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Spam provenant toujours du même nom de domaine

37 réponses
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géjoun
Bonjour,

Je ne sais pas trop si je suis sur le groupe le plus adapté pour poser ma
question, donc si il y a un groupe qui correspond mieux, merci de me
rediriger.

J'utilise une adresse laposte.net pour tout ce qui est "site commerciaux",
et elle commence vraiment à être spammée, sauf qu'en utilsant la fonction
sur le site de laposte.net qui permet de bloquer certains noms de domaines,
j'arrive quand même à limiter les dégats.

Depuis quelques temps, je reçois chaque jour de la pub en français du nom de
domaine @jslr25.fr, puis le lendemain @jslr26.fr, puis @jslr27.fr...etc...
et ce nom de domaine s'incrémente chaque jour(aujourd'hui, on en est à
@jslr31.fr); donc à chaque fois, les emails provenant de cette adresse
passent le filtre.

Donc existe t'il un autre moyen pour bloquer les emails provenant de ce nom
de domaine, ou alors ou signaler ce (ou d'autres) nom(s) de domaine qui
s'apparente(nt) quand même à du spam?

Merci!

--
géjoun

10 réponses

1 2 3 4
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Luc
?Jacquouille la Fripouille a écrit...

*Bonjour géjoun*
Tu as tapoté sur ton clavier le message suivant
<news:4c98ab1a$0$9881$ :



Pour OE, pas besoin de créer la règle puisqu'en principe, le mail
sera déjà stoppé au niveau du webmail.




Aucun antispam n'est parfait, loin de là... :-(



Encore n'importe quoi !

La solution n°1 que j'ai suggérée à géjoun (filtre sur le webmail) ne
concerne pas l'antispam et elle supprimera à 100% les mails dont le nom de
l'expéditeur contient 'jslr' (c'était bien le problème posé initialement).
La solution n°2 (filtre de message dans le client de messagerie) est
également efficace à 100% mais elle ne s'impose plus si géjoun préfère
mettre en place la 1ère suggestion.

--
Cordialement,

Luc Burnouf
http://www.faqoe.com/
Avatar
Luc
?Jacquouille la Fripouille a écrit...

*Bonjour Luc*
Tu as tapoté sur ton clavier le message suivant
<news:4c9885dd$0$20859$ :

?Jacquouille la Fripouille a écrit...

Cette incrémentation quotidienne de l'adresse de l'expéditeur est
bizarre et peut laisser penser que ton PC abrite un spyware
publicitaire.
Je t'inviterais à faire une inspection des lieux avec Malwarebytes'
Anti-Malware puis Spybot.



Et pourquoi pas faire appel à l'armée ?
Quel intérêt d'envoyer géjoun sur une fausse piste ?



Ça ne peut pas faire de mal un petit décrassage.



Ça, ce n'est pas si sûr et surtout c'est totalement inutile alors pourquoi
envoyer géjoun sur une fausse piste ? Autant lui proposer de dégivrer et
nettoyer son réfrigérateur, ça n'a rien à voir non plus avec la question
posée mais au moins c'est utile et ça ne peut pas faire de mal.

--
Luc Burnouf
http://www.faqoe.com/
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Luc
?géjoun a écrit...

Luc nous expliquait:


[...]
Pour OE, pas besoin de créer la règle puisqu'en principe, le mail
sera déjà stoppé au niveau du webmail.



Oui bien sûr ! Des deux solutions proposées, une seule suffit. À ta
convenance.

Merci pour m'avoir fait pensé à cette astuce! :-)



Padkoi

--
Cordialement,

Luc Burnouf
http://www.faqoe.com/
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Jacquouille la Fripouille
*Bonjour Luc*
Tu as tapoté sur ton clavier le message suivant
<news:4c9916af$0$3674$ :

?Jacquouille la Fripouille a écrit...

*Bonjour géjoun*
Tu as tapoté sur ton clavier le message suivant
<news:4c98ab1a$0$9881$ :



Pour OE, pas besoin de créer la règle puisqu'en principe, le mail
sera déjà stoppé au niveau du webmail.




Aucun antispam n'est parfait, loin de là... :-(



Encore n'importe quoi !

La solution n°1 que j'ai suggérée à géjoun (filtre sur le webmail) ne
concerne pas l'antispam et elle supprimera à 100% les mails dont le nom de
l'expéditeur contient 'jslr' (c'était bien le problème posé initialement).
La solution n°2 (filtre de message dans le client de messagerie) est
également efficace à 100% mais elle ne s'impose plus si géjoun préfère
mettre en place la 1ère suggestion.



Je ne répondais qu'à une partie du texte de géjoun, celle que j'ai citée.
Toujours pinailleur.
Je ne te souhaite pas une bonne nuit. :-(
--
Jacquouille la Fripouille
Périgord, meitat chen, meitat porc.
Avatar
Luc
?Jacquouille la Fripouille a écrit...

*Bonjour Luc*
Tu as tapoté sur ton clavier le message suivant
<news:4c9916af$0$3674$ :

?Jacquouille la Fripouille a écrit...

*Bonjour géjoun*
Tu as tapoté sur ton clavier le message suivant
<news:4c98ab1a$0$9881$ :



Pour OE, pas besoin de créer la règle puisqu'en principe, le mail
sera déjà stoppé au niveau du webmail.




Aucun antispam n'est parfait, loin de là... :-(



Encore n'importe quoi !

La solution n°1 que j'ai suggérée à géjoun (filtre sur le webmail) ne
concerne pas l'antispam et elle supprimera à 100% les mails dont le
nom de l'expéditeur contient 'jslr' (c'était bien le problème posé
initialement). La solution n°2 (filtre de message dans le client de
messagerie) est également efficace à 100% mais elle ne s'impose plus
si géjoun préfère mettre en place la 1ère suggestion.



Je ne répondais qu'à une partie du texte de géjoun, celle que j'ai
citée.



Justement, ce que tu as cité ne fait pas du tout allusion à l'antispam.

Toujours pinailleur.



