées.

Il est bien entendu possible de produire certaines corrections (bruit,
couleur...) en les appliquants (Photoshop...) à un TIFF (ou, pire, à un
JPEG) tiré du RAW. Mais cette méthode, qui empile les traitements
numériques, génére immanquablement des artefacts, de moches bouts
d'images artificiels dus entre autres aux erreurs d'arrondis qui se
propagent en s'aggravant au cours des calculs. Les maudits artefacts
pouvant prendre des dimensions redoutables si on se contente d'images
définies sur 24 bits RGB, et catastrophiques s'il s'agit de JPEG. Il
est bien meilleur d'opérer ces traitements sur la source RAW.

Un seul risque est pris par un photographe qui archive seulement ses
RAW. Il n'est pas certain qu'ils puissent être traités dans 10 ou 20
ans par les logiciels du futur. Il n'est d'ailleurs par certain non
plus que les logiciels dont il dispose aujourd'hui puissent tourner sur
les OS qu'il aura alors. Il est vrai que les structures des RAW sont
aujourd'hui mal documentées, variables et différentes selon les
constructeurs et les modèles d'APN (même quand le type de fichier est
le même). Peut-être le type de fichier universel DNG d'Adobe
apportera-t-il une réponse à cette question. Par ailleurs, le
photographe inquièt pourra toujours produire des copies TIFF ou PSD de
ses RAW avant qu'ils ne deviennent impossibles à traiter par les
logiciels du marché...

--
Sansame

Avatar
_/V\\_ichel
Un grand merci pour les réponses, et en particulier celle là.

Si je comprends bien, je garde mon fichier RAW brut et j'utilise un autre
format contenant mes modifications.
Lequel ?
Je dois transmettre des photos retouchées à un imprimeur...
Est-ce que JPG convient si je ne le compresse que très peu ?

Michel


"Sansame" a écrit dans le message de news:

Bonjour à tous

quel est l'avantage du foramet RAW que me propose mon d70 ?
et par rapport au format jpg ?


Outre ses avantages immédiats, souvent évoqués sur ce forum, il me semble
que l'intéret essentiel de l'archivage des fichiers RAW est qu'il
préserve mieux l'avenir.

Une part importante des progrès accomplis depuis qq années par la
photonumérique réside dans les algorithmes traitement de l'image brute
(RAW) que ce traitement soit opéré par le logiciel embarqué dans l'APN ou
qu'il le soit par un logiciel externe. Si un photographe conserve ses
fichiers bruts, il pourra profiter des progrès futurs, en appliquant à ses
RAW les logiciels qui seront apparus sur le marché. La comparaison des
résultats obtenus sur une même image par plusieurs logiciels concurrents
de traitements des RAW (logiciel constructeur, C1, Adobe CameraRAW...)
donne une bonne indication sur les marges de progrès qui peuvent être
encore comblées.

Il est bien entendu possible de produire certaines corrections (bruit,
couleur...) en les appliquants (Photoshop...) à un TIFF (ou, pire, à un
JPEG) tiré du RAW. Mais cette méthode, qui empile les traitements
numériques, génére immanquablement des artefacts, de moches bouts d'images
artificiels dus entre autres aux erreurs d'arrondis qui se propagent en
s'aggravant au cours des calculs. Les maudits artefacts pouvant prendre
des dimensions redoutables si on se contente d'images définies sur 24 bits
RGB, et catastrophiques s'il s'agit de JPEG. Il est bien meilleur d'opérer
ces traitements sur la source RAW.

Un seul risque est pris par un photographe qui archive seulement ses RAW.
Il n'est pas certain qu'ils puissent être traités dans 10 ou 20 ans par
les logiciels du futur. Il n'est d'ailleurs par certain non plus que les
logiciels dont il dispose aujourd'hui puissent tourner sur les OS qu'il
aura alors. Il est vrai que les structures des RAW sont aujourd'hui mal
documentées, variables et différentes selon les constructeurs et les
modèles d'APN (même quand le type de fichier est le même). Peut-être le
type de fichier universel DNG d'Adobe apportera-t-il une réponse à cette
question. Par ailleurs, le photographe inquièt pourra toujours produire
des copies TIFF ou PSD de ses RAW avant qu'ils ne deviennent impossibles à
traiter par les logiciels du marché...

--
Sansame




Avatar
Jean-Pierre Roche

Je dois transmettre des photos retouchées à un imprimeur...
Est-ce que JPG convient si je ne le compresse que très peu ?


