Bonjour à tous,
Il y a une quinzaine d'année je me suis lancé dans le développement de
photos couleurs (argentiques) des diapos plus précisément sur papier
cibachrome après avoir fait pendant des années du tirage noir et blanc. Ceux
qui ont fait du cibachrome se souviennent peut être de la difficulté à
obtenir une image potable (masquages à l'agrandisseur pour diminuer les
contrastes). Bref pour faire un 30X40 une soirée en labo et pas sur de la
réussite. Certes les couleurs du Ciba étaient flamboyantes (Ah! les beaux
rouges...). Puis je me suis lancé dans le tirage néga couleur sur papier. Là
pour maîtriser les filtres à mettre dans l'agrandisseur avec se sacré voile
orange...pas simple. Je passe sur la chimie, la maîtrise des températures,
le renouvellement des bains etc.
Bien sûr comme beaucoup je suis passé au numérique avec la simplicité du
tirage des photos et surtout les résultats obtenus en quantité et qualité.
( j'ai comparé des tirages papier de diapos kodachrome fait en argentique et
en numérique et bien le numérique me semble meilleurs pour les couleurs)).
Et voilà ma question : je constate sur ce forum qu'il y a encore des
amateurs qui font du tirage photo en argentiques et quelle est leur
motivation comparée au numérique ? Ne pas voir dans cette question de
l'ironie, encore moins du mépris, chacun fait ce qu'il veut, mais je cherche
à savoir, car pour l"amateur qui fait des tirages limités de formats aussi
amateur le numérique est sans rival.
Pour mémoire, j'ai retrouvé récemment des diapo couleurs (ekta) 6X6 faites
avec un rolleiflex. Je n'ai pas de projecteur pour cette taille de diapo. Je
les ai scannés (avec un très bon scanner ..120 Mo la photo...) et tirés sur
imprimante : magnifique en A3 et quelle rapidité. En labo chimique quelle
galère cela serait...
Voilà j'ai lancé ma bouteille à la mer.
Marc DOUCET
Merci pour les précisions, je ne suis pas assez vieux en fait :-) Je savais pour l'énoncé du principe mais pas pour la date de première commercialisation.
A+, Claudio Bonavolta http://www.bonavolta.ch
Merci pour les précisions, je ne suis pas assez vieux en fait :-)
Je savais pour l'énoncé du principe mais pas pour la date de
première commercialisation.
Merci pour les précisions, je ne suis pas assez vieux en fait :-) Je savais pour l'énoncé du principe mais pas pour la date de première commercialisation.
A+, Claudio Bonavolta http://www.bonavolta.ch
Georges Giralt
Si j'imagine prendre un papier Cibachrome; le mettre directement dans une chambre grand format, et l'exposer à la lumière du jour, quels seront les résultats en matière de contraste et de rendu de couleurs?
JMB
Je me lance en suputations ne l'ayant jamais essayé ...
D'abord, le contraste: l'image résultante sera probablement très, très douce. Les dias ayant un gamma pas loin de 2, le papier doit être très en-dessous de 1 pour restaurer un contraste à peu près normal.
La couleur: c'est un papier prévu pour éclairage tungstène (celui des agrandisseurs) donc une tonalité en lumière du jour qui doit tourner franchement sur le bleuté. Le filtrage variant entre les lots de papier (les différences sont indiquées sur les boîtes), le résultat risque de fluctuer un peu de boîte en boîte.
La sensibilité du papier est faible, faut bien rajouter 3 diaphs par rapport à un papier N/B multigrade sans filtre genre Ilford. Comme il est peu contrasté, il est naturellement moins sensible aux erreurs.
Bon, ayant une chambre 8x10", faudrait que je me décide à essayer, le résultat peut être sympa ...
A+, Claudio Bonavolta http://www.bonavolta.ch
Salut ! J'ai vu des sténopés au Ciba, c'est pas mal, bien que particulier. Le gars filtre en jaune (pour equilibrer vers le tungstène et met un peu de CC en fonction du "feeling"... C'est un type que j'ai rencontré dans la rue, donc, j'ai même pas son nom. Désolé. En tous cas, tu peux essayer, ça te coutera pas trop cher, si t'as du papier et de la chimie dispo.
