J'habite en PACA et j'ai 27 ans.
Hier, je suis allé dans un magasin de grandes surfaces bien connu.
Ce magasin dispose d'une consigne (il n'y a rien qui dit qu'il faut laisser
les affaires à la consigne) et il ne dispose pas de système pour mettre les
sacs dans des sacs fermés (vous voyez ce que je veux dire, je connais pas le
mot)
A l'entrée, je n'ai eu aucun problème avec un sac à dos et je suis resté une
petite demie heure dans le magasin pour reperer un peu les cados pour noel.
A la sortie, une vigile environ 40 ans me parle sur un ton sec "ouvres ton
sac"
Compte tenu de la familiarité qu'elle a osée faire, je refuse et lui
rappelle qu'elle ne peut pas me forcer à cela.
Elle appelle deux autres agents qui veulent me faire aller derriere au poste
de sécurité et l'un essaye de prendre mon sac.
Je fais scandale et demande à ce qu'il appelle la police.
La police est venu et qu'il constate que mon sac est vide ( et oui .... )
donc les agents parraissent un peu pour des cons.
Cependant la police a refusé de faire un proces verbal car un flic et un
agent semble bien se connaitre.
Je compte pas en rester là et je souhaiterais savoir ce que je peux faire
car je suis dégouté et je souhaiterais faire valoir mes droits afin que cela
n'arrive pas à d'autres.
Maintenant si vous disposez d'une jurisprudence qui en dispose autrement je suis preneur.
Pas besoin de jurisprudence quand la loi est aussi claire. Mais je me souviens que la jurisprudence estime que le simple fait qu'un portail de détection sonne au passage d'un client ne suffit pas à caractériser un délit flagrant qui permettrait l'application de l'article 73 CPP.
Cass civ 97-17951 (parcouru rapidement)
Les vigiles ont donc pu légitimement soupçonner les manoeuvres en question.
Ils peuvent soupçonner, pas retenir, pas forcer à ouvrir son sac.
Sof
Patrick V a ecrit
Ouimais a écrit, le 22/11/2006 08:08 :
Maintenant si vous disposez d'une jurisprudence qui en dispose
autrement je suis preneur.
Pas besoin de jurisprudence quand la loi est aussi claire. Mais je me
souviens que la jurisprudence estime que le simple fait qu'un portail de
détection sonne au passage d'un client ne suffit pas à caractériser un délit
flagrant qui permettrait l'application de l'article 73 CPP.
Cass civ 97-17951 (parcouru rapidement)
Les vigiles ont donc pu légitimement soupçonner les manoeuvres en
question.
Ils peuvent soupçonner, pas retenir, pas forcer à ouvrir son sac.
Maintenant si vous disposez d'une jurisprudence qui en dispose autrement je suis preneur.
Pas besoin de jurisprudence quand la loi est aussi claire. Mais je me souviens que la jurisprudence estime que le simple fait qu'un portail de détection sonne au passage d'un client ne suffit pas à caractériser un délit flagrant qui permettrait l'application de l'article 73 CPP.
Cass civ 97-17951 (parcouru rapidement)
Les vigiles ont donc pu légitimement soupçonner les manoeuvres en question.
Ils peuvent soupçonner, pas retenir, pas forcer à ouvrir son sac.
Jean A. a écrit : > à la fin du courrier vous lui expliqué que vous le traité comme s on > salarié vous a traité, en le tutoyant... Si on veut régler ses affaires par courrier il vaut mieux apprendre à écrire correctement le français, ça fait plus sérieux...
ça vous démangeait, vous aussi?
On 21 nov, 20:08, "Le Fou" wrote:
..
Jean A. a écrit :
> à la fin du courrier vous lui expliqué que vous le traité comme s on
> salarié vous a traité, en le tutoyant...
Si on veut régler ses affaires par courrier il vaut mieux apprendre à écrire
correctement le français, ça fait plus sérieux...
