> Bien sûr, cela va sans dire, il faut tenir compte aussi des années :
> année n : l'entreprise gagne de l'argent
> année n+1 : l'entreprise fait le bilan de l'année n, et verse les
> dividendes à ses associés (et le prélèvement de 13% aux impôts)
> année n+2 : les associés déclarent leurs dividendes dans leurs revenus
> de l'année n+1 et paient éventuellement des impôts dessus.
>
OK, c'est un cycle "classique" de déclaration ...
> Et une chose aussi, si la trésorerie de l'entreprise en année n+1 ne
> permet pas de verser tout de suite le dividende, il peut ne pas être
> versé concrêtement aux associés même s'il est juridiquement mis en
> paiement (ça passe alors en compte courant d'associé, et on régularise
> ça plus tard dans le bilan. Mon avocat conseille tout de même, lorsqu'on
> fait cela et qu'il y a plusieurs associés, de payer les dividendes
> simultanément à tous, y compris s'ils sont payés en plusieurs fois). Par
> contre, le prélèvement de 13% est à verser tout de suite, dans le mois
> qui suit la date de mise en paiement du dividende.
>
OK, dans notre cas, nous nous verserons les dividendes après paiement des
charges de l'année ... Donc, la trésorerie ne devrait pas nous poser de
problème.
> Une petite chose aussi que je n'avais pas précisé, pour pouvoir
> bénéficier du taux réduit d'IS à 15%, il faut que le capital de la
> société soit totalement libéré. Mais je pense que vu le montant que vous
> envisagez pour le capital, vous n'allez pas vous amuser à le libérer
> partiellement... (cela étant, faut y penser, je me rappelle la première
> société que j'ai créé où le capital, très important, n'avait
> initialement pas prévu d'être libéré totalement, et puis par rapport à
> cette histoire de taux d'IS on a du changer d'avis)
Capital libéré totalement ? Cela veut-il dire que nous devons avoir versé la
totalité du montant du capital dès le début ? SI oui : cela sera le cas pour
nous ... :)
> Bien sûr, cela va sans dire, il faut tenir compte aussi des années :
> année n : l'entreprise gagne de l'argent
> année n+1 : l'entreprise fait le bilan de l'année n, et verse les
> dividendes à ses associés (et le prélèvement de 13% aux impôts)
> année n+2 : les associés déclarent leurs dividendes dans leurs revenus
> de l'année n+1 et paient éventuellement des impôts dessus.
>
OK, c'est un cycle "classique" de déclaration ...
> Et une chose aussi, si la trésorerie de l'entreprise en année n+1 ne
> permet pas de verser tout de suite le dividende, il peut ne pas être
> versé concrêtement aux associés même s'il est juridiquement mis en
> paiement (ça passe alors en compte courant d'associé, et on régularise
> ça plus tard dans le bilan. Mon avocat conseille tout de même, lorsqu'on
> fait cela et qu'il y a plusieurs associés, de payer les dividendes
> simultanément à tous, y compris s'ils sont payés en plusieurs fois). Par
> contre, le prélèvement de 13% est à verser tout de suite, dans le mois
> qui suit la date de mise en paiement du dividende.
>
OK, dans notre cas, nous nous verserons les dividendes après paiement des
charges de l'année ... Donc, la trésorerie ne devrait pas nous poser de
problème.
> Une petite chose aussi que je n'avais pas précisé, pour pouvoir
> bénéficier du taux réduit d'IS à 15%, il faut que le capital de la
> société soit totalement libéré. Mais je pense que vu le montant que vous
> envisagez pour le capital, vous n'allez pas vous amuser à le libérer
> partiellement... (cela étant, faut y penser, je me rappelle la première
> société que j'ai créé où le capital, très important, n'avait
> initialement pas prévu d'être libéré totalement, et puis par rapport à
> cette histoire de taux d'IS on a du changer d'avis)
Capital libéré totalement ? Cela veut-il dire que nous devons avoir versé la
totalité du montant du capital dès le début ? SI oui : cela sera le cas pour
nous ... :)
> Bien sûr, cela va sans dire, il faut tenir compte aussi des années :
> année n : l'entreprise gagne de l'argent
> année n+1 : l'entreprise fait le bilan de l'année n, et verse les
> dividendes à ses associés (et le prélèvement de 13% aux impôts)
> année n+2 : les associés déclarent leurs dividendes dans leurs revenus
> de l'année n+1 et paient éventuellement des impôts dessus.
>
OK, c'est un cycle "classique" de déclaration ...
> Et une chose aussi, si la trésorerie de l'entreprise en année n+1 ne
> permet pas de verser tout de suite le dividende, il peut ne pas être
> versé concrêtement aux associés même s'il est juridiquement mis en
> paiement (ça passe alors en compte courant d'associé, et on régularise
> ça plus tard dans le bilan. Mon avocat conseille tout de même, lorsqu'on
> fait cela et qu'il y a plusieurs associés, de payer les dividendes
> simultanément à tous, y compris s'ils sont payés en plusieurs fois). Par
> contre, le prélèvement de 13% est à verser tout de suite, dans le mois
> qui suit la date de mise en paiement du dividende.
>
OK, dans notre cas, nous nous verserons les dividendes après paiement des
charges de l'année ... Donc, la trésorerie ne devrait pas nous poser de
problème.
> Une petite chose aussi que je n'avais pas précisé, pour pouvoir
> bénéficier du taux réduit d'IS à 15%, il faut que le capital de la
> société soit totalement libéré. Mais je pense que vu le montant que vous
> envisagez pour le capital, vous n'allez pas vous amuser à le libérer
> partiellement... (cela étant, faut y penser, je me rappelle la première
> société que j'ai créé où le capital, très important, n'avait
> initialement pas prévu d'être libéré totalement, et puis par rapport à
> cette histoire de taux d'IS on a du changer d'avis)
Capital libéré totalement ? Cela veut-il dire que nous devons avoir versé la
totalité du montant du capital dès le début ? SI oui : cela sera le cas pour
nous ... :)
sr wrote:> Bien sûr, cela va sans dire, il faut tenir compte aussi des années :
> année n : l'entreprise gagne de l'argent
> année n+1 : l'entreprise fait le bilan de l'année n, et verse les
> dividendes à ses associés (et le prélèvement de 13% aux impôts)
> année n+2 : les associés déclarent leurs dividendes dans leurs revenus
> de l'année n+1 et paient éventuellement des impôts dessus.
>
OK, c'est un cycle "classique" de déclaration ...
Il faut y penser tout de même car ça implique qu'au début, vous ne
pourrez pas sortir de l'argent de la société avant un certain temps.
Sauf éventuellement si vous avez mis plus d'argent que le seul capital,
qu'il y a des apports en compte courant, et que dans ce cas-là vous vous
les remboursez avec les premières rentrées d'argent.
> Et une chose aussi, si la trésorerie de l'entreprise en année n+1 ne
> permet pas de verser tout de suite le dividende, il peut ne pas être
> versé concrêtement aux associés même s'il est juridiquement mis en
> paiement (ça passe alors en compte courant d'associé, et on régularise
> ça plus tard dans le bilan. Mon avocat conseille tout de même,
> lorsqu'on
> fait cela et qu'il y a plusieurs associés, de payer les dividendes
> simultanément à tous, y compris s'ils sont payés en plusieurs fois).
> Par
> contre, le prélèvement de 13% est à verser tout de suite, dans le mois
> qui suit la date de mise en paiement du dividende.
>
OK, dans notre cas, nous nous verserons les dividendes après paiement des
charges de l'année ... Donc, la trésorerie ne devrait pas nous poser de
problème.
C'est sûr que si on verse 100% de l'argent qui reste comme dividende, on
n'a pas trop de problèmes normalement, mais au début ça peut être rude,
avec les frais fixes que vous aurez annuellement (compta, dépôts légaux
des bilans et autres...)
> Une petite chose aussi que je n'avais pas précisé, pour pouvoir
> bénéficier du taux réduit d'IS à 15%, il faut que le capital de la
> société soit totalement libéré. Mais je pense que vu le montant que
> vous
> envisagez pour le capital, vous n'allez pas vous amuser à le libérer
> partiellement... (cela étant, faut y penser, je me rappelle la première
> société que j'ai créé où le capital, très important, n'avait
> initialement pas prévu d'être libéré totalement, et puis par rapport à
> cette histoire de taux d'IS on a du changer d'avis)
Capital libéré totalement ? Cela veut-il dire que nous devons avoir versé
la
totalité du montant du capital dès le début ? SI oui : cela sera le cas
pour
nous ... :)
Oui c'est ça. On n'est pas onligé de le faire en théorie, on peut n'en
libérer qu'une partie et compléter le reste dans les années qui suivent,
mais pour un tout petit capital ce serait un peu tiré par les cheveux
d'en arriver là. Disons que ça évite les formalités d'augmentation de
capital si on sait qu'on a besoin d'un capital plus conséquent et qu'on
n'a pas besoin de tout mettre d'un coup, ou tout simplement qu'on n'a
pas encore assez d'argent au début pour tout mettre.
sr <sr@noone.com> wrote:
> Bien sûr, cela va sans dire, il faut tenir compte aussi des années :
> année n : l'entreprise gagne de l'argent
> année n+1 : l'entreprise fait le bilan de l'année n, et verse les
> dividendes à ses associés (et le prélèvement de 13% aux impôts)
> année n+2 : les associés déclarent leurs dividendes dans leurs revenus
> de l'année n+1 et paient éventuellement des impôts dessus.
>
OK, c'est un cycle "classique" de déclaration ...
Il faut y penser tout de même car ça implique qu'au début, vous ne
pourrez pas sortir de l'argent de la société avant un certain temps.
Sauf éventuellement si vous avez mis plus d'argent que le seul capital,
qu'il y a des apports en compte courant, et que dans ce cas-là vous vous
les remboursez avec les premières rentrées d'argent.
> Et une chose aussi, si la trésorerie de l'entreprise en année n+1 ne
> permet pas de verser tout de suite le dividende, il peut ne pas être
> versé concrêtement aux associés même s'il est juridiquement mis en
> paiement (ça passe alors en compte courant d'associé, et on régularise
> ça plus tard dans le bilan. Mon avocat conseille tout de même,
> lorsqu'on
> fait cela et qu'il y a plusieurs associés, de payer les dividendes
> simultanément à tous, y compris s'ils sont payés en plusieurs fois).
> Par
> contre, le prélèvement de 13% est à verser tout de suite, dans le mois
> qui suit la date de mise en paiement du dividende.
>
OK, dans notre cas, nous nous verserons les dividendes après paiement des
charges de l'année ... Donc, la trésorerie ne devrait pas nous poser de
problème.
C'est sûr que si on verse 100% de l'argent qui reste comme dividende, on
n'a pas trop de problèmes normalement, mais au début ça peut être rude,
avec les frais fixes que vous aurez annuellement (compta, dépôts légaux
des bilans et autres...)