Si j'imagine prendre un papier Cibachrome; le mettre directement dans une
chambre grand format, et l'exposer à la lumière du jour, quels seront les
résultats en matière de contraste et de rendu de couleurs?
JMB
Je me lance en suputations ne l'ayant jamais essayé ...
D'abord, le contraste: l'image résultante sera probablement très,
très douce. Les dias ayant un gamma pas loin de 2, le papier doit
être très en-dessous de 1 pour restaurer un contraste à peu près
normal.
La couleur: c'est un papier prévu pour éclairage tungstène (celui
des agrandisseurs) donc une tonalité en lumière du jour qui doit
tourner franchement sur le bleuté.
Le filtrage variant entre les lots de papier (les différences sont
indiquées sur les boîtes), le résultat risque de fluctuer un peu de
boîte en boîte.
La sensibilité du papier est faible, faut bien rajouter 3 diaphs par
rapport à un papier N/B multigrade sans filtre genre Ilford. Comme il
est peu contrasté, il est naturellement moins sensible aux erreurs.
Bon, ayant une chambre 8x10", faudrait que je me décide à essayer, le
résultat peut être sympa ...
A+,
Claudio Bonavolta
http://www.bonavolta.ch
Salut !
J'ai vu des sténopés au Ciba, c'est pas mal, bien que particulier.
Le gars filtre en jaune (pour equilibrer vers le tungstène et met un peu
de CC en fonction du "feeling"...
C'est un type que j'ai rencontré dans la rue, donc, j'ai même pas son nom.
Désolé.
En tous cas, tu peux essayer, ça te coutera pas trop cher, si t'as du
papier et de la chimie dispo.
Si j'imagine prendre un papier Cibachrome; le mettre directement dans une chambre grand format, et l'exposer à la lumière du jour, quels seront les résultats en matière de contraste et de rendu de couleurs?
JMB
Je me lance en suputations ne l'ayant jamais essayé ...
D'abord, le contraste: l'image résultante sera probablement très, très douce. Les dias ayant un gamma pas loin de 2, le papier doit être très en-dessous de 1 pour restaurer un contraste à peu près normal.
La couleur: c'est un papier prévu pour éclairage tungstène (celui des agrandisseurs) donc une tonalité en lumière du jour qui doit tourner franchement sur le bleuté. Le filtrage variant entre les lots de papier (les différences sont indiquées sur les boîtes), le résultat risque de fluctuer un peu de boîte en boîte.
La sensibilité du papier est faible, faut bien rajouter 3 diaphs par rapport à un papier N/B multigrade sans filtre genre Ilford. Comme il est peu contrasté, il est naturellement moins sensible aux erreurs.
Bon, ayant une chambre 8x10", faudrait que je me décide à essayer, le résultat peut être sympa ...
A+, Claudio Bonavolta http://www.bonavolta.ch
Salut ! J'ai vu des sténopés au Ciba, c'est pas mal, bien que particulier. Le gars filtre en jaune (pour equilibrer vers le tungstène et met un peu de CC en fonction du "feeling"... C'est un type que j'ai rencontré dans la rue, donc, j'ai même pas son nom. Désolé. En tous cas, tu peux essayer, ça te coutera pas trop cher, si t'as du papier et de la chimie dispo.
Jean-Marc Becker
Bon, ayant une chambre 8x10", faudrait que je me décide à essayer, le résultat peut être sympa ...
J'ai vu des sténopés au Ciba, c'est pas mal, bien que particulier. Le gars filtre en jaune (pour equilibrer vers le tungstène et met un peu de CC en fonction du "feeling"... C'est un type que j'ai rencontré dans la rue, donc, j'ai même pas son nom. Désolé. En tous cas, tu peux essayer, ça te coutera pas trop cher, si t'as du papier et de la chimie dispo.
Je fais du sténopé d'une part, et d'autre part je suis en train de restaurer une chambre 18x24 de 1900 dont l'objectif a l'air excellent. Je me laisserai tenter par le cibachrome. Je retiens le filtrage jaune.
JMB
Bon, ayant une chambre 8x10", faudrait que je me décide à essayer, le
résultat peut être sympa ...
J'ai vu des sténopés au Ciba, c'est pas mal, bien que particulier.
Le gars filtre en jaune (pour equilibrer vers le tungstène et met un peu
de CC en fonction du "feeling"...
