salut "Roland Garcia" a écrit dans le message news:
Ewa (siostra Ani) N. a écrit :
Le problème qui heurte est que pour cesser (même temporairement) la diffusion d'un livre à la Fnac il faut quand même une intervention de justice tandis que pour un site Web il suffirait celle d'un lecteur (qui est venu acheter un CD...)
Il faut savoir écrire un livre, il faut qu'il intéresse un public, il faut trouver un éditeur, il faut qu'il soit légalement déposé, ça en fait du filtrage avant d'arriver à la Fnac.
mais il n'y a pas de censure (en France, et en théorie), donc celui qui pourrait être choqué/blessé/diffamé/... ne le sera qu'après avoir acheté et lu le bouquin
d'après ce que j'ai entendu à la télé, l'objectif de Madame Fontaine est de... *prévenir* «[...] une fois que le contenu illicite a été vu, il est déjà trop tard et le mal est fait [...]»
on ne peut donc pas faire le rapprochement avec ce qui se fait dans l'édition
@tchao
salut
"Roland Garcia" <roland-garcia@wanadoo.fr> a écrit dans le message
news: 400AE467.70008@wanadoo.fr
Ewa (siostra Ani) N. a écrit :
Le problème qui heurte est que pour cesser (même temporairement) la
diffusion d'un livre à la Fnac il faut quand même une intervention de
justice tandis que pour un site Web il suffirait celle d'un lecteur
(qui est venu acheter un CD...)
Il faut savoir écrire un livre, il faut qu'il intéresse un public, il
faut trouver un éditeur, il faut qu'il soit légalement déposé, ça en
fait du filtrage avant d'arriver à la Fnac.
mais il n'y a pas de censure (en France, et en théorie), donc celui qui
pourrait être choqué/blessé/diffamé/... ne le sera qu'après avoir acheté et
lu le bouquin
d'après ce que j'ai entendu à la télé, l'objectif de Madame Fontaine est
de... *prévenir*
«[...] une fois que le contenu illicite a été vu, il est déjà trop tard et
le mal est fait [...]»
on ne peut donc pas faire le rapprochement avec ce qui se fait dans
l'édition
salut "Roland Garcia" a écrit dans le message news:
Ewa (siostra Ani) N. a écrit :
Le problème qui heurte est que pour cesser (même temporairement) la diffusion d'un livre à la Fnac il faut quand même une intervention de justice tandis que pour un site Web il suffirait celle d'un lecteur (qui est venu acheter un CD...)
Il faut savoir écrire un livre, il faut qu'il intéresse un public, il faut trouver un éditeur, il faut qu'il soit légalement déposé, ça en fait du filtrage avant d'arriver à la Fnac.
mais il n'y a pas de censure (en France, et en théorie), donc celui qui pourrait être choqué/blessé/diffamé/... ne le sera qu'après avoir acheté et lu le bouquin
d'après ce que j'ai entendu à la télé, l'objectif de Madame Fontaine est de... *prévenir* «[...] une fois que le contenu illicite a été vu, il est déjà trop tard et le mal est fait [...]»
on ne peut donc pas faire le rapprochement avec ce qui se fait dans l'édition
@tchao
Ewa (siostra Ani) N.
Le dimanche 18 janvier 2004 à 20:54:15, Roland Garcia a écrit :
Ewa (siostra Ani) N. a écrit :
Le problème qui heurte est que pour cesser (même temporairement) la diffusion d'un livre à la Fnac il faut quand même une intervention de justice tandis que pour un site Web il suffirait celle d'un lecteur (qui est venu acheter un CD...)
Il faut savoir écrire un livre, il faut qu'il intéresse un public, il faut trouver un éditeur, il faut qu'il soit légalement déposé, ça en fait du filtrage avant d'arriver à la Fnac.
Oui, notamment l'éditeur prends autant des risques (économiques, éventuellement légaux) que l'auteur lui-même.
C'est à cause de ça l'auto-édition (impression aux frais de l'auteur, commercialisation en dehors des librairies) a toujours existé dans les marges du système. De ce point de vue le Web c'est auto-édition généralisée donc une situation pas vraiment nouvelle... c'est l'échelle qui a changé soudainement.
Ewcia
-- Niesz !
Le dimanche 18 janvier 2004 à 20:54:15, Roland Garcia a écrit :
Ewa (siostra Ani) N. a écrit :
Le problème qui heurte est que pour cesser (même temporairement) la
diffusion d'un livre à la Fnac il faut quand même une intervention de
justice tandis que pour un site Web il suffirait celle d'un lecteur (qui
est venu acheter un CD...)
