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type* ou *type ?

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Zouplaz
Bonjour, excusez ma pollution mais j'ai récemment décidé d'écrire
maClasse* monPtr au lieu du contraire à savoir maClasse *monPtr.

J'ai cru lire quelque part que c'était la deuxième forme qui était la
bonne, quelqu'un peut confirmer ?

Merci

6 réponses

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Gabriel Dos Reis
writes:

| > > C'est vrai que vouloir écrire des logiciels qui marchent et que les
| > > autres puissent comprendre, c'est souvent une idée originale. (Mais
|
| > Euh ? (je ne trouve pas ça original du tout et je ne vois pas le
| > rapport avec ce dont on discute.)
|
| C'était plus ou moins une plaisanterie. Mais régarde un peu la qualité
| des logiciels autour de toi -- est-ce qu'ils donnent réelement
| l'impression que la qualité soit une facteur importante dans leur
| développement.

Je crois connaître quelqu'un qui poste régulièrement sur ce groupe qui
dit que les clients ne dépensent de l'argent que pour quelque chose
qui les intéresse. Je présume que la quantité de logiciels de
qualité médiocre n'est pas sans rapport avec le désir/besoin des
clients. <g> Ou c'est peut-être une tournure rhétorique qui ne vaut
que quand ça arrange.

-- Gaby
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Christophe Lephay
Gabriel Dos Reis wrote:
Je crois connaître quelqu'un qui poste régulièrement sur ce groupe qui
dit que les clients ne dépensent de l'argent que pour quelque chose
qui les intéresse. Je présume que la quantité de logiciels de
qualité médiocre n'est pas sans rapport avec le désir/besoin des
clients. <g> Ou c'est peut-être une tournure rhétorique qui ne vaut
que quand ça arrange.


Je pense que le secteur bancaire fait probablement exception à la règle,
mais j'ai pu constater à maintes reprises que les entreprises préféraient
souvent des solutions en bois et bon marché à d'autres plus robustes, mais
aussi plus chères. Le critère de choix, souvent, c'est exclusivement le
coût. Le décideur ne connaissant en général pas grand chose à
l'informatique, il a souvent du mal à comprendre la justification de
dépenses supplémentaires. Assez souvent, les développeurs sous-estiment la
complexité du problème des utilisateurs, et les utilisateurs, comme un juste
retour des choses, sous-estiment tout autant la complexité de la solution...

Chris

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Gabriel Dos Reis
"Christophe Lephay" writes:

| Gabriel Dos Reis wrote:
| > Je crois connaître quelqu'un qui poste régulièrement sur ce groupe qui
| > dit que les clients ne dépensent de l'argent que pour quelque chose
| > qui les intéresse. Je présume que la quantité de logiciels de
| > qualité médiocre n'est pas sans rapport avec le désir/besoin des
| > clients. <g> Ou c'est peut-être une tournure rhétorique qui ne vaut
| > que quand ça arrange.
|
| Je pense que le secteur bancaire fait probablement exception à la règle,
| mais j'ai pu constater à maintes reprises que les entreprises préféraient
| souvent des solutions en bois et bon marché à d'autres plus robustes, mais
| aussi plus chères. Le critère de choix, souvent, c'est exclusivement le
| coût. Le décideur ne connaissant en général pas grand chose à
| l'informatique, il a souvent du mal à comprendre la justification de
| dépenses supplémentaires. Assez souvent, les développeurs sous-estiment la
| complexité du problème des utilisateurs, et les utilisateurs, comme un juste
| retour des choses, sous-estiment tout autant la complexité de la solution...

Je ne sais pas.

Je ne suis pas convaincu qu'il y a une règle générale à part le
trivial « cela dépend du domaine et des clients ». J'ai l'expérience
du calcul scientifique (et non James, pas seulement dans les labos
universitaires) et aussi de l'industrie.
Par exemple, mes contrats avec Apple ou IBM avaient des clauses
spécificiques et que le tout est planifié comme une solution durable
sur le long terme, avec le budget prévu en conséquence. D'après ce que
j'ai vu dans ces cas, « bon marché » était un critère avec un faible
coefficient.

-- Gaby
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Christophe Lephay
Gabriel Dos Reis wrote:
"Christophe Lephay" writes:
Je pense que le secteur bancaire fait probablement exception à la
règle, mais j'ai pu constater à maintes reprises que les entreprises
préféraient souvent des solutions en bois et bon marché à d'autres
plus robustes, mais aussi plus chères. Le critère de choix, souvent,
c'est exclusivement le coût. Le décideur ne connaissant en général
pas grand chose à l'informatique, il a souvent du mal à comprendre
la justification de dépenses supplémentaires. Assez souvent, les
développeurs sous-estiment la complexité du problème des
utilisateurs, et les utilisateurs, comme un juste retour des choses,
sous-estiment tout autant la complexité de la solution...


Je ne sais pas.

