Le 06-06-2020, JKB a écrit :Le 05 Jun 2020 22:05:39 GMT, Stéphane CARPENTIER
écrivait :Pas moi, parce que c'est ce que j'utilise. La guerre contre systemd
n'est pas une guerre contre systemd sur le serveur mais global. Les
sites internet critiquant systemd disent que personne ne doit
l'utiliser parce que c'est le mal absolu. Mais que ce soit le mal
absolu pour les serveurs ou pour l'embarqué n'est pas mon problème.
Moi, c'est sur un poste de travail que je l'utilise.
Remarque bien, il n'y a aucune raison que les problèmes rencontrés
ailleurs que sur un poste de travail ne finissent pas par arriver
sur un poste de travail.
Oui, les problèmes rencontrés hors poste de travail peuvent arriver sur
un poste de travail plus tard. Mais si les problèmes rencontrés sur
un serveur ou sur de l'embarqué sont dus à des spécificités pour
améliorer le poste de travail, c'est pas obligatoire que ça arrive.Je ne sais pas à quel point il est mal ficelé. Moi ce que je sais,
c'est que ça marche bien chez moi.
Ce n'est pas parce que ça marche chez toi que ça marche partout. La
preuve est mince.
Ça ne prouve pas que ça marche partout, ça prouve juste que ça peut
marcher.
Et comme beaucoup de grosses distributions ont basculé sur
systemd, c'est que globalement, ça doit marcher sur pas mal de postes de
travail.
Après, toi, tu choisis une distribution grand public pour faire de
l'embarqué parce que c'est mieux pour les remontées de bugs. Je le
comprends, mais tu ne peux pas être surpris que les distributions grand
public utilisent des fonctionnalités orientées grand public. Même si ces
fonctionnalités sont contradictoires avec tes besoins.
Tu veux contrôler le séquencement du boot alors que par design systemd
parallélise tout. Ben oui, je comprends que ça te gêne. Je ne dis pas
que je m'en fous, mais je dis que ça m'emmerderait de ne pas pouvoir
utiliser cette fonctionnalité sur mon poste de travail parce que ça
marche pas sur de l'embarqué. Parce que l'avantage de tout lancer en
même temps, c'est qu'il n'y a pas besoin de s'énerver à chercher l'ordre
des lancement des différents scripts.
Au boulot, il n'y a pas un seul serveur avec Archlinux dessus. Ce n'est
pas parce que j'ai choisis ça pour moi que je vais leur conseiller de
l'utiliser : ce serait idiot. Archlinux est une distribution minimale et
en soi c'est compatible serveur. Mais c'est aussi une distribution
rolling bleeding edge et ça, c'est totalement incompatible avec une
installation sur serveur. Donc Archlinux est une distribution poste de
travail et d'y mettre systemd, qui est orienté poste de travail, me semble
un bon choix. Que sur des systèmes orienté serveur/embarqué je ne suis
pas sûr que le choix soit aussi pertinent, mais ce n'est pas mon
problème : c'est le problème de ceux qui maintiennent/installent des
distributions et des serveurs.
Ce que je sais, c'est qu'au boulot, les problèmes que nous avons avec
les serveurs, il y en a et ce n'est pas sur systemd que les gens râlent.
Problème pour serveur et embarqué, je veux bien. Pour poste de travail,
je n'ai rien vu.
Ce n'est pas parce que tu n'as rien vu que ces problèmes n'existent
pas.
Bien sûr que non, mais sur la cabale j'ai vu sur systemd, il y a des
critiques justifiées sur sa conception. Si j'étais le seul au monde chez
qui ça marche parce que j'ai du bol, j'aurais vu des liens vers
l'horreur sans nom qu'est systemd dans la vraie vie. Oui, il y a des
gens qui ont des problèmes avec. Mais pas plus qu'avec les autres
systèmes.
Pour le nombre de PID, faut se mettre d'accord. Soit c'est la
philosophie Unix de la séparaion des tâches et ça donne une
augmentation des PID. Soit on a un truc monolithique qui fait tout
avec un seul PID. Une augmentation du nombre de PID est plutôt une
bonne nouvelle pour moi, ça veut dire que c'est moins monolithique
que ce qui est annoncé.
Là encore, je me contrefiche du nombre de PID dans l'absolu. Le
problème de l'explosion des PID, c'est la consommation des
ressources (nombre de fichiers ouverts, temps CPU au sens temps
système et non utilisateur...).
Comme je l'ai déjà dit, sur un poste de travail moderne, avec
KDE/Gnome/Plama/Compiz/FireFox/whatever je ne peux pas croire que ce
soit systemd qui bouffe toutes les ressources.
Le 06-06-2020, JKB <jkb@koenigsberg.invalid> a écrit :
Le 05 Jun 2020 22:05:39 GMT, Stéphane CARPENTIER <sc@fiat-linux.fr>
écrivait :
Pas moi, parce que c'est ce que j'utilise. La guerre contre systemd
n'est pas une guerre contre systemd sur le serveur mais global. Les
sites internet critiquant systemd disent que personne ne doit
l'utiliser parce que c'est le mal absolu. Mais que ce soit le mal
absolu pour les serveurs ou pour l'embarqué n'est pas mon problème.
Moi, c'est sur un poste de travail que je l'utilise.
Remarque bien, il n'y a aucune raison que les problèmes rencontrés
ailleurs que sur un poste de travail ne finissent pas par arriver
sur un poste de travail.
Oui, les problèmes rencontrés hors poste de travail peuvent arriver sur
un poste de travail plus tard. Mais si les problèmes rencontrés sur
un serveur ou sur de l'embarqué sont dus à des spécificités pour
améliorer le poste de travail, c'est pas obligatoire que ça arrive.
Je ne sais pas à quel point il est mal ficelé. Moi ce que je sais,
c'est que ça marche bien chez moi.
Ce n'est pas parce que ça marche chez toi que ça marche partout. La
preuve est mince.
Ça ne prouve pas que ça marche partout, ça prouve juste que ça peut
marcher.
Et comme beaucoup de grosses distributions ont basculé sur
systemd, c'est que globalement, ça doit marcher sur pas mal de postes de
travail.