Non, rigoureux comme on se doit de l'être quand on essaie d'aider et de
répondre à des questions et que les réponses peuvent avoir des conséquences
positives ou négatives importantes. La rigueur et la précision, tu ne sais
effectivement pas ce que c'est, tu es un spécialiste de l'à peu près et du
n'importe quoi, aux risques parfois de mettre en péril le système de
personnes qui te lisent et pourraient te croire crédible.

Je ne te souhaite pas une bonne nuit. :-(



Alors ça, tout le monde s'en contrebalance ! ;-)

--
Luc Burnouf
http://www.faqoe.com/
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géjoun
Luc nous expliquait:

Ça, ce n'est pas si sûr et surtout c'est totalement inutile alors
pourquoi envoyer géjoun sur une fausse piste ? Autant lui proposer de
dégivrer et nettoyer son réfrigérateur, ça n'a rien à voir non plus
avec la question posée mais au moins c'est utile et ça ne peut pas
faire de mal.



Bonjour,

Bon, Spybot et Malwarebytes n'ont de toute façon rien trouvé du tout!...
(mais je suis un peu d'accrod avec Luc, je vois pas trop le rapport avec mon
soucis... :-) ).

--
géjoun
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géjoun
Jacquouille la Fripouille nous expliquait:

Bon, ben ton adresse à la poste.net a été revendue en un groupe de
spammeurs.



Ok, ça je m'en doutais. Ce qui m'étonne quand même, c'est que je me sers de
cette adresse uniquement pour mes inscriptions sur des sites commerciaux
avec une réputation plutôt fiable (rueducommerce, la fnac...etc..), mais
c'est vrai que l'un empêche pas l'autre...

Il n'y a pas d'organisme contre ça. Ou alors peu efficaces
??? On est à l'échelle mondiale.



Je me doute aussi, sauf que les emails reçus, avec ces noms de domaine sont
vraiment en français correct, et pas comme certains qu'on reçoit ou ça sent
la traduction google; etd 'ailleurs, les 3/4 renvoient vers des sites plus
que connus (cdiscount, EDF, des sites connus de ventes privées...etc...);
donc à mon avis, ça doit bien avoir un lien avec la France à un moment.

Tu peux toujours envoyer ces mails-spam à nom-de-domaine.
Mais comme leurs noms de domaine sont bidon pour la plupart, ça ne
servira à rien.
Tu es sans doute fana d'auto/moto et tu as peut-être laissé ton
adresse mail sur un site.



Alors là, PAS-DU-TOUT!!! :-) Et je vois carrement pas le rapport avec les
emails reçus?! (parce qu'on retrouve souvent "auto" ou "moto" dans ces noms
de domaine???).
Pour tout ce qui est inscription sur des forums ou laisser mon adresse sur
des sites; j'utilise des emails jetables, vu que j'ai un compte chez
trashmail; justement pour éviter de me faire pourrir mes adresses, donc je
sais au moins que ça vient pas de là.

Tu peux aussi changer de webmail. Personnellement, je préfère GMail de
Google dont on peut récupérer les mails sur OE avec leur serveur IMAP.



C'est déjà ce que je fais avec mon mail chez laposte. Et j'ai aussi un mail
chez Gmail que j'utilise à d'autres buts, mais j'aimerai quand même gardé
mon mail laposte pour les sites sur lesquels je suis déjà inscrit, parce que
j'ai pas trop envie de devoir aller modifier ça sur tout les sites auxquels
je suis inscrit.

Mais le plus gros des spams se bloque au niveau du webmail par les
filtres bayesiens de leur antispam intégré.



Ca, c'est clair, même si le filtre de laposte est quand même plutôt bien
fait au niveau des spams concernant le viagra et autres cochonneries de ce
genre (il en laisse pas passer beaucoup), j'avais remarqué que celui de
Gmail semble quand même plus efficace.

--
géjoun
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MELMOTH
Ce cher mammifère du nom de Sergio nous susurrait, le lundi 20/09/2010,
dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de même, et
dans le message <4c978ac3$0$27628$, les doux
mélismes suivants :

Pourquoi se casser le c*l ?



