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Recherche appliquée, recherche fondamentale

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SL
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0%402-3232,36-974175,0.html

10 réponses

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ciol
Etes-vous conscient que vous avez un problème avec les femmes ?


Aucun problème.
Aucune ne me fait rêver, c'est tout. À part Antigone, personnage fictif.

La femme ose s'asseoir dans un bus. L'homme dit « I had a dream », et le
réalise.

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ciol
La femme ose s'asseoir dans un bus. L'homme dit « I had a dream », et le
réalise.


s/had/have

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Lliane
On 7 nov, 00:10, Lliane wrote:
SL a écrit :>http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0%402-3232,36-974175,0.html

Et il les trouve ou ses milliards notre président ?


http://www.plusnews.fr/mt_320/mt-static/FCKeditor/UserFiles/Image/070531_impotbis/070531_impots_graph_recettes.jpg

--
Laurent C.


Je crois savoir qu'on a déjà une dette de plusieurs camemberts :s

--
How are you gentlemen? All your base are belong to us.
-=> Depiets Simon || EPITA || Promo 2011 || Spé B2 <=-
Lliane.com


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Laurent C.
Le 07-11-2007, Lliane à clamé haut et fort:
On 7 nov, 00:10, Lliane wrote:
SL a écrit :>http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0%402-3232,36-974175,0.html

Et il les trouve ou ses milliards notre président ?


http://www.plusnews.fr/mt_320/mt-static/FCKeditor/UserFiles/Image/070531_impotbis/070531_impots_graph_recettes.jpg



Je crois savoir qu'on a déjà une dette de plusieurs camemberts :s



Quelqu'un devant payer sa maison à 150kEUR, a tout à fait le droit de
dépenser son salaire mensuel comme bon lui semble. Il faut juste faire
attention a ne pas se surendetter, et pour ça les crédit conso à 17%
sans vérifications nous aident bien ;)

--
Laurent C.



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Naibed
L'inénarrable andouille de ciol
in news:fgqm2q$9b3$ :


Nous parlons de ...[blah]...
D'hommes capables de mourir pour leurs idées.


Ah ?! ....Ben vous risquez rien, alors !


N
--
-+---------------+-----------------+-----------------+-
Rien n'est plus triste qu'un con...

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François Meyer
Stéphane CARPENTIER wrote:

Le Tue, 06 Nov 2007 22:25:56 +0100,

Einstein, pour inventer la relativité, il lui a juste fallu un
papier et un crayon, ça coûte pas des milliards :-)))))
J'ai cru comprendre qu'il ne l'avait pas inventée, mais développée en

s'appuyant beaucoup sur les travaux de Poincaré.


En science, « inventer » veux toujours dire « développer à partir de
l'état de l'art ».


Là, ce n'est pas un forum scientifique mais un forum trollistique.

C'est pour ça que tout document scientifique, même
très novateur voire génial, comporte une grosse partie bibliographique,
où on explique où en sont les connaissances, et sur laquelle on s'appuie
pour aller plus loin.


=========================================================================== > D'autre part, le fait que, dans ce manuscrit, il n'y a pas de références aux
travaux de Lorenz et de Poincaré, est en effet surprenant compte tenu de
l'antériorité indiscutable de ces deux scientifiques sur des questions
abordées dans ce manuscrit. Là aussi, on fait des conjectures. Nous savons
qu'Einstein avait lu La Science et l'Hypothèse de Poincaré (1902) et des
textes de Lorentz de 1895. Nous pensons aussi qu'il avait lu le mémoire de
Lorentz, Phénomènes électromagnétiques dans un système qui se déplace à une
vitesse quelconque inférieure à celle de la lumière (1904).
=========================================================================== >
http://www.ledevoir.com/2005/04/19/79680.html

Là, c'est la première référence trouvée, mais ce n'est pas la seule fois que
j'ai entendu parler de ça.