Après, toi, tu choisis une distribution grand public pour faire de
l'embarqué parce que c'est mieux pour les remontées de bugs. Je le
comprends, mais tu ne peux pas être surpris que les distributions grand
public utilisent des fonctionnalités orientées grand public. Même si ces
fonctionnalités sont contradictoires avec tes besoins.
Tu veux contrôler le séquencement du boot alors que par design systemd
parallélise tout. Ben oui, je comprends que ça te gêne. Je ne dis pas
que je m'en fous, mais je dis que ça m'emmerderait de ne pas pouvoir
utiliser cette fonctionnalité sur mon poste de travail parce que ça
marche pas sur de l'embarqué. Parce que l'avantage de tout lancer en
même temps, c'est qu'il n'y a pas besoin de s'énerver à chercher l'ordre
des lancement des différents scripts.
Au boulot, il n'y a pas un seul serveur avec Archlinux dessus. Ce n'est
pas parce que j'ai choisis ça pour moi que je vais leur conseiller de
l'utiliser : ce serait idiot. Archlinux est une distribution minimale et
en soi c'est compatible serveur. Mais c'est aussi une distribution
rolling bleeding edge et ça, c'est totalement incompatible avec une
installation sur serveur. Donc Archlinux est une distribution poste de
travail et d'y mettre systemd, qui est orienté poste de travail, me semble
un bon choix. Que sur des systèmes orienté serveur/embarqué je ne suis
pas sûr que le choix soit aussi pertinent, mais ce n'est pas mon
problème : c'est le problème de ceux qui maintiennent/installent des
distributions et des serveurs.
Ce que je sais, c'est qu'au boulot, les problèmes que nous avons avec
les serveurs, il y en a et ce n'est pas sur systemd que les gens râlent.
Problème pour serveur et embarqué, je veux bien. Pour poste de travail,
je n'ai rien vu.
Ce n'est pas parce que tu n'as rien vu que ces problèmes n'existent
pas.
Bien sûr que non, mais sur la cabale j'ai vu sur systemd, il y a des
critiques justifiées sur sa conception. Si j'étais le seul au monde chez
qui ça marche parce que j'ai du bol, j'aurais vu des liens vers
l'horreur sans nom qu'est systemd dans la vraie vie. Oui, il y a des
gens qui ont des problèmes avec. Mais pas plus qu'avec les autres
systèmes.
Pour le nombre de PID, faut se mettre d'accord. Soit c'est la
philosophie Unix de la séparaion des tâches et ça donne une
augmentation des PID. Soit on a un truc monolithique qui fait tout
avec un seul PID. Une augmentation du nombre de PID est plutôt une
bonne nouvelle pour moi, ça veut dire que c'est moins monolithique
que ce qui est annoncé.
Là encore, je me contrefiche du nombre de PID dans l'absolu. Le
problème de l'explosion des PID, c'est la consommation des
ressources (nombre de fichiers ouverts, temps CPU au sens temps
système et non utilisateur...).
Comme je l'ai déjà dit, sur un poste de travail moderne, avec
KDE/Gnome/Plama/Compiz/FireFox/whatever je ne peux pas croire que ce
soit systemd qui bouffe toutes les ressources.
Le 06-06-2020, JKB a écrit :Le 05 Jun 2020 22:05:39 GMT, Stéphane CARPENTIER
écrivait :Pas moi, parce que c'est ce que j'utilise. La guerre contre systemd
n'est pas une guerre contre systemd sur le serveur mais global. Les
sites internet critiquant systemd disent que personne ne doit
l'utiliser parce que c'est le mal absolu. Mais que ce soit le mal
absolu pour les serveurs ou pour l'embarqué n'est pas mon problème.
Moi, c'est sur un poste de travail que je l'utilise.
Remarque bien, il n'y a aucune raison que les problèmes rencontrés
ailleurs que sur un poste de travail ne finissent pas par arriver
sur un poste de travail.
Oui, les problèmes rencontrés hors poste de travail peuvent arriver sur
un poste de travail plus tard. Mais si les problèmes rencontrés sur
un serveur ou sur de l'embarqué sont dus à des spécificités pour
améliorer le poste de travail, c'est pas obligatoire que ça arrive.Je ne sais pas à quel point il est mal ficelé. Moi ce que je sais,
c'est que ça marche bien chez moi.
Ce n'est pas parce que ça marche chez toi que ça marche partout. La
preuve est mince.
Ça ne prouve pas que ça marche partout, ça prouve juste que ça peut
marcher.
Et comme beaucoup de grosses distributions ont basculé sur
systemd, c'est que globalement, ça doit marcher sur pas mal de postes de
travail.
Après, toi, tu choisis une distribution grand public pour faire de
l'embarqué parce que c'est mieux pour les remontées de bugs. Je le
comprends, mais tu ne peux pas être surpris que les distributions grand
public utilisent des fonctionnalités orientées grand public. Même si ces
fonctionnalités sont contradictoires avec tes besoins.
Tu veux contrôler le séquencement du boot alors que par design systemd
parallélise tout. Ben oui, je comprends que ça te gêne. Je ne dis pas
que je m'en fous, mais je dis que ça m'emmerderait de ne pas pouvoir
utiliser cette fonctionnalité sur mon poste de travail parce que ça
marche pas sur de l'embarqué. Parce que l'avantage de tout lancer en
même temps, c'est qu'il n'y a pas besoin de s'énerver à chercher l'ordre
des lancement des différents scripts.
Au boulot, il n'y a pas un seul serveur avec Archlinux dessus. Ce n'est
pas parce que j'ai choisis ça pour moi que je vais leur conseiller de
l'utiliser : ce serait idiot. Archlinux est une distribution minimale et
en soi c'est compatible serveur. Mais c'est aussi une distribution
rolling bleeding edge et ça, c'est totalement incompatible avec une
installation sur serveur. Donc Archlinux est une distribution poste de
travail et d'y mettre systemd, qui est orienté poste de travail, me semble
un bon choix. Que sur des systèmes orienté serveur/embarqué je ne suis
pas sûr que le choix soit aussi pertinent, mais ce n'est pas mon
problème : c'est le problème de ceux qui maintiennent/installent des
distributions et des serveurs.