> Une petite chose aussi que je n'avais pas précisé, pour pouvoir
> bénéficier du taux réduit d'IS à 15%, il faut que le capital de la
> société soit totalement libéré. Mais je pense que vu le montant que
> vous
> envisagez pour le capital, vous n'allez pas vous amuser à le libérer
> partiellement... (cela étant, faut y penser, je me rappelle la première
> société que j'ai créé où le capital, très important, n'avait
> initialement pas prévu d'être libéré totalement, et puis par rapport à
> cette histoire de taux d'IS on a du changer d'avis)
Capital libéré totalement ? Cela veut-il dire que nous devons avoir versé
la
totalité du montant du capital dès le début ? SI oui : cela sera le cas
pour
nous ... :)
Oui c'est ça. On n'est pas onligé de le faire en théorie, on peut n'en
libérer qu'une partie et compléter le reste dans les années qui suivent,
mais pour un tout petit capital ce serait un peu tiré par les cheveux
d'en arriver là. Disons que ça évite les formalités d'augmentation de
capital si on sait qu'on a besoin d'un capital plus conséquent et qu'on
n'a pas besoin de tout mettre d'un coup, ou tout simplement qu'on n'a
pas encore assez d'argent au début pour tout mettre.
sr wrote:> Bien sûr, cela va sans dire, il faut tenir compte aussi des années :
> année n : l'entreprise gagne de l'argent
> année n+1 : l'entreprise fait le bilan de l'année n, et verse les
> dividendes à ses associés (et le prélèvement de 13% aux impôts)
> année n+2 : les associés déclarent leurs dividendes dans leurs revenus
> de l'année n+1 et paient éventuellement des impôts dessus.
>
OK, c'est un cycle "classique" de déclaration ...
Il faut y penser tout de même car ça implique qu'au début, vous ne
pourrez pas sortir de l'argent de la société avant un certain temps.
Sauf éventuellement si vous avez mis plus d'argent que le seul capital,
qu'il y a des apports en compte courant, et que dans ce cas-là vous vous
les remboursez avec les premières rentrées d'argent.
> Et une chose aussi, si la trésorerie de l'entreprise en année n+1 ne
> permet pas de verser tout de suite le dividende, il peut ne pas être
> versé concrêtement aux associés même s'il est juridiquement mis en
> paiement (ça passe alors en compte courant d'associé, et on régularise
> ça plus tard dans le bilan. Mon avocat conseille tout de même,
> lorsqu'on
> fait cela et qu'il y a plusieurs associés, de payer les dividendes
> simultanément à tous, y compris s'ils sont payés en plusieurs fois).
> Par
> contre, le prélèvement de 13% est à verser tout de suite, dans le mois
> qui suit la date de mise en paiement du dividende.
>
OK, dans notre cas, nous nous verserons les dividendes après paiement des
charges de l'année ... Donc, la trésorerie ne devrait pas nous poser de
problème.
C'est sûr que si on verse 100% de l'argent qui reste comme dividende, on
n'a pas trop de problèmes normalement, mais au début ça peut être rude,
avec les frais fixes que vous aurez annuellement (compta, dépôts légaux
des bilans et autres...)
> Une petite chose aussi que je n'avais pas précisé, pour pouvoir
> bénéficier du taux réduit d'IS à 15%, il faut que le capital de la
> société soit totalement libéré. Mais je pense que vu le montant que
> vous
> envisagez pour le capital, vous n'allez pas vous amuser à le libérer
> partiellement... (cela étant, faut y penser, je me rappelle la première
> société que j'ai créé où le capital, très important, n'avait
> initialement pas prévu d'être libéré totalement, et puis par rapport à
> cette histoire de taux d'IS on a du changer d'avis)
Capital libéré totalement ? Cela veut-il dire que nous devons avoir versé
la
totalité du montant du capital dès le début ? SI oui : cela sera le cas
pour
nous ... :)
Oui c'est ça. On n'est pas onligé de le faire en théorie, on peut n'en
libérer qu'une partie et compléter le reste dans les années qui suivent,
mais pour un tout petit capital ce serait un peu tiré par les cheveux
d'en arriver là. Disons que ça évite les formalités d'augmentation de
capital si on sait qu'on a besoin d'un capital plus conséquent et qu'on
n'a pas besoin de tout mettre d'un coup, ou tout simplement qu'on n'a
pas encore assez d'argent au début pour tout mettre.
"Deltaplan" a écrit dans le message de
news:1ik8dxx.9zs9s1y1b4adN%
> sr wrote:
>
>> > Bien sûr, cela va sans dire, il faut tenir compte aussi des années :
>> > année n : l'entreprise gagne de l'argent
>> > année n+1 : l'entreprise fait le bilan de l'année n, et verse les
>> > dividendes à ses associés (et le prélèvement de 13% aux impôts)
>> > année n+2 : les associés déclarent leurs dividendes dans leurs revenus
>> > de l'année n+1 et paient éventuellement des impôts dessus.
>> >
>>
>> OK, c'est un cycle "classique" de déclaration ...
>
> Il faut y penser tout de même car ça implique qu'au début, vous ne
> pourrez pas sortir de l'argent de la société avant un certain temps.
> Sauf éventuellement si vous avez mis plus d'argent que le seul capital,
> qu'il y a des apports en compte courant, et que dans ce cas-là vous vous
> les remboursez avec les premières rentrées d'argent.
>
Oui, nous ne comptions pas nous verser de dividendes rapidement ...
Dans un premier temps, nous comptons mettre en apport de la société le
capital (un minimum) et le montant correspondant à un ou deux ans
d'hébergement et quelques options éventuelles (comptes bancaires).
Par contre, il me semblait que tout l'argent devait être mis dans le capital
afin d'être dépensé par la société par la suite ... ==> ???
Je croyais par exemple que si nous voulions dans un premier temps :
- Un compte bancaire qui coute environ 30 euros par mois pour 2 ans > 800 euros
- Un ordinateur qui servirait à faire des sauvegardes, etc. = 500 euros
- Un hébergement de 2 ans pour nos sites internet soit 100 euros environ
- Les montants des différents couts de création (avocat pour les CGV,
les formalités de déclaration/création) soit 2000 euros environ
- Téléphone de la société : Est-ce quelque chose d'obligatoire ? Si oui,
est-il possible d'avoir un téléphone portable simplement et non un fixe ?
????
Soit un TOTAL de 3400 euros ... ==> Tout ne serait donc pas à apporter en
tant que capital ? Il y aurait d'autres façons d'apporter de l'argent au
début ?
Si on apporte un capital de 3400 euros, est-il possible par la suite
d'apporter de l'argent complémentaire dans la société ?
>> > Et une chose aussi, si la trésorerie de l'entreprise en année n+1 ne
>> > permet pas de verser tout de suite le dividende, il peut ne pas être
>> > versé concrêtement aux associés même s'il est juridiquement mis en
>> > paiement (ça passe alors en compte courant d'associé, et on régularise
>> > ça plus tard dans le bilan. Mon avocat conseille tout de même,
>> > lorsqu'on
>> > fait cela et qu'il y a plusieurs associés, de payer les dividendes
>> > simultanément à tous, y compris s'ils sont payés en plusieurs fois).
>> > Par
>> > contre, le prélèvement de 13% est à verser tout de suite, dans le mois
>> > qui suit la date de mise en paiement du dividende.
>> >
>>
>> OK, dans notre cas, nous nous verserons les dividendes après paiement des
>> charges de l'année ... Donc, la trésorerie ne devrait pas nous poser de
>> problème.
>
> C'est sûr que si on verse 100% de l'argent qui reste comme dividende, on
> n'a pas trop de problèmes normalement, mais au début ça peut être rude,
> avec les frais fixes que vous aurez annuellement (compta, dépôts légaux
> des bilans et autres...)
Frais annuels : En auriez-vous une estimation ?
La compta ne peut-elle pas être faite par nous ? Vu le faible nombre de
mouvements que nous aurons, il me semble plus économique de la faire par
nous-même si cela est possible ...
Si non, y-a-t-il des possibilités de formules simplifiées pour payer
moins dans ces postes ?
"Deltaplan" <deltaplan@free.fr> a écrit dans le message de
news:1ik8dxx.9zs9s1y1b4adN%deltaplan@free.fr...
> sr <sr@noone.com> wrote:
>
>> > Bien sûr, cela va sans dire, il faut tenir compte aussi des années :
>> > année n : l'entreprise gagne de l'argent
>> > année n+1 : l'entreprise fait le bilan de l'année n, et verse les
>> > dividendes à ses associés (et le prélèvement de 13% aux impôts)
>> > année n+2 : les associés déclarent leurs dividendes dans leurs revenus
>> > de l'année n+1 et paient éventuellement des impôts dessus.
>> >
>>
>> OK, c'est un cycle "classique" de déclaration ...
>
> Il faut y penser tout de même car ça implique qu'au début, vous ne
> pourrez pas sortir de l'argent de la société avant un certain temps.
> Sauf éventuellement si vous avez mis plus d'argent que le seul capital,
> qu'il y a des apports en compte courant, et que dans ce cas-là vous vous
> les remboursez avec les premières rentrées d'argent.
>
Oui, nous ne comptions pas nous verser de dividendes rapidement ...
Dans un premier temps, nous comptons mettre en apport de la société le
capital (un minimum) et le montant correspondant à un ou deux ans
d'hébergement et quelques options éventuelles (comptes bancaires).
Par contre, il me semblait que tout l'argent devait être mis dans le capital
afin d'être dépensé par la société par la suite ... ==> ???
Je croyais par exemple que si nous voulions dans un premier temps :
- Un compte bancaire qui coute environ 30 euros par mois pour 2 ans > 800 euros
- Un ordinateur qui servirait à faire des sauvegardes, etc. = 500 euros
- Un hébergement de 2 ans pour nos sites internet soit 100 euros environ
- Les montants des différents couts de création (avocat pour les CGV,
les formalités de déclaration/création) soit 2000 euros environ
- Téléphone de la société : Est-ce quelque chose d'obligatoire ? Si oui,
est-il possible d'avoir un téléphone portable simplement et non un fixe ?
????
Soit un TOTAL de 3400 euros ... ==> Tout ne serait donc pas à apporter en
tant que capital ? Il y aurait d'autres façons d'apporter de l'argent au
début ?
Si on apporte un capital de 3400 euros, est-il possible par la suite
d'apporter de l'argent complémentaire dans la société ?
>> > Et une chose aussi, si la trésorerie de l'entreprise en année n+1 ne
>> > permet pas de verser tout de suite le dividende, il peut ne pas être
>> > versé concrêtement aux associés même s'il est juridiquement mis en
>> > paiement (ça passe alors en compte courant d'associé, et on régularise
>> > ça plus tard dans le bilan. Mon avocat conseille tout de même,
>> > lorsqu'on
>> > fait cela et qu'il y a plusieurs associés, de payer les dividendes
>> > simultanément à tous, y compris s'ils sont payés en plusieurs fois).
>> > Par
>> > contre, le prélèvement de 13% est à verser tout de suite, dans le mois
>> > qui suit la date de mise en paiement du dividende.
>> >
>>
>> OK, dans notre cas, nous nous verserons les dividendes après paiement des
>> charges de l'année ... Donc, la trésorerie ne devrait pas nous poser de
>> problème.
>
> C'est sûr que si on verse 100% de l'argent qui reste comme dividende, on
> n'a pas trop de problèmes normalement, mais au début ça peut être rude,
> avec les frais fixes que vous aurez annuellement (compta, dépôts légaux
> des bilans et autres...)