*CUL*

I.− Très fam. ou trivial. [Pour désigner une partie du corps humain]
A.− Partie du corps comprenant les fesses et le fondement*.
1. [Sans distinction de sexe] Être assis (tomber) sur le (son) cul,
donner à qqn des (quelques) coups de pied (de botte) au cul, botter le
cul de qqn. Synon. derrière (usuel), postérieur (littér.), popotin
(fam. hypocoristique). Le cul sur mon fauteuil (cf. borné, ée, ex. 8).
« Le marbre de la dalle m'écorchant tant soit peu le cul, j'allais sur
la pointe du pied chercher certain coussin de soie mauve; ... »
(Milosz, Amour. initiation, 1910, p. 171) :
1. mère ubu. − (...) qui te raccommoderait tes fonds de culotte?
père ubu. − Eh vraiment! Et puis après? N'ai-je pas un cul comme les
autres?
mère ubu. − À ta place, ce cul, je voudrais l'installer sur un trône.
Tu pourrais augmenter indéfiniment tes richesses, manger fort souvent
de l'andouille et rouler carrosse par les rues.
Jarry, Ubu Roi, 1895, I, 1, p. 36.
♦ P. compar. Trois petits enfants, joufflus comme des culs (Goncourt,
Journal, 1859, p. 584).
Rem. L'ambiguïté du mot, à la fois ou tour à tour frappé d'interdit
social et excitant pour l'imagination, ressort bien des deux passages
suiv. Si le mot « cul » est dans une phrase, le public, fût-elle
sublime, n'entendra que ce mot (Renard, Journal, 1893, p. 164) :
2. − Payer vingt mille francs pour signer des poèmes qu'on n'a pas
écrits, ça me laisse rêveur, dit Robert.
− Pourquoi? Si on tient à voir son nom imprimé, dit Nadine; elle ajouta
entre ses dents, pour moi seule, car devant son père elle expurgeait
son langage : « autant payer que de se casser le cul à faire le boulot.
»
Beauvoir, Les Mandarins, 1954, p. 170.
− Loc. diverses
a) [Pour indiquer une position]
♦ (Avoir) le cul sur la selle. Être (souvent) à cheval et bien y tenir.
Ce général est infatigable, il a toujours le cul sur la selle (Ac.
1798-1878).
♦ Cul par(-)dessus tête (jeter, envoyer, mettre qqn ou qqc.; tomber).
La tête en avant et en-dessous. Synon. culbuter. La pucelle tombait cul
par dessus tête (Huysmans, Sœurs Vatard, 1879, p. 80). Il faudrait au
romantique un grand vent qui jette toutes nos maisons cul par-dessus
tête (Renard, Journal, 1909, p. 1255).
P. métaph. Je pris le temps, je le mis cul par-dessus tête et tout
s'éclaira (Sartre, Mots, 1964, p. 167).
Au fig. Bouleverser. Il m'en coûte de servir un cabbaliste qui met nos
saintes écritures cul par-dessus tête, sous prétexte de les mieux
entendre ainsi (A. France, Rôtisserie, 1893, p. 74). Tout allait cul
par dessus tête (Pourrat, Gaspard, 1925, p. 88).
♦ Le cul entre deux chaises/selles (s'asseoir, être, se trouver, ...).
Dans une situation indécise. J'ai écrit aux Bichons que je dînerais
avec eux (...). Mais lesdits Bichons peuvent avoir un engagement? Dans
ce cas-là, je resterais le cul entre deux selles! (Flaub., Corresp.,
1865, p. 47).
b) [Pour indiquer la position très rapprochée de qqn par rapport à soi]
♦ Au cul. Par derrière. [Surtout avec une idée de poursuite] Avoir qqn
au (dans le) cul, être poussé au cul. Être poursuivi de près. S'il ne
paye pas, je lui fourre un huissier au cul (Flaub., Corresp., 1869, p.
55). Ils [Croquebol et La Guillaumette] suivirent la rive, (...),
poussés au cul eux-mêmes avec une violence telle qu'ils cambraient les
reins sous l'attaque (Courteline, Train 8 h 47, 1888, 2e partie, III,
p. 118).
Emploi pronom. réciproque. Ils [les automobilistes] se poussent au cul
les uns les autres (Sartre, Mort ds âme, 1949, p. 18).
♦ Au cul de. Derrière (prép.). Courir au cul des bécasses (Bernanos, M.
Ouine, 1943, p. 1358).
c) [Pour indiquer un mouvement ou une action très rapide ou très
énergique]
α) [Rapidité] Loc. proverbiale. Le cul veut arriver avant la tête (cf.
Duhamel, Désert Bièvres, 1937, p. 105).
β) [Rapidité et brutalité] Arrêter qqn sur le cul, le mettre à cul.
L'arrêter net. Leur cavalerie venait au galop, mais l'infanterie placée
dans un fossé l'arrêta sur le cul (Ac. 1798-1878).
♦ Au fig. Mettre qqn sur le cul. Laisser quelqu'un sans réaction, sans
défense, lui fermer le bec. − Je suis fier de toi, dit Boris, (...)
parce que! Les types, à l'hosto, tu les as mis sur le cul (Sartre, Mort
ds âme, 1949, p. 176).
γ) [Énergie] Se casser le cul pour faire qqc. Dépenser toute son
énergie à faire quelque chose. Je viens d'écrire 150 pages d'histoire,
et j'ai passé six mois à me fendre le cul sur des livres russes
(Mérimée, Lettres F. Michel, 1870, p. 26). Je savais bien qu'on se
cassait le cul pour rien (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 153).
δ) JEUX, vx
♦ Jouer à cul levé. Jouer les uns après les autres, celui qui perd
cédant sa place (cf. Ac. 1798-1932).
♦ Fendre le cul à. Couper (une carte). Le vieux était saoul au point de
ne pas reconnaître l'atout. À chaque carte posée, il coupait en disant
(...) : Ton roi de trèfle? J'y fends l'cul (Aymé, Puits, 1932, p. 20).
d) [Pour indiquer un geste dégradant] (Coup de) pied au (dans le) cul
♦ Donner du pied au cul (vx); foutre, mettre son pied au cul, dans le
cul de qqn. Le chasser à coups de pied; p. ext. le chasser brutalement.
On [les camelots du roi] marche aujourd'hui avec les communistes mais
demain on leur mettra notre pied au cul (Triolet, Prem. accroc, 1945,
p. 369).
♦ Se donner des coups de pied au cul. Se faire de violents reproches.
Je claque d'ennui et je me donne des coups de pied au cul toute la
journée pour ma lâcheté (Zola, Doc. littér., 1881, p. 120).
♦ À (grands) coups de pied dans le cul. En obligeant par la force, les
personnes à agir selon sa propre volonté. Donnez-moi quinze jours de
dictature, disait-il [le général] je vous décentralise la France à
coups de pied dans le cul (Aymé, Bœuf cland., 1939, p. 46).
e) [Pour indiquer une impression ou un effet physique ou moral]
♦ Se geler le cul. Avoir très froid. C'est sûr qu'il ne faisait pas
chaud. Mais les Chleuhs qui nous surveillaient se gelaient le cul
autant que nous! (Ambrière, Gdes vac., 1946, p. 280).
♦ Montrer son cul. Porter des habits déchirés; donner une impression de