Ce que je sais, c'est qu'au boulot, les problèmes que nous avons avec
les serveurs, il y en a et ce n'est pas sur systemd que les gens râlent.
Problème pour serveur et embarqué, je veux bien. Pour poste de travail,
je n'ai rien vu.
Ce n'est pas parce que tu n'as rien vu que ces problèmes n'existent
pas.
Bien sûr que non, mais sur la cabale j'ai vu sur systemd, il y a des
critiques justifiées sur sa conception. Si j'étais le seul au monde chez
qui ça marche parce que j'ai du bol, j'aurais vu des liens vers
l'horreur sans nom qu'est systemd dans la vraie vie. Oui, il y a des
gens qui ont des problèmes avec. Mais pas plus qu'avec les autres
systèmes.
Pour le nombre de PID, faut se mettre d'accord. Soit c'est la
philosophie Unix de la séparaion des tâches et ça donne une
augmentation des PID. Soit on a un truc monolithique qui fait tout
avec un seul PID. Une augmentation du nombre de PID est plutôt une
bonne nouvelle pour moi, ça veut dire que c'est moins monolithique
que ce qui est annoncé.
Là encore, je me contrefiche du nombre de PID dans l'absolu. Le
problème de l'explosion des PID, c'est la consommation des
ressources (nombre de fichiers ouverts, temps CPU au sens temps
système et non utilisateur...).
Comme je l'ai déjà dit, sur un poste de travail moderne, avec
KDE/Gnome/Plama/Compiz/FireFox/whatever je ne peux pas croire que ce
soit systemd qui bouffe toutes les ressources.
(le coup des baux DHCP est amusant, enfin peut-être, faut
juste ne pas être concerné !).
(le coup des baux DHCP est amusant, enfin peut-être, faut
juste ne pas être concerné !).
(le coup des baux DHCP est amusant, enfin peut-être, faut
juste ne pas être concerné !).
Stéphane CARPENTIER , dans le message
, a écrit :Si je n'arrive pas à croire que tout est mieux que systemd sans
raison, j'ai du mal à croire que la cabale contre systemd soit aussi
totalement dénuée de raison.
Ici, tu as affaire à un phénomène sociologique classique : il n'y a
pas besoin d'être d'accord pour être contre ensemble.
Or les compétences arcanes, elles sont difficiles à acquérir et peu
généralisables. Avoir investi des efforts considérables dans des
compétences qui deviendraient inutiles si le contexte changeait, c'est
une recette pour se trouver en dissonance cognitive et rejeter le
changement, même vers le progrès.
Stéphane CARPENTIER , dans le message
<slrnrdmpu2.qo.sc@scarpet42p.localdomain>, a écrit :
Si je n'arrive pas à croire que tout est mieux que systemd sans
raison, j'ai du mal à croire que la cabale contre systemd soit aussi
totalement dénuée de raison.
Ici, tu as affaire à un phénomène sociologique classique : il n'y a
pas besoin d'être d'accord pour être contre ensemble.
Or les compétences arcanes, elles sont difficiles à acquérir et peu
généralisables. Avoir investi des efforts considérables dans des
compétences qui deviendraient inutiles si le contexte changeait, c'est
une recette pour se trouver en dissonance cognitive et rejeter le
changement, même vers le progrès.
Stéphane CARPENTIER , dans le message
, a écrit :Si je n'arrive pas à croire que tout est mieux que systemd sans
raison, j'ai du mal à croire que la cabale contre systemd soit aussi
totalement dénuée de raison.
Ici, tu as affaire à un phénomène sociologique classique : il n'y a
pas besoin d'être d'accord pour être contre ensemble.
Or les compétences arcanes, elles sont difficiles à acquérir et peu
généralisables. Avoir investi des efforts considérables dans des
compétences qui deviendraient inutiles si le contexte changeait, c'est
une recette pour se trouver en dissonance cognitive et rejeter le
changement, même vers le progrès.
Je te laisse me dire : est-ce qu'un bug de systemd a cassé screen, ou bien
est-ce que des gens ne lisent pas la doc ?
Je te laisse me dire : est-ce qu'un bug de systemd a cassé screen, ou bien
est-ce que des gens ne lisent pas la doc ?
Je te laisse me dire : est-ce qu'un bug de systemd a cassé screen, ou bien
est-ce que des gens ne lisent pas la doc ?
Pour fixer les idées :
https://github.com/systemd/systemd/issues 1224 open, 5016 closed.
Soyons joueur...
Configuration : i7, 32 Go de mémoire. Heureusement qu'il y a 32
Go de mémoire parce que, je viens de vérifier, le processus de PID
1 consomme 170,6 Mo de mémoire. Et il n'est même pas verrouillé
en mémoire !
Depuis le 13 mai, on se demande ce qu'il a fait en consommant
1h04 de temps CPU.
Sur mon serveur (NetBSD 9.0) qui a redémarré le 21 mai dernier,
init a consommé 27,01 s de temps CPU et occupe 19 Mo. Il y a
beaucoup plus de choses lancées sur le BSD que sur mon poste
client (qui utilise Windowmaker si on veut être précis).
Pour fixer les idées :
https://github.com/systemd/systemd/issues 1224 open, 5016 closed.
Soyons joueur...
Configuration : i7, 32 Go de mémoire. Heureusement qu'il y a 32
Go de mémoire parce que, je viens de vérifier, le processus de PID
1 consomme 170,6 Mo de mémoire. Et il n'est même pas verrouillé
en mémoire !
Depuis le 13 mai, on se demande ce qu'il a fait en consommant
1h04 de temps CPU.
Sur mon serveur (NetBSD 9.0) qui a redémarré le 21 mai dernier,
init a consommé 27,01 s de temps CPU et occupe 19 Mo. Il y a
beaucoup plus de choses lancées sur le BSD que sur mon poste
client (qui utilise Windowmaker si on veut être précis).
Pour fixer les idées :
https://github.com/systemd/systemd/issues 1224 open, 5016 closed.
Soyons joueur...
