Ce qui l'est aussi, c'est de répondre sans avoir lu les autres messages :-))
???
DD (Déjà Dit).
--
Dominique
Le 08/02/2014 14:28, Jac a écrit :
"Arachide" a écrit :
Pas toujours, moi qui ai fait pas mal de recherches généalogiques, on trouve généralement "feu" pour un décès assez récent (c'est souvent ce qui précipite un remariage ou un premier mariage lors du décès d'un parent). Mais on trouve des "feu" pour des décès assez anciens, peut être encore douloureux et présents à l'esprit.. Qui sait!
Je suis d'accord.
Pour moi, « feu » a toujours été déconnecté de l'ancienneté du décès. Balzac place assez volontiers ce mot « feu » dans la bouche de notaires qui évoquent des décès déjà anciens. C'est une marque de respect pour le de cujus.
Le Littré donne une indication intéressante : « 4. Feu ne se dit que des personnes que nous avons vues ou que nous avons pu voir ; on ne dit pas feu Platon, feu Cicéron, si ce n'est en plaisantant ou en style burlesque. »
Il y a aussi une discussion sur le féminin « feue » et sur l'éventuel pluriel « feus ».
Autant dire que ce mot n'est pas stabilisé.
-- Dominique Courriel : dominique point sextant ate orange en France Esto quod es
Le 08/02/2014 14:28, Jac a écrit :
"Arachide" <houten.van@orange.fr> a écrit :
Pas toujours, moi qui ai fait pas mal de recherches généalogiques, on
trouve généralement "feu" pour un décès assez récent (c'est souvent ce
qui précipite un remariage ou un premier mariage lors du décès d'un
parent). Mais on trouve des "feu" pour des décès assez anciens, peut
être encore douloureux et présents à l'esprit.. Qui sait!
Je suis d'accord.
Pour moi, « feu » a toujours été déconnecté de l'ancienneté du décès.
Balzac place assez volontiers ce mot « feu » dans la bouche de notaires
qui évoquent des décès déjà anciens. C'est une marque de respect pour le
de cujus.
Le Littré donne une indication intéressante : « 4. Feu ne se dit que des
personnes que nous avons vues ou que nous avons pu voir ; on ne dit pas
feu Platon, feu Cicéron, si ce n'est en plaisantant ou en style burlesque. »
Pas toujours, moi qui ai fait pas mal de recherches généalogiques, on trouve généralement "feu" pour un décès assez récent (c'est souvent ce qui précipite un remariage ou un premier mariage lors du décès d'un parent). Mais on trouve des "feu" pour des décès assez anciens, peut être encore douloureux et présents à l'esprit.. Qui sait!
Je suis d'accord.
Pour moi, « feu » a toujours été déconnecté de l'ancienneté du décès. Balzac place assez volontiers ce mot « feu » dans la bouche de notaires qui évoquent des décès déjà anciens. C'est une marque de respect pour le de cujus.
Le Littré donne une indication intéressante : « 4. Feu ne se dit que des personnes que nous avons vues ou que nous avons pu voir ; on ne dit pas feu Platon, feu Cicéron, si ce n'est en plaisantant ou en style burlesque. »
J'ajoute, pour être complet, que « fatulus » a remplacé l'expression plus ancienne encore « fato defunctus » (qui s'est acquitté de son destin), expression de laquelle est apparu le substantif « défunt »
-- Dominique Courriel : dominique point sextant ate orange en France Esto quod es
Le 09/02/2014 07:03, Dominique a écrit :
Ce mot « feu » vient (viendrait ?) du latin fatulus qui signifie celui
qui a accompli son destin.
J'ajoute, pour être complet, que « fatulus » a remplacé l'expression
plus ancienne encore « fato defunctus » (qui s'est acquitté de son
destin), expression de laquelle est apparu le substantif « défunt »
--
Dominique
Courriel : dominique point sextant ate orange en France
Esto quod es
J'ajoute, pour être complet, que « fatulus » a remplacé l'expression plus ancienne encore « fato defunctus » (qui s'est acquitté de son destin), expression de laquelle est apparu le substantif « défunt »
-- Dominique Courriel : dominique point sextant ate orange en France Esto quod es
gerald.coyot
Dominique wrote:
Pour moi, « feu » a toujours été déconnecté de l'ancienneté du décès. Balzac place assez volontiers ce mot « feu » dans la bouche de notaires qui évoquent des décès déjà anciens. C'est une marque de respect pour le de cujus.
Ca me rappelle une histoire: Le maître de maison vient de défunter et la bonne demande à sa patronne: - Madame, dois-je habiller le mort ? - Enfin, un peu de respect, dîtes Monsieur. On sonne: - Madame, ce sont les croque-monsieurs. -- Amitiés, Gérard Cojot 'Bienheureux les fêlés, ils laisseront passer ma lumière'[M.Audiard] http://perso.orange.fr/gerard.cojot/
Dominique <zzz@aol.com> wrote:
Pour moi, « feu » a toujours été déconnecté de l'ancienneté du décès.
Balzac place assez volontiers ce mot « feu » dans la bouche de notaires
qui évoquent des décès déjà anciens. C'est une marque de respect pour le
de cujus.
Ca me rappelle une histoire:
Le maître de maison vient de défunter et la bonne demande à sa patronne:
- Madame, dois-je habiller le mort ?
- Enfin, un peu de respect, dîtes Monsieur.
On sonne:
- Madame, ce sont les croque-monsieurs.
--
Amitiés, Gérard Cojot
'Bienheureux les fêlés, ils laisseront passer ma lumière'[M.Audiard]
http://perso.orange.fr/gerard.cojot/
Pour moi, « feu » a toujours été déconnecté de l'ancienneté du décès. Balzac place assez volontiers ce mot « feu » dans la bouche de notaires qui évoquent des décès déjà anciens. C'est une marque de respect pour le de cujus.
Ca me rappelle une histoire: Le maître de maison vient de défunter et la bonne demande à sa patronne: - Madame, dois-je habiller le mort ? - Enfin, un peu de respect, dîtes Monsieur. On sonne: - Madame, ce sont les croque-monsieurs. -- Amitiés, Gérard Cojot 'Bienheureux les fêlés, ils laisseront passer ma lumière'[M.Audiard] http://perso.orange.fr/gerard.cojot/
jdanield
Le 09/02/2014 06:57, Dominique a écrit :
Le Littré donne une indication intéressante : « 4. Feu ne se dit que des personnes que nous avons vues ou que nous avons pu voir ; on ne dit pas feu Platon, feu Cicéron, si ce n'est en plaisantant ou en style burlesque. »
remarque pertinente
jdd
Le 09/02/2014 06:57, Dominique a écrit :
Le Littré donne une indication intéressante : « 4. Feu ne se dit que des
personnes que nous avons vues ou que nous avons pu voir ; on ne dit pas feu
Platon, feu Cicéron, si ce n'est en plaisantant ou en style burlesque. »
Le Littré donne une indication intéressante : « 4. Feu ne se dit que des personnes que nous avons vues ou que nous avons pu voir ; on ne dit pas feu Platon, feu Cicéron, si ce n'est en plaisantant ou en style burlesque. »