grand dénuement. Cet homme montre le cul, on lui voit le cul (Ac.
1798-1878). Cf. les expr. (n')avoir (que) la chemise sur le cul. Être à
peine habillé, être très pauvre. − J'ai à moi la moitié sur les meubles
et les bêtes... − La moitié, tu as le toupet! reprit Lise, en
l'interrompant. Sale maquereau, (...) toi qui n'as seulement pas
apporté ici ton démêloir et qui n'y es entré qu'avec ta chemise sur le
cul (Zola, Terre, 1887, p. 477).
Au fig. ,,Faire faillite`` (Rigaud, Dict. jargon paris., 1878, p. 108);
être ruiné. L'Allemagne montre son cul (Claudel, Guerre de 30 ans,
1945, p. 575).
f) [Pour indiquer une attitude affective ou morale]
α) [Intimité entre deux pers.] Comme cul et chemise (être, s'entendre,
...), être cul et chemise. Vx. Être deux culs dans une chemise, n'être
qu'un cul et qu'une chemise. Être inséparable, être lié par une solide
amitié (avec parfois une nuance érotique). Synon. vx : deux têtes dans
le même bonnet. Ces deux-là, c'est cul et chemise, toujours ensemble ou
à se courir après (Sartre, Mort ds âme, 1949, p. 258).
β) [Basse flatterie]
♦ Baiser (lécher) le cul à qqn. Le flatter bassement, d'une manière
servile. − Baise mon cul et dis merci! (Zola, Terre, 1887, p. 370) :
3. Fi des chantres bêlants qui taquin'nt la muse érotique,
Des poètes galants qui lèchent le cul d'Aphrodite,
Des auteurs courtois qui vont en se frappant le cœur...
Parlez-moi d'amour et j'vous fous mon poing sur la gueule,
...
Brassens, Poèmes et Chansons, Sauf le respect que je vous dois, Paris,
éd. mus. 57, 1973 [1972], p. 369.
Rem. La docum. atteste le composé lèche-cul, subst. masc. − Et puis ce
n'est pas un lèche-cul, lui, au moins (Arland, Ordre, 1929, p. 12).
Flairer au cul de qqc./qqn. Ces courtisans flairant au cul de tout
pouvoir (Borel, Rhaps., 1831, p. 123).
Se traîner au cul de qqn. On se traîne au cul des maîtres comme par le
passé (Flaub., Corresp., 1852, p. 452).
♦ Saluer, remercier à cul ouvert. Faire de profondes salutations,
remercier avec effusion. Il est, avec les supérieurs, d'une platitude
écœurante. Sa manière de saluer le directeur, de saluer à cul ouvert,
me fait rougir de honte (Duhamel, Journal Salav., 1927, p. 34).
γ) [Paresse]
♦ Tirer au cul. Faire le paresseux. Synon. tirer au flanc. − C'était un
bon petit gars, notre Pinette, on l'aimait bien parce qu'il tirait au
cul comme nous, c'est pas lui qui se serait mis en avant quand on
demandait un volontaire (Sartre, Mort ds âme, 1949, p. 48).
Rem. La docum. atteste le composé tire-au-cul, subst. masc. Les
tire-au-cul, les rossards et les fortes têtes (Courteline, Train 8 h
47, 1888, 3e part., I, p. 215).
δ) [Satiété, indignation]
♦ En avoir plein le cul. Être excédé. Synon. en avoir plein le dos.
Voilà quinze jours que je marche, j'en ai plein le cul, je veux me
reposer (Sartre, Mort ds âme, 1949, p. 202).
♦ Avoir qqn dans le cul. En être excédé, le détester. Je vous ai tous
dans le cul, toi, le maire, l'adjoint, le député, et les gendarmes!
(Zola, Terre, 1887, p. 235).
♦ Se taper le cul par terre, sur le trottoir, dans un seau, etc.
Montrer une attitude de révolte et de dérision. On avait apporté les
guitar's avec nous Car, devant la musique, il tombait à genoux, Excepté
toutefois les marches militaires Qu'il écoutait en se tapant le cul par
terre (Brassens, Poèmes et Chansons, L'Ancêtre, 1973 [1969], p. 331).
C'est à se taper le cul par terre! (cf. Céline, Mort à crédit, 1936, p.
239), dans un seau. C'est ridiculement révoltant. Figurez-vous (...)
cette corde nouée qui se dénoue toute seule : c'était à se taper le cul
dans un seau (Giono, Baumugnes, 1929, p. 182).
g) [Pour énoncer un jugement de valeur]
♦ Se foutre (se mettre) qqc. au cul. Le rejeter comme sans valeur ou
bon seulement pour des usages subalternes. − Tu peux te la foutre au
cul, ta soupe! Je vas dormir (Zola, Terre, 1887, p. 301). − Oh, ton
papier. Tu peux bien te le mettre au cul, si c'est ton idée (Aymé,
Jument, 1933, p. 63).
♦ Qqn ou qqc. (de) mon cul. Quelqu'un ou quelque chose que je juge sans
valeur, inexistant du point de vue de l'efficacité. Les États-Unis de
mon cul, dit Pinette (Sartre, Mort ds âme, 1949, p. 71) :
4. − (...) On entendit au loin le claquement sec d'une mitrailleuse.
− DCA?
− DCA, mon cul! C'est l'avion qui tire, oui!
Sartre, Mort ds âme, 1949 p. 87.
♦ Il n'y a pas plus de (qqn ou qqc.) que de beurre au cul. Celui ou ce
dont on parle est inexistant ou sans valeur. Les uns fouillant vers le
coteau toutes les ravines, tous les bosquets... (...) Pas plus de
Courtial que de beurre au cul!... (Céline, Mort à crédit, 1936, p.
627).
♦ Comme mon cul. Mal. Il chantait : « L'Internationale sera le genre
humain ». Tu chantes comme mon cul, lui dit Dubech (Sartre, Sursis,
1945, p. 168).
2. En partic. Cul de la femme. Gentil, gros, joli cul
a) [En tant qu'élément caractéristique de la forme du corps ou de la
beauté féminine] Dame de mes pensées au cul de perle fine Dont ni perle
ni cul n'égale l'Orient (Apoll., Alcools, 1913, p. 61) :
5. Je le laissais causer... moi la boniche elle me revenait bien...
elle avait le cul presque carré, tellement qu'il était fait en muscles.
Ses nichons aussi de même c'était pas croyable comme dureté...
Céline, Mort à crédit, 1936, p. 582.
b) [En tant que partie érotogène du corps] Tortiller du cul. N'ayant
plus que cette mortelle offense à bombarder au nez de la troupe, elle
montra son cul (Zola, Germinal, 1885, p. 1506). La Mireille en plus du
cul étonnant, elle avait des yeux de romance, le regard preneur
(Céline, Mort à crédit, 1936, p. 21).
− P. métaph. :
6. Il y a un album qui commence par une narration sentimentale de M.
Julien (...). Il y a des vers qui montrent le cul du caractère
français; l'expression est juste : à propos de Jean-Jacques, on y parle
d'aller à la garde-robe. Il ne faut pas cependant que je profane ce
charmant mot de cul, ce serait condamner les idées qui m'ont donné le
plus de plaisir à Vienne.
Stendhal, Journal, 1809-11, p. 117.
c) P. méton., HABILL. Faux cul et, p. ell. du déterminant, cul.
