"Patrick Vuichard" a écrit dans le message
de news:Xavier Hugonet a écrit, le 28/04/2006 11:48 :Je ne pense pas que les magistrats les dactylographient eux même, si ?
Je préfère penser que non.
Et pourtant... Au mieux, ils peuvent dicter, mais la rédaction elle-même
n'est pas du ressort du greffe. Ca doit dépendre des tribunaux, mais j'ai
vu lors d'un reportage un juge taper elle-même les attendus.
s'il est exact que la rédaction est l'affaire du juge et non du greffe, il
existe plein de cas de figure :
- le juge doté d'un outil personnel performant avec reconnaissance vocale
et livrant un document où il ne manquerait que la signature du greffier
- le juge réfractaire à tout procédé informatisé, qui se limite à déposer
un manuscrit
- le juge transmettant des disquettes nécessitant une remise en page dans
le traitement de textes du greffe
- etc.
il convient donc de distinguer les fautes de dactylographie d'un "commis
de bureau " d'avec les non-réponses à conclusions imputables au juge
"Patrick Vuichard" <Patrick.Vuichard@wanadoo.fr> a écrit dans le message
de news: 4be8ekF11992eU1@individual.net...
Xavier Hugonet a écrit, le 28/04/2006 11:48 :
Je ne pense pas que les magistrats les dactylographient eux même, si ?
Je préfère penser que non.
Et pourtant... Au mieux, ils peuvent dicter, mais la rédaction elle-même
n'est pas du ressort du greffe. Ca doit dépendre des tribunaux, mais j'ai
vu lors d'un reportage un juge taper elle-même les attendus.
s'il est exact que la rédaction est l'affaire du juge et non du greffe, il
existe plein de cas de figure :
- le juge doté d'un outil personnel performant avec reconnaissance vocale
et livrant un document où il ne manquerait que la signature du greffier
- le juge réfractaire à tout procédé informatisé, qui se limite à déposer
un manuscrit
- le juge transmettant des disquettes nécessitant une remise en page dans
le traitement de textes du greffe
- etc.
il convient donc de distinguer les fautes de dactylographie d'un "commis
de bureau " d'avec les non-réponses à conclusions imputables au juge
"Patrick Vuichard" a écrit dans le message
de news:Xavier Hugonet a écrit, le 28/04/2006 11:48 :Je ne pense pas que les magistrats les dactylographient eux même, si ?
Je préfère penser que non.
Et pourtant... Au mieux, ils peuvent dicter, mais la rédaction elle-même
n'est pas du ressort du greffe. Ca doit dépendre des tribunaux, mais j'ai
vu lors d'un reportage un juge taper elle-même les attendus.
s'il est exact que la rédaction est l'affaire du juge et non du greffe, il
existe plein de cas de figure :
- le juge doté d'un outil personnel performant avec reconnaissance vocale
et livrant un document où il ne manquerait que la signature du greffier
- le juge réfractaire à tout procédé informatisé, qui se limite à déposer
un manuscrit
- le juge transmettant des disquettes nécessitant une remise en page dans
le traitement de textes du greffe
- etc.
il convient donc de distinguer les fautes de dactylographie d'un "commis
de bureau " d'avec les non-réponses à conclusions imputables au juge
Je ne me doutais pas que ma simple question génèrerait autant de
réactions.
J'observe que certains défendent bec et ongles le langage technique du
droit Français.
Ils confondent ce langage avec le Français dont il est issu.
Ils confondent le dictionnaire de la langue Français avec le NCPC
(nouveau code de procédure civile pour les non initiés).
Beaucoup font des parrallèles avec d'autres métiers : Architectes,
Médecins, Plombiers, Informaticiens.
Or, comme beaucoup de gens, j'ai eu affaire à tous ces corps de
métiers et même si je ne comprend pas tout ce qu'ils écrivent ou
disent, je comprend toujours "suffisamment".
Suffisamment pour quoi ? Pour intéragir avec eux de façon autonome, dans
mon rôle, sans avoir à compulser la bible du plombier ou à entammer sept
longues années d'études de médecine.
Ce n'est pas du tout le cas lorsque j'ai affaire à des écrits juridiques.
Un simple dictionnaire de Français ne suffit évidemment pas pour décrypter
un contrat d'assurance ou bien un rendu de jugement. Pas même les
dictionnaires juridiques en ligne. (Essayer donc "entiers dépens" au
hasard).