Il faut savoir écrire un livre, il faut qu'il intéresse un public, il
faut trouver un éditeur, il faut qu'il soit légalement déposé, ça en
fait du filtrage avant d'arriver à la Fnac.
Oui, notamment l'éditeur prends autant des risques (économiques,
éventuellement légaux) que l'auteur lui-même.
C'est à cause de ça l'auto-édition (impression aux frais de l'auteur,
commercialisation en dehors des librairies) a toujours existé dans les
marges du système. De ce point de vue le Web c'est auto-édition généralisée donc une
situation pas vraiment nouvelle... c'est l'échelle qui a changé
soudainement.
Le dimanche 18 janvier 2004 à 20:54:15, Roland Garcia a écrit :
Ewa (siostra Ani) N. a écrit :
Le problème qui heurte est que pour cesser (même temporairement) la diffusion d'un livre à la Fnac il faut quand même une intervention de justice tandis que pour un site Web il suffirait celle d'un lecteur (qui est venu acheter un CD...)
Il faut savoir écrire un livre, il faut qu'il intéresse un public, il faut trouver un éditeur, il faut qu'il soit légalement déposé, ça en fait du filtrage avant d'arriver à la Fnac.
Oui, notamment l'éditeur prends autant des risques (économiques, éventuellement légaux) que l'auteur lui-même.
C'est à cause de ça l'auto-édition (impression aux frais de l'auteur, commercialisation en dehors des librairies) a toujours existé dans les marges du système. De ce point de vue le Web c'est auto-édition généralisée donc une situation pas vraiment nouvelle... c'est l'échelle qui a changé soudainement.
Ewcia
-- Niesz !
Ewa (siostra Ani) N.
Le dimanche 18 janvier 2004 à 21:26:25, djehuti a écrit :
mais il n'y a pas de censure (en France, et en théorie), donc celui qui pourrait être choqué/blessé/diffamé/... ne le sera qu'après avoir acheté et lu le bouquin
d'après ce que j'ai entendu à la télé, l'objectif de Madame Fontaine est de... *prévenir* «[...] une fois que le contenu illicite a été vu, il est déjà trop tard et le mal est fait [...]»
on ne peut donc pas faire le rapprochement avec ce qui se fait dans l'édition
En pratique les éditeurs ont tous leurs services juridiques pour ne pas publier des textes qui pourraient leur attirer des ennuis (ou alors pour publier en connaissance de cause, et la c'est une stratégie marketing qu'ils assument après, un risque de référé etc)
Comme j'ai dit dans le post précédent ils sont co-responsables avec l'auteur du contenu de la publication. Dans la presse c'est la directeur de publication je crois qui est co-responsable.
Ewcia
-- Niesz !
Le dimanche 18 janvier 2004 à 21:26:25, djehuti a écrit :
mais il n'y a pas de censure (en France, et en théorie), donc celui qui
pourrait être choqué/blessé/diffamé/... ne le sera qu'après avoir acheté et
lu le bouquin
d'après ce que j'ai entendu à la télé, l'objectif de Madame Fontaine est
de... *prévenir*
«[...] une fois que le contenu illicite a été vu, il est déjà trop tard et
le mal est fait [...]»
on ne peut donc pas faire le rapprochement avec ce qui se fait dans
l'édition
En pratique les éditeurs ont tous leurs services juridiques pour ne
pas publier des textes qui pourraient leur attirer des ennuis (ou
alors pour publier en connaissance de cause, et la c'est une stratégie
marketing qu'ils assument après, un risque de référé etc)
Comme j'ai dit dans le post précédent ils sont co-responsables avec
l'auteur du contenu de la publication. Dans la presse c'est la directeur
de publication je crois qui est co-responsable.
Le dimanche 18 janvier 2004 à 21:26:25, djehuti a écrit :
mais il n'y a pas de censure (en France, et en théorie), donc celui qui pourrait être choqué/blessé/diffamé/... ne le sera qu'après avoir acheté et lu le bouquin
d'après ce que j'ai entendu à la télé, l'objectif de Madame Fontaine est de... *prévenir* «[...] une fois que le contenu illicite a été vu, il est déjà trop tard et le mal est fait [...]»
on ne peut donc pas faire le rapprochement avec ce qui se fait dans l'édition
En pratique les éditeurs ont tous leurs services juridiques pour ne pas publier des textes qui pourraient leur attirer des ennuis (ou alors pour publier en connaissance de cause, et la c'est une stratégie marketing qu'ils assument après, un risque de référé etc)
Comme j'ai dit dans le post précédent ils sont co-responsables avec l'auteur du contenu de la publication. Dans la presse c'est la directeur de publication je crois qui est co-responsable.