Configuration : i7, 32 Go de mémoire. Heureusement qu'il y a 32
Go de mémoire parce que, je viens de vérifier, le processus de PID
1 consomme 170,6 Mo de mémoire. Et il n'est même pas verrouillé
en mémoire !
Depuis le 13 mai, on se demande ce qu'il a fait en consommant
1h04 de temps CPU.
Sur mon serveur (NetBSD 9.0) qui a redémarré le 21 mai dernier,
init a consommé 27,01 s de temps CPU et occupe 19 Mo. Il y a
beaucoup plus de choses lancées sur le BSD que sur mon poste
client (qui utilise Windowmaker si on veut être précis).
Le 06 Jun 2020 10:41:26 GMT,
Stéphane CARPENTIER écrivait :Ça ne prouve pas que ça marche partout, ça prouve juste que ça peut
marcher.
Il y a plein de choses qui peuvent marcher. Ce qui rate peut aussi
marcher de temps en temps. C'est assez shadokien comme logique.
Pour fixer les idées :
https://github.com/systemd/systemd/issues
1224 open, 5016 closed.
Je te conseille de lire les premiers, il y en a des croquignolets et
on se demande même comment ça peut fonctionner sur un poste de
travail
(le coup des baux DHCP est amusant, enfin peut-être, faut
juste ne pas être concerné !).
Ça aussi, c'est éloquent :
https://bugs.debian.org/cgi-bin/pkgreport.cgi?pkg=systemd;dist=unstable
Après, toi, tu choisis une distribution grand public pour faire de
l'embarqué parce que c'est mieux pour les remontées de bugs. Je le
comprends, mais tu ne peux pas être surpris que les distributions grand
public utilisent des fonctionnalités orientées grand public. Même si ces
fonctionnalités sont contradictoires avec tes besoins.
Ah non, je n'utilise plus de distribution grand public depuis que
systemd a montré le bout de son nez. Je taille aujourd'hui des BSD à
la serpe. Bien plus efficaces. Et lorsque ce n'est pas supporté par
NetBSD, je n'utilise plus les architectures en question. J'ai eu
beaucoup trop de problème avec le CPU magique à tout faire qui est
vaguement supporté par une équipe chez un fondeur.
Tu veux contrôler le séquencement du boot alors que par design systemd
parallélise tout. Ben oui, je comprends que ça te gêne. Je ne dis pas
que je m'en fous, mais je dis que ça m'emmerderait de ne pas pouvoir
utiliser cette fonctionnalité sur mon poste de travail parce que ça
marche pas sur de l'embarqué. Parce que l'avantage de tout lancer en
même temps, c'est qu'il n'y a pas besoin de s'énerver à chercher l'ordre
des lancement des différents scripts.
Le problème, c'est que tu veux absolument voir le problème par le
petit bout de la lorgnette. Les problèmes que l'on rencontre dans
l'embarqués sont identiques sur des réseaux par design (parce que
systemd est mal conçu dès le départ).
Ce que je sais, c'est qu'au boulot, les problèmes que nous avons avec
les serveurs, il y en a et ce n'est pas sur systemd que les gens râlent.
Je n'ai jamais dit que ça ne fonctionnait pas dans certains cas, je
prétends que c'est une catastrophe industrielle et un nid à emmerdes
sans nom. Je prétends qu'on passe beaucoup plus de temps à avoir une
configuration à peu près fiable avec systemd qu'avec un init de type
SysV ou BSD.
Le 06 Jun 2020 10:41:26 GMT,
Stéphane CARPENTIER <sc@fiat-linux.fr> écrivait :
Ça ne prouve pas que ça marche partout, ça prouve juste que ça peut
marcher.
Il y a plein de choses qui peuvent marcher. Ce qui rate peut aussi
marcher de temps en temps. C'est assez shadokien comme logique.
Pour fixer les idées :
https://github.com/systemd/systemd/issues
1224 open, 5016 closed.
Je te conseille de lire les premiers, il y en a des croquignolets et
on se demande même comment ça peut fonctionner sur un poste de
travail
(le coup des baux DHCP est amusant, enfin peut-être, faut
juste ne pas être concerné !).
Ça aussi, c'est éloquent :
https://bugs.debian.org/cgi-bin/pkgreport.cgi?pkg=systemd;dist=unstable
Après, toi, tu choisis une distribution grand public pour faire de
l'embarqué parce que c'est mieux pour les remontées de bugs. Je le
comprends, mais tu ne peux pas être surpris que les distributions grand
public utilisent des fonctionnalités orientées grand public. Même si ces
fonctionnalités sont contradictoires avec tes besoins.
Ah non, je n'utilise plus de distribution grand public depuis que
systemd a montré le bout de son nez. Je taille aujourd'hui des BSD à
la serpe. Bien plus efficaces. Et lorsque ce n'est pas supporté par
NetBSD, je n'utilise plus les architectures en question. J'ai eu
beaucoup trop de problème avec le CPU magique à tout faire qui est
vaguement supporté par une équipe chez un fondeur.
Tu veux contrôler le séquencement du boot alors que par design systemd
parallélise tout. Ben oui, je comprends que ça te gêne. Je ne dis pas
que je m'en fous, mais je dis que ça m'emmerderait de ne pas pouvoir
utiliser cette fonctionnalité sur mon poste de travail parce que ça
marche pas sur de l'embarqué. Parce que l'avantage de tout lancer en
même temps, c'est qu'il n'y a pas besoin de s'énerver à chercher l'ordre
des lancement des différents scripts.
Le problème, c'est que tu veux absolument voir le problème par le
petit bout de la lorgnette. Les problèmes que l'on rencontre dans
l'embarqués sont identiques sur des réseaux par design (parce que
systemd est mal conçu dès le départ).
Ce que je sais, c'est qu'au boulot, les problèmes que nous avons avec
les serveurs, il y en a et ce n'est pas sur systemd que les gens râlent.
Je n'ai jamais dit que ça ne fonctionnait pas dans certains cas, je
prétends que c'est une catastrophe industrielle et un nid à emmerdes
sans nom. Je prétends qu'on passe beaucoup plus de temps à avoir une
configuration à peu près fiable avec systemd qu'avec un init de type
SysV ou BSD.