Frais annuels : En auriez-vous une estimation ?
La compta ne peut-elle pas être faite par nous ? Vu le faible nombre de
mouvements que nous aurons, il me semble plus économique de la faire par
nous-même si cela est possible ...
Si non, y-a-t-il des possibilités de formules simplifiées pour payer
moins dans ces postes ?
"Deltaplan" a écrit dans le message de
news:1ik8dxx.9zs9s1y1b4adN%
> sr wrote:
>
>> > Bien sûr, cela va sans dire, il faut tenir compte aussi des années :
>> > année n : l'entreprise gagne de l'argent
>> > année n+1 : l'entreprise fait le bilan de l'année n, et verse les
>> > dividendes à ses associés (et le prélèvement de 13% aux impôts)
>> > année n+2 : les associés déclarent leurs dividendes dans leurs revenus
>> > de l'année n+1 et paient éventuellement des impôts dessus.
>> >
>>
>> OK, c'est un cycle "classique" de déclaration ...
>
> Il faut y penser tout de même car ça implique qu'au début, vous ne
> pourrez pas sortir de l'argent de la société avant un certain temps.
> Sauf éventuellement si vous avez mis plus d'argent que le seul capital,
> qu'il y a des apports en compte courant, et que dans ce cas-là vous vous
> les remboursez avec les premières rentrées d'argent.
>
Oui, nous ne comptions pas nous verser de dividendes rapidement ...
Dans un premier temps, nous comptons mettre en apport de la société le
capital (un minimum) et le montant correspondant à un ou deux ans
d'hébergement et quelques options éventuelles (comptes bancaires).
Par contre, il me semblait que tout l'argent devait être mis dans le capital
afin d'être dépensé par la société par la suite ... ==> ???
Je croyais par exemple que si nous voulions dans un premier temps :
- Un compte bancaire qui coute environ 30 euros par mois pour 2 ans > 800 euros
- Un ordinateur qui servirait à faire des sauvegardes, etc. = 500 euros
- Un hébergement de 2 ans pour nos sites internet soit 100 euros environ
- Les montants des différents couts de création (avocat pour les CGV,
les formalités de déclaration/création) soit 2000 euros environ
- Téléphone de la société : Est-ce quelque chose d'obligatoire ? Si oui,
est-il possible d'avoir un téléphone portable simplement et non un fixe ?
????
Soit un TOTAL de 3400 euros ... ==> Tout ne serait donc pas à apporter en
tant que capital ? Il y aurait d'autres façons d'apporter de l'argent au
début ?
Si on apporte un capital de 3400 euros, est-il possible par la suite
d'apporter de l'argent complémentaire dans la société ?
>> > Et une chose aussi, si la trésorerie de l'entreprise en année n+1 ne
>> > permet pas de verser tout de suite le dividende, il peut ne pas être
>> > versé concrêtement aux associés même s'il est juridiquement mis en
>> > paiement (ça passe alors en compte courant d'associé, et on régularise
>> > ça plus tard dans le bilan. Mon avocat conseille tout de même,
>> > lorsqu'on
>> > fait cela et qu'il y a plusieurs associés, de payer les dividendes
>> > simultanément à tous, y compris s'ils sont payés en plusieurs fois).
>> > Par
>> > contre, le prélèvement de 13% est à verser tout de suite, dans le mois
>> > qui suit la date de mise en paiement du dividende.
>> >
>>
>> OK, dans notre cas, nous nous verserons les dividendes après paiement des
>> charges de l'année ... Donc, la trésorerie ne devrait pas nous poser de
>> problème.
>
> C'est sûr que si on verse 100% de l'argent qui reste comme dividende, on
> n'a pas trop de problèmes normalement, mais au début ça peut être rude,
> avec les frais fixes que vous aurez annuellement (compta, dépôts légaux
> des bilans et autres...)
Frais annuels : En auriez-vous une estimation ?
La compta ne peut-elle pas être faite par nous ? Vu le faible nombre de
mouvements que nous aurons, il me semble plus économique de la faire par
nous-même si cela est possible ...
Si non, y-a-t-il des possibilités de formules simplifiées pour payer
moins dans ces postes ?
sr wrote:"Deltaplan" a écrit dans le message de
news:1ik8dxx.9zs9s1y1b4adN%
> sr wrote:
>
>> > Bien sûr, cela va sans dire, il faut tenir compte aussi des années :
>> > année n : l'entreprise gagne de l'argent
>> > année n+1 : l'entreprise fait le bilan de l'année n, et verse les
>> > dividendes à ses associés (et le prélèvement de 13% aux impôts)
>> > année n+2 : les associés déclarent leurs dividendes dans leurs
>> > revenus
>> > de l'année n+1 et paient éventuellement des impôts dessus.
>> >
>>
>> OK, c'est un cycle "classique" de déclaration ...
>
> Il faut y penser tout de même car ça implique qu'au début, vous ne
> pourrez pas sortir de l'argent de la société avant un certain temps.
> Sauf éventuellement si vous avez mis plus d'argent que le seul capital,
> qu'il y a des apports en compte courant, et que dans ce cas-là vous
> vous
> les remboursez avec les premières rentrées d'argent.
>
Oui, nous ne comptions pas nous verser de dividendes rapidement ...
Dans un premier temps, nous comptons mettre en apport de la société le
capital (un minimum) et le montant correspondant à un ou deux ans
d'hébergement et quelques options éventuelles (comptes bancaires).
Par contre, il me semblait que tout l'argent devait être mis dans le
capital
afin d'être dépensé par la société par la suite ... ==> ???
Je croyais par exemple que si nous voulions dans un premier temps :
- Un compte bancaire qui coute environ 30 euros par mois pour 2 ans >> 800 euros
- Un ordinateur qui servirait à faire des sauvegardes, etc. = 500
euros
- Un hébergement de 2 ans pour nos sites internet soit 100 euros
environ
- Les montants des différents couts de création (avocat pour les CGV,
les formalités de déclaration/création) soit 2000 euros environ
- Téléphone de la société : Est-ce quelque chose d'obligatoire ? Si
oui,
est-il possible d'avoir un téléphone portable simplement et non un fixe ?
????
On risque de vous demander souvent un numéro de téléphone fixe et un
numéro de fax, mais ça peut être une ligne souscrite à titre privé. Cela
étant, c'est un peu dommage car si vous souscrivez une ligne pro, vous
rentrez totalement cette dépense dans les frais de la société, et en
récupérez la TVA. (idem pour les téléphones portables d'ailleurs)
Soit un TOTAL de 3400 euros ... ==> Tout ne serait donc pas à apporter en
tant que capital ? Il y aurait d'autres façons d'apporter de l'argent au
début ?
Rien ne vous empèche de mettre 1000¤ en capital et 2400¤ en compte
courant, et quand les premiers deniers rentrent dans les comptes de la
société, vous rembourser ces 2400¤...
A la limite, pourquoi même mettre 1000¤ de capital ? On peut même mettre
moins que ça puisque le minimum est à 1¤.
Attention à une chose pour le tout début du démarrage, une fois l'argent
du capital versé sur le compte bancaire, il va y être bloqué un certain
temps, jusqu'à ce que vous confirmiez l'enregistrement de la société à
la banque (et même plus encore si on compte le temps d'obtenir chéquier
et carte bancaire). Donc prévoyez de devoir payer de votre poche, en
plus, les premières dépenses, ou négociez pour pouvoir les payer un peu
plus tard (les frais de constitution à payer à l'avocat, l'idéal était
que comme ce que mon avocat a fait, il vous avance les frais de
publication légale et de dépot)Si on apporte un capital de 3400 euros, est-il possible par la suite
d'apporter de l'argent complémentaire dans la société ?
Oui, soit en capital (souscription de nouvelles parts sociales) soit en
compte courant d'associé (à condition que ça soit de l'argent d'un
associé déjà présent dans la société, qui possède au moins une part.
Les comptes courants d'associé, il faut quand même faire attention, car
c'est un risque pour l'entreprise dans la mesure où leur titulaire peut
en exiger le remboursement à tout moment...
>> > Et une chose aussi, si la trésorerie de l'entreprise en année n+1 ne
>> > permet pas de verser tout de suite le dividende, il peut ne pas être
>> > versé concrêtement aux associés même s'il est juridiquement mis en
>> > paiement (ça passe alors en compte courant d'associé, et on
>> > régularise
>> > ça plus tard dans le bilan. Mon avocat conseille tout de même,
>> > lorsqu'on
>> > fait cela et qu'il y a plusieurs associés, de payer les dividendes
>> > simultanément à tous, y compris s'ils sont payés en plusieurs fois).
>> > Par
>> > contre, le prélèvement de 13% est à verser tout de suite, dans le
>> > mois
>> > qui suit la date de mise en paiement du dividende.
>> >
>>
>> OK, dans notre cas, nous nous verserons les dividendes après paiement
>> des
>> charges de l'année ... Donc, la trésorerie ne devrait pas nous poser
>> de
>> problème.
>
> C'est sûr que si on verse 100% de l'argent qui reste comme dividende,
> on
> n'a pas trop de problèmes normalement, mais au début ça peut être rude,
> avec les frais fixes que vous aurez annuellement (compta, dépôts légaux
> des bilans et autres...)
Frais annuels : En auriez-vous une estimation ?
La compta ne peut-elle pas être faite par nous ? Vu le faible nombre de
mouvements que nous aurons, il me semble plus économique de la faire par
nous-même si cela est possible ...
Qu'il y ait peu de mouvements c'est une chose, que l'on ait la capacité
de le faire correctement c'en est une autre.
Vous n'êtes pas obligé de tout faire faire par votre comptable.
Personnellement je m'occupe moi-même des déclarations de TVA, c'est une
fois par mois, et une fois qu'on a compris les astuces des cas un peu
particuliers (achats à l'étranger, histoires de TVA à payer et à
récupérer en même temps...), on s'en sort sans difficultés.
Si non, y-a-t-il des possibilités de formules simplifiées pour payer
moins dans ces postes ?
Les comptables font en général payer en fonction du travail que ça leur
occasionne, pour une toute petite compta ça ne coute pas trop cher.
Pour ma part, j'ai payé environ 1400¤ au comptable la première année,
puis 1650 et 2150 les années suivantes (je parle en TTC là)
Côté frais d'avocat, 1550¤ la première année (frais de constitution
compris), 950 euro par an par la suite, sauf cette année où j'ai payé
1650¤ parce que j'avais des frais supplémentaires pour un changement de
siège social... (tout ça toujours en TTC)
C'est à peu près les seuls frais fixes incompressibles que je vois,
charges et impôts mis à part.
sr <sr@noone.com> wrote:
"Deltaplan" <deltaplan@free.fr> a écrit dans le message de
news:1ik8dxx.9zs9s1y1b4adN%deltaplan@free.fr...
> sr <sr@noone.com> wrote:
>
>> > Bien sûr, cela va sans dire, il faut tenir compte aussi des années :
>> > année n : l'entreprise gagne de l'argent
>> > année n+1 : l'entreprise fait le bilan de l'année n, et verse les
>> > dividendes à ses associés (et le prélèvement de 13% aux impôts)
>> > année n+2 : les associés déclarent leurs dividendes dans leurs
>> > revenus
>> > de l'année n+1 et paient éventuellement des impôts dessus.