Ewcia
-- Niesz !
djehuti
salut "Ewa (siostra Ani) N." a écrit dans le message news:
Le dimanche 18 janvier 2004 à 21:26:25, djehuti a écrit :
mais il n'y a pas de censure (en France, et en théorie), donc celui qui pourrait être choqué/blessé/diffamé/... ne le sera qu'après avoir acheté et lu le bouquin
d'après ce que j'ai entendu à la télé, l'objectif de Madame Fontaine est de... *prévenir* «[...] une fois que le contenu illicite a été vu, il est déjà trop tard et le mal est fait [...]»
on ne peut donc pas faire le rapprochement avec ce qui se fait dans l'édition
En pratique les éditeurs ont tous leurs services juridiques pour ne pas publier des textes qui pourraient leur attirer des ennuis (ou alors pour publier en connaissance de cause, et la c'est une stratégie marketing qu'ils assument après, un risque de référé etc)
Comme j'ai dit dans le post précédent ils sont co-responsables avec l'auteur du contenu de la publication. Dans la presse c'est la directeur de publication je crois qui est co-responsable.
bien sûr... mais ça n'empêche pas de voir publiés, des livres "limite" qui provoquent des polémiques mais sans aller (beaucoup) plus loin
le mot *censure* fait peur à tous les gouvernements, la liberté de la presse est un grand principe... et pourtant, c'est bien de censure dont on parle pour le cas d'internet
salut
"Ewa (siostra Ani) N." <niesz@yahoo.com> a écrit dans le message news:
1524418663.20040118213845@yahoo.com
Le dimanche 18 janvier 2004 à 21:26:25, djehuti a écrit :
mais il n'y a pas de censure (en France, et en théorie), donc celui
qui pourrait être choqué/blessé/diffamé/... ne le sera qu'après
avoir acheté et lu le bouquin
d'après ce que j'ai entendu à la télé, l'objectif de Madame Fontaine
est de... *prévenir*
«[...] une fois que le contenu illicite a été vu, il est déjà trop
tard et le mal est fait [...]»
on ne peut donc pas faire le rapprochement avec ce qui se fait dans
l'édition
En pratique les éditeurs ont tous leurs services juridiques pour ne
pas publier des textes qui pourraient leur attirer des ennuis (ou
alors pour publier en connaissance de cause, et la c'est une stratégie
marketing qu'ils assument après, un risque de référé etc)
Comme j'ai dit dans le post précédent ils sont co-responsables avec
l'auteur du contenu de la publication. Dans la presse c'est la
directeur
de publication je crois qui est co-responsable.
bien sûr... mais ça n'empêche pas de voir publiés, des livres "limite" qui
provoquent des polémiques mais sans aller (beaucoup) plus loin
le mot *censure* fait peur à tous les gouvernements, la liberté de la presse
est un grand principe...
et pourtant, c'est bien de censure dont on parle pour le cas d'internet
salut "Ewa (siostra Ani) N." a écrit dans le message news:
Le dimanche 18 janvier 2004 à 21:26:25, djehuti a écrit :
mais il n'y a pas de censure (en France, et en théorie), donc celui qui pourrait être choqué/blessé/diffamé/... ne le sera qu'après avoir acheté et lu le bouquin
d'après ce que j'ai entendu à la télé, l'objectif de Madame Fontaine est de... *prévenir* «[...] une fois que le contenu illicite a été vu, il est déjà trop tard et le mal est fait [...]»
on ne peut donc pas faire le rapprochement avec ce qui se fait dans l'édition
En pratique les éditeurs ont tous leurs services juridiques pour ne pas publier des textes qui pourraient leur attirer des ennuis (ou alors pour publier en connaissance de cause, et la c'est une stratégie marketing qu'ils assument après, un risque de référé etc)
Comme j'ai dit dans le post précédent ils sont co-responsables avec l'auteur du contenu de la publication. Dans la presse c'est la directeur de publication je crois qui est co-responsable.
bien sûr... mais ça n'empêche pas de voir publiés, des livres "limite" qui provoquent des polémiques mais sans aller (beaucoup) plus loin
le mot *censure* fait peur à tous les gouvernements, la liberté de la presse est un grand principe... et pourtant, c'est bien de censure dont on parle pour le cas d'internet
Le dimanche 18 janvier 2004 à 21:49:23, djehuti a écrit :
[...]