L'un des intervenant nous donne une explication qui me parait être tout à
fait plausible, même si j'en ignore les sources véritables :
Laurent Jumet a écrit :Mais en droit, on a assisté à une évolution non pas technique,
mais du langage lui-même dont la base était qu'il fallait créer
la distance judiciaire. Le pouvoir appartenait à ceux qui se
comprenaient et faisaient et faisaient en sorte que le citoyen ne
comprît point.
Le français moyen ne comprendrai pas le droit parce-que le droit aurait
été prévu ainsi. Un peu comme le verlan somme toute.
Peu importe finalement que cette affirmation soit vraie ou fausse, le fait
est que cela se passe comme si elle était vraie.
Quand à ceux qui ne comprennent pas la relation entre le droit et la
démocratie, je ne peut malheureusement rien pour eux.
Bonne suite.
Je ne me doutais pas que ma simple question génèrerait autant de
réactions.
J'observe que certains défendent bec et ongles le langage technique du
droit Français.
Ils confondent ce langage avec le Français dont il est issu.
Ils confondent le dictionnaire de la langue Français avec le NCPC
(nouveau code de procédure civile pour les non initiés).
Beaucoup font des parrallèles avec d'autres métiers : Architectes,
Médecins, Plombiers, Informaticiens.
Or, comme beaucoup de gens, j'ai eu affaire à tous ces corps de
métiers et même si je ne comprend pas tout ce qu'ils écrivent ou
disent, je comprend toujours "suffisamment".
Suffisamment pour quoi ? Pour intéragir avec eux de façon autonome, dans
mon rôle, sans avoir à compulser la bible du plombier ou à entammer sept
longues années d'études de médecine.
Ce n'est pas du tout le cas lorsque j'ai affaire à des écrits juridiques.
Un simple dictionnaire de Français ne suffit évidemment pas pour décrypter
un contrat d'assurance ou bien un rendu de jugement. Pas même les
dictionnaires juridiques en ligne. (Essayer donc "entiers dépens" au
hasard).
L'un des intervenant nous donne une explication qui me parait être tout à
fait plausible, même si j'en ignore les sources véritables :
Laurent Jumet a écrit :
Mais en droit, on a assisté à une évolution non pas technique,
mais du langage lui-même dont la base était qu'il fallait créer
la distance judiciaire. Le pouvoir appartenait à ceux qui se
comprenaient et faisaient et faisaient en sorte que le citoyen ne
comprît point.
Le français moyen ne comprendrai pas le droit parce-que le droit aurait
été prévu ainsi. Un peu comme le verlan somme toute.
Peu importe finalement que cette affirmation soit vraie ou fausse, le fait
est que cela se passe comme si elle était vraie.
Quand à ceux qui ne comprennent pas la relation entre le droit et la
démocratie, je ne peut malheureusement rien pour eux.
Bonne suite.
Je ne me doutais pas que ma simple question génèrerait autant de
réactions.
J'observe que certains défendent bec et ongles le langage technique du
droit Français.
Ils confondent ce langage avec le Français dont il est issu.
Ils confondent le dictionnaire de la langue Français avec le NCPC
(nouveau code de procédure civile pour les non initiés).
Beaucoup font des parrallèles avec d'autres métiers : Architectes,
Médecins, Plombiers, Informaticiens.
Or, comme beaucoup de gens, j'ai eu affaire à tous ces corps de
métiers et même si je ne comprend pas tout ce qu'ils écrivent ou
disent, je comprend toujours "suffisamment".
Suffisamment pour quoi ? Pour intéragir avec eux de façon autonome, dans
mon rôle, sans avoir à compulser la bible du plombier ou à entammer sept
longues années d'études de médecine.
Ce n'est pas du tout le cas lorsque j'ai affaire à des écrits juridiques.
Un simple dictionnaire de Français ne suffit évidemment pas pour décrypter
un contrat d'assurance ou bien un rendu de jugement. Pas même les
dictionnaires juridiques en ligne. (Essayer donc "entiers dépens" au
hasard).
L'un des intervenant nous donne une explication qui me parait être tout à
fait plausible, même si j'en ignore les sources véritables :
Laurent Jumet a écrit :Mais en droit, on a assisté à une évolution non pas technique,
mais du langage lui-même dont la base était qu'il fallait créer
la distance judiciaire. Le pouvoir appartenait à ceux qui se
comprenaient et faisaient et faisaient en sorte que le citoyen ne
comprît point.