>> >
>>
>> OK, c'est un cycle "classique" de déclaration ...
>
> Il faut y penser tout de même car ça implique qu'au début, vous ne
> pourrez pas sortir de l'argent de la société avant un certain temps.
> Sauf éventuellement si vous avez mis plus d'argent que le seul capital,
> qu'il y a des apports en compte courant, et que dans ce cas-là vous
> vous
> les remboursez avec les premières rentrées d'argent.
>
Oui, nous ne comptions pas nous verser de dividendes rapidement ...
Dans un premier temps, nous comptons mettre en apport de la société le
capital (un minimum) et le montant correspondant à un ou deux ans
d'hébergement et quelques options éventuelles (comptes bancaires).
Par contre, il me semblait que tout l'argent devait être mis dans le
capital
afin d'être dépensé par la société par la suite ... ==> ???
Je croyais par exemple que si nous voulions dans un premier temps :
- Un compte bancaire qui coute environ 30 euros par mois pour 2 ans >> 800 euros
- Un ordinateur qui servirait à faire des sauvegardes, etc. = 500
euros
- Un hébergement de 2 ans pour nos sites internet soit 100 euros
environ
- Les montants des différents couts de création (avocat pour les CGV,
les formalités de déclaration/création) soit 2000 euros environ
- Téléphone de la société : Est-ce quelque chose d'obligatoire ? Si
oui,
est-il possible d'avoir un téléphone portable simplement et non un fixe ?
????
On risque de vous demander souvent un numéro de téléphone fixe et un
numéro de fax, mais ça peut être une ligne souscrite à titre privé. Cela
étant, c'est un peu dommage car si vous souscrivez une ligne pro, vous
rentrez totalement cette dépense dans les frais de la société, et en
récupérez la TVA. (idem pour les téléphones portables d'ailleurs)
Soit un TOTAL de 3400 euros ... ==> Tout ne serait donc pas à apporter en
tant que capital ? Il y aurait d'autres façons d'apporter de l'argent au
début ?
Rien ne vous empèche de mettre 1000¤ en capital et 2400¤ en compte
courant, et quand les premiers deniers rentrent dans les comptes de la
société, vous rembourser ces 2400¤...
A la limite, pourquoi même mettre 1000¤ de capital ? On peut même mettre
moins que ça puisque le minimum est à 1¤.
Attention à une chose pour le tout début du démarrage, une fois l'argent
du capital versé sur le compte bancaire, il va y être bloqué un certain
temps, jusqu'à ce que vous confirmiez l'enregistrement de la société à
la banque (et même plus encore si on compte le temps d'obtenir chéquier
et carte bancaire). Donc prévoyez de devoir payer de votre poche, en
plus, les premières dépenses, ou négociez pour pouvoir les payer un peu
plus tard (les frais de constitution à payer à l'avocat, l'idéal était
que comme ce que mon avocat a fait, il vous avance les frais de
publication légale et de dépot)
Si on apporte un capital de 3400 euros, est-il possible par la suite
d'apporter de l'argent complémentaire dans la société ?
Oui, soit en capital (souscription de nouvelles parts sociales) soit en
compte courant d'associé (à condition que ça soit de l'argent d'un
associé déjà présent dans la société, qui possède au moins une part.
Les comptes courants d'associé, il faut quand même faire attention, car
c'est un risque pour l'entreprise dans la mesure où leur titulaire peut
en exiger le remboursement à tout moment...
>> > Et une chose aussi, si la trésorerie de l'entreprise en année n+1 ne
>> > permet pas de verser tout de suite le dividende, il peut ne pas être
>> > versé concrêtement aux associés même s'il est juridiquement mis en
>> > paiement (ça passe alors en compte courant d'associé, et on
>> > régularise
>> > ça plus tard dans le bilan. Mon avocat conseille tout de même,
>> > lorsqu'on
>> > fait cela et qu'il y a plusieurs associés, de payer les dividendes
>> > simultanément à tous, y compris s'ils sont payés en plusieurs fois).
>> > Par
>> > contre, le prélèvement de 13% est à verser tout de suite, dans le
>> > mois
>> > qui suit la date de mise en paiement du dividende.
>> >
>>
>> OK, dans notre cas, nous nous verserons les dividendes après paiement
>> des
>> charges de l'année ... Donc, la trésorerie ne devrait pas nous poser
>> de
>> problème.
>
> C'est sûr que si on verse 100% de l'argent qui reste comme dividende,
> on
> n'a pas trop de problèmes normalement, mais au début ça peut être rude,
> avec les frais fixes que vous aurez annuellement (compta, dépôts légaux
> des bilans et autres...)
Frais annuels : En auriez-vous une estimation ?
La compta ne peut-elle pas être faite par nous ? Vu le faible nombre de
mouvements que nous aurons, il me semble plus économique de la faire par
nous-même si cela est possible ...
Qu'il y ait peu de mouvements c'est une chose, que l'on ait la capacité
de le faire correctement c'en est une autre.
Vous n'êtes pas obligé de tout faire faire par votre comptable.
Personnellement je m'occupe moi-même des déclarations de TVA, c'est une
fois par mois, et une fois qu'on a compris les astuces des cas un peu
particuliers (achats à l'étranger, histoires de TVA à payer et à
récupérer en même temps...), on s'en sort sans difficultés.
Si non, y-a-t-il des possibilités de formules simplifiées pour payer
moins dans ces postes ?
Les comptables font en général payer en fonction du travail que ça leur
occasionne, pour une toute petite compta ça ne coute pas trop cher.
Pour ma part, j'ai payé environ 1400¤ au comptable la première année,
puis 1650 et 2150 les années suivantes (je parle en TTC là)
Côté frais d'avocat, 1550¤ la première année (frais de constitution
compris), 950 euro par an par la suite, sauf cette année où j'ai payé
1650¤ parce que j'avais des frais supplémentaires pour un changement de
siège social... (tout ça toujours en TTC)
C'est à peu près les seuls frais fixes incompressibles que je vois,
charges et impôts mis à part.
sr wrote:"Deltaplan" a écrit dans le message de
news:1ik8dxx.9zs9s1y1b4adN%
> sr wrote:
>
>> > Bien sûr, cela va sans dire, il faut tenir compte aussi des années :
>> > année n : l'entreprise gagne de l'argent
>> > année n+1 : l'entreprise fait le bilan de l'année n, et verse les
>> > dividendes à ses associés (et le prélèvement de 13% aux impôts)
>> > année n+2 : les associés déclarent leurs dividendes dans leurs
>> > revenus
>> > de l'année n+1 et paient éventuellement des impôts dessus.
>> >
>>
>> OK, c'est un cycle "classique" de déclaration ...
>
> Il faut y penser tout de même car ça implique qu'au début, vous ne
> pourrez pas sortir de l'argent de la société avant un certain temps.
> Sauf éventuellement si vous avez mis plus d'argent que le seul capital,
> qu'il y a des apports en compte courant, et que dans ce cas-là vous
> vous
> les remboursez avec les premières rentrées d'argent.
>
Oui, nous ne comptions pas nous verser de dividendes rapidement ...
Dans un premier temps, nous comptons mettre en apport de la société le
capital (un minimum) et le montant correspondant à un ou deux ans
d'hébergement et quelques options éventuelles (comptes bancaires).
Par contre, il me semblait que tout l'argent devait être mis dans le
capital
afin d'être dépensé par la société par la suite ... ==> ???
Je croyais par exemple que si nous voulions dans un premier temps :
- Un compte bancaire qui coute environ 30 euros par mois pour 2 ans >> 800 euros
- Un ordinateur qui servirait à faire des sauvegardes, etc. = 500
euros
- Un hébergement de 2 ans pour nos sites internet soit 100 euros
environ
- Les montants des différents couts de création (avocat pour les CGV,
les formalités de déclaration/création) soit 2000 euros environ
- Téléphone de la société : Est-ce quelque chose d'obligatoire ? Si
oui,
est-il possible d'avoir un téléphone portable simplement et non un fixe ?
????
On risque de vous demander souvent un numéro de téléphone fixe et un
numéro de fax, mais ça peut être une ligne souscrite à titre privé. Cela
étant, c'est un peu dommage car si vous souscrivez une ligne pro, vous
rentrez totalement cette dépense dans les frais de la société, et en
récupérez la TVA. (idem pour les téléphones portables d'ailleurs)
Soit un TOTAL de 3400 euros ... ==> Tout ne serait donc pas à apporter en
tant que capital ? Il y aurait d'autres façons d'apporter de l'argent au
début ?
Rien ne vous empèche de mettre 1000¤ en capital et 2400¤ en compte
courant, et quand les premiers deniers rentrent dans les comptes de la
société, vous rembourser ces 2400¤...
A la limite, pourquoi même mettre 1000¤ de capital ? On peut même mettre
moins que ça puisque le minimum est à 1¤.
Attention à une chose pour le tout début du démarrage, une fois l'argent
du capital versé sur le compte bancaire, il va y être bloqué un certain
temps, jusqu'à ce que vous confirmiez l'enregistrement de la société à
la banque (et même plus encore si on compte le temps d'obtenir chéquier
et carte bancaire). Donc prévoyez de devoir payer de votre poche, en
plus, les premières dépenses, ou négociez pour pouvoir les payer un peu
plus tard (les frais de constitution à payer à l'avocat, l'idéal était
que comme ce que mon avocat a fait, il vous avance les frais de
publication légale et de dépot)Si on apporte un capital de 3400 euros, est-il possible par la suite
d'apporter de l'argent complémentaire dans la société ?
Oui, soit en capital (souscription de nouvelles parts sociales) soit en
compte courant d'associé (à condition que ça soit de l'argent d'un
associé déjà présent dans la société, qui possède au moins une part.
Les comptes courants d'associé, il faut quand même faire attention, car
c'est un risque pour l'entreprise dans la mesure où leur titulaire peut
en exiger le remboursement à tout moment...
>> > Et une chose aussi, si la trésorerie de l'entreprise en année n+1 ne
>> > permet pas de verser tout de suite le dividende, il peut ne pas être
>> > versé concrêtement aux associés même s'il est juridiquement mis en
>> > paiement (ça passe alors en compte courant d'associé, et on
>> > régularise
>> > ça plus tard dans le bilan. Mon avocat conseille tout de même,
>> > lorsqu'on
>> > fait cela et qu'il y a plusieurs associés, de payer les dividendes
>> > simultanément à tous, y compris s'ils sont payés en plusieurs fois).
>> > Par
>> > contre, le prélèvement de 13% est à verser tout de suite, dans le
>> > mois
>> > qui suit la date de mise en paiement du dividende.
>> >
>>
>> OK, dans notre cas, nous nous verserons les dividendes après paiement
>> des
>> charges de l'année ... Donc, la trésorerie ne devrait pas nous poser
>> de
>> problème.
>
> C'est sûr que si on verse 100% de l'argent qui reste comme dividende,
> on
> n'a pas trop de problèmes normalement, mais au début ça peut être rude,
> avec les frais fixes que vous aurez annuellement (compta, dépôts légaux
> des bilans et autres...)
Frais annuels : En auriez-vous une estimation ?