C'est un type que j'ai rencontré dans la rue, donc, j'ai même pas son nom.
Désolé.
En tous cas, tu peux essayer, ça te coutera pas trop cher, si t'as du
papier et de la chimie dispo.
Je fais du sténopé d'une part, et d'autre part je suis en train de restaurer
une chambre 18x24 de 1900 dont l'objectif a l'air excellent.
Je me laisserai tenter par le cibachrome. Je retiens le filtrage jaune.
Bon, ayant une chambre 8x10", faudrait que je me décide à essayer, le résultat peut être sympa ...
J'ai vu des sténopés au Ciba, c'est pas mal, bien que particulier. Le gars filtre en jaune (pour equilibrer vers le tungstène et met un peu de CC en fonction du "feeling"... C'est un type que j'ai rencontré dans la rue, donc, j'ai même pas son nom. Désolé. En tous cas, tu peux essayer, ça te coutera pas trop cher, si t'as du papier et de la chimie dispo.
Je fais du sténopé d'une part, et d'autre part je suis en train de restaurer une chambre 18x24 de 1900 dont l'objectif a l'air excellent. Je me laisserai tenter par le cibachrome. Je retiens le filtrage jaune.
JMB
fred.bleu11
Bonjour à tous, Il y a une quinzaine d'année je me suis lancé dans le développement de photos couleurs (argentiques) des diapos plus précisément sur papier cibachrome après avoir fait pendant des années du tirage noir et blanc. Ceux qui ont fait du cibachrome se souviennent peut être de la difficulté à obtenir une image potable (masquages à l'agrandisseur pour diminuer les contrastes). Bref pour faire un 30X40 une soirée en labo et pas sur de la réussite. Certes les couleurs du Ciba étaient flamboyantes (Ah! les beaux rouges...). Puis je me suis lancé dans le tirage néga couleur sur papier. Là pour maîtriser les filtres à mettre dans l'agrandisseur avec se sacré voile orange...pas simple. Je passe sur la chimie, la maîtrise des températures, le renouvellement des bains etc. Bien sûr comme beaucoup je suis passé au numérique avec la simplicité du tirage des photos et surtout les résultats obtenus en quantité et qualité. ( j'ai comparé des tirages papier de diapos kodachrome fait en argentique et en numérique et bien le numérique me semble meilleurs pour les couleurs)). Et voilà ma question : je constate sur ce forum qu'il y a encore des amateurs qui font du tirage photo en argentiques et quelle est leur motivation comparée au numérique ?
je suis peut être un peu à coté de la question, puisque je vais surtout parler de dévelopement. j'ai adopté, depuis pas mal de temps, le presque tout numérique, pour ses immenses qualités, mais il y a une opération que je préfère, en argentique, c'est le dévelopement n&b. le passage d'une photo numerique couleur en n&b ne pose pas de probléme, il existe plusieurs méthodes et de nombreuses possibilités, mais le résultat est ....mathématique. trop exacte, trop "léché", trop "numérique". la numerisation d'une pellicule (6*6) donne un résultat, plus imprevisible, le procédé ajoute en lui même sa marque, ce qui n'est pas le cas en numerique. le numerique, c'est l'exactitude, l'argentique, dans ce cas, c'est une part de mystére, quelque chose d'organique. pour le tirage, l'imprimante fait totalement l'affaire. en tout cas, il n'y a aucun attachement au labo chimique,plutot contraignant, dans mon cas, mais simplement une différence de résultat. et dans tout les cas, la qualité finale de la photo dépend en grande part, du coup d'oeil à la prise de vue, quelque soit l'outil et la méthode.
Bonjour à tous,
Il y a une quinzaine d'année je me suis lancé dans le développement de
photos couleurs (argentiques) des diapos plus précisément sur papier
cibachrome après avoir fait pendant des années du tirage noir et blanc. Ceux
qui ont fait du cibachrome se souviennent peut être de la difficulté à
obtenir une image potable (masquages à l'agrandisseur pour diminuer les
contrastes). Bref pour faire un 30X40 une soirée en labo et pas sur de la
réussite. Certes les couleurs du Ciba étaient flamboyantes (Ah! les beaux
rouges...). Puis je me suis lancé dans le tirage néga couleur sur papier. Là
pour maîtriser les filtres à mettre dans l'agrandisseur avec se sacré voile
orange...pas simple. Je passe sur la chimie, la maîtrise des températures,
le renouvellement des bains etc.
