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Alf92
je réserve ma place sur le prochain vol
http://www.macandphoto.com/2014/02/une-vid%C3%A9o-co%C3%BBteuse-ridicule-mais-bonne-.html

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jdanield
Le 25/02/2014 21:28, Laszlo Lebrun a écrit :

Je suppose que la partie 0g n'est pas que de la chute.
3g en acceleration verticale vers le haut puis 3s rien et un freinage de 3 G
au retour?...



non, c'est une trajectoire parabolique, mais il faut de la pèche pour monter
et aligner sur la parabole, j'ai été très étonné de voir un pilote de voltige
faire ca avec un monomoteur 4 places :-)

je suppose qu'un avion de voltige a un joli moteur :-)

jdd
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Pierre Maurette
jdanield :
Le 25/02/2014 21:28, Laszlo Lebrun a écrit :

Je suppose que la partie 0g n'est pas que de la chute.
3g en acceleration verticale vers le haut puis 3s rien et un freinage de 3
G
au retour?...



non, c'est une trajectoire parabolique, mais il faut de la pèche pour monter
et aligner sur la parabole, j'ai été très étonné de voir un pilote de voltige
faire ca avec un monomoteur 4 places :-)



C'est pareil, tout ça. Quand vous jetez une pierre en l'air, ou quand
vous coupez les gaz d'un avion, vous êtes naturellement sur une
trajectoire parabolique. S'il n'y a pas de vitesse horizontale,
ascenceur, jet vertical, fusée, ça reste une trajectoire parabolique,
plus évident en paramétrant par le temps x = x(t), z = z(t), qu'en
éliminant ce temps z = z(x).

Dans un tel mobile, sur une trajectoire parabolique parfaite, les
objets ne pèsent rien. Toute perturbation extérieure se traduit
immédiatement sur le poids apparent, imaginez un mur, le sol, un
élastique. Dans le cas de notre avion, la perturbation est la
résistance de l'air. En gros les objets vont aller se coller à l'avant
de l'avion. Le pilote dispose sans doute d'instruments (horizons
artificiels, boules) qui lui faciliteront la tâche de compenser
exactement cette résistance par un peu de gaz. J'intuite que sur un
avion bien dans son assiette, on peut se contenter de gérer ce qui se
passe dans l'axe de l'avion, si on compense la résistance aérodynamique
frontale par de la poussée axiale, les projections en x et en z seront
automatiquement compensées.

Je suppose que la difficulté d'un tel exercice n'est pas dans le
pilotage, mais dans les données du vol. Il n'est pas obligatoire de
s'inscrire dans une portion de parabole symétrique, on peut démarrer
plus haut si la puissance des moteurs l'impose. A la fin de la figure,
avec la présence du sol, c'est tout un ensemble de limites
structurelles qui imposent la trajectoire.

--
Pierre Maurette
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