Rembourrage qu'à différentes époques les femmes portaient, sous la
robe, au bas du dos. Synon. tournure. En entrant dans la première
salle, chaque femme était obligée de quitter son cul, sa bouffante, ses
soutiens... et de vêtir une lévite blanche (Lettre d'un garde du roi,
1786 ds Rigaud, Dict. jargon paris., 1878, p. 108).
B.− Trou du cul et, p. ell. du déterminé, cul. Anus. Péter du cul, se
torcher le cul. On m'a torché le cul à fond (Céline, Mort à crédit,
1936, p. 80). Elle enlevait la crotte au cul du vieux (Aragon, Beaux
quart., 1936, p. 116).
− Loc. proverbiale fig. Péter plus haut que son cul. ,,Entreprendre des
choses au-dessus de ses forces; Prendre des airs au-dessus de son
état`` (Ac. 1835-1932) :
7. ... il n'est rien que je méprise davantage que de parler plus haut
que je ne pense. Caliban qui est franc et brutal dit qu'il ne faut pas
péter plus haut que son cul.
Guéhenno, Journal d'une Révolution, 1938, p. 125.
C.− Partie du corps contenant ou constituant le sexe.
1. [En parlant du sexe de l'homme ou de la femme]
♦ Affaires, histoires, ... de cul. D'amour physique. Synon. histoires
de cuisses, de fesses :
8. − Elle t'aime, dit Mathieu.
− Merde pour elle! répondit Pinette. (...)
− Elle m'agace, dit Mathieu. Et puis, de toute façon, les histoires de
cul ne me passionnent pas aujourd'hui. Mais tu as eu tort de la sauter,
si c'était pour la laisser tomber ensuite.
Sartre, La Mort dans l'âme, 1949, p. 152.
♦ Prêter, vendre son cul. Se prostituer. Tout le monde vend quelque
chose... Moi, je vends mon cul... (Goncourt, Journal, 1896, p. 965).
Prêter son cul pour dix francs est une infamie (Flaub., Corresp., 1860,
p. 305).
♦ Avoir des couilles (en parlant de l'homme), du poil (en parlant de la
femme) au cul. Être particulièrement apte à l'amour physique; p. ext.,
avoir de la vigueur, du courage. Les maquereaux-couilles-au-cul
(Vailland, Drôle de jeu, 1945, p. 17). « La petite Émilie n'a plus de
poil au cul! » (H. Bazin, Vipère, 1948, p. 68).
♦ Mettre, avoir le feu au cul. Exciter quelqu'un, être excité
sexuellement; p. ext. dans l'action, le comportement général. Je m'en
vais à tous leur mettre au cul un feu dont ils ne se doutent pas
(Flaub., Corresp., 1871, p. 319). Alors il rentra précipitamment chez
lui. (...). − Qu'est-ce qui t'arrive? T'as le feu au cul! (Dabit, Hôtel
Nord, 1929, p. 236). Le feu au cul comme elle avait, ça lui était
difficile de trouver assez d'amour (Céline, Mort à crédit, 1936, p.
20).
2. [En parlant du sexe de la femme] Vous vous plaignez du cul des
femmes qui est « monotone ». Il y a un remède bien simple, c'est de ne
pas vous en servir (Flaub., Corresp., 1878, p. 135). Ainsi donc le cul
et la galette, tel est le diptyque du journaliste contemporain (Bloy,
Journal, 1903, p. 164). Depuis l'ascension de Musyne et de Madame
Herote, je savais que le cul est la petite mine d'or du pauvre (Céline,
Voyage, 1932, p. 263) :
9. Quelqu'un fait la remarque que dans ce bon peuple, si puritain dans
les drames, on ne pourrait citer une seule famille ayant donné le jour
à une putain célèbre, qui se refuse à vivre du cul de sa fille.
Goncourt, Journal, 1871, p. 846.
D.− P. méton. [Pour désigner une pers.; souvent avec un déterminant qui
précise la caractéristique ou la valeur symbolique de la pers.]
1. [Aspect physique] Cul-bas ou bas-du-cul ou bout-de-cul. Personne
petite, courtaude. Un abominable bout-de-cul, coiffé d'une casquette en
velours (Huysmans, Sœurs Vatard, 1879, p. 95). La photographie de ce
p'tit bas-du-cul (Barbusse, Feu, 1916, p. 50). La fille, un cul-bas,
une chevrette noiraude (Montherl., Démon bien, 1937, p. 1296).
2. [Symbole d'immobilité physique et/ou morale] Cul(-)de(-)plomb*.
Cul-terreux*.
3. [Symbole d'inintelligence ou d'objet d'antipathie] Cul. Personne
stupide, niaise. Quasi-synon. (en plus grave) con. Espèce de cul, vieux
cul. « Un pur cul, Pascal! » crie Gautier (Goncourt, Journal, 1863, p.
1267). Il avait un air de se ficher du monde, cet animal! Il riait
comme un cul, le trou de la bouche arrondi, ...; un vrai cul, enfin!
(Zola, Assommoir, 1877, p. 754). Je lui dis [au commis] : « C'est aussi
un cul [S. C. Leconte]! » (Léautaud, Journal littér., 4, 1922-24, p.
91).
♦ En constr. d'appos. ou d'attrib. avec valeur d'adj. Ce qu'il, ce
qu'elle est cul; air cul. C'était donc cul son procédé (Céline, Mort à
crédit, 1936, p. 452). Le geste de me frapper le bas-ventre, geste
hautement significatif... avait choqué ce bourgeois cul et poussiéreux
(Aymé, Confort, 1949, p. 206).
Rem. Au même sens, v. cucu(l) B.
− P. ext. [En guise de désignation injurieuse] Personne méprisable,
très antipathique. Petit, gros cul. Tu ne sais donc pas que ce petit
cul ne fréquente plus maintenant que la grande bourgeoisie, la haute
industrie? (Aymé, Travelingue, 1941, p. 52).
♦ Cul béni(t) v. béni, ie, bénit, ite, I B 1 a.
4. Cul-nu. Amour représenté tout nu. Les culs-nus d'amours, qui se
roulent aux frises, prennent aux yeux des danseurs un mouvement de
course effrénée et folle comme la leur (A. Daudet, N. Roumestan, 1881,
p. 165).
♦ En constr. d'appos. avec valeur d'adj. Impudique :
10. Bonne chère, bon feu, le « va te promener la honte » et toutes
idées et tout mot « cul nud, » la vraie intimité des hommes qui sont
au-dessus des apparences et qui les jugent sans soigner la rédaction du
jugement, ...
Barbey d'Aurevilly, Memorandum 2, 1839, p. 392.
− [P. anal. d'aspect] Jeunes danseuses d'Opéra :
11. Trois douzaines de cupidons,
Qu'une actrice a mis sur la paille,
Hier mendiaient, et la marmaille
Les poursuivait de gais lardons.
Chez Lise ils frappent d'un air triste;
Lise répond : nous sommes sourds.
Quoi! Vivrez-vous donc toujours,
Vieux petits culs nus d'amours?
Béranger, Chansons, t. 3, Les Pauvres amours, 1829, p. 177.
Rem. Les dict. attestent en outre le sens de « mendiant, personne
misérable » (supra I A e).
II.− [Pour désigner une partie du corps de certains animaux]
A.− Partie postérieure du corps comprenant les fesses et le fondement*.
Synon. train de derrière. Voilà de la pitié aussi bien placée qu'une