Le 06 Jun 2020 10:41:26 GMT,
Stéphane CARPENTIER écrivait :Ça ne prouve pas que ça marche partout, ça prouve juste que ça peut
marcher.
Il y a plein de choses qui peuvent marcher. Ce qui rate peut aussi
marcher de temps en temps. C'est assez shadokien comme logique.
Pour fixer les idées :
https://github.com/systemd/systemd/issues
1224 open, 5016 closed.
Je te conseille de lire les premiers, il y en a des croquignolets et
on se demande même comment ça peut fonctionner sur un poste de
travail
(le coup des baux DHCP est amusant, enfin peut-être, faut
juste ne pas être concerné !).
Ça aussi, c'est éloquent :
https://bugs.debian.org/cgi-bin/pkgreport.cgi?pkg=systemd;dist=unstable
Après, toi, tu choisis une distribution grand public pour faire de
l'embarqué parce que c'est mieux pour les remontées de bugs. Je le
comprends, mais tu ne peux pas être surpris que les distributions grand
public utilisent des fonctionnalités orientées grand public. Même si ces
fonctionnalités sont contradictoires avec tes besoins.
Ah non, je n'utilise plus de distribution grand public depuis que
systemd a montré le bout de son nez. Je taille aujourd'hui des BSD à
la serpe. Bien plus efficaces. Et lorsque ce n'est pas supporté par
NetBSD, je n'utilise plus les architectures en question. J'ai eu
beaucoup trop de problème avec le CPU magique à tout faire qui est
vaguement supporté par une équipe chez un fondeur.
Tu veux contrôler le séquencement du boot alors que par design systemd
parallélise tout. Ben oui, je comprends que ça te gêne. Je ne dis pas
que je m'en fous, mais je dis que ça m'emmerderait de ne pas pouvoir
utiliser cette fonctionnalité sur mon poste de travail parce que ça
marche pas sur de l'embarqué. Parce que l'avantage de tout lancer en
même temps, c'est qu'il n'y a pas besoin de s'énerver à chercher l'ordre
des lancement des différents scripts.
Le problème, c'est que tu veux absolument voir le problème par le
petit bout de la lorgnette. Les problèmes que l'on rencontre dans
l'embarqués sont identiques sur des réseaux par design (parce que
systemd est mal conçu dès le départ).
Ce que je sais, c'est qu'au boulot, les problèmes que nous avons avec
les serveurs, il y en a et ce n'est pas sur systemd que les gens râlent.
Je n'ai jamais dit que ça ne fonctionnait pas dans certains cas, je
prétends que c'est une catastrophe industrielle et un nid à emmerdes
sans nom. Je prétends qu'on passe beaucoup plus de temps à avoir une
configuration à peu près fiable avec systemd qu'avec un init de type
SysV ou BSD.
brut sans même regarder ce qu'il y a dedans c'est de la mauvaise foi
quand même...
brut sans même regarder ce qu'il y a dedans c'est de la mauvaise foi
quand même...
brut sans même regarder ce qu'il y a dedans c'est de la mauvaise foi
quand même...
Le Sat, 06 Jun 2020 12:34:07 +0000, JKB a écrit :Pour fixer les idées :
https://github.com/systemd/systemd/issues 1224 open, 5016 closed.
Sauf que dans la liste il y a des choses qui vont du bug à la demande
d'amélioration, en passant par des questions limite forum (du type "je ne
vois pas comment faire ça", sans que ça ait forcément (encore) été trié
comme demande d'amélioration)
Si on ne considère que l'étiquette "bug", on a ça : 89 open, 829 closed.
Il se peut qu'en réalité ce soit un peu plus, mais prendre le chiffre
brut sans même regarder ce qu'il y a dedans c'est de la mauvaise foi
quand même...
Soyons joueur...
Configuration : i7, 32 Go de mémoire. Heureusement qu'il y a 32
Go de mémoire parce que, je viens de vérifier, le processus de PID
1 consomme 170,6 Mo de mémoire. Et il n'est même pas verrouillé
en mémoire !
Chez moi aussi, sauf que top dit ça :
VIRT : 175288
RES : 5292
%MEM : 0,0
Donc si je comprends bien, 170Mo de mémoire virtuelle mais seulement 5Mo
de mémoire réservée. Ce qui peut aussi bien signifier que plein de code
est associé à la mémoire virtuelle du processus mais que ce n'est pas
forcément chargé en mémoire.
Par "verrouillé en mémoire", tu veux dire que le code devrait rester en
mémoire en permanence ?
Auquel cas j'imagine que c'est moins intéressant
s'il y en a beaucoup. Mais pourquoi le fait qu'un bout de code du système
d'initialisation qui ne sert jamais reste en mémoire est plus pertinent
que pour n'importe quel processus ?
Depuis le 13 mai, on se demande ce qu'il a fait en consommant
1h04 de temps CPU.
Sur mon serveur (NetBSD 9.0) qui a redémarré le 21 mai dernier,
init a consommé 27,01 s de temps CPU et occupe 19 Mo. Il y a
beaucoup plus de choses lancées sur le BSD que sur mon poste
client (qui utilise Windowmaker si on veut être précis).
Pareil ici, mais ça représente environ 2 minutes par jour.
Ta comparaison avec NetBSD, c'est à périmètre équivalent ? Par exemple
systemd gère des journaux, le temps de traitement lui est sans doute
attribué.
Le Sat, 06 Jun 2020 12:34:07 +0000, JKB a écrit :
Pour fixer les idées :
https://github.com/systemd/systemd/issues 1224 open, 5016 closed.
Sauf que dans la liste il y a des choses qui vont du bug à la demande
d'amélioration, en passant par des questions limite forum (du type "je ne
vois pas comment faire ça", sans que ça ait forcément (encore) été trié
comme demande d'amélioration)
Si on ne considère que l'étiquette "bug", on a ça : 89 open, 829 closed.
Il se peut qu'en réalité ce soit un peu plus, mais prendre le chiffre
brut sans même regarder ce qu'il y a dedans c'est de la mauvaise foi
quand même...
Soyons joueur...
Configuration : i7, 32 Go de mémoire. Heureusement qu'il y a 32
Go de mémoire parce que, je viens de vérifier, le processus de PID
1 consomme 170,6 Mo de mémoire. Et il n'est même pas verrouillé
en mémoire !