Tout dépend de ce qu'on entend par "transmettre des photos à
un imprimeur"... Le JPEG n'est pas un format d'impression !
Donc soit c'est l'imprimeur qui se charge de tout (et alors
du JPEG convient) soit il faut traiter avant (séparation
quadri, etc). C'est pas du travail d'amateur et ça se fait
en ayant parlé *avant* avec l'imprimeur. Valable dans tous
les cas d'ailleurs : parler avant...
--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...

http://jpierreroche.free.fr/

Avatar
FiLH
Jean-Pierre Roche writes:


Je dois transmettre des photos retouchées à un imprimeur...
Est-ce que JPG convient si je ne le compresse que très peu ?


travail d'amateur et ça se fait en ayant parlé *avant* avec
l'imprimeur. Valable dans tous les cas d'ailleurs : parler avant...


Ça fait toujours partie de mes grandes questions : pourquoi quand on
doit transmettre des photos à machin truc on vient demander le format
sur usenet et pas à machin directos.

J'ai pas eu à faire souvent à des imprimeurs, mais quand j'ai eu
demandé j'ai eu des réponses très claires et précises de leur part
sans qu'ils trouvent la chose étrange.

FiLH


--
FiLH photography. A taste of freedom in a conventional world.
Web: http://www.filh.org e-mail
FAQ fr.rec.photo : http://frp.parisv.com/
Sitafoto la photo a Bordeaux : http://sitafoto.free.fr/


Avatar
Sansame
Si je comprends bien, je garde mon fichier RAW brut et j'utilise un autre
format contenant mes modifications.
Lequel ?
Je dois transmettre des photos retouchées à un imprimeur...
Est-ce que JPG convient si je ne le compresse que très peu ?


Garder le RAW dans ses archives est pour moi la règle de base. Il est
en pratique "inutile" d'archiver une autre version de l'image puisque,
par définition, toute autre version peut être produite à nouveau à
partir du RAW. Naguère, on archivait le négatif ET un tirage. Mais
aujourd'hui, grace au fichier sidecar XMP qui accompagne chaque fichier
RAW (si vous utilisez Adobe Camera RAW) et qui contient les données
permettant de transformer le RAW en n'importe quel autre type de
fichier, il suffit d'archiver le RAW et son sidecar XMP pour conserver
en même temps "négatif et tirage".

Un "imprimeur" ou un ami à qui vous transmettez une image pour qu'il en
fasse "un certain usage" peut en théorie exploiter une copie de votre
RAW. Mais, dans ce cas, il faut lui transmettre les conditions que vous
avez choisies pour le traitement RAW de l'image (balance du gris,
corrections colorimétriques, géométriques, de bruit...). Ce qui, si
vous utilisez Adobe Camera RAW pour convertir vos fichiers, vous impose
de communiquer au destinataire le fameux fichier sidecar XMP qui
accompagne l'image. Cette procédure (automatisée par Photoshop) n'est
pas triviale. C'est pour cela que Patrick Peccatte disait ici récemment
dans un autre fil "le format RAW est un format d'archivage mais pas
d'échange".

Pour transmettre votre image il faut donc utiliser un autre format de
fichier, adapté à sa destination. En gros deux cas sont classiques :

- Pour une exploitation sur le Web : transmettez un JPEG en choisissant
le taux de compression correspondant à la qualité visuelle qui vous
parait acceptable, en rééchantillonnant l'image pour que ses dimensions
correspondent à la taille que vous souhaitez pour l'affichage et en
convertissant l'image dans l'espace colorimétrique sRGB.

- Pour tout autre usage : transmettez un fichier "comprimé sans perte"
(TIFF, PSD...). Laissez le soin au destinataire de le convertir, s'il
le souhaite, dans un autre format mieux adapté à ce qu'il veut en
faire. Le vrai problème est ici de fixer la colorimétrie. Si ce n'est
déjà fait, convertissez donc votre image dans un espace colorimétrique
connu de votre destinataire. Pour une photographie, Adobe RGB est le
meilleur choix (ProPhoto RGB est encore mieux, mais d'usage beaucoup
moins répandu). Incorporez l'espace choisi dans le fichier transmis.
Quant à la conversion de votre image dans les conditions
colorimétriques pratiquées par un imprimeur (par exemple espace CMJN
avec corrections UCR...) c'est une opération en général hors de la
portée d'un photographe, trés spécialisée et spécifique des méthodes et
du matériel employé par l'imprimeur. Inutile donc, et même illusoire de
se lancer dans une telle opération.

Remplacer la transmission d'un fichier comprimé SANS perte par celle
d'un JPEG (donc comprimé AVEC perte) peut être envisagée dans ce second
cas, mais seulement si on adopte le taux de compression minimal et si
le destinataire l'accepte ou si l'on y est contraint, par exemple par
la necessité d'envoyer par mail un fichier de dimension plus faible
(presse urgente...).
Pour contourner les limites de la transmission par mail et recevoir
tout de même par le Net des illustrations compressées sans perte, les
éditeurs utilisent souvent un simple serveur FTP. Avec l'ADSL, le temps
de transmission FTP d'une image TIFF de quelques dizaines de Mo reste
raisonnable. Et puis, on peut aussi envoyer un CD/DVD par courrier...

--
Sansame

1 2