Le français moyen ne comprendrai pas le droit parce-que le droit aurait
été prévu ainsi. Un peu comme le verlan somme toute.
Peu importe finalement que cette affirmation soit vraie ou fausse, le fait
est que cela se passe comme si elle était vraie.
Quand à ceux qui ne comprennent pas la relation entre le droit et la
démocratie, je ne peut malheureusement rien pour eux.
Bonne suite.
"NewFreenaute" a écrit dans le message de news:
44534e9c$0$16732$
PS : vous connaissez la différence entre une taloche, un trusquin, une
varlope, un tire-points, une queue de rats, une pate de lapin???
"NewFreenaute" <nospam@nospam.com> a écrit dans le message de news:
44534e9c$0$16732$626a54ce@news.free.fr...
PS : vous connaissez la différence entre une taloche, un trusquin, une
varlope, un tire-points, une queue de rats, une pate de lapin???
"NewFreenaute" a écrit dans le message de news:
44534e9c$0$16732$
PS : vous connaissez la différence entre une taloche, un trusquin, une
varlope, un tire-points, une queue de rats, une pate de lapin???
Ariel DAHAN a écrit, le 02/05/2006 17:22 :Parceque vous évoluez dans une société qui ne s'intéresse pas aux
rapports de droits entre les individus. C'est là votre problème
personnel.
Ce n'est pas, justement, seulement un problème personnel mais aussi un
problème de société : en France (puisque c'est de la France dont il est
question ici), le droit - qui est pourtant omniprésent dans la vie de tous
les jours - est complètement ignoré dans l'éducation.
Ariel DAHAN a écrit, le 02/05/2006 17:22 :
Parceque vous évoluez dans une société qui ne s'intéresse pas aux
rapports de droits entre les individus. C'est là votre problème
personnel.
Ce n'est pas, justement, seulement un problème personnel mais aussi un
problème de société : en France (puisque c'est de la France dont il est
question ici), le droit - qui est pourtant omniprésent dans la vie de tous
les jours - est complètement ignoré dans l'éducation.
Ariel DAHAN a écrit, le 02/05/2006 17:22 :Parceque vous évoluez dans une société qui ne s'intéresse pas aux
rapports de droits entre les individus. C'est là votre problème
personnel.
Ce n'est pas, justement, seulement un problème personnel mais aussi un
problème de société : en France (puisque c'est de la France dont il est
question ici), le droit - qui est pourtant omniprésent dans la vie de tous
les jours - est complètement ignoré dans l'éducation.
"Ariel DAHAN" a écrit dans le message de news:
4457798f$0$18308$"NewFreenaute" a écrit dans le message de news:
44534e9c$0$16732$
.
PS : vous connaissez la différence entre une taloche, un trusquin, une
varlope, un tire-points, une queue de rats, une pate de lapin???
Bonsoir,
Personnellement, avec un CAP d'ajusteur, et une expérience de bénévolat
dans la taille de pierres, même très ancien oui, certainement plus que le
langage juridique...
Chaque métier possède son "jargon", le problème étant de se faire
comprendre du non initié !
Si je prends l'exemple de la queue de rat, selon que l'on sera menuisier,
ajusteur mécanicien, chasseur de rats, égoutier, cela prendra un sens
différent !
Et l'égoutier à qui je dirais de prendre une queue de rat pour agrandir un
trou risque de me regarder avec des yeux ronds...
Je caricature à peine, et à partir d'exemple que vous donnez vous-même !
Bien, sur, moi non plus, je n'ai pas de formation juridique, mais
justement n'est-ce pas le rôle d'un forum comme celui-ci de ***mettre en
contact*** des professionnels qui connaissent ce langage simple pour eux
et sur demande de l'expliquer à ceux qui l'ignorent en toute bonne foi ?
"Le tiers point sert souvent pour les queues d'arondes !"
Combien de juristes ont compris dès la première lecture cette phrase
pourtant simple pour quelqu'un de métier ?
Et si un juriste m'en demandait traduction, je me ferais un plaisir de le
lui expliquer !
"Ariel DAHAN" <cats@ddb> a écrit dans le message de news:
4457798f$0$18308$8fcfb975@news.wanadoo.fr...
"NewFreenaute" <nospam@nospam.com> a écrit dans le message de news:
44534e9c$0$16732$626a54ce@news.free.fr...
.
PS : vous connaissez la différence entre une taloche, un trusquin, une
varlope, un tire-points, une queue de rats, une pate de lapin???