Jean A. a écrit : > à la fin du courrier vous lui expliqué que vous le traité comme s on > salarié vous a traité, en le tutoyant... Si on veut régler ses affaires par courrier il vaut mieux apprendre à écrire correctement le français, ça fait plus sérieux...
Il y a des grandes surfaces qui ne demandent rien : la FNAC, entre autres. D'autres qui affichent l'interdiction ; d'autres qui postent un vigile à l'entrée chargé de prévenir les clients...
-- Djeel
Ouimais wrote:
... ignorer les usages des Grands surfaces, ...
Il y a des grandes surfaces qui ne demandent rien : la FNAC, entre autres.
D'autres qui affichent l'interdiction ; d'autres qui postent un vigile à
l'entrée chargé de prévenir les clients...
Il y a des grandes surfaces qui ne demandent rien : la FNAC, entre autres. D'autres qui affichent l'interdiction ; d'autres qui postent un vigile à l'entrée chargé de prévenir les clients...
-- Djeel
benoit.sansspam
Emma wrote:
donc si un vigile me demande d'ouvrir mon sac c'est bien qu'il me soupçonne de vol. Je n'ai rien volé : je refuse d'ouvrir mon sac S'il veut me retenir je lui demande d'appeler le police ou je le fais moi-même :-))
Je connais une grande surface où ils le font par principe, tout le monde. Soit on laisse son sac à l'accueil avec un vigile à côté et on part avec une étiquette, soit on emballe le tout dans du plastic, soit on rentre avec sans emballage et on accepte de l'ouvrir. (J'y vais avec un ordinateur portable, ils refusent de le garder et je ne peux l'emballer... donc je l'ouvre en sortant.
Si on rentre avec une poussette pour ses courses on doit bien montrer qu'on l'a vidée, à la caissière certes, mais on laisse quelqu'un regarder dedans.
Les caissières ouvrent aussi les bouteilles vendues en boîte (certains whiskys par exemple) car, régulièrement, certains mettent un produit plus cher dans la boîte. Pour info, je connais une grande surface qui a fait ouvrir le carton contenant un congélateur bahut. Il contenait un téléviseur et une chaîne hifi, il y a eu une enquête interne aussi avec ce genre de chose.
La fauche (je ne me rappelle plus le nom « technique ») représente tout de même entre 0,5 et 1,5% du C.A. À ne pas oublier.
-- Les gens sans humour manquent de sérieux.
Emma <lezardanarti33@hotmail.com> wrote:
donc si un vigile me demande d'ouvrir mon sac c'est bien qu'il me
soupçonne de vol.
Je n'ai rien volé : je refuse d'ouvrir mon sac
S'il veut me retenir je lui demande d'appeler le police ou je le fais
moi-même :-))
Je connais une grande surface où ils le font par principe, tout le
monde. Soit on laisse son sac à l'accueil avec un vigile à côté et on
part avec une étiquette, soit on emballe le tout dans du plastic, soit
on rentre avec sans emballage et on accepte de l'ouvrir. (J'y vais avec
un ordinateur portable, ils refusent de le garder et je ne peux
l'emballer... donc je l'ouvre en sortant.
Si on rentre avec une poussette pour ses courses on doit bien
montrer qu'on l'a vidée, à la caissière certes, mais on laisse quelqu'un
regarder dedans.
Les caissières ouvrent aussi les bouteilles vendues en boîte
(certains whiskys par exemple) car, régulièrement, certains mettent un
produit plus cher dans la boîte. Pour info, je connais une grande
surface qui a fait ouvrir le carton contenant un congélateur bahut. Il
contenait un téléviseur et une chaîne hifi, il y a eu une enquête
interne aussi avec ce genre de chose.