plume au cul d'un porc! (Hugo, N.-D. Paris, 1832, p. 285).
L'agriculteur, toutes choses pour lui réduites à ses deux mains et au
cul noir de son buffle, avait soin seulement de mener droit son sillon
(Claudel, Connaiss. Est, 1907, p. 110). Sur le trottoir il y a un chien
Il est assis sur son cul Il regarde l'évêque (Prévert, Paroles, 1946,
p. 127).
− CHASSE. Tirer au cul levé. Tirer le gibier au moment où il prend son
vol. Il faut pourtant que je les tire [les alouettes]! Au cul levé,
c'eût été hasardeux. Il [M. Sud] préférait s'en désigner une et la voir
s'abattre, se motter, là, entre ces deux taupinières (Renard, Lanterne
sourde, 1893, p. 79).
B.− P. anal. et p. méton.
1. [Pour désigner un animal] Cul-blanc*.
Rem. Les dict. attestent d'autres dénominations de même type : cul-brun
ou doré (bombyx), cul-rousset (sorte de fauvette), etc.
2. [Pour désigner un fruit] Cul-de-chien (région. [Lorraine]). Nèfle.
Cul-de-mulet. (Variété de) figue.
Rem. Attestés par Ac. Compl. 1842, Lar. 19e, Littré, DG, Rob.
3. [Pour désigner un objet] Cul(-)de(-)poule* B.
III.− [P. anal. des emplois I ou II]
A.− [P. anal. de position] Partie inférieure ou postérieure d'une
chose.
1. [Chose naturelle] Cul d'artichaut. Synon. fond d'artichaut. Le goût
du fruit de l'arbre à pain se retrouve dans celui du cul d'artichaut
(Bern. de St-P., Harm. nat., 1814, p. 71). Il présenta lui-même (...)
un plat d'artichauts à notre mère, et lui dit : « Encore un petit cu,
madame. » (A. France, Crainquebille, La Cravate, 1904, p. 132).
2. [Chose créée par l'homme] Partie inférieure ou postérieure ou
extrême d'un objet.
a) Partie inférieure. Cul de marmite, de tonneau. La vaisselle de
cérémonie, dans un équilibre audacieux, les assiettes en tour de Pise,
les verres cul sur cul, l'un, renversé, portant l'autre debout
(T'Serstevens, Itinér. esp., 1933, p. 41).
SYNT. Cul de barrique, de chaudron, de chope, de flacon, de gamelle, de
poêle, de pot, de seau.
− Cul de basse(-)fosse*.
− Cul de bouteille. Vous tous qui cherchez dans le vin le souvenir ou
l'oubli, (...) ne contemplez plus le ciel que par le cul de la
bouteille (Baudel., Paradis artif., 1860, p. 324).
♦ P. anal. et méton. Verre épais et de couleur, entouré de plomb, de
certaines fenêtres et portes vitrées. Ces coups de gueule (...)
transperçaient les épais culs de bouteilles de la porte (Courteline,
Ronds-de-cuir, 1893, 6e tabl., III, p. 247).
♦ En constr. d'appos. avec valeur d'adj. Vert très foncé. Les verts
russe ou cul-de-bouteille (Arnoux, Roi, 1956, p. 171).
− Faire cul sec. Vider d'un seul trait un verre de vin, etc. (de
manière que le fond en paraisse sec). Elle [madame Tim] retourna
s'asseoir et se versa un verre de vin et le but très crânement, cul
sec, comme j'avais fait depuis le commencement du repas (Giono, Roi
sans divertiss., 1947, p. 207).
b) Partie postérieure, située à l'arrière.
− Cul de charrette. Le cul d'une charrette de pierres a donné dans ma
lucarne et en a défoncé la grille (Hugo, N.-D. Paris, 1832, p. 545). La
charrette a failli se mettre sur son cul (Bernanos, Crime, 1935, p.
778).
♦ (Mettre, lâcher, etc.) une charrette, un véhicule sur le/à cul. Le
fond reposant à terre et les limons en l'air. La place, dès le matin,
était encombrée par une file de charrettes qui, toutes à cul et les
brancards en l'air, s'étendaient le long des maisons (Flaub., Mme
Bovary, t. 1, 1857, p. 145).
− MAR. [En parlant d'un bateau] Partie arrière. Un bateau qui a une
hélice à chaque bout, c'est un bateau qui marche toujours à reculons.
Il n'a pas d'avant, ton bateau. Il a deux culs. Et toi, ça fait trois!
(Pagnol, Marius, 1931, IV, 1, p. 210).
♦ Être sur le cul. ,,Être trop enfoncé de l'arrière`` (Barber 1969).
c) Partie extrême. Cul de poulie. Partie d'une poulie opposée à
l'extrémité qui porte la fixation. L'entretoise qui porte l'engoujure
[d'une poulie] est appelée cul de poulie, l'autre est le collet
(Galopin, Lang. mar., 1925, p. 42).
B.− [P. anal. de forme]
− Bouche en cul(-)de(-)poule v. cul(-)de(-)poule A.
− MARINE
♦ Gros cul (vx). Gros bâtiment de la marine de guerre (cuirassé, cf.
Gruss 1952) ou de la marine marchande. Elle [la frégate] pique d'abord
droit au cul lourd, au bâtiment en panne (Sue, Atar-Gull, 1831, p. 22).
− P. méton. Marin et p. ext., homme de troupe, soldat. Tabac de gros
cul et p. ell. gros cul. Tabac de troupe. Le révérend (...) nous
apprenait le latin et le grec, entre deux pipes de « gros cul » (H.
Bazin, Vipère, 1948, p. 73).
♦ Cul de porc. ,,Épissure d'arrêt formant le bout du filin`` (Barber
1969). M. Corbière (...) nous écrase sans pitié sous « les enfléchures,
les drailles, les culs-de-porc, les queues-de-rat et les drisses ».
(Musset, Revue des Deux Mondes, 30 oct. 1832, p. 370).
Rem. Jal 1848 remarque que ce nœud gros et rond ,,est sans analogie
avec la croupe du cochon``. On peut penser que cul de porc est une
déformation plaisante de cul de port, attesté à la fin du xviiie s.
(cf. Jal).
Prononc. et Orth. : [ky]. l final est imprononcé dans le simple comme
dans les dér. du type : cul-blanc, gratte-cul, cul-de-jatte, etc. Le
mot est admis ds Ac. 1694-1932; les éd. de 1694 et 1718 soulignent que,
souvent, on n'écrit pas l; à comparer avec les éd. de 1762-1878 qui
ajoutent qu'on supprime parfois l dans l'écriture; l'éd. de 1740 note
qu'il disparaît dans les expr. cu-bas, cu-levé. Mais la majorité des
dict., y compris Ac. à part l'éd. de 1740, orthographient cul-levé.
Littré et DG enregistrent cu en tant que var. moins usitée de cul. Les
mots composés à partir de cul. A. Leur plur. Le simple prend seul la
marque du plur. quand il est suivi de la prép. de et d'un subst. : des
culs-de-jatte; mais il prend la marque du plur. tout en la donnant
également au terme suiv. quand celui-là est un adj. : des culs-blancs
(cf. Dupré 1972, p. 576). B. Le trait d'union. Il ne semble pas y avoir
de règle très stricte quant à son utilisation. Cependant, on peut
tenter de dégager, à partir de Ac. et des dict. gén. les tendances
suiv. : 1. Pas de trait d'union. a) Quand le mot composé fait partie