bien sûr... mais ça n'empêche pas de voir publiés, des livres "limite" qui provoquent des polémiques mais sans aller (beaucoup) plus loin
Tant qu'une personne mise en cause ne saisit pas le jugé...
le mot *censure* fait peur à tous les gouvernements, la liberté de la presse est un grand principe... et pourtant, c'est bien de censure dont on parle pour le cas d'internet
Oui, mais ce n'est pas une censure à priori (autorisation avant publication) mais à posteriori (suppression après la publication, ici après la mise en ligne). Il me semble que ce n'est pas différent par rapport à ce qui se faisait jusqu'à présent. Tu penses peut-être à l'obligation de rechercher activement du contenu illégal par les hébergeurs ? Là, c'est nouveau, je ne vois pas d'équivalant avec l'édition papier
Ewcia
-- Niesz !
Le dimanche 18 janvier 2004 à 21:49:23, djehuti a écrit :
[...]
bien sûr... mais ça n'empêche pas de voir publiés, des livres "limite" qui
provoquent des polémiques mais sans aller (beaucoup) plus loin
Tant qu'une personne mise en cause ne saisit pas le jugé...
le mot *censure* fait peur à tous les gouvernements, la liberté de la presse
est un grand principe...
et pourtant, c'est bien de censure dont on parle pour le cas d'internet
Oui, mais ce n'est pas une censure à priori (autorisation avant
publication) mais à posteriori (suppression après la publication, ici
après la mise en ligne). Il me semble que ce n'est pas différent par rapport
à ce qui se faisait jusqu'à présent.
Tu penses peut-être à l'obligation de rechercher activement du contenu
illégal par les hébergeurs ? Là, c'est nouveau, je ne vois pas
d'équivalant avec l'édition papier
Le dimanche 18 janvier 2004 à 21:49:23, djehuti a écrit :
[...]
bien sûr... mais ça n'empêche pas de voir publiés, des livres "limite" qui provoquent des polémiques mais sans aller (beaucoup) plus loin
Tant qu'une personne mise en cause ne saisit pas le jugé...
le mot *censure* fait peur à tous les gouvernements, la liberté de la presse est un grand principe... et pourtant, c'est bien de censure dont on parle pour le cas d'internet
Oui, mais ce n'est pas une censure à priori (autorisation avant publication) mais à posteriori (suppression après la publication, ici après la mise en ligne). Il me semble que ce n'est pas différent par rapport à ce qui se faisait jusqu'à présent. Tu penses peut-être à l'obligation de rechercher activement du contenu illégal par les hébergeurs ? Là, c'est nouveau, je ne vois pas d'équivalant avec l'édition papier
Ewcia
-- Niesz !
Roland Garcia
djehuti a écrit :
Comme j'ai dit dans le post précédent ils sont co-responsables avec l'auteur du contenu de la publication. Dans la presse c'est la directeur de publication je crois qui est co-responsable.
bien sûr... mais ça n'empêche pas de voir publiés, des livres "limite" qui provoquent des polémiques mais sans aller (beaucoup) plus loin
Parce que le mécanisme d'édition autocensure, ce qui n'est pas actuellement le cas du net.
le mot *censure* fait peur à tous les gouvernements, la liberté de la presse est un grand principe... et pourtant, c'est bien de censure dont on parle pour le cas d'internet
Et donc de constitutionnalité.
Roland Garcia
djehuti a écrit :
Comme j'ai dit dans le post précédent ils sont co-responsables avec
l'auteur du contenu de la publication. Dans la presse c'est la
directeur
de publication je crois qui est co-responsable.
bien sûr... mais ça n'empêche pas de voir publiés, des livres "limite" qui
provoquent des polémiques mais sans aller (beaucoup) plus loin
Parce que le mécanisme d'édition autocensure, ce qui n'est pas
actuellement le cas du net.
le mot *censure* fait peur à tous les gouvernements, la liberté de la presse
est un grand principe...
et pourtant, c'est bien de censure dont on parle pour le cas d'internet
Comme j'ai dit dans le post précédent ils sont co-responsables avec l'auteur du contenu de la publication. Dans la presse c'est la directeur de publication je crois qui est co-responsable.
bien sûr... mais ça n'empêche pas de voir publiés, des livres "limite" qui provoquent des polémiques mais sans aller (beaucoup) plus loin
Parce que le mécanisme d'édition autocensure, ce qui n'est pas actuellement le cas du net.
le mot *censure* fait peur à tous les gouvernements, la liberté de la presse est un grand principe... et pourtant, c'est bien de censure dont on parle pour le cas d'internet
Et donc de constitutionnalité.