Il y a un monde entre le constat d'une réalité
(constat qui était à peu près général à la fin du
19ème siècle sur ce qui se passait en physique) et
le saut conceptuel qui a donné un cadre cohérent à
ce constat par "un bouleversement des concepts
ancestraux d'espace et de temps."

http://www.academie-sciences.fr/membres/in_memoriam/Generalites/Darrigol%20_amp.pdf

Voir une discussion à ce sujet dans fr.sci.physique,
qui a démarré sur les exploits d'Allègre qui déjà
semblait se faire un devoir de discréditer dans les
mêmes élans peu inspirés la fonction de (ex-)
ministre et le statut de scientifique :

http://tinyurl.com/3y26uf
--
François Meyer




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Michel Billaud
Naibed writes:

L'inénarrable andouille de ciol
in news:fgqm2q$9b3$ :


Nous parlons de ...[blah]...
D'hommes capables de mourir pour leurs idées.


Ah ?! ....Ben vous risquez rien, alors !


Il se tue à essayer d'en avoir :-)

MB
--
Michel BILLAUD
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)


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Khanh-Dang
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0%402-3232,36-974175,0.html


J'arrive un peu en retard. Il y a une réponse à cette lettre, par le
directeur de l'UFR de physique de l'Université Paris VII :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-975574,0.html

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SL
Le 12-11-2007, Khanh-Dang a écrit :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0%402-3232,36-974175,0.html


J'arrive un peu en retard. Il y a une réponse à cette lettre, par le
directeur de l'UFR de physique de l'Université Paris VII :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-975574,0.html


Merci. Plutôt désagréable.


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SL
Le 12-11-2007, SL a écrit :
Le 12-11-2007, Khanh-Dang a écrit :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0%402-3232,36-974175,0.html


J'arrive un peu en retard. Il y a une réponse à cette lettre, par le
directeur de l'UFR de physique de l'Université Paris VII :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-975574,0.html


Merci. Plutôt désagréable.


Il y a aussi l'interview de Albert Fert. Comme il n'est plus disponible
en ligne je le colle ci-dessous.


ALBERT FERT, PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2007

Le Prix Nobel Albert Fert plaide pour une recherche libre

" On ne peut imposer une finalité stricte à la recherche "
Article paru dans l'édition du 25.10.07

Le physicien français, primé en 2007, dit tout ce qu'il doit au
CNRS

Couronné par le prix Nobel de physique 2007 pour ses travaux sur
la magnétorésistance géante, qui ont permis de multiplier par
cent les capacités de stockage d'informations des ordinateurs,
Albert Fert plaide pour une recherche consciente des enjeux de
société, mais libre dans sa démarche.

Auriez-vous décroché le Nobel avec le financement de la
recherche sur projet que met en place le gouvernement ?

Non, s'il n'y avait eu qu'un financement sur projet. Quand j'ai
commencé mon travail, une étape importante a été - après avoir
établi un certain nombre de bases théoriques - de me lancer,
avec un collègue de Thomson-CSF, dans un projet un peu
aventureux : essayer de fabriquer des multicouches magnétiques.
Ce travail a débouché sur la découverte de la magnétorésistance
géante, mais, au départ, c'était un projet à risque dont
personne ne pouvait savoir s'il allait aboutir. Le CNRS l'a
financé, parce que cet organisme est capable de discuter avec
les chercheurs et de les accompagner. Une agence de financement
sur projet, elle, ne l'aurait jamais retenu : c'était à l'époque
un sujet trop marginal et loin des thèmes à la mode.

Le rôle de l'Agence nationale de la recherche est pourtant de
financer des projets innovants...

Une agence de financement est un instrument intéressant, pour
booster certaines directions de recherche et soutenir les bonnes
équipes. Mais elle choisit des thèmes, elle sélectionne des
orientations. Le CNRS, lui, est en contact plus direct avec les
chercheurs, ce qui lui permet d'être réactif sur des sujets
nouveaux qui n'auraient pu être définis à l'avance. Une agence
et un grand organisme n'ont pas la même fonction.