La compta ne peut-elle pas être faite par nous ? Vu le faible nombre de
mouvements que nous aurons, il me semble plus économique de la faire par
nous-même si cela est possible ...
Qu'il y ait peu de mouvements c'est une chose, que l'on ait la capacité
de le faire correctement c'en est une autre.
Vous n'êtes pas obligé de tout faire faire par votre comptable.
Personnellement je m'occupe moi-même des déclarations de TVA, c'est une
fois par mois, et une fois qu'on a compris les astuces des cas un peu
particuliers (achats à l'étranger, histoires de TVA à payer et à
récupérer en même temps...), on s'en sort sans difficultés.
Si non, y-a-t-il des possibilités de formules simplifiées pour payer
moins dans ces postes ?
Les comptables font en général payer en fonction du travail que ça leur
occasionne, pour une toute petite compta ça ne coute pas trop cher.
Pour ma part, j'ai payé environ 1400¤ au comptable la première année,
puis 1650 et 2150 les années suivantes (je parle en TTC là)
Côté frais d'avocat, 1550¤ la première année (frais de constitution
compris), 950 euro par an par la suite, sauf cette année où j'ai payé
1650¤ parce que j'avais des frais supplémentaires pour un changement de
siège social... (tout ça toujours en TTC)
C'est à peu près les seuls frais fixes incompressibles que je vois,
charges et impôts mis à part.
>> Soit un TOTAL de 3400 euros ... ==> Tout ne serait donc pas à apporter en
>> tant que capital ? Il y aurait d'autres façons d'apporter de l'argent au
>> début ?
>
> Rien ne vous empèche de mettre 1000¤ en capital et 2400¤ en compte
> courant, et quand les premiers deniers rentrent dans les comptes de la
> société, vous rembourser ces 2400¤...
Dans le cas du compte courrant bloqué, la sociét, pour rembourser, soit-elle
aussi attendre le premier bilan ?
Quelle serait la formule que vous pensez être la mieux adaptée : "Tout
apporter en capital puis récupération sous forme de dividendes" ou "Apporter
un capital plus petit et complèter avec un compte courant bloqué" ?
Si je prend le cas du capital, est-il possible de payer les frais d'avocat
avec le capital ?
> Attention à une chose pour le tout début du démarrage, une fois l'argent
> du capital versé sur le compte bancaire, il va y être bloqué un certain
> temps, jusqu'à ce que vous confirmiez l'enregistrement de la société à
> la banque (et même plus encore si on compte le temps d'obtenir chéquier
> et carte bancaire). Donc prévoyez de devoir payer de votre poche, en
> plus, les premières dépenses, ou négociez pour pouvoir les payer un peu
> plus tard (les frais de constitution à payer à l'avocat, l'idéal était
> que comme ce que mon avocat a fait, il vous avance les frais de
> publication légale et de dépot)
>
>> Si on apporte un capital de 3400 euros, est-il possible par la suite
>> d'apporter de l'argent complémentaire dans la société ?
>
> Oui, soit en capital (souscription de nouvelles parts sociales) soit en
> compte courant d'associé (à condition que ça soit de l'argent d'un
> associé déjà présent dans la société, qui possède au moins une part.
>
> Les comptes courants d'associé, il faut quand même faire attention, car
> c'est un risque pour l'entreprise dans la mesure où leur titulaire peut
> en exiger le remboursement à tout moment...
>
OK, y comrpis avant le premier bilan ?
Si oui, cela pourrait être le moyen de pouvoir mettre de l'argent et de nous
faire rembourser plus tôt qu'après le premier bilan.
>> >> > Et une chose aussi, si la trésorerie de l'entreprise en année n+1 ne
>> >> > permet pas de verser tout de suite le dividende, il peut ne pas être
>> >> > versé concrêtement aux associés même s'il est juridiquement mis en
>> >> > paiement (ça passe alors en compte courant d'associé, et on
>> >> > régularise
>> >> > ça plus tard dans le bilan. Mon avocat conseille tout de même,
>> >> > lorsqu'on
>> >> > fait cela et qu'il y a plusieurs associés, de payer les dividendes
>> >> > simultanément à tous, y compris s'ils sont payés en plusieurs fois).
>> >> > Par
>> >> > contre, le prélèvement de 13% est à verser tout de suite, dans le
>> >> > mois
>> >> > qui suit la date de mise en paiement du dividende.
>> >> >
>> >>
>> >> OK, dans notre cas, nous nous verserons les dividendes après paiement
>> >> des
>> >> charges de l'année ... Donc, la trésorerie ne devrait pas nous poser
>> >> de
>> >> problème.
>> >
>> > C'est sûr que si on verse 100% de l'argent qui reste comme dividende,
>> > on
>> > n'a pas trop de problèmes normalement, mais au début ça peut être rude,
>> > avec les frais fixes que vous aurez annuellement (compta, dépôts légaux
>> > des bilans et autres...)
>>
>> Frais annuels : En auriez-vous une estimation ?
>> La compta ne peut-elle pas être faite par nous ? Vu le faible nombre de
>> mouvements que nous aurons, il me semble plus économique de la faire par
>> nous-même si cela est possible ...
>
> Qu'il y ait peu de mouvements c'est une chose, que l'on ait la capacité
> de le faire correctement c'en est une autre.
>
> Vous n'êtes pas obligé de tout faire faire par votre comptable.
> Personnellement je m'occupe moi-même des déclarations de TVA, c'est une
> fois par mois, et une fois qu'on a compris les astuces des cas un peu
> particuliers (achats à l'étranger, histoires de TVA à payer et à
> récupérer en même temps...), on s'en sort sans difficultés.
>
Oui, ce genre de formules me semble intéressante = Faire nous-même une
partie du travail, et ne faire venir un comptable que pour les opérations
plus compliquées.
On m'a aussi parlé de centre de gestion agréés qui seraient maintenant
obligatoire ... Rien à voir avec ces notions de compta ?
>> Si non, y-a-t-il des possibilités de formules simplifiées pour payer
>> moins dans ces postes ?
>
> Les comptables font en général payer en fonction du travail que ça leur
> occasionne, pour une toute petite compta ça ne coute pas trop cher.
>
> Pour ma part, j'ai payé environ 1400¤ au comptable la première année,
> puis 1650 et 2150 les années suivantes (je parle en TTC là)
OK, ça donne un ordre d'idées. Probablement que notre compta sera dans les
plus simples et nous couterait encore moins.
Merci.
> Côté frais d'avocat, 1550¤ la première année (frais de constitution
> compris), 950 euro par an par la suite, sauf cette année où j'ai payé
> 1650¤ parce que j'avais des frais supplémentaires pour un changement de
> siège social... (tout ça toujours en TTC)
Pour ce qui est des frais d'avocats, nous en aurons certainement besoin que
de trés peu...
>> Soit un TOTAL de 3400 euros ... ==> Tout ne serait donc pas à apporter en
>> tant que capital ? Il y aurait d'autres façons d'apporter de l'argent au
>> début ?
>
> Rien ne vous empèche de mettre 1000¤ en capital et 2400¤ en compte
> courant, et quand les premiers deniers rentrent dans les comptes de la
> société, vous rembourser ces 2400¤...
Dans le cas du compte courrant bloqué, la sociét, pour rembourser, soit-elle
aussi attendre le premier bilan ?
Quelle serait la formule que vous pensez être la mieux adaptée : "Tout
apporter en capital puis récupération sous forme de dividendes" ou "Apporter
un capital plus petit et complèter avec un compte courant bloqué" ?
Si je prend le cas du capital, est-il possible de payer les frais d'avocat
avec le capital ?
> Attention à une chose pour le tout début du démarrage, une fois l'argent
> du capital versé sur le compte bancaire, il va y être bloqué un certain
> temps, jusqu'à ce que vous confirmiez l'enregistrement de la société à
> la banque (et même plus encore si on compte le temps d'obtenir chéquier
> et carte bancaire). Donc prévoyez de devoir payer de votre poche, en
> plus, les premières dépenses, ou négociez pour pouvoir les payer un peu
> plus tard (les frais de constitution à payer à l'avocat, l'idéal était
> que comme ce que mon avocat a fait, il vous avance les frais de
> publication légale et de dépot)
>
>> Si on apporte un capital de 3400 euros, est-il possible par la suite
>> d'apporter de l'argent complémentaire dans la société ?
>
> Oui, soit en capital (souscription de nouvelles parts sociales) soit en
> compte courant d'associé (à condition que ça soit de l'argent d'un
> associé déjà présent dans la société, qui possède au moins une part.
>
> Les comptes courants d'associé, il faut quand même faire attention, car
> c'est un risque pour l'entreprise dans la mesure où leur titulaire peut
> en exiger le remboursement à tout moment...
>
OK, y comrpis avant le premier bilan ?
Si oui, cela pourrait être le moyen de pouvoir mettre de l'argent et de nous
faire rembourser plus tôt qu'après le premier bilan.
>> >> > Et une chose aussi, si la trésorerie de l'entreprise en année n+1 ne
>> >> > permet pas de verser tout de suite le dividende, il peut ne pas être
>> >> > versé concrêtement aux associés même s'il est juridiquement mis en
>> >> > paiement (ça passe alors en compte courant d'associé, et on
>> >> > régularise
>> >> > ça plus tard dans le bilan. Mon avocat conseille tout de même,
>> >> > lorsqu'on
>> >> > fait cela et qu'il y a plusieurs associés, de payer les dividendes
>> >> > simultanément à tous, y compris s'ils sont payés en plusieurs fois).
>> >> > Par
>> >> > contre, le prélèvement de 13% est à verser tout de suite, dans le
>> >> > mois
>> >> > qui suit la date de mise en paiement du dividende.
>> >> >
>> >>
>> >> OK, dans notre cas, nous nous verserons les dividendes après paiement
>> >> des
>> >> charges de l'année ... Donc, la trésorerie ne devrait pas nous poser
>> >> de
>> >> problème.
>> >
>> > C'est sûr que si on verse 100% de l'argent qui reste comme dividende,
>> > on
>> > n'a pas trop de problèmes normalement, mais au début ça peut être rude,
>> > avec les frais fixes que vous aurez annuellement (compta, dépôts légaux
>> > des bilans et autres...)
>>
>> Frais annuels : En auriez-vous une estimation ?
>> La compta ne peut-elle pas être faite par nous ? Vu le faible nombre de
>> mouvements que nous aurons, il me semble plus économique de la faire par
>> nous-même si cela est possible ...
>
> Qu'il y ait peu de mouvements c'est une chose, que l'on ait la capacité
> de le faire correctement c'en est une autre.
>
> Vous n'êtes pas obligé de tout faire faire par votre comptable.
> Personnellement je m'occupe moi-même des déclarations de TVA, c'est une
> fois par mois, et une fois qu'on a compris les astuces des cas un peu
> particuliers (achats à l'étranger, histoires de TVA à payer et à
> récupérer en même temps...), on s'en sort sans difficultés.
>
Oui, ce genre de formules me semble intéressante = Faire nous-même une
partie du travail, et ne faire venir un comptable que pour les opérations
plus compliquées.
On m'a aussi parlé de centre de gestion agréés qui seraient maintenant
obligatoire ... Rien à voir avec ces notions de compta ?