Bien sûr comme beaucoup je suis passé au numérique avec la simplicité du
tirage des photos et surtout les résultats obtenus en quantité et qualité.
( j'ai comparé des tirages papier de diapos kodachrome fait en argentique et
en numérique et bien le numérique me semble meilleurs pour les couleurs)).
Et voilà ma question : je constate sur ce forum qu'il y a encore des
amateurs qui font du tirage photo en argentiques et quelle est leur
motivation comparée au numérique ?
je suis peut être un peu à coté de la question, puisque je vais surtout
parler de dévelopement.
j'ai adopté, depuis pas mal de temps, le presque tout numérique, pour
ses immenses qualités, mais il y a une opération que je préfère, en
argentique, c'est le dévelopement n&b.
le passage d'une photo numerique couleur en n&b ne pose pas de
probléme, il existe plusieurs méthodes et de nombreuses possibilités,
mais le résultat est ....mathématique.
trop exacte, trop "léché", trop "numérique".
la numerisation d'une pellicule (6*6) donne un résultat, plus
imprevisible, le procédé ajoute en lui même sa marque, ce qui n'est pas
le cas en numerique.
le numerique, c'est l'exactitude, l'argentique, dans ce cas, c'est une
part de mystére, quelque chose d'organique.
pour le tirage, l'imprimante fait totalement l'affaire.
en tout cas, il n'y a aucun attachement au labo chimique,plutot
contraignant, dans mon cas, mais simplement une différence de résultat.
et dans tout les cas, la qualité finale de la photo dépend en grande
part, du coup d'oeil à la prise de vue, quelque soit l'outil et la méthode.
Bonjour à tous, Il y a une quinzaine d'année je me suis lancé dans le développement de photos couleurs (argentiques) des diapos plus précisément sur papier cibachrome après avoir fait pendant des années du tirage noir et blanc. Ceux qui ont fait du cibachrome se souviennent peut être de la difficulté à obtenir une image potable (masquages à l'agrandisseur pour diminuer les contrastes). Bref pour faire un 30X40 une soirée en labo et pas sur de la réussite. Certes les couleurs du Ciba étaient flamboyantes (Ah! les beaux rouges...). Puis je me suis lancé dans le tirage néga couleur sur papier. Là pour maîtriser les filtres à mettre dans l'agrandisseur avec se sacré voile orange...pas simple. Je passe sur la chimie, la maîtrise des températures, le renouvellement des bains etc. Bien sûr comme beaucoup je suis passé au numérique avec la simplicité du tirage des photos et surtout les résultats obtenus en quantité et qualité. ( j'ai comparé des tirages papier de diapos kodachrome fait en argentique et en numérique et bien le numérique me semble meilleurs pour les couleurs)). Et voilà ma question : je constate sur ce forum qu'il y a encore des amateurs qui font du tirage photo en argentiques et quelle est leur motivation comparée au numérique ?
je suis peut être un peu à coté de la question, puisque je vais surtout parler de dévelopement. j'ai adopté, depuis pas mal de temps, le presque tout numérique, pour ses immenses qualités, mais il y a une opération que je préfère, en argentique, c'est le dévelopement n&b. le passage d'une photo numerique couleur en n&b ne pose pas de probléme, il existe plusieurs méthodes et de nombreuses possibilités, mais le résultat est ....mathématique. trop exacte, trop "léché", trop "numérique". la numerisation d'une pellicule (6*6) donne un résultat, plus imprevisible, le procédé ajoute en lui même sa marque, ce qui n'est pas le cas en numerique. le numerique, c'est l'exactitude, l'argentique, dans ce cas, c'est une part de mystére, quelque chose d'organique. pour le tirage, l'imprimante fait totalement l'affaire. en tout cas, il n'y a aucun attachement au labo chimique,plutot contraignant, dans mon cas, mais simplement une différence de résultat. et dans tout les cas, la qualité finale de la photo dépend en grande part, du coup d'oeil à la prise de vue, quelque soit l'outil et la méthode.