Roland Garcia
Roland Garcia
Ewa (siostra Ani) N. a écrit :
Le dimanche 18 janvier 2004 à 21:49:23, djehuti a écrit :
et pourtant, c'est bien de censure dont on parle pour le cas d'internet
Oui, mais ce n'est pas une censure à priori (autorisation avant publication) mais à posteriori (suppression après la publication, ici après la mise en ligne). Il me semble que ce n'est pas différent par rapport à ce qui se faisait jusqu'à présent.
Le cinéma est depuis la nuit des temps carrément soumis à la censure à priori. Depuis 1975 les films jugés porno ou incitant à la violence sont classés X puis soumis à un régime de distribution spécifique.
Roland Garcia
Ewa (siostra Ani) N. a écrit :
Le dimanche 18 janvier 2004 à 21:49:23, djehuti a écrit :
et pourtant, c'est bien de censure dont on parle pour le cas d'internet
Oui, mais ce n'est pas une censure à priori (autorisation avant
publication) mais à posteriori (suppression après la publication, ici
après la mise en ligne). Il me semble que ce n'est pas différent par rapport
à ce qui se faisait jusqu'à présent.
Le cinéma est depuis la nuit des temps carrément soumis à la censure à
priori. Depuis 1975 les films jugés porno ou incitant à la violence sont
classés X puis soumis à un régime de distribution spécifique.
Le dimanche 18 janvier 2004 à 21:49:23, djehuti a écrit :
et pourtant, c'est bien de censure dont on parle pour le cas d'internet
Oui, mais ce n'est pas une censure à priori (autorisation avant publication) mais à posteriori (suppression après la publication, ici après la mise en ligne). Il me semble que ce n'est pas différent par rapport à ce qui se faisait jusqu'à présent.
Le cinéma est depuis la nuit des temps carrément soumis à la censure à priori. Depuis 1975 les films jugés porno ou incitant à la violence sont classés X puis soumis à un régime de distribution spécifique.
Roland Garcia
Roland Garcia
Roland Garcia a écrit :
Le cinéma est depuis la nuit des temps carrément soumis à la censure à priori. Depuis 1975 les films jugés porno ou incitant à la violence sont classés X puis soumis à un régime de distribution spécifique.
C'est allé même beaucoup plus loin. Un film de Werner Schroeter a été confisqué, confiscation ensuite jugée justifiée par la cour européenne des droits de l'homme.
Roland Garcia
Roland Garcia a écrit :
Le cinéma est depuis la nuit des temps carrément soumis à la censure à
priori. Depuis 1975 les films jugés porno ou incitant à la violence sont
classés X puis soumis à un régime de distribution spécifique.
C'est allé même beaucoup plus loin. Un film de Werner Schroeter a été
confisqué, confiscation ensuite jugée justifiée par la cour européenne
des droits de l'homme.
Le cinéma est depuis la nuit des temps carrément soumis à la censure à priori. Depuis 1975 les films jugés porno ou incitant à la violence sont classés X puis soumis à un régime de distribution spécifique.
C'est allé même beaucoup plus loin. Un film de Werner Schroeter a été confisqué, confiscation ensuite jugée justifiée par la cour européenne des droits de l'homme.
Roland Garcia
djehuti
"Ewa (siostra Ani) N." a écrit dans le message news:
le mot *censure* fait peur à tous les gouvernements, la liberté de la presse est un grand principe... et pourtant, c'est bien de censure dont on parle pour le cas d'internet
Oui, mais ce n'est pas une censure à priori (autorisation avant publication) mais à posteriori (suppression après la publication, ici après la mise en ligne). Il me semble que ce n'est pas différent par rapport à ce qui se faisait jusqu'à présent.
oui, mais avant même que la justice ait été saisie c'est la porte ouverte au n'importe quoi... comme supprimer une page perso relative à un jeu de rôle (si c'est bien le cas et pas une simple coïncidence)
je ne suis pas choqué par la *définition* très pointue des diverses *races* présentes dans les Terres du Milieu, par le Sieur Tolkien (contrairement à Ronano)
Tu penses peut-être à l'obligation de rechercher activement du contenu illégal par les hébergeurs ? Là, c'est nouveau, je ne vois pas d'équivalant avec l'édition papier
bien sûr, c'est le point essentiel... qui attribue au FAI le rôle de censeur (les intérêts financiers passeront toujours avant les libertés des utilisateurs)
"Ewa (siostra Ani) N." <niesz@yahoo.com> a écrit dans le message news:
1174884722.20040118220957@yahoo.com
le mot *censure* fait peur à tous les gouvernements, la liberté de
la presse est un grand principe...