La fauche (je ne me rappelle plus le nom « technique ») représente
tout de même entre 0,5 et 1,5% du C.A. À ne pas oublier.
donc si un vigile me demande d'ouvrir mon sac c'est bien qu'il me soupçonne de vol. Je n'ai rien volé : je refuse d'ouvrir mon sac S'il veut me retenir je lui demande d'appeler le police ou je le fais moi-même :-))
Je connais une grande surface où ils le font par principe, tout le monde. Soit on laisse son sac à l'accueil avec un vigile à côté et on part avec une étiquette, soit on emballe le tout dans du plastic, soit on rentre avec sans emballage et on accepte de l'ouvrir. (J'y vais avec un ordinateur portable, ils refusent de le garder et je ne peux l'emballer... donc je l'ouvre en sortant.
Si on rentre avec une poussette pour ses courses on doit bien montrer qu'on l'a vidée, à la caissière certes, mais on laisse quelqu'un regarder dedans.
Les caissières ouvrent aussi les bouteilles vendues en boîte (certains whiskys par exemple) car, régulièrement, certains mettent un produit plus cher dans la boîte. Pour info, je connais une grande surface qui a fait ouvrir le carton contenant un congélateur bahut. Il contenait un téléviseur et une chaîne hifi, il y a eu une enquête interne aussi avec ce genre de chose.
La fauche (je ne me rappelle plus le nom « technique ») représente tout de même entre 0,5 et 1,5% du C.A. À ne pas oublier.
-- Les gens sans humour manquent de sérieux.
Jean Vincent
Benoit Leraillez a écrit :
La fauche (je ne me rappelle plus le nom « technique »)
"démarque inconnue"
représente
tout de même entre 0,5 et 1,5% du C.A. À ne pas oublier.
Plutôt du côté de 1,5% en France. Ce qui fait que les consommateurs payent 3 à 4% plus cher ce qu'ils achètent: Les vendeurs répercutent leurs pertes directes Les vendeurs répercutent le coût des matériels de sécurité Les vendeurs, ayant moins de bénéfices, payent moins d'impôts.
-- JVB Tout ce que j'aime est immoral et/ou fait grossir.
Benoit Leraillez a écrit :
La fauche (je ne me rappelle plus le nom « technique »)
"démarque inconnue"
représente
tout de même entre 0,5 et 1,5% du C.A. À ne pas oublier.
Plutôt du côté de 1,5% en France.
Ce qui fait que les consommateurs payent 3 à 4% plus cher ce qu'ils
achètent:
Les vendeurs répercutent leurs pertes directes
Les vendeurs répercutent le coût des matériels de sécurité
Les vendeurs, ayant moins de bénéfices, payent moins d'impôts.
--
JVB
Tout ce que j'aime est immoral et/ou fait grossir.
La fauche (je ne me rappelle plus le nom « technique »)
"démarque inconnue"
représente
tout de même entre 0,5 et 1,5% du C.A. À ne pas oublier.
Plutôt du côté de 1,5% en France. Ce qui fait que les consommateurs payent 3 à 4% plus cher ce qu'ils achètent: Les vendeurs répercutent leurs pertes directes Les vendeurs répercutent le coût des matériels de sécurité Les vendeurs, ayant moins de bénéfices, payent moins d'impôts.
-- JVB Tout ce que j'aime est immoral et/ou fait grossir.
Ouimais
Emma a écrit :
Ouimais a écrit : > J'avoue Patrick que j'ai du mal à vous suivre. Vous prétendez les > vigiles sans droits ?
et les clients sans droits également !
> C'est ignorer que dans un lieu privé, même ouvert au public, le > propriétaire jouit des droits attachés à la propriété. > Les vigiles ont eu la bonne attitude, et contrairement à votre > estimation, l'article 73 prévoit bien la rétention pour remise aux > forces de l'ordre si le délit supposé est punissable de prison ce q ui > est le cas en matière de vol.
donc si un vigile me demande d'ouvrir mon sac c'est bien qu'il me soupçonne de vol. Je n'ai rien volé : je refuse d'ouvrir mon sac
On ne parle pas d'un sac à main, mais d'un sac à commissions susceptible de contenir des denrées. Quand vous passez en caisse vous devez en vider le contenu sur le tapis. Et si cela ne vous convient pas, libre à vous de modifier votre mode de ravitaillement.