Christophe
le numerique, c'est l'exactitude, l'argentique, dans ce cas, c'est une part de mystére, quelque chose d'organique.
Le systeme capitaliste moderne, comme la mondialisation liberale, trouve sa source dans le monde anglo-saxon, c'est a dire protestant et puritain, toujours assez coince avec l'organique.... on fait moins d'affaire et on travaille moins quand on passe son temps a admirer le monde et a faire l'amour ;o) Vive l'hedonisme et l'epicurisme photographique ;o)
@+
Christophe
le numerique, c'est l'exactitude, l'argentique, dans ce cas, c'est une
part de mystére, quelque chose d'organique.
Le systeme capitaliste moderne, comme la mondialisation liberale,
trouve sa source dans le monde anglo-saxon, c'est a dire protestant et
puritain, toujours assez coince avec l'organique.... on fait moins
d'affaire et on travaille moins quand on passe son temps a admirer le
monde et a faire l'amour ;o)
Vive l'hedonisme et l'epicurisme photographique ;o)
le numerique, c'est l'exactitude, l'argentique, dans ce cas, c'est une part de mystére, quelque chose d'organique.
Le systeme capitaliste moderne, comme la mondialisation liberale, trouve sa source dans le monde anglo-saxon, c'est a dire protestant et puritain, toujours assez coince avec l'organique.... on fait moins d'affaire et on travaille moins quand on passe son temps a admirer le monde et a faire l'amour ;o) Vive l'hedonisme et l'epicurisme photographique ;o)
@+
Christophe
glamoute
Après, toujours en NB, je trouve le résultat bien supérieur
que ce qu'on peut obtenir en numérique avec du matériel amateur, mais c'est un autre débat.
Franchement, je ne sais pas s'il y a débat sur ce point. Un beau tirage N&B sur papier baryté est bien supérieur à n'importe quel tirage numérique. Au moins pour la raison suivante : sur les tirages numériques il y a une discontinuité des niveaux de gris dans les hautes lumières ; on voit des petits points et c'est insupportable.
J'ai été bluffé cet été aux rencontres d'Arles par une expo d'un auteur Finlandais (je ne me souviens pas du nom, mais je suis sûr que ceux qui l'ont vu s'en rappelle). Tout en N&B numérique. C'est la plus haute qualité qui m'ait été donnée de voir en tirage NB numérique. C'était proche de l'argentique mais pas encore aussi bon. Je considère les RIP de Arles comme une vitrine (peut être à tord). Je me dis que si là-bas on ne voit pas la top qualité de tirages, on ne la verra nulle part; ceci d'autant plus que les labos de pointe sont partenaires et qu'il n'ont pas trop interrêt à merder. Parfois je regrette un peu ce partenariat car du coup les tirages sont très orienté numérique et HP est un peu omniprésent et je trouve ça louche (l'indépendance vis à vis du business ...).
Après, toujours en NB, je trouve le résultat bien supérieur
que ce qu'on peut obtenir en numérique avec du matériel amateur, mais
c'est un autre débat.
Franchement, je ne sais pas s'il y a débat sur ce point. Un beau
tirage N&B sur papier baryté est bien supérieur à n'importe quel
tirage numérique. Au moins pour la raison suivante : sur les tirages
numériques il y a une discontinuité des niveaux de gris dans les
hautes lumières ; on voit des petits points et c'est insupportable.
J'ai été bluffé cet été aux rencontres d'Arles par une expo d'un
auteur Finlandais (je ne me souviens pas du nom, mais je suis sûr que
ceux qui l'ont vu s'en rappelle). Tout en N&B numérique. C'est la plus
haute qualité qui m'ait été donnée de voir en tirage NB numérique.
C'était proche de l'argentique mais pas encore aussi bon.
Je considère les RIP de Arles comme une vitrine (peut être à tord).
Je me dis que si là-bas on ne voit pas la top qualité de tirages, on
ne la verra nulle part; ceci d'autant plus que les labos de pointe sont
partenaires et qu'il n'ont pas trop interrêt à merder.
Parfois je regrette un peu ce partenariat car du coup les tirages sont
très orienté numérique et HP est un peu omniprésent et je trouve
ça louche (l'indépendance vis à vis du business ...).