Bonsoir,
Personnellement, avec un CAP d'ajusteur, et une expérience de bénévolat
dans la taille de pierres, même très ancien oui, certainement plus que le
langage juridique...
Chaque métier possède son "jargon", le problème étant de se faire
comprendre du non initié !
Si je prends l'exemple de la queue de rat, selon que l'on sera menuisier,
ajusteur mécanicien, chasseur de rats, égoutier, cela prendra un sens
différent !
Et l'égoutier à qui je dirais de prendre une queue de rat pour agrandir un
trou risque de me regarder avec des yeux ronds...
Je caricature à peine, et à partir d'exemple que vous donnez vous-même !
Bien, sur, moi non plus, je n'ai pas de formation juridique, mais
justement n'est-ce pas le rôle d'un forum comme celui-ci de ***mettre en
contact*** des professionnels qui connaissent ce langage simple pour eux
et sur demande de l'expliquer à ceux qui l'ignorent en toute bonne foi ?
"Le tiers point sert souvent pour les queues d'arondes !"
Combien de juristes ont compris dès la première lecture cette phrase
pourtant simple pour quelqu'un de métier ?
Et si un juriste m'en demandait traduction, je me ferais un plaisir de le
lui expliquer !
"Ariel DAHAN" a écrit dans le message de news:
4457798f$0$18308$"NewFreenaute" a écrit dans le message de news:
44534e9c$0$16732$
.
PS : vous connaissez la différence entre une taloche, un trusquin, une
varlope, un tire-points, une queue de rats, une pate de lapin???
Bonsoir,
Personnellement, avec un CAP d'ajusteur, et une expérience de bénévolat
dans la taille de pierres, même très ancien oui, certainement plus que le
langage juridique...
Chaque métier possède son "jargon", le problème étant de se faire
comprendre du non initié !
Si je prends l'exemple de la queue de rat, selon que l'on sera menuisier,
ajusteur mécanicien, chasseur de rats, égoutier, cela prendra un sens
différent !
Et l'égoutier à qui je dirais de prendre une queue de rat pour agrandir un
trou risque de me regarder avec des yeux ronds...
Je caricature à peine, et à partir d'exemple que vous donnez vous-même !
Bien, sur, moi non plus, je n'ai pas de formation juridique, mais
justement n'est-ce pas le rôle d'un forum comme celui-ci de ***mettre en
contact*** des professionnels qui connaissent ce langage simple pour eux
et sur demande de l'expliquer à ceux qui l'ignorent en toute bonne foi ?
"Le tiers point sert souvent pour les queues d'arondes !"
Combien de juristes ont compris dès la première lecture cette phrase
pourtant simple pour quelqu'un de métier ?
Et si un juriste m'en demandait traduction, je me ferais un plaisir de le
lui expliquer !
Serge wrote:
: Bien, sur, moi non plus, je n'ai pas de formation juridique, mais
: justement n'est-ce pas le rôle d'un forum comme celui-ci de ***mettre en
: contact*** des professionnels qui connaissent ce langage simple pour eux
: et sur demande de l'expliquer à ceux qui l'ignorent en toute bonne foi ?
Mais bien sur, on lui donne réponse à sa question.
Par contre, nous ne sommes pas d'accord pour "simplifier"
Simplifie nous "queue de rat", c'est ça qu'il veut.
Serge wrote:
: Bien, sur, moi non plus, je n'ai pas de formation juridique, mais
: justement n'est-ce pas le rôle d'un forum comme celui-ci de ***mettre en
: contact*** des professionnels qui connaissent ce langage simple pour eux
: et sur demande de l'expliquer à ceux qui l'ignorent en toute bonne foi ?
Mais bien sur, on lui donne réponse à sa question.
Par contre, nous ne sommes pas d'accord pour "simplifier"
Simplifie nous "queue de rat", c'est ça qu'il veut.
Serge wrote:
: Bien, sur, moi non plus, je n'ai pas de formation juridique, mais
: justement n'est-ce pas le rôle d'un forum comme celui-ci de ***mettre en
: contact*** des professionnels qui connaissent ce langage simple pour eux
: et sur demande de l'expliquer à ceux qui l'ignorent en toute bonne foi ?
Mais bien sur, on lui donne réponse à sa question.
Par contre, nous ne sommes pas d'accord pour "simplifier"
Simplifie nous "queue de rat", c'est ça qu'il veut.