S'il veut me retenir je lui demande d'appeler le police ou je le fais moi-même :-))
> Maintenant si vous disposez d'une jurisprudence qui en dispose > autrement je suis preneur. > Le client "honnête et conscient de ses droits" s'est mis en situation > en prétendant ignorer les usages des Grands surfaces, consistant soit > à disposer d'une consigne (il ne savait pas) soit à sur-emballer le > contenant (cela il savait) et pénétrer à l'intérieur du magasin , et > donc sans déposer le contenu de son sac à la caisse ce qu'il aurait > dû faire.
si personne ne m'a fait déposer mon sac, tant pis et si quelqu'un me fait déposer mon sac et que la valeur de ce qu'il contient me conduit à refuser ou à demander un engagement du magasin, je crois qu'il vaut mieux que je fasse demi-tour, on est d'accord.
> Les vigiles ont donc pu légitimement soupçonner les manoeuvres en > question. > Et pour avoir beaucoup fréquenté en tant que fournisseur les grandes > chaînes de distribution, à coup sûr que les vigiles ne seront pas > reniés.
sans doute mais je refuse de me voir soupçonnée, accusée de vol, et fouillée
Se mettre en situation équivoque ne permet pas de jouer l'oie effarouchée (au masculin non plus bien sûr). Autant les vigiles n'ont sérieusement aucun pouvoir de police, nous sommes bien d'accord, autant il me paraît illusoire de leur contester le droit sauf à subir une action récursoire, de faire appel aux autorités qualifiées. Et le code pénal prévoit bien l'interception dans de telles circonstances par tout un chacun. Le terme utilisé est "la clameur publique". C'est dire...
Emma a écrit :
Ouimais a écrit :
> J'avoue Patrick que j'ai du mal à vous suivre. Vous prétendez les
> vigiles sans droits ?
et les clients sans droits également !
> C'est ignorer que dans un lieu privé, même ouvert au public, le
> propriétaire jouit des droits attachés à la propriété.
> Les vigiles ont eu la bonne attitude, et contrairement à votre
> estimation, l'article 73 prévoit bien la rétention pour remise aux
> forces de l'ordre si le délit supposé est punissable de prison ce q ui
> est le cas en matière de vol.
donc si un vigile me demande d'ouvrir mon sac c'est bien qu'il me
soupçonne de vol.
Je n'ai rien volé : je refuse d'ouvrir mon sac
On ne parle pas d'un sac à main, mais d'un sac à commissions
susceptible de contenir des denrées.
Quand vous passez en caisse vous devez en vider le contenu sur le
tapis.
Et si cela ne vous convient pas, libre à vous de modifier votre mode
de ravitaillement.
S'il veut me retenir je lui demande d'appeler le police ou je le fais
moi-même :-))
> Maintenant si vous disposez d'une jurisprudence qui en dispose
> autrement je suis preneur.
> Le client "honnête et conscient de ses droits" s'est mis en situation
> en prétendant ignorer les usages des Grands surfaces, consistant soit
> à disposer d'une consigne (il ne savait pas) soit à sur-emballer le
> contenant (cela il savait) et pénétrer à l'intérieur du magasin , et
> donc sans déposer le contenu de son sac à la caisse ce qu'il aurait
> dû faire.
si personne ne m'a fait déposer mon sac, tant pis
et si quelqu'un me fait déposer mon sac et que la valeur de ce qu'il
contient me conduit à refuser ou à demander un engagement du magasin, je
crois qu'il vaut mieux que je fasse demi-tour, on est d'accord.
> Les vigiles ont donc pu légitimement soupçonner les manoeuvres en
> question.