Après, toujours en NB, je trouve le résultat bien supérieur
que ce qu'on peut obtenir en numérique avec du matériel amateur, mais c'est un autre débat.
Franchement, je ne sais pas s'il y a débat sur ce point. Un beau tirage N&B sur papier baryté est bien supérieur à n'importe quel tirage numérique. Au moins pour la raison suivante : sur les tirages numériques il y a une discontinuité des niveaux de gris dans les hautes lumières ; on voit des petits points et c'est insupportable.
J'ai été bluffé cet été aux rencontres d'Arles par une expo d'un auteur Finlandais (je ne me souviens pas du nom, mais je suis sûr que ceux qui l'ont vu s'en rappelle). Tout en N&B numérique. C'est la plus haute qualité qui m'ait été donnée de voir en tirage NB numérique. C'était proche de l'argentique mais pas encore aussi bon. Je considère les RIP de Arles comme une vitrine (peut être à tord). Je me dis que si là-bas on ne voit pas la top qualité de tirages, on ne la verra nulle part; ceci d'autant plus que les labos de pointe sont partenaires et qu'il n'ont pas trop interrêt à merder. Parfois je regrette un peu ce partenariat car du coup les tirages sont très orienté numérique et HP est un peu omniprésent et je trouve ça louche (l'indépendance vis à vis du business ...).
glamoute
Le systeme capitaliste moderne, comme la mondialisation liberale, trouve sa source dans le monde anglo-saxon, c'est a dire protestant et puritain, toujours assez coince avec l'organique.... on fait moins
Ceci est un très gros racourci mais il y a du vrai. Il serait interessant de poser la question suivante : les technologies numériques de traitement de l'information (bref l'informatique) sont elles le fruit d'une société dans laquelle le corps est incompris voire banni.
Cela me fait penser à une documentaire que j'ai vu sur Arte ces jours : "voyage en cybernétique". Film absolument passionnant dans lequel on apprend que dans l'amérique de l'après guerre, les tenants de la cybernétique n'avait d'autre projet que de "reprogrammer" le cerveau dans le but de créer un être humain débarassé de son instinct de violence (rien que ça). Si j'ai bien compris, le LSD serait né de ce projet en vue de mener des expérimentations sur le cerveau.
Le systeme capitaliste moderne, comme la mondialisation liberale,
trouve sa source dans le monde anglo-saxon, c'est a dire protestant et
puritain, toujours assez coince avec l'organique.... on fait moins
Ceci est un très gros racourci mais il y a du vrai.
Il serait interessant de poser la question suivante : les technologies
numériques de traitement de l'information (bref l'informatique) sont
elles le fruit d'une société dans laquelle le corps est incompris
voire banni.
Cela me fait penser à une documentaire que j'ai vu sur Arte ces jours
: "voyage en cybernétique". Film absolument passionnant dans lequel on
apprend que dans l'amérique de l'après guerre, les tenants de la
cybernétique n'avait d'autre projet que de "reprogrammer" le cerveau
dans le but de créer un être humain débarassé de son instinct de
violence (rien que ça). Si j'ai bien compris, le LSD serait né de ce
projet en vue de mener des expérimentations sur le cerveau.
Le systeme capitaliste moderne, comme la mondialisation liberale, trouve sa source dans le monde anglo-saxon, c'est a dire protestant et puritain, toujours assez coince avec l'organique.... on fait moins
Ceci est un très gros racourci mais il y a du vrai. Il serait interessant de poser la question suivante : les technologies numériques de traitement de l'information (bref l'informatique) sont elles le fruit d'une société dans laquelle le corps est incompris voire banni.
Cela me fait penser à une documentaire que j'ai vu sur Arte ces jours : "voyage en cybernétique". Film absolument passionnant dans lequel on apprend que dans l'amérique de l'après guerre, les tenants de la cybernétique n'avait d'autre projet que de "reprogrammer" le cerveau dans le but de créer un être humain débarassé de son instinct de violence (rien que ça). Si j'ai bien compris, le LSD serait né de ce projet en vue de mener des expérimentations sur le cerveau.
Vincent Becker
Franchement, je ne sais pas s'il y a débat sur ce point.