d'une expr. figée qui dépasse le cadre d'un mot composé : être chargé à
cul, être à cul (cf. Ac. 1694-1932), sur (le) cul (cf. ibid.), mettre
le cul (au) en vent, faire cul sec. b) Quand cul entre dans la
composition d'un nom dans lequel il désigne encore bien la partie
postérieure ou extrême d'un objet : cul de tonneau, cul d'artichaut,
cul d'une lampe (à comparer avec cul-de-lampe, terme d'archit.), cul de
chapeau, cul de poulie, cul de varengue. 2. Trait d'union. Quand le
composé n'a plus le sens de la somme de ses composants mais désigne un
concept nouveau, que cul soit déterminé par un adj. ou par un nom
précédé d'une prép.; ex. : cul-cul écrit aussi cucu (cf. Lar.
encyclop.) où spontanément ce n'est pas le sens de « cul » mais celui
de « stupide » qui vient à l'esprit. De même cul-terreux (paysan),
cul-blanc (oiseau, cf. Ac. 1835-1932, Lar. 19e-Lar. Lang. fr.). Même
chose pour cul-brun, cul-doré, cul-rouge, cul-rousset avec des
variations selon les dict., notamment Littré qui, s'il met le trait
d'union dans cul-blanc, cul-rouge, cul-rousset, cul-rond, n'en met ni à
cul-brun, ni à cul-doré. On écrit également avec trait d'union
cul-de-chien, cul-de-mulet, cul-de-porc (ou de-pot), cul-de-jatte,
cul-de-lampe, cul-de-four, cul-de-sac. Noter que Ac. ne met pas de
trait d'union dans ces mots de 1694 à 1740, sauf dans cul-de-jatte; en
1762 elle l'ôte même dans ce mot. Ce n'est qu'à partir de 1798 qu'elle
écrit régulièrement le trait d'union dans ces cas. Dans (à) cu-bas, (à)
coupe-cul (jeux) et dans écorche-cul où le sens de « cul » n'est plus
ressenti, Ac. 1694-1762 met le trait d'union. Noter la graph. soudée,
révélatrice de ce phénomène cubas, rencontrée ds Ac. Compl. 1842.
Comparer avec cul(-)levé (cf. infra 3). 3. Dans qq. cas il y a
hésitation selon le sens qu'on donne au mot composé :
cul(-)de(-)bouteille, cul(-)de(-)verre désignent une couleur et, pour
la 2e, en outre, une maladie (cataracte); le trait d'union ne se
justifie pas si on a à l'esprit la couleur particulière, opaque, très
foncée, du fond d'une bouteille, d'un verre. Pour cul(-)de(-)bouteille
il n'y a pas de trait d'union ds Ac. Compl. 1842, Lar. 19e, Guérin
1892, Nouv. Lar. ill., Rob., mais il y en a un ds DG, Lar. encyclop.,
Quillet 1965 et Lar. Lang. fr.; pour cul(-)de(-)verre il n'y en a pas
ds Ac. 1835-1932, Littré, Guérin 1892, Rob., mais il y en a un ds Lar.
19e et Quillet 1965. Le trait d'union ne se justifie que si l'on songe
à la couleur, sans réf. au fond de la bouteille, ou si c'est à «
cataracte » que l'on pense. De même dans cul(-)de(-)plomb on peut
considérer que les dict. ne mettant pas de trait d'union font réf. au
sens propre de « homme pesant, sédentaire », que les dict. en mettant
un se rapportent au sens fig. de « homme qui manque d'imagination, de
vivacité ». Si l'on peut écrire cul-de-poule pour les sens techn. (cf.
Lar. 19e, Guérin 1892, DG, Nouv. Lar. ill., Rob.) on écrit sans trait
d'union, les expr. en cul de poule, faire le cul de poule dans
lesquelles l'anal. de forme est évidente (cf. Ac. 1694-1932). Comparer
encore, ds Lar. 19e, cul tout nu (mendiant) dans lequel le sens propre
est présent, avec cul-tout-nu (colchique). Cul-nu (var. cul-nud ds Lar.
Lang. fr.). peut s'écrire avec trait d'union si on pense d'abord,
globalement, à la statue (cf. Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr.), mais
aussi sans, si on pense à ce détail que le petit ange est dessiné nu
(cf. Ac. 1762-1878). Cul de basse-fosse s'écrit sans trait d'union ds
la majorité des dict. (cf. Ac. 1694-1932 qui n'en place un entre basse
et fosse qu'à partir de 1762); seul Lar. Lang. fr. écrit
cul(-)de(-)basse-fosse. Est-ce parce qu'on sent encore le sens de «
fond d'un cachot » ou est-ce parce qu'on hésite à mettre trois traits
d'union dans le mot? Dans (à) cul(-) levé (jeu) il y a également
hésitation puisqu'il reste la notion de se lever, de céder le siège; on
rencontre un trait d'union ds Ac. 1740 et 1762 p. anal. avec (à)
cu-bas, (à) coupe-cul, mais non ds Ac. 1694, 1718, 1798-1932. Enfin,
bout(-)de(-)cul (var. bas(-)de(-)cul ou bas(-)du(-)cul, cf. Lar.
encyclop. et Lar. Lang. fr.) s'écrit sans trait d'union dans la
majorité des dict. et cela se comprend car une personne dite bas du cul
n'est pas seulement de petite taille mais est disproportionnée entre le
haut et le bas de son corps; Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr. écrivent
cependant un trait d'union. Peut-on invoquer l'anal. avec cul-de-jatte?
Étymol. et Hist. 1. Ca 1179 cul « derrière » (Renart, éd. M. Roques,
982); 1872 « homme bête et grossier » (Larch.); diverses loc. entre
autres a) xiiie s. avoir le cul pesant « être un lourdaud » (Fabliaux,
éd. Montaiglon et Raynaud, t. IV, p. 177); 1640 faire le cul de plomb «
être toujours assis » (Oudin Curiositez); b) 1re moitié xiiie s. son
cul arrière traire « se retirer; se tenir à l'écart » (Renart, éd. M.
Roques, 13479); 1886 arg. milit. tirer au cul « esquiver une corvée ou
le service » (Courteline, Gaietés esc., p. 130 ds Sain. Lang. par.); c)
1536 avoir le feu au cul (sens érotique) (Roger de Collerye, Œuvres
complètes, éd. Ch. d'Héricault, 263 ds IGLF); d) 1694 baiser le cul à
qqn « flatter quelqu'un bassement » (Corneille); e) 1656 péter plus
haut que son cul (Oudin d'apr. FEW t. 2, 2, p. 1508 b); 2. ca 1250 le
cul d'un noir chaudron « fonds ou partie inférieure de quelque chose »
(De la goute en l'aine, 61 ds Rutebeuf, Œuvres, éd. Jubinal, 1875, t.
3, p. 194). Du lat. class. culus « cul, derrière ». Fréq. abs. littér. :
610. Fréq. rel. littér. : xixe s. : a) 259, b) 1 222; xxe s. : a) 1
173, b) 1 012. Bbg. Gamillscheg (E.). Z. fr. Spr. Lit. 1930/31, t. 54,
pp. 204-205. − Gottsch. Redens. 1930, passim. − Goug. Lang. pop. 1929,
p. 154. − La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p.
201, 405.
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Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
Avatar
fove48
Message de , posté sur news:fr.comp.mail, en date du lundi 20 septembre
2010 09:00 :