Chez moi aussi, sauf que top dit ça :
VIRT : 175288
RES : 5292
%MEM : 0,0
Donc si je comprends bien, 170Mo de mémoire virtuelle mais seulement 5Mo
de mémoire réservée. Ce qui peut aussi bien signifier que plein de code
est associé à la mémoire virtuelle du processus mais que ce n'est pas
forcément chargé en mémoire.
Par "verrouillé en mémoire", tu veux dire que le code devrait rester en
mémoire en permanence ?
Auquel cas j'imagine que c'est moins intéressant
s'il y en a beaucoup. Mais pourquoi le fait qu'un bout de code du système
d'initialisation qui ne sert jamais reste en mémoire est plus pertinent
que pour n'importe quel processus ?
Depuis le 13 mai, on se demande ce qu'il a fait en consommant
1h04 de temps CPU.
Sur mon serveur (NetBSD 9.0) qui a redémarré le 21 mai dernier,
init a consommé 27,01 s de temps CPU et occupe 19 Mo. Il y a
beaucoup plus de choses lancées sur le BSD que sur mon poste
client (qui utilise Windowmaker si on veut être précis).
Pareil ici, mais ça représente environ 2 minutes par jour.
Ta comparaison avec NetBSD, c'est à périmètre équivalent ? Par exemple
systemd gère des journaux, le temps de traitement lui est sans doute
attribué.
Le Sat, 06 Jun 2020 12:34:07 +0000, JKB a écrit :Pour fixer les idées :
https://github.com/systemd/systemd/issues 1224 open, 5016 closed.
Sauf que dans la liste il y a des choses qui vont du bug à la demande
d'amélioration, en passant par des questions limite forum (du type "je ne
vois pas comment faire ça", sans que ça ait forcément (encore) été trié
comme demande d'amélioration)
Si on ne considère que l'étiquette "bug", on a ça : 89 open, 829 closed.
Il se peut qu'en réalité ce soit un peu plus, mais prendre le chiffre
brut sans même regarder ce qu'il y a dedans c'est de la mauvaise foi
quand même...
Soyons joueur...
Configuration : i7, 32 Go de mémoire. Heureusement qu'il y a 32
Go de mémoire parce que, je viens de vérifier, le processus de PID
1 consomme 170,6 Mo de mémoire. Et il n'est même pas verrouillé
en mémoire !
Chez moi aussi, sauf que top dit ça :
VIRT : 175288
RES : 5292
%MEM : 0,0
Donc si je comprends bien, 170Mo de mémoire virtuelle mais seulement 5Mo
de mémoire réservée. Ce qui peut aussi bien signifier que plein de code
est associé à la mémoire virtuelle du processus mais que ce n'est pas
forcément chargé en mémoire.
Par "verrouillé en mémoire", tu veux dire que le code devrait rester en
mémoire en permanence ?
Auquel cas j'imagine que c'est moins intéressant
s'il y en a beaucoup. Mais pourquoi le fait qu'un bout de code du système
d'initialisation qui ne sert jamais reste en mémoire est plus pertinent
que pour n'importe quel processus ?
Depuis le 13 mai, on se demande ce qu'il a fait en consommant
1h04 de temps CPU.
Sur mon serveur (NetBSD 9.0) qui a redémarré le 21 mai dernier,
init a consommé 27,01 s de temps CPU et occupe 19 Mo. Il y a
beaucoup plus de choses lancées sur le BSD que sur mon poste
client (qui utilise Windowmaker si on veut être précis).
Pareil ici, mais ça représente environ 2 minutes par jour.
Ta comparaison avec NetBSD, c'est à périmètre équivalent ? Par exemple
systemd gère des journaux, le temps de traitement lui est sans doute
attribué.
Le Sat, 6 Jun 2020 13:58:28 -0000 (UTC),
Même s'il n'y en a _que_ 1000, ça fait beaucoup pour un daemon qui
devrait être trivial et entièrement prouvé (parce que c'est tout de
même sur lui que repose la stabilité du système).
Le Sat, 6 Jun 2020 13:58:28 -0000 (UTC),
Même s'il n'y en a _que_ 1000, ça fait beaucoup pour un daemon qui
devrait être trivial et entièrement prouvé (parce que c'est tout de
même sur lui que repose la stabilité du système).
Le Sat, 6 Jun 2020 13:58:28 -0000 (UTC),
Même s'il n'y en a _que_ 1000, ça fait beaucoup pour un daemon qui
devrait être trivial et entièrement prouvé (parce que c'est tout de
même sur lui que repose la stabilité du système).
Le 06-06-2020, JKB a écrit :Ça aussi, c'est éloquent :
https://bugs.debian.org/cgi-bin/pkgreport.cgi?pkg=systemd;dist=unstable
Oui, ben qu'une testing ne soit pas stable, c'est prévu. C'est pour ça
que ça s'appelle testing. Pour moi, quand il ne trouve pas un fichier de
conf, c'est debian qui intègre mal le package : c'est pas de la faute de
systemd.
Le problème, c'est que tu veux absolument voir le problème par le
petit bout de la lorgnette. Les problèmes que l'on rencontre dans
l'embarqués sont identiques sur des réseaux par design (parce que
systemd est mal conçu dès le départ).
Tu veux dire que si le F5 c'est un bordel immonde que personne ne
maîtrise c'est à cause de systemd ? Tu veux dire que sur mon poste du
boulot, lorsque je vais sur une application Extranet, si ça rame en
traversant 3 routeurs, 5 firewall et 2 F5 c'est à cause de systemd ? On
a des problèmes de réseau super compliqués indémerdable. Je n'ai jamais
entendu de critique de systemd comme source. Le réseau du boulot est
tellement pourri que pour aller sur certaines applications sur
l'Extranet il vaut mieux utiliser son ordinateur personnel.
Alors, oui, je sais, l'architecture c'est super important. Je m'engueule
assez souvent avec des architectes et des gens de la sécurité pour savoir
quelles sont les contraintes. Et c'est marrant, mais systemd, c'est
jamais, mais alors jamais, dans la liste des sujets. C'est chez moi que
j'ai découvert ça. Quand les architectes me proposent une solution,
plein de trucs peuvent être mentionnés, mais jamais systemd ne rentre en
ligne de compte : ils s'en cognent.