C'était une précaution rhétorique, les affirmations dans ce domaine générant des trolls d'une longueur moyenne de 3752,7 posts :-) Je précisais surtout "amateur" parce que j'ai entendu dire le plus grand bien des procédés piézo-électriques ou un truc du genre, mais c'est cher et je n'en ai jamais vu moi-même.
-- Vincent Becker Photographies et appareils anciens - Photography and classic cameras <URL:http://www.lumieresenboite.com>
Franchement, je ne sais pas s'il y a débat sur ce point.
C'était une précaution rhétorique, les affirmations dans ce domaine
générant des trolls d'une longueur moyenne de 3752,7 posts :-) Je
précisais surtout "amateur" parce que j'ai entendu dire le plus grand
bien des procédés piézo-électriques ou un truc du genre, mais c'est cher
et je n'en ai jamais vu moi-même.
--
Vincent Becker
Photographies et appareils anciens - Photography and classic cameras
<URL:http://www.lumieresenboite.com>
Franchement, je ne sais pas s'il y a débat sur ce point.
C'était une précaution rhétorique, les affirmations dans ce domaine générant des trolls d'une longueur moyenne de 3752,7 posts :-) Je précisais surtout "amateur" parce que j'ai entendu dire le plus grand bien des procédés piézo-électriques ou un truc du genre, mais c'est cher et je n'en ai jamais vu moi-même.
-- Vincent Becker Photographies et appareils anciens - Photography and classic cameras <URL:http://www.lumieresenboite.com>
Vincent Becker
c'est a dire protestant et puritain, toujours assez coince avec l'organique....
On est certes sur un groupe de photos, mais ce n'est pas une raison pour sombrer dans le cliché ;-)
-- Vincent Becker Photographies et appareils anciens - Photography and classic cameras <URL:http://www.lumieresenboite.com>
c'est a dire protestant et
puritain, toujours assez coince avec l'organique....
On est certes sur un groupe de photos, mais ce n'est pas une raison pour
sombrer dans le cliché ;-)
--
Vincent Becker
Photographies et appareils anciens - Photography and classic cameras
<URL:http://www.lumieresenboite.com>
c'est a dire protestant et puritain, toujours assez coince avec l'organique....
On est certes sur un groupe de photos, mais ce n'est pas une raison pour sombrer dans le cliché ;-)
-- Vincent Becker Photographies et appareils anciens - Photography and classic cameras <URL:http://www.lumieresenboite.com>
fred.bleu11
on fait moins
d'affaire et on travaille moins quand on passe son temps a admirer le monde et a faire l'amour ;o) Vive l'hedonisme et l'epicurisme photographique ;o)
Reste à savoir si ce precepte ne s'applique pas davantage au labo numérique qu'au labo argentque. les longues soirées passées dans le labo, au noir, ne sont t'elles sont pas l'ennemi du couple ? Et je ne parle mêm pas de l'odeur ! avec un labo numerique, rien n'est plus facile que de laisser la tâche tel quel à tout moment, et de reprendre, 1heure, 5 heures, 24 heures après, quand l'envie nous quitte, pour une periode :-))
on fait moins
d'affaire et on travaille moins quand on passe son temps a admirer le
monde et a faire l'amour ;o)
Vive l'hedonisme et l'epicurisme photographique ;o)
Reste à savoir si ce precepte ne s'applique pas davantage au labo
numérique qu'au labo argentque.
les longues soirées passées dans le labo, au noir, ne sont t'elles sont
pas l'ennemi du couple ?
Et je ne parle mêm pas de l'odeur !
avec un labo numerique, rien n'est plus facile que de laisser la tâche
tel quel à tout moment, et de reprendre, 1heure, 5 heures, 24 heures
après, quand l'envie nous quitte, pour une periode :-))
d'affaire et on travaille moins quand on passe son temps a admirer le monde et a faire l'amour ;o) Vive l'hedonisme et l'epicurisme photographique ;o)
Reste à savoir si ce precepte ne s'applique pas davantage au labo numérique qu'au labo argentque. les longues soirées passées dans le labo, au noir, ne sont t'elles sont pas l'ennemi du couple ? Et je ne parle mêm pas de l'odeur ! avec un labo numerique, rien n'est plus facile que de laisser la tâche tel quel à tout moment, et de reprendre, 1heure, 5 heures, 24 heures après, quand l'envie nous quitte, pour une periode :-))