>> Si non, y-a-t-il des possibilités de formules simplifiées pour payer
>> moins dans ces postes ?
>
> Les comptables font en général payer en fonction du travail que ça leur
> occasionne, pour une toute petite compta ça ne coute pas trop cher.
>
> Pour ma part, j'ai payé environ 1400¤ au comptable la première année,
> puis 1650 et 2150 les années suivantes (je parle en TTC là)
OK, ça donne un ordre d'idées. Probablement que notre compta sera dans les
plus simples et nous couterait encore moins.
Merci.
> Côté frais d'avocat, 1550¤ la première année (frais de constitution
> compris), 950 euro par an par la suite, sauf cette année où j'ai payé
> 1650¤ parce que j'avais des frais supplémentaires pour un changement de
> siège social... (tout ça toujours en TTC)
Pour ce qui est des frais d'avocats, nous en aurons certainement besoin que
de trés peu...
>> Soit un TOTAL de 3400 euros ... ==> Tout ne serait donc pas à apporter en
>> tant que capital ? Il y aurait d'autres façons d'apporter de l'argent au
>> début ?
>
> Rien ne vous empèche de mettre 1000¤ en capital et 2400¤ en compte
> courant, et quand les premiers deniers rentrent dans les comptes de la
> société, vous rembourser ces 2400¤...
Dans le cas du compte courrant bloqué, la sociét, pour rembourser, soit-elle
aussi attendre le premier bilan ?
Quelle serait la formule que vous pensez être la mieux adaptée : "Tout
apporter en capital puis récupération sous forme de dividendes" ou "Apporter
un capital plus petit et complèter avec un compte courant bloqué" ?
Si je prend le cas du capital, est-il possible de payer les frais d'avocat
avec le capital ?
> Attention à une chose pour le tout début du démarrage, une fois l'argent
> du capital versé sur le compte bancaire, il va y être bloqué un certain
> temps, jusqu'à ce que vous confirmiez l'enregistrement de la société à
> la banque (et même plus encore si on compte le temps d'obtenir chéquier
> et carte bancaire). Donc prévoyez de devoir payer de votre poche, en
> plus, les premières dépenses, ou négociez pour pouvoir les payer un peu
> plus tard (les frais de constitution à payer à l'avocat, l'idéal était
> que comme ce que mon avocat a fait, il vous avance les frais de
> publication légale et de dépot)
>
>> Si on apporte un capital de 3400 euros, est-il possible par la suite
>> d'apporter de l'argent complémentaire dans la société ?
>
> Oui, soit en capital (souscription de nouvelles parts sociales) soit en
> compte courant d'associé (à condition que ça soit de l'argent d'un
> associé déjà présent dans la société, qui possède au moins une part.
>
> Les comptes courants d'associé, il faut quand même faire attention, car
> c'est un risque pour l'entreprise dans la mesure où leur titulaire peut
> en exiger le remboursement à tout moment...
>
OK, y comrpis avant le premier bilan ?
Si oui, cela pourrait être le moyen de pouvoir mettre de l'argent et de nous
faire rembourser plus tôt qu'après le premier bilan.
>> >> > Et une chose aussi, si la trésorerie de l'entreprise en année n+1 ne
>> >> > permet pas de verser tout de suite le dividende, il peut ne pas être
>> >> > versé concrêtement aux associés même s'il est juridiquement mis en
>> >> > paiement (ça passe alors en compte courant d'associé, et on
>> >> > régularise
>> >> > ça plus tard dans le bilan. Mon avocat conseille tout de même,
>> >> > lorsqu'on
>> >> > fait cela et qu'il y a plusieurs associés, de payer les dividendes
>> >> > simultanément à tous, y compris s'ils sont payés en plusieurs fois).
>> >> > Par
>> >> > contre, le prélèvement de 13% est à verser tout de suite, dans le
>> >> > mois
>> >> > qui suit la date de mise en paiement du dividende.
>> >> >
>> >>
>> >> OK, dans notre cas, nous nous verserons les dividendes après paiement
>> >> des
>> >> charges de l'année ... Donc, la trésorerie ne devrait pas nous poser
>> >> de
>> >> problème.
>> >
>> > C'est sûr que si on verse 100% de l'argent qui reste comme dividende,
>> > on
>> > n'a pas trop de problèmes normalement, mais au début ça peut être rude,
>> > avec les frais fixes que vous aurez annuellement (compta, dépôts légaux
>> > des bilans et autres...)
>>
>> Frais annuels : En auriez-vous une estimation ?
>> La compta ne peut-elle pas être faite par nous ? Vu le faible nombre de
>> mouvements que nous aurons, il me semble plus économique de la faire par
>> nous-même si cela est possible ...
>
> Qu'il y ait peu de mouvements c'est une chose, que l'on ait la capacité
> de le faire correctement c'en est une autre.
>
> Vous n'êtes pas obligé de tout faire faire par votre comptable.
> Personnellement je m'occupe moi-même des déclarations de TVA, c'est une
> fois par mois, et une fois qu'on a compris les astuces des cas un peu
> particuliers (achats à l'étranger, histoires de TVA à payer et à
> récupérer en même temps...), on s'en sort sans difficultés.
>
Oui, ce genre de formules me semble intéressante = Faire nous-même une
partie du travail, et ne faire venir un comptable que pour les opérations
plus compliquées.
On m'a aussi parlé de centre de gestion agréés qui seraient maintenant
obligatoire ... Rien à voir avec ces notions de compta ?
>> Si non, y-a-t-il des possibilités de formules simplifiées pour payer
>> moins dans ces postes ?
>
> Les comptables font en général payer en fonction du travail que ça leur
> occasionne, pour une toute petite compta ça ne coute pas trop cher.
>
> Pour ma part, j'ai payé environ 1400¤ au comptable la première année,
> puis 1650 et 2150 les années suivantes (je parle en TTC là)
OK, ça donne un ordre d'idées. Probablement que notre compta sera dans les
plus simples et nous couterait encore moins.
Merci.
> Côté frais d'avocat, 1550¤ la première année (frais de constitution
> compris), 950 euro par an par la suite, sauf cette année où j'ai payé
> 1650¤ parce que j'avais des frais supplémentaires pour un changement de
> siège social... (tout ça toujours en TTC)
Pour ce qui est des frais d'avocats, nous en aurons certainement besoin que
de trés peu...
sr wrote:>> Soit un TOTAL de 3400 euros ... ==> Tout ne serait donc pas à apporter
>> en
>> tant que capital ? Il y aurait d'autres façons d'apporter de l'argent
>> au
>> début ?
>
> Rien ne vous empèche de mettre 1000¤ en capital et 2400¤ en compte
> courant, et quand les premiers deniers rentrent dans les comptes de la
> société, vous rembourser ces 2400¤...
Dans le cas du compte courrant bloqué, la sociét, pour rembourser,
soit-elle
aussi attendre le premier bilan ?
Quelle serait la formule que vous pensez être la mieux adaptée : "Tout
apporter en capital puis récupération sous forme de dividendes" ou
"Apporter
un capital plus petit et complèter avec un compte courant bloqué" ?
Si je prend le cas du capital, est-il possible de payer les frais
d'avocat
avec le capital ?
Mon point de vue, c'est qu'il vaut mieux mettre le moins possible en
capital, à moins que ce capital n'ait à jour un rôle pour la crédibilité
de l'entreprise.
Il est bien évident qu'il est possible de payer les frais d'avocat avec
le capital... à condition que l'avocat accepte d'attendre le débloquage
du capital de la société pour être payé (s'il est un minimum sérieux, il
devrait être prêt à faire cet effort... mais mieux vaut en discuter
calmement avec lui avant toute chose)
> Attention à une chose pour le tout début du démarrage, une fois
> l'argent
> du capital versé sur le compte bancaire, il va y être bloqué un certain
> temps, jusqu'à ce que vous confirmiez l'enregistrement de la société à
> la banque (et même plus encore si on compte le temps d'obtenir chéquier
> et carte bancaire). Donc prévoyez de devoir payer de votre poche, en
> plus, les premières dépenses, ou négociez pour pouvoir les payer un peu
> plus tard (les frais de constitution à payer à l'avocat, l'idéal était
> que comme ce que mon avocat a fait, il vous avance les frais de
> publication légale et de dépot)
>
>> Si on apporte un capital de 3400 euros, est-il possible par la suite
>> d'apporter de l'argent complémentaire dans la société ?
>
> Oui, soit en capital (souscription de nouvelles parts sociales) soit en
> compte courant d'associé (à condition que ça soit de l'argent d'un
> associé déjà présent dans la société, qui possède au moins une part.
>
> Les comptes courants d'associé, il faut quand même faire attention, car
> c'est un risque pour l'entreprise dans la mesure où leur titulaire peut
> en exiger le remboursement à tout moment...
>
OK, y comrpis avant le premier bilan ?
Si oui, cela pourrait être le moyen de pouvoir mettre de l'argent et de
nous
faire rembourser plus tôt qu'après le premier bilan.
Bien évidemment, c'est précisément ce que je disais... Et bien sûr,
c'est totalement net d'impôt, puisqu'il s'agit d'argent que vous prêtez
à l'entreprise et qu'elle vous rembourse.
L'autre intérêt, c'est que cela permet de dissocier l'apport que chacun
fait du nombre de parts sociales (et donc par voie de conséquences, de
ses voix en AG, de son % de dividendes...) Je donne un exemple :
Paul et Jacques veulent s'associer. Paul a peu d'argent à apporter, mais
c'est lui qui fera l'essentiel du boulot. Jacques a plus d'argent à
apporter, mais c'est tout ce qu'il apporte :
Paul apporte 3000¤ en capital
Jacques apporte 7000¤ en capital
Si on met tout ça en capital, ça implique que Paul ait 30% de la société
et Jacques 70%. Or peut-être que compte tenu de l'implication
personnelle plus grande de Paul dans la société, les deux associés
seraient d'accord pour que la répartition des parts sociales soient
plutôt à 60% pour Paul, et 40% pour Jacques, ne serait-ce que pour que
la répartition des dividendes soit plus juste. La solution alors, c'est
que Jacques apporte une partie de son apport en compte courant.
Paul apporte toujours 3000¤ en capital
Jacques apporte cette fois 2000¤ en capital, et 5000¤ en compte courant.
Dans ce 2e cas, la société n'a plus 10000¤ de capital mais seulement
5000. Seulement, dans ce capital, Paul en a apporté 60%, il détient donc
60% des parts sociales, et Jacques 40%. L'argent de Jacques sert à
démarrer la société, et à un moment donné il le récupèrera. Mieux vaut
alors pour Paul qu'il s'entende très très bien avec Jacques, car en cas
de désaccord Jacques peut exiger de reprendre ses 5000¤, et mettre ainsi
en péril la société... Mais cela permet que lors du versement des
dividendes, Paul en touche 60% et Jacques 40%, car dans le premier cas
où tout était en capital, Paul ne pouvait toucher que 30% des
dividendes.