X-Newsreader: Microsoft Outlook Express 6.00.2900.5512



Bon déja c'est pas fameux ;)



Message de , posté sur news:fr.comp.mail, en date du lundi 20 septembre
2010 09:00 :

de domaine @jslr25.fr, puis le lendemain @jslr26.fr, puis
@jslr27.fr...etc... et ce nom de domaine s'incrémente chaque
jour(aujourd'hui, on en est à @jslr31.fr); donc à chaque fois, les


emails

Pourquoi, ne pas tout simplement configurer ton compte laposte sur un
client de courriel lourd où tu pourrait faire des règles/filtres sur le
nom de l'expéditeur qui supporteraient le joker comme l'ont dis certains
?
Avatar
géjoun
fove48 nous expliquait:

X-Newsreader: Microsoft Outlook Express 6.00.2900.5512



Bon déja c'est pas fameux ;)



Bon, ok, j'avoue... :-)

Pourquoi, ne pas tout simplement configurer ton compte laposte sur un
client de courriel lourd où tu pourrait faire des règles/filtres sur
le nom de l'expéditeur qui supporteraient le joker comme l'ont dis
certains ?



Euuuh... C'est quoi qu'on appelle un client de courriel "lourd"?
Un truc qui fait 4 GO à l'install et qui se traine la nouille? :o)

--
géjoun
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