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Séparation et départ du domicile

21 réponses
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g.bon2
Bonjour,
Cet été, ma femme m'a quitté avec les enfants (mineurs) "sous le bras".
Rien que de très banal...
Ils ont donc déménagé à quelques 800 km, cela reste en France.
J'ai reçu ensuite le courrier d'un avocat qui me signifie la demande de
divorce et me demande les coordonnées d'un confrère pour régler cela.
Suite logique...
Elle me dit maintenant que le tribunal référent est celui du domicile
des enfants, leur nouvelle adresse, selon elle.
Ils sont d'ailleurs maintenant scolarisés sur place.

Cela m'étonne.
Pour moi, le domicile officiel de mes enfants (et de mon épouse) est
toujours ici !
Est-ce qu'elle peut changer leur domicile sans recours à un tribunal et
surtout sans mon consentement ?
Je n'ai donc rien à dire ?
Quels recours et comment me défendre ?
Un avocat, certes mais j'aimerais trouver quelques infos avant.

Je n'ai rien entrepris jusqu'alors pour ne pas les perturber et ne pas
envenimer les choses mais je ne peux pas laisser tout faire non-plus.
En cas de riposte ou simple défense, j'ai aussi peur de passer pour le
"méchant"...

Merci de vos conseils,

1 réponse

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itague
jr avait énoncé :
g.bon2 wrote:

L'essentiel de cette comédie, c'est le catalogue des mesures provisoires en
attendant le divorce.


Ce serait quoi, par exemple ?



Pensions pour les enfants, pour un des conjoints s'il y a lieu, droits de
visite et d'hébergement, essentiellement.

Or celui-ci peut tarder, surtout si les mesures sont
très favorables à l'un des deux (ne pas oublier que la pension au conjoint
prend fin au divorce, avec la prestation compensatoire; et que celle-ci ne
diminue pas du montant des sommes déjà versées).


Là, je ne suis pas sûr de bien comprendre.
J suis même sûr de ne pas comprendre.
En l'occurence, elle gagne (beaucoup) plus que moi...
De quelle pension parlez-vous ?
Qu'est-ce que la prestation compensatoire ?
Qui doit payer quoi (encore) ?



Celui qui perd en train de vie a droit à du pognon de la part de l'autre. À
payer en une fois, ou en quelques années (8?). Ou très rarement sous forme
viagère, à éviter absolument. Mieux vaut payer en un coup quitte à prendre
un crédit, la banque est un meilleur interlocuteur qu'un ex.

Ceci est au moment du divorce. Entre l'ONC et le divorce, il y a lieu à
pension puisque la compensation n'est pas encore faite. Si elle est
généreuse, plus ça dure, plus celui qui touche est content puisque cela ne
changera pas la soulte finale.


L'aspect financier va aussi être effectivement à prendre en compte.
Maintenant seul dans une maison trop grande pour moi, avec des
échéances de crédit trop grandes pour moi.



Là faites gaffe si la maison est au couple: même si elle est solidaire du
crédit, vous lui devrez une indemnité d'occupation pour la moitié qui est à
elle (vous êtes son mi-locataire, en quelque sorte).
Ça paraît baroque mais
son avocat saura le lui rappeler. Au bilan et si ça dure, vous risquez de
tout payer et de ne posséder que la moitié .


Je n'avais pas imaginé ça, mais ça se comprend.
C'est dur !

Pour le choisir, c'est comme pour un toubib:) mais pensez à être très clair
question devis.


Mauvais exemple ! Elle est toubib !
Mes choix dans le domaine ne sont peut-être pas très fiables ?
Pour le devis, c'est noté.

Désolé, je découvre. C'est mon premier divorce...




L'expérience est une lampe que l'on a dans le dos et qui éclaire le chemin
du suivant.



Le divorce est une guerre. Donc, il faut prévoir des munitions.
Ca sert pas, c'est tant mieux. Mais quand il en faut, on a.

Faite une liste de tous vos griefs et les siens avec les réponses en
face.
Pas pour donner mais pour avoir un apperçu le jour ou un coup de sang
vous prendra en recevant du courrier.
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