>> >> > Et une chose aussi, si la trésorerie de l'entreprise en année n+1
>> >> > ne
>> >> > permet pas de verser tout de suite le dividende, il peut ne pas
>> >> > être
>> >> > versé concrêtement aux associés même s'il est juridiquement mis
>> >> > en
>> >> > paiement (ça passe alors en compte courant d'associé, et on
>> >> > régularise
>> >> > ça plus tard dans le bilan. Mon avocat conseille tout de même,
>> >> > lorsqu'on
>> >> > fait cela et qu'il y a plusieurs associés, de payer les
>> >> > dividendes
>> >> > simultanément à tous, y compris s'ils sont payés en plusieurs
>> >> > fois).
>> >> > Par
>> >> > contre, le prélèvement de 13% est à verser tout de suite, dans le
>> >> > mois
>> >> > qui suit la date de mise en paiement du dividende.
>> >> >
>> >>
>> >> OK, dans notre cas, nous nous verserons les dividendes après
>> >> paiement
>> >> des
>> >> charges de l'année ... Donc, la trésorerie ne devrait pas nous
>> >> poser
>> >> de
>> >> problème.
>> >
>> > C'est sûr que si on verse 100% de l'argent qui reste comme
>> > dividende,
>> > on
>> > n'a pas trop de problèmes normalement, mais au début ça peut être
>> > rude,
>> > avec les frais fixes que vous aurez annuellement (compta, dépôts
>> > légaux
>> > des bilans et autres...)
>>
>> Frais annuels : En auriez-vous une estimation ?
>> La compta ne peut-elle pas être faite par nous ? Vu le faible nombre
>> de
>> mouvements que nous aurons, il me semble plus économique de la faire
>> par
>> nous-même si cela est possible ...
>
> Qu'il y ait peu de mouvements c'est une chose, que l'on ait la capacité
> de le faire correctement c'en est une autre.
>
> Vous n'êtes pas obligé de tout faire faire par votre comptable.
> Personnellement je m'occupe moi-même des déclarations de TVA, c'est une
> fois par mois, et une fois qu'on a compris les astuces des cas un peu
> particuliers (achats à l'étranger, histoires de TVA à payer et à
> récupérer en même temps...), on s'en sort sans difficultés.
>
Oui, ce genre de formules me semble intéressante = Faire nous-même une
partie du travail, et ne faire venir un comptable que pour les opérations
plus compliquées.
On m'a aussi parlé de centre de gestion agréés qui seraient maintenant
obligatoire ... Rien à voir avec ces notions de compta ?
Ca n'est pas obligatoire. Cela a une conséquence bien connue, c'est
qu'on ne peut plus alors refuser d'être payé par chèque.
>> Si non, y-a-t-il des possibilités de formules simplifiées pour
>> payer
>> moins dans ces postes ?
>
> Les comptables font en général payer en fonction du travail que ça leur
> occasionne, pour une toute petite compta ça ne coute pas trop cher.
>
> Pour ma part, j'ai payé environ 1400¤ au comptable la première année,
> puis 1650 et 2150 les années suivantes (je parle en TTC là)
OK, ça donne un ordre d'idées. Probablement que notre compta sera dans
les
plus simples et nous couterait encore moins.
Merci.
Euh, méfiez vous quand même, si vos rentrées d'argent sont sous la forme
de multiples micro-paiements, ça peut demander un boulot monstrueux au
comptable.
Et les 1400¤ que j'ai payé la première année, c'etait pour une compta
vraiment minimaliste : deux ou trois factures encaissées, une quinzaine
de factures fournisseurs à tout casser.
> Côté frais d'avocat, 1550¤ la première année (frais de constitution
> compris), 950 euro par an par la suite, sauf cette année où j'ai payé
> 1650¤ parce que j'avais des frais supplémentaires pour un changement de
> siège social... (tout ça toujours en TTC)
Pour ce qui est des frais d'avocats, nous en aurons certainement besoin
que
de trés peu...
Disons que ça dépend si vous vous sentez prêt à assumer vous-mêmes les
formalités obligatoires de la vie de la SARL (assemblée générale, mise
en paiement des dividendes, délarations fiscales qui s'y rattachent...),
en sachant qu'en cas d'erreur il s'agit de délits passibles de la
prison... Personnellement, je ne me risque pas à ça, car la loi change
d'année en année et je ne suis pas à même d'être certain de n'avoir rien
oublié. C'est un peu le prix de ma tranquilité les 2500 à 3000¤ que je
lâche chaque année entre l'avocat et le comptable.
sr <sr@noone.com> wrote:
>> Soit un TOTAL de 3400 euros ... ==> Tout ne serait donc pas à apporter
>> en
>> tant que capital ? Il y aurait d'autres façons d'apporter de l'argent
>> au
>> début ?
>
> Rien ne vous empèche de mettre 1000¤ en capital et 2400¤ en compte
> courant, et quand les premiers deniers rentrent dans les comptes de la
> société, vous rembourser ces 2400¤...
Dans le cas du compte courrant bloqué, la sociét, pour rembourser,
soit-elle
aussi attendre le premier bilan ?
Quelle serait la formule que vous pensez être la mieux adaptée : "Tout
apporter en capital puis récupération sous forme de dividendes" ou
"Apporter
un capital plus petit et complèter avec un compte courant bloqué" ?
Si je prend le cas du capital, est-il possible de payer les frais
d'avocat
avec le capital ?
Mon point de vue, c'est qu'il vaut mieux mettre le moins possible en
capital, à moins que ce capital n'ait à jour un rôle pour la crédibilité
de l'entreprise.
Il est bien évident qu'il est possible de payer les frais d'avocat avec
le capital... à condition que l'avocat accepte d'attendre le débloquage
du capital de la société pour être payé (s'il est un minimum sérieux, il
devrait être prêt à faire cet effort... mais mieux vaut en discuter
calmement avec lui avant toute chose)
> Attention à une chose pour le tout début du démarrage, une fois
> l'argent
> du capital versé sur le compte bancaire, il va y être bloqué un certain
> temps, jusqu'à ce que vous confirmiez l'enregistrement de la société à
> la banque (et même plus encore si on compte le temps d'obtenir chéquier
> et carte bancaire). Donc prévoyez de devoir payer de votre poche, en
> plus, les premières dépenses, ou négociez pour pouvoir les payer un peu
> plus tard (les frais de constitution à payer à l'avocat, l'idéal était
> que comme ce que mon avocat a fait, il vous avance les frais de
> publication légale et de dépot)
>
>> Si on apporte un capital de 3400 euros, est-il possible par la suite
>> d'apporter de l'argent complémentaire dans la société ?
>
> Oui, soit en capital (souscription de nouvelles parts sociales) soit en
> compte courant d'associé (à condition que ça soit de l'argent d'un
> associé déjà présent dans la société, qui possède au moins une part.
>
> Les comptes courants d'associé, il faut quand même faire attention, car
> c'est un risque pour l'entreprise dans la mesure où leur titulaire peut
> en exiger le remboursement à tout moment...
>
OK, y comrpis avant le premier bilan ?
Si oui, cela pourrait être le moyen de pouvoir mettre de l'argent et de
nous
faire rembourser plus tôt qu'après le premier bilan.
Bien évidemment, c'est précisément ce que je disais... Et bien sûr,
c'est totalement net d'impôt, puisqu'il s'agit d'argent que vous prêtez
à l'entreprise et qu'elle vous rembourse.
L'autre intérêt, c'est que cela permet de dissocier l'apport que chacun
fait du nombre de parts sociales (et donc par voie de conséquences, de
ses voix en AG, de son % de dividendes...) Je donne un exemple :
Paul et Jacques veulent s'associer. Paul a peu d'argent à apporter, mais
c'est lui qui fera l'essentiel du boulot. Jacques a plus d'argent à
apporter, mais c'est tout ce qu'il apporte :
Paul apporte 3000¤ en capital
Jacques apporte 7000¤ en capital
Si on met tout ça en capital, ça implique que Paul ait 30% de la société
et Jacques 70%. Or peut-être que compte tenu de l'implication
personnelle plus grande de Paul dans la société, les deux associés
seraient d'accord pour que la répartition des parts sociales soient
plutôt à 60% pour Paul, et 40% pour Jacques, ne serait-ce que pour que
la répartition des dividendes soit plus juste. La solution alors, c'est
que Jacques apporte une partie de son apport en compte courant.
Paul apporte toujours 3000¤ en capital
Jacques apporte cette fois 2000¤ en capital, et 5000¤ en compte courant.
Dans ce 2e cas, la société n'a plus 10000¤ de capital mais seulement
5000. Seulement, dans ce capital, Paul en a apporté 60%, il détient donc
60% des parts sociales, et Jacques 40%. L'argent de Jacques sert à
démarrer la société, et à un moment donné il le récupèrera. Mieux vaut
alors pour Paul qu'il s'entende très très bien avec Jacques, car en cas
de désaccord Jacques peut exiger de reprendre ses 5000¤, et mettre ainsi
en péril la société... Mais cela permet que lors du versement des
dividendes, Paul en touche 60% et Jacques 40%, car dans le premier cas
où tout était en capital, Paul ne pouvait toucher que 30% des
dividendes.
>> >> > Et une chose aussi, si la trésorerie de l'entreprise en année n+1
>> >> > ne
>> >> > permet pas de verser tout de suite le dividende, il peut ne pas
>> >> > être
>> >> > versé concrêtement aux associés même s'il est juridiquement mis
>> >> > en
>> >> > paiement (ça passe alors en compte courant d'associé, et on
>> >> > régularise
>> >> > ça plus tard dans le bilan. Mon avocat conseille tout de même,
>> >> > lorsqu'on
>> >> > fait cela et qu'il y a plusieurs associés, de payer les
>> >> > dividendes
>> >> > simultanément à tous, y compris s'ils sont payés en plusieurs
>> >> > fois).
>> >> > Par
>> >> > contre, le prélèvement de 13% est à verser tout de suite, dans le
>> >> > mois
>> >> > qui suit la date de mise en paiement du dividende.
>> >> >
>> >>
>> >> OK, dans notre cas, nous nous verserons les dividendes après
>> >> paiement
>> >> des
>> >> charges de l'année ... Donc, la trésorerie ne devrait pas nous
>> >> poser
>> >> de
>> >> problème.
>> >
>> > C'est sûr que si on verse 100% de l'argent qui reste comme
>> > dividende,
>> > on
>> > n'a pas trop de problèmes normalement, mais au début ça peut être
>> > rude,
>> > avec les frais fixes que vous aurez annuellement (compta, dépôts
>> > légaux
>> > des bilans et autres...)
>>
>> Frais annuels : En auriez-vous une estimation ?
>> La compta ne peut-elle pas être faite par nous ? Vu le faible nombre
>> de
>> mouvements que nous aurons, il me semble plus économique de la faire
>> par
>> nous-même si cela est possible ...
>
> Qu'il y ait peu de mouvements c'est une chose, que l'on ait la capacité
> de le faire correctement c'en est une autre.
>
> Vous n'êtes pas obligé de tout faire faire par votre comptable.
> Personnellement je m'occupe moi-même des déclarations de TVA, c'est une
> fois par mois, et une fois qu'on a compris les astuces des cas un peu
> particuliers (achats à l'étranger, histoires de TVA à payer et à
> récupérer en même temps...), on s'en sort sans difficultés.
>
Oui, ce genre de formules me semble intéressante = Faire nous-même une
partie du travail, et ne faire venir un comptable que pour les opérations
plus compliquées.