Le CNRS craint d'être transformé en agence de moyens finançant
la recherche menée dans les universités, sans politique
scientifique autonome. Que dites-vous au gouvernement ?

Qu'une réforme du système de recherche ne doit pas être dictée
par des motivations idéologiques. Le CNRS a un rôle de
coordination nationale, de stratégie à long terme, de gestion de
grands instruments et de soutien de chercheurs sur des projets à
risque, toutes tâches qu'il est seul à pouvoir assumer.

Gardons-nous de détruire cet outil, auquel notre pays doit la
qualité de sa recherche ! Les crédits n'ont pas toujours été
suffisants, mais le rapport qualité-prix y est excellent. Les
derniers Prix Nobel français en physique - Pierre-Gilles de
Gennes, Georges Charpak, Claude Cohen-Tannoudji et moi-même -
ont tous accompli une partie importante de leur carrière, soit
au CNRS, soit dans un laboratoire mixte CNRS-université.

Comment voyez-vous les rapports entre organismes et universités
?

L'objectif du gouvernement est de remettre les universités dans
la course. C'est un bon objectif, mais il ne faut pas précipiter
les choses. Les relations entre organismes et universités, en
particulier pour la gestion des laboratoires communs, seront
différentes quand les universités - du moins certaines d'entre
elles - seront des moteurs de la recherche au même niveau que
les organismes.

Le problème de l'université, c'est que les jeunes
enseignants-chercheurs sont écrasés de charges d'enseignement et
de tâches diverses qui les empêchent souvent d'être compétitifs
au niveau international. Nous avons une génération de sacrifiés
dont le potentiel n'est pas exploité. Il faut reconsidérer le
problème des charges d'enseignement pour permettre aux meilleurs
d'être aux premières places dans la compétition internationale.

Êtes-vous d'accord avec la ministre de l'enseignement supérieur
et de la recherche, Valérie Pécresse, qui veut mettre la science
« au service de la société » ?

Les chercheurs doivent être conscients des problèmes de société.
Les progrès technologiques, les avancées médicales...
contribuent bien sûr à la qualité de vie. Mais on ne peut pas
imposer une finalité stricte à la recherche. Son parcours n'est
jamais linéaire. Il faut laisser la recherche fondamentale se
dérouler, les chercheurs suivre leurs idées, en zigzaguant, pour
déboucher sur des découvertes et ensuite des applications.

Je n'ai pas démarré mes travaux en me disant que j'allais
augmenter la capacité de stockage des disques durs. Le paysage
final n'est jamais visible du point de départ.

Vous êtes directeur scientifique d'une unité mixte de recherche
créée en 1995 par le CNRS et Thales (ex-Thomson-CSF). Quelles
leçons tirez-vous de cette collaboration avec l'industrie ?

Mon contact avec l'industrie a été facile, parce que Thales a
une forte tradition de recherche. Mais il subsiste en général
dans notre pays un fossé entre le monde de la recherche publique
et celui de l'industrie. Le transfert des connaissances en est
moins rapide. Exemple de la réactivité des industriels
américains : un mois à peine après avoir donné mes premières
conférences sur la magnétorésistance géante, j'ai reçu la visite
d'une délégation d'IBM...

Je plaide pour que davantage d'élèves des écoles d'ingénieurs
préparent une thèse, et pour que l'industrie embauche davantage
de doctorants. Une piste à suivre pourrait être d'associer le
crédit impôt recherche à de telles embauches. Et puis, je suis
choqué par la « ringardise » de l'enseignement scientifique
(physique, chimie, technologies) dispensé, à quelques exceptions
près, dans les grandes écoles où sont formées nos élites. Les
sciences ne sont pas tout, mais, à mon avis, il faut être bon
partout, y compris en sciences.
Propos recueillis par Pierre Le Hir



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