et pourtant, c'est bien de censure dont on parle pour le cas
d'internet
Oui, mais ce n'est pas une censure à priori (autorisation avant
publication) mais à posteriori (suppression après la publication, ici
après la mise en ligne). Il me semble que ce n'est pas différent par
rapport à ce qui se faisait jusqu'à présent.
oui, mais avant même que la justice ait été saisie
c'est la porte ouverte au n'importe quoi... comme supprimer une page perso
relative à un jeu de rôle (si c'est bien le cas et pas une simple
coïncidence)
je ne suis pas choqué par la *définition* très pointue des diverses *races*
présentes dans les Terres du Milieu, par le Sieur Tolkien (contrairement à
Ronano)
Tu penses peut-être à l'obligation de rechercher activement du contenu
illégal par les hébergeurs ? Là, c'est nouveau, je ne vois pas
d'équivalant avec l'édition papier
bien sûr, c'est le point essentiel... qui attribue au FAI le rôle de censeur
(les intérêts financiers passeront toujours avant les libertés des
utilisateurs)
"Ewa (siostra Ani) N." a écrit dans le message news:
le mot *censure* fait peur à tous les gouvernements, la liberté de la presse est un grand principe... et pourtant, c'est bien de censure dont on parle pour le cas d'internet
Oui, mais ce n'est pas une censure à priori (autorisation avant publication) mais à posteriori (suppression après la publication, ici après la mise en ligne). Il me semble que ce n'est pas différent par rapport à ce qui se faisait jusqu'à présent.
oui, mais avant même que la justice ait été saisie c'est la porte ouverte au n'importe quoi... comme supprimer une page perso relative à un jeu de rôle (si c'est bien le cas et pas une simple coïncidence)
je ne suis pas choqué par la *définition* très pointue des diverses *races* présentes dans les Terres du Milieu, par le Sieur Tolkien (contrairement à Ronano)
Tu penses peut-être à l'obligation de rechercher activement du contenu illégal par les hébergeurs ? Là, c'est nouveau, je ne vois pas d'équivalant avec l'édition papier
bien sûr, c'est le point essentiel... qui attribue au FAI le rôle de censeur (les intérêts financiers passeront toujours avant les libertés des utilisateurs)
Le dimanche 18 janvier 2004 à 22:49:46, djehuti a écrit :
"Ewa (siostra Ani) N." a écrit dans le message news:
oui, mais avant même que la justice ait été saisie
C'était déjà été abondamment traité ici, j'avoue je n'ai pas tout suivi (j'étais en déplacement), je me rattrape...
c'est la porte ouverte au n'importe quoi... comme supprimer une page perso relative à un jeu de rôle (si c'est bien le cas et pas une simple coïncidence)
Si ça se confirme c'est l'exemple même de ce qu'il faut avoir peur :-(
Ewcia
-- Niesz !
Le dimanche 18 janvier 2004 à 22:49:46, djehuti a écrit :
"Ewa (siostra Ani) N." <niesz@yahoo.com> a écrit dans le message news:
1174884722.20040118220957@yahoo.com
oui, mais avant même que la justice ait été saisie
C'était déjà été abondamment traité ici, j'avoue je n'ai pas tout
suivi (j'étais en déplacement), je me rattrape...
c'est la porte ouverte au n'importe quoi... comme supprimer une page perso
relative à un jeu de rôle (si c'est bien le cas et pas une simple
coïncidence)
Si ça se confirme c'est l'exemple même de ce qu'il faut avoir peur :-(
Le dimanche 18 janvier 2004 à 22:49:46, djehuti a écrit :
"Ewa (siostra Ani) N." a écrit dans le message news:
oui, mais avant même que la justice ait été saisie
C'était déjà été abondamment traité ici, j'avoue je n'ai pas tout suivi (j'étais en déplacement), je me rattrape...
c'est la porte ouverte au n'importe quoi... comme supprimer une page perso relative à un jeu de rôle (si c'est bien le cas et pas une simple coïncidence)
Si ça se confirme c'est l'exemple même de ce qu'il faut avoir peur :-(