On m'a aussi parlé de centre de gestion agréés qui seraient maintenant
obligatoire ... Rien à voir avec ces notions de compta ?
Ca n'est pas obligatoire. Cela a une conséquence bien connue, c'est
qu'on ne peut plus alors refuser d'être payé par chèque.
>> Si non, y-a-t-il des possibilités de formules simplifiées pour
>> payer
>> moins dans ces postes ?
>
> Les comptables font en général payer en fonction du travail que ça leur
> occasionne, pour une toute petite compta ça ne coute pas trop cher.
>
> Pour ma part, j'ai payé environ 1400¤ au comptable la première année,
> puis 1650 et 2150 les années suivantes (je parle en TTC là)
OK, ça donne un ordre d'idées. Probablement que notre compta sera dans
les
plus simples et nous couterait encore moins.
Merci.
Euh, méfiez vous quand même, si vos rentrées d'argent sont sous la forme
de multiples micro-paiements, ça peut demander un boulot monstrueux au
comptable.
Et les 1400¤ que j'ai payé la première année, c'etait pour une compta
vraiment minimaliste : deux ou trois factures encaissées, une quinzaine
de factures fournisseurs à tout casser.
> Côté frais d'avocat, 1550¤ la première année (frais de constitution
> compris), 950 euro par an par la suite, sauf cette année où j'ai payé
> 1650¤ parce que j'avais des frais supplémentaires pour un changement de
> siège social... (tout ça toujours en TTC)
Pour ce qui est des frais d'avocats, nous en aurons certainement besoin
que
de trés peu...
Disons que ça dépend si vous vous sentez prêt à assumer vous-mêmes les
formalités obligatoires de la vie de la SARL (assemblée générale, mise
en paiement des dividendes, délarations fiscales qui s'y rattachent...),
en sachant qu'en cas d'erreur il s'agit de délits passibles de la
prison... Personnellement, je ne me risque pas à ça, car la loi change
d'année en année et je ne suis pas à même d'être certain de n'avoir rien
oublié. C'est un peu le prix de ma tranquilité les 2500 à 3000¤ que je
lâche chaque année entre l'avocat et le comptable.
sr wrote:>> Soit un TOTAL de 3400 euros ... ==> Tout ne serait donc pas à apporter
>> en
>> tant que capital ? Il y aurait d'autres façons d'apporter de l'argent
>> au
>> début ?
>
> Rien ne vous empèche de mettre 1000¤ en capital et 2400¤ en compte
> courant, et quand les premiers deniers rentrent dans les comptes de la
> société, vous rembourser ces 2400¤...
Dans le cas du compte courrant bloqué, la sociét, pour rembourser,
soit-elle
aussi attendre le premier bilan ?
Quelle serait la formule que vous pensez être la mieux adaptée : "Tout
apporter en capital puis récupération sous forme de dividendes" ou
"Apporter
un capital plus petit et complèter avec un compte courant bloqué" ?
Si je prend le cas du capital, est-il possible de payer les frais
d'avocat
avec le capital ?
Mon point de vue, c'est qu'il vaut mieux mettre le moins possible en
capital, à moins que ce capital n'ait à jour un rôle pour la crédibilité
de l'entreprise.
Il est bien évident qu'il est possible de payer les frais d'avocat avec
le capital... à condition que l'avocat accepte d'attendre le débloquage
du capital de la société pour être payé (s'il est un minimum sérieux, il
devrait être prêt à faire cet effort... mais mieux vaut en discuter
calmement avec lui avant toute chose)
> Attention à une chose pour le tout début du démarrage, une fois
> l'argent
> du capital versé sur le compte bancaire, il va y être bloqué un certain
> temps, jusqu'à ce que vous confirmiez l'enregistrement de la société à
> la banque (et même plus encore si on compte le temps d'obtenir chéquier
> et carte bancaire). Donc prévoyez de devoir payer de votre poche, en
> plus, les premières dépenses, ou négociez pour pouvoir les payer un peu
> plus tard (les frais de constitution à payer à l'avocat, l'idéal était
> que comme ce que mon avocat a fait, il vous avance les frais de
> publication légale et de dépot)
>
>> Si on apporte un capital de 3400 euros, est-il possible par la suite
>> d'apporter de l'argent complémentaire dans la société ?
>
> Oui, soit en capital (souscription de nouvelles parts sociales) soit en
> compte courant d'associé (à condition que ça soit de l'argent d'un
> associé déjà présent dans la société, qui possède au moins une part.
>
> Les comptes courants d'associé, il faut quand même faire attention, car
> c'est un risque pour l'entreprise dans la mesure où leur titulaire peut
> en exiger le remboursement à tout moment...
>
OK, y comrpis avant le premier bilan ?
Si oui, cela pourrait être le moyen de pouvoir mettre de l'argent et de
nous
faire rembourser plus tôt qu'après le premier bilan.
Bien évidemment, c'est précisément ce que je disais... Et bien sûr,
c'est totalement net d'impôt, puisqu'il s'agit d'argent que vous prêtez
à l'entreprise et qu'elle vous rembourse.
L'autre intérêt, c'est que cela permet de dissocier l'apport que chacun
fait du nombre de parts sociales (et donc par voie de conséquences, de
ses voix en AG, de son % de dividendes...) Je donne un exemple :
Paul et Jacques veulent s'associer. Paul a peu d'argent à apporter, mais
c'est lui qui fera l'essentiel du boulot. Jacques a plus d'argent à
apporter, mais c'est tout ce qu'il apporte :
Paul apporte 3000¤ en capital
Jacques apporte 7000¤ en capital
Si on met tout ça en capital, ça implique que Paul ait 30% de la société
et Jacques 70%. Or peut-être que compte tenu de l'implication
personnelle plus grande de Paul dans la société, les deux associés
seraient d'accord pour que la répartition des parts sociales soient
plutôt à 60% pour Paul, et 40% pour Jacques, ne serait-ce que pour que
la répartition des dividendes soit plus juste. La solution alors, c'est
que Jacques apporte une partie de son apport en compte courant.
Paul apporte toujours 3000¤ en capital
Jacques apporte cette fois 2000¤ en capital, et 5000¤ en compte courant.
Dans ce 2e cas, la société n'a plus 10000¤ de capital mais seulement
5000. Seulement, dans ce capital, Paul en a apporté 60%, il détient donc
60% des parts sociales, et Jacques 40%. L'argent de Jacques sert à
démarrer la société, et à un moment donné il le récupèrera. Mieux vaut
alors pour Paul qu'il s'entende très très bien avec Jacques, car en cas
de désaccord Jacques peut exiger de reprendre ses 5000¤, et mettre ainsi
en péril la société... Mais cela permet que lors du versement des
dividendes, Paul en touche 60% et Jacques 40%, car dans le premier cas
où tout était en capital, Paul ne pouvait toucher que 30% des
dividendes.
>> >> > Et une chose aussi, si la trésorerie de l'entreprise en année n+1
>> >> > ne
>> >> > permet pas de verser tout de suite le dividende, il peut ne pas
>> >> > être
>> >> > versé concrêtement aux associés même s'il est juridiquement mis
>> >> > en
>> >> > paiement (ça passe alors en compte courant d'associé, et on
>> >> > régularise
>> >> > ça plus tard dans le bilan. Mon avocat conseille tout de même,
>> >> > lorsqu'on
>> >> > fait cela et qu'il y a plusieurs associés, de payer les
>> >> > dividendes
>> >> > simultanément à tous, y compris s'ils sont payés en plusieurs
>> >> > fois).
>> >> > Par
>> >> > contre, le prélèvement de 13% est à verser tout de suite, dans le
>> >> > mois
>> >> > qui suit la date de mise en paiement du dividende.
>> >> >
>> >>
>> >> OK, dans notre cas, nous nous verserons les dividendes après
>> >> paiement
>> >> des
>> >> charges de l'année ... Donc, la trésorerie ne devrait pas nous
>> >> poser
>> >> de
>> >> problème.
>> >
>> > C'est sûr que si on verse 100% de l'argent qui reste comme
>> > dividende,
>> > on
>> > n'a pas trop de problèmes normalement, mais au début ça peut être
>> > rude,
>> > avec les frais fixes que vous aurez annuellement (compta, dépôts
>> > légaux
>> > des bilans et autres...)
>>
>> Frais annuels : En auriez-vous une estimation ?
>> La compta ne peut-elle pas être faite par nous ? Vu le faible nombre
>> de
>> mouvements que nous aurons, il me semble plus économique de la faire
>> par
>> nous-même si cela est possible ...
>
> Qu'il y ait peu de mouvements c'est une chose, que l'on ait la capacité
> de le faire correctement c'en est une autre.
>
> Vous n'êtes pas obligé de tout faire faire par votre comptable.
> Personnellement je m'occupe moi-même des déclarations de TVA, c'est une
> fois par mois, et une fois qu'on a compris les astuces des cas un peu
> particuliers (achats à l'étranger, histoires de TVA à payer et à
> récupérer en même temps...), on s'en sort sans difficultés.
>
Oui, ce genre de formules me semble intéressante = Faire nous-même une
partie du travail, et ne faire venir un comptable que pour les opérations
plus compliquées.
On m'a aussi parlé de centre de gestion agréés qui seraient maintenant
obligatoire ... Rien à voir avec ces notions de compta ?
Ca n'est pas obligatoire. Cela a une conséquence bien connue, c'est
qu'on ne peut plus alors refuser d'être payé par chèque.
>> Si non, y-a-t-il des possibilités de formules simplifiées pour
>> payer
>> moins dans ces postes ?
>
> Les comptables font en général payer en fonction du travail que ça leur
> occasionne, pour une toute petite compta ça ne coute pas trop cher.
>
> Pour ma part, j'ai payé environ 1400¤ au comptable la première année,
> puis 1650 et 2150 les années suivantes (je parle en TTC là)
OK, ça donne un ordre d'idées. Probablement que notre compta sera dans
les
plus simples et nous couterait encore moins.
Merci.
Euh, méfiez vous quand même, si vos rentrées d'argent sont sous la forme
de multiples micro-paiements, ça peut demander un boulot monstrueux au
comptable.
Et les 1400¤ que j'ai payé la première année, c'etait pour une compta
vraiment minimaliste : deux ou trois factures encaissées, une quinzaine
de factures fournisseurs à tout casser.
> Côté frais d'avocat, 1550¤ la première année (frais de constitution
> compris), 950 euro par an par la suite, sauf cette année où j'ai payé
> 1650¤ parce que j'avais des frais supplémentaires pour un changement de
> siège social... (tout ça toujours en TTC)
Pour ce qui est des frais d'avocats, nous en aurons certainement besoin
que
de trés peu...
Disons que ça dépend si vous vous sentez prêt à assumer vous-mêmes les
formalités obligatoires de la vie de la SARL (assemblée générale, mise
en paiement des dividendes, délarations fiscales qui s'y rattachent...),
en sachant qu'en cas d'erreur il s'agit de délits passibles de la
prison... Personnellement, je ne me risque pas à ça, car la loi change
d'année en année et je ne suis pas à même d'être certain de n'avoir rien
oublié. C'est un peu le prix de ma tranquilité les 2500 à 3000¤ que je
lâche chaque année entre l'avocat et le comptable.