Je ne suis pas convaincu qu'il y a une règle générale à part le
trivial « cela dépend du domaine et des clients ». J'ai l'expérience
du calcul scientifique (et non James, pas seulement dans les labos
universitaires) et aussi de l'industrie.
Par exemple, mes contrats avec Apple ou IBM avaient des clauses
spécificiques et que le tout est planifié comme une solution durable
sur le long terme, avec le budget prévu en conséquence. D'après ce que
j'ai vu dans ces cas, « bon marché » était un critère avec un faible
coefficient.


Ceci dit, on peut s'attendre de boites comme IBM ou Apple qu'elles
connaissent un minimum les contraintes des développements de logiciels. Mon
explication s'adressait surtout aux PME dans lesquelles, assez souvent, il
n'y a aucune compétence informatique...

Dans la boite où je bossais, il a été question d'automatiser la circulation
des données, saisies initialement dans des établissements délocalisés pour
être traitées mensuellement de manière centralisée par le service
facturation. J'avais proposé une architecture client-serveur impliquant,
selon mes estimations, un temps de développement (analyse comprise) de six à
neuf mois-homme. Une SSII est passée par là, a affirmé qu'en à peine deux
mois elle pouvait fournir une solution sur Access, pour un coût par
conséquent beaucoup moins élevé. Malgré mes mises en gardes plus
qu'insistantes, rien n'y a fait.

On pourrait croire que ce genre d'échecs peut servir de leçon, mais le
procédé a été reproduit par la suite, bien que l'echec ait déjà été
manifeste la première fois. A cette seconde occasion, trois années plus tard
le produit miracle et censé ne nécessiter que deux mois de développement est
toujours attendu.

Ce genre de politique, basée sur une répetition ad nauseam des mêmes
erreurs, m'a incité à me barrer de cette boite où j'avais bossé pendant
presque quinze ans...

J'ai le sentiment qu'il y a une corrélation avec le nombre de logiciels
piratés. Beaucoup considèrent que l'informatique coûte trop cher dès
l'acquisition du matériel, et semble donc penser qu'il n'est pas justifié de
payer un kopeck de plus pour du logiciel. Le problème est en grande partie
imputable, à mon sens, à un manque de culture et d'outils de gestion
financiers. Sans ce genre d'outils, on voit ce que coûte l'informatique (et
encore !), mais on n'a aucune idée de ce que celà peut rapporter. Les
financiers ont souvent tendance à considérer comme zéro les gains qu'ils ne
peuvent mesurer (parce que c'est comme tels qu'ils apparaissent dans les
bilans financiers)...

On trouve le même problème pour tout ce qui concerne la sécurité : il faut
attendre la catastrophe pour arriver à obtenir quelques crédits. Et même
après une telle catastrophe, il n'est pas rare qu'on continue la politique
de l'autruche...

Chris


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Alain Naigeon
"Christophe Lephay" a écrit dans le message
news: boddi2$20b$
Gabriel Dos Reis wrote:
Je crois connaître quelqu'un qui poste régulièrement sur ce groupe qui
dit que les clients ne dépensent de l'argent que pour quelque chose
qui les intéresse. Je présume que la quantité de logiciels de
qualité médiocre n'est pas sans rapport avec le désir/besoin des
clients. <g> Ou c'est peut-être une tournure rhétorique qui ne vaut
que quand ça arrange.


Je pense que le secteur bancaire fait probablement exception à la règle,
mais j'ai pu constater à maintes reprises que les entreprises préféraient
souvent des solutions en bois et bon marché à d'autres plus robustes, mais
aussi plus chères. Le critère de choix, souvent, c'est exclusivement le
coût. Le décideur ne connaissant en général pas grand chose à
l'informatique, il a souvent du mal à comprendre la justification de
dépenses supplémentaires.


T'ss, c'est plus compliqué que ça à mon avis. Avec une collègue, on nous
avait demandé une étude - c'était pour du matériel il est vrai - et, au lieu
de choisir la marque désignée selon les critères convenus à l'avance, la
direction a choisi IBM ; c'est le réflexe "au moins on ne pourra rien nous
reprocher vu la la réputation de la marque" - justement, le gars qui n'y
connaît rien a tendance à prendre ce genre d'assurance tous risques,
parce qu'il n'a pas les connaissances pour évaluer l'aspect technique du
rapport qualité/prix.

--

Français *==> "Musique renaissance" <==* English
midi - facsimiles - ligatures - mensuration
http://anaigeon.free.fr | http://www.medieval.org/emfaq/anaigeon/


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Christophe Lephay
Alain Naigeon wrote:
T'ss, c'est plus compliqué que ça à mon avis. Avec une collègue, on
nous avait demandé une étude - c'était pour du matériel il est vrai -
et, au lieu de choisir la marque désignée selon les critères convenus
à l'avance, la direction a choisi IBM ; c'est le réflexe "au moins on
ne pourra rien nous reprocher vu la la réputation de la marque" -
justement, le gars qui n'y connaît rien a tendance à prendre ce genre
d'assurance tous risques,
parce qu'il n'a pas les connaissances pour évaluer l'aspect technique
du rapport qualité/prix.


C'est vrai (même si je pense que ça l'était plus par le passé), mais ce
n'est plus le profil PME :)

Chris

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