Ce que je sais, c'est qu'au boulot, les problèmes que nous avons avec
les serveurs, il y en a et ce n'est pas sur systemd que les gens râlent.
Je n'ai jamais dit que ça ne fonctionnait pas dans certains cas, je
prétends que c'est une catastrophe industrielle et un nid à emmerdes
sans nom. Je prétends qu'on passe beaucoup plus de temps à avoir une
configuration à peu près fiable avec systemd qu'avec un init de type
SysV ou BSD.
Je ne te parle pas de juste des cas particuliers qui tombent en marche
par chance. Je te dis que pour ce que je vois, systemd ne pose pas de
problème. Je travaille à la DSI d'une grosse entreprise. Je sais ce qui
pose problème sur nos applications. Parce que les gros problèmes j'en
entend parler. Si systemd faisait partie du TOP 100 des sujets, j'en
aurais forcément entendu parler à un moment où à un autre. Ça ne veut
pas dire qu'il n'y a aucun problème avec systemd, ça veut dire qu'ils ne
sont pas assez importants pour remonter. Et c'est vraiment loin d'être
la guerre que tu me décris.
Au boulot, le deuxième plus gros problème (après le réseau), c'est
l'obsolescence. Et encore, maintenant que tout est virtualisé, nous
n'avons plus le risque qu'il y avait il y a dix ans de devoir faire les
puces si certaines machines tombaient.
Au boulot, l'un des très gros sujet vient des interfaces entre les
systèmes. Ça, c'est problématique, ça pose plein de soucis de fiabilité
de sécurité, de plein de trucs.
Au boulot, un autre sujet sensible vient à la fois de la sensibilité des
informations pour savoir quelle sécurité appliquer dessus ainsi que la
loi RGPD. Et ça c'est très compliqué car c'est autant décisionnel que
légal que technique.
Le problème d'Oracle qui se met à faire payer java, par exemple, c'est
un vrai sujet parce que ça oblige à savoir où se trouvent les jdk sur
tous les serveurs.
Le sujet de dégager les Windows 2003 qui continuent à
trainer c'est un vrai sujet. Le sujet des Red Hat 2 qui continuent à
trainer c'est un vrai sujet. Le sujet des applications mal codées qui
coûtent une fortune en maintenance, c'est un vrai sujet.
Mais le sujet de systemd, au boulot : tout le monde s'en bat les flanc.
Que ce soit pour des sauvegardes. Que ce soit pour des applications sur
le DRP, pour des applications sur le cloud, pour des applications sur
dans les centres de services. Pour des petites applications ou des gros
ERP. Pas une fois, sur tous les problèmes que j'ai pu entendre, pas une
fois quelqu'un m'a dit que c'était l'ordonnancement qui n'était pas
maîtrisé et qu'on ne pouvait pas choisir l'ordre de démarrage. Et je
vais te dire que des sujets j'en ai vu passer.
Le 06-06-2020, JKB <jkb@koenigsberg.invalid> a écrit :
Ça aussi, c'est éloquent :
https://bugs.debian.org/cgi-bin/pkgreport.cgi?pkg=systemd;dist=unstable
Oui, ben qu'une testing ne soit pas stable, c'est prévu. C'est pour ça
que ça s'appelle testing. Pour moi, quand il ne trouve pas un fichier de
conf, c'est debian qui intègre mal le package : c'est pas de la faute de
systemd.
Le problème, c'est que tu veux absolument voir le problème par le
petit bout de la lorgnette. Les problèmes que l'on rencontre dans
l'embarqués sont identiques sur des réseaux par design (parce que
systemd est mal conçu dès le départ).
Tu veux dire que si le F5 c'est un bordel immonde que personne ne
maîtrise c'est à cause de systemd ? Tu veux dire que sur mon poste du
boulot, lorsque je vais sur une application Extranet, si ça rame en
traversant 3 routeurs, 5 firewall et 2 F5 c'est à cause de systemd ? On
a des problèmes de réseau super compliqués indémerdable. Je n'ai jamais
entendu de critique de systemd comme source. Le réseau du boulot est
tellement pourri que pour aller sur certaines applications sur
l'Extranet il vaut mieux utiliser son ordinateur personnel.
Alors, oui, je sais, l'architecture c'est super important. Je m'engueule
assez souvent avec des architectes et des gens de la sécurité pour savoir
quelles sont les contraintes. Et c'est marrant, mais systemd, c'est
jamais, mais alors jamais, dans la liste des sujets. C'est chez moi que
j'ai découvert ça. Quand les architectes me proposent une solution,
plein de trucs peuvent être mentionnés, mais jamais systemd ne rentre en
ligne de compte : ils s'en cognent.
Ce que je sais, c'est qu'au boulot, les problèmes que nous avons avec
les serveurs, il y en a et ce n'est pas sur systemd que les gens râlent.
Je n'ai jamais dit que ça ne fonctionnait pas dans certains cas, je
prétends que c'est une catastrophe industrielle et un nid à emmerdes
sans nom. Je prétends qu'on passe beaucoup plus de temps à avoir une
configuration à peu près fiable avec systemd qu'avec un init de type
SysV ou BSD.
Je ne te parle pas de juste des cas particuliers qui tombent en marche
par chance. Je te dis que pour ce que je vois, systemd ne pose pas de
problème. Je travaille à la DSI d'une grosse entreprise. Je sais ce qui
pose problème sur nos applications. Parce que les gros problèmes j'en
entend parler. Si systemd faisait partie du TOP 100 des sujets, j'en
aurais forcément entendu parler à un moment où à un autre. Ça ne veut
pas dire qu'il n'y a aucun problème avec systemd, ça veut dire qu'ils ne
sont pas assez importants pour remonter. Et c'est vraiment loin d'être
la guerre que tu me décris.
Au boulot, le deuxième plus gros problème (après le réseau), c'est
l'obsolescence. Et encore, maintenant que tout est virtualisé, nous
n'avons plus le risque qu'il y avait il y a dix ans de devoir faire les
puces si certaines machines tombaient.
Au boulot, l'un des très gros sujet vient des interfaces entre les
systèmes. Ça, c'est problématique, ça pose plein de soucis de fiabilité
de sécurité, de plein de trucs.
Au boulot, un autre sujet sensible vient à la fois de la sensibilité des
informations pour savoir quelle sécurité appliquer dessus ainsi que la
loi RGPD. Et ça c'est très compliqué car c'est autant décisionnel que
légal que technique.
Le problème d'Oracle qui se met à faire payer java, par exemple, c'est
un vrai sujet parce que ça oblige à savoir où se trouvent les jdk sur
tous les serveurs.
Le sujet de dégager les Windows 2003 qui continuent à
trainer c'est un vrai sujet. Le sujet des Red Hat 2 qui continuent à
trainer c'est un vrai sujet. Le sujet des applications mal codées qui
coûtent une fortune en maintenance, c'est un vrai sujet.
Mais le sujet de systemd, au boulot : tout le monde s'en bat les flanc.
Que ce soit pour des sauvegardes. Que ce soit pour des applications sur
le DRP, pour des applications sur le cloud, pour des applications sur
dans les centres de services. Pour des petites applications ou des gros
ERP. Pas une fois, sur tous les problèmes que j'ai pu entendre, pas une
fois quelqu'un m'a dit que c'était l'ordonnancement qui n'était pas
maîtrisé et qu'on ne pouvait pas choisir l'ordre de démarrage. Et je
vais te dire que des sujets j'en ai vu passer.
Le 06-06-2020, JKB a écrit :Ça aussi, c'est éloquent :
https://bugs.debian.org/cgi-bin/pkgreport.cgi?pkg=systemd;dist=unstable
Oui, ben qu'une testing ne soit pas stable, c'est prévu. C'est pour ça
que ça s'appelle testing. Pour moi, quand il ne trouve pas un fichier de
conf, c'est debian qui intègre mal le package : c'est pas de la faute de
systemd.
Le problème, c'est que tu veux absolument voir le problème par le
petit bout de la lorgnette. Les problèmes que l'on rencontre dans
l'embarqués sont identiques sur des réseaux par design (parce que
systemd est mal conçu dès le départ).
Tu veux dire que si le F5 c'est un bordel immonde que personne ne
maîtrise c'est à cause de systemd ? Tu veux dire que sur mon poste du
boulot, lorsque je vais sur une application Extranet, si ça rame en
traversant 3 routeurs, 5 firewall et 2 F5 c'est à cause de systemd ? On
a des problèmes de réseau super compliqués indémerdable. Je n'ai jamais
entendu de critique de systemd comme source. Le réseau du boulot est
tellement pourri que pour aller sur certaines applications sur
l'Extranet il vaut mieux utiliser son ordinateur personnel.
Alors, oui, je sais, l'architecture c'est super important. Je m'engueule
assez souvent avec des architectes et des gens de la sécurité pour savoir
quelles sont les contraintes. Et c'est marrant, mais systemd, c'est
jamais, mais alors jamais, dans la liste des sujets. C'est chez moi que
j'ai découvert ça. Quand les architectes me proposent une solution,
plein de trucs peuvent être mentionnés, mais jamais systemd ne rentre en
ligne de compte : ils s'en cognent.
Ce que je sais, c'est qu'au boulot, les problèmes que nous avons avec
les serveurs, il y en a et ce n'est pas sur systemd que les gens râlent.
Je n'ai jamais dit que ça ne fonctionnait pas dans certains cas, je
prétends que c'est une catastrophe industrielle et un nid à emmerdes
sans nom. Je prétends qu'on passe beaucoup plus de temps à avoir une
configuration à peu près fiable avec systemd qu'avec un init de type
SysV ou BSD.
Je ne te parle pas de juste des cas particuliers qui tombent en marche
par chance. Je te dis que pour ce que je vois, systemd ne pose pas de
problème. Je travaille à la DSI d'une grosse entreprise. Je sais ce qui
pose problème sur nos applications. Parce que les gros problèmes j'en
entend parler. Si systemd faisait partie du TOP 100 des sujets, j'en
aurais forcément entendu parler à un moment où à un autre. Ça ne veut
pas dire qu'il n'y a aucun problème avec systemd, ça veut dire qu'ils ne
sont pas assez importants pour remonter. Et c'est vraiment loin d'être
la guerre que tu me décris.
Au boulot, le deuxième plus gros problème (après le réseau), c'est
l'obsolescence. Et encore, maintenant que tout est virtualisé, nous
n'avons plus le risque qu'il y avait il y a dix ans de devoir faire les
puces si certaines machines tombaient.
Au boulot, l'un des très gros sujet vient des interfaces entre les
systèmes. Ça, c'est problématique, ça pose plein de soucis de fiabilité
de sécurité, de plein de trucs.
Au boulot, un autre sujet sensible vient à la fois de la sensibilité des
informations pour savoir quelle sécurité appliquer dessus ainsi que la
loi RGPD. Et ça c'est très compliqué car c'est autant décisionnel que
légal que technique.
Le problème d'Oracle qui se met à faire payer java, par exemple, c'est
un vrai sujet parce que ça oblige à savoir où se trouvent les jdk sur
tous les serveurs.
Le sujet de dégager les Windows 2003 qui continuent à
trainer c'est un vrai sujet. Le sujet des Red Hat 2 qui continuent à
trainer c'est un vrai sujet. Le sujet des applications mal codées qui
coûtent une fortune en maintenance, c'est un vrai sujet.
Mais le sujet de systemd, au boulot : tout le monde s'en bat les flanc.
Que ce soit pour des sauvegardes. Que ce soit pour des applications sur
le DRP, pour des applications sur le cloud, pour des applications sur
dans les centres de services. Pour des petites applications ou des gros
ERP. Pas une fois, sur tous les problèmes que j'ai pu entendre, pas une
fois quelqu'un m'a dit que c'était l'ordonnancement qui n'était pas
maîtrisé et qu'on ne pouvait pas choisir l'ordre de démarrage. Et je
vais te dire que des sujets j'en ai vu passer.