> Et pour avoir beaucoup fréquenté en tant que fournisseur les grandes
> chaînes de distribution, à coup sûr que les vigiles ne seront pas
> reniés.
sans doute mais je refuse de me voir soupçonnée, accusée de vol, et fouillée
Se mettre en situation équivoque ne permet pas de jouer l'oie
effarouchée (au masculin non plus bien sûr). Autant les vigiles n'ont
sérieusement aucun pouvoir de police, nous sommes bien d'accord,
autant il me paraît illusoire de leur contester le droit sauf à subir
une action récursoire, de faire appel aux autorités qualifiées.
Et le code pénal prévoit bien l'interception dans de telles
circonstances par tout un chacun. Le terme utilisé est "la clameur
publique". C'est dire...
Ouimais a écrit : > J'avoue Patrick que j'ai du mal à vous suivre. Vous prétendez les > vigiles sans droits ?
et les clients sans droits également !
> C'est ignorer que dans un lieu privé, même ouvert au public, le > propriétaire jouit des droits attachés à la propriété. > Les vigiles ont eu la bonne attitude, et contrairement à votre > estimation, l'article 73 prévoit bien la rétention pour remise aux > forces de l'ordre si le délit supposé est punissable de prison ce q ui > est le cas en matière de vol.
donc si un vigile me demande d'ouvrir mon sac c'est bien qu'il me soupçonne de vol. Je n'ai rien volé : je refuse d'ouvrir mon sac
On ne parle pas d'un sac à main, mais d'un sac à commissions susceptible de contenir des denrées. Quand vous passez en caisse vous devez en vider le contenu sur le tapis. Et si cela ne vous convient pas, libre à vous de modifier votre mode de ravitaillement.
S'il veut me retenir je lui demande d'appeler le police ou je le fais moi-même :-))
> Maintenant si vous disposez d'une jurisprudence qui en dispose > autrement je suis preneur. > Le client "honnête et conscient de ses droits" s'est mis en situation > en prétendant ignorer les usages des Grands surfaces, consistant soit > à disposer d'une consigne (il ne savait pas) soit à sur-emballer le > contenant (cela il savait) et pénétrer à l'intérieur du magasin , et > donc sans déposer le contenu de son sac à la caisse ce qu'il aurait > dû faire.
si personne ne m'a fait déposer mon sac, tant pis et si quelqu'un me fait déposer mon sac et que la valeur de ce qu'il contient me conduit à refuser ou à demander un engagement du magasin, je crois qu'il vaut mieux que je fasse demi-tour, on est d'accord.
> Les vigiles ont donc pu légitimement soupçonner les manoeuvres en > question. > Et pour avoir beaucoup fréquenté en tant que fournisseur les grandes > chaînes de distribution, à coup sûr que les vigiles ne seront pas > reniés.
sans doute mais je refuse de me voir soupçonnée, accusée de vol, et fouillée
Se mettre en situation équivoque ne permet pas de jouer l'oie effarouchée (au masculin non plus bien sûr). Autant les vigiles n'ont sérieusement aucun pouvoir de police, nous sommes bien d'accord, autant il me paraît illusoire de leur contester le droit sauf à subir une action récursoire, de faire appel aux autorités qualifiées. Et le code pénal prévoit bien l'interception dans de telles circonstances par tout un chacun. Le terme utilisé est "la clameur publique". C'est dire...
Laurent GARNIER
Ouimais a écrit :
J'avoue Patrick que j'ai du mal à vous suivre. Vous prétendez les vigiles sans droits ?
Ils ont les droits d'un citoyen quelconque ! Ni plus, ni moins.
C'est ignorer que dans un lieu privé, même ouvert au public, le propriétaire jouit des droits attachés à la propriété.
Dans les limites de la loi ! Par exemple, il ne pourra pas refuser l'acces a son magasin sans raison legitime.
Les vigiles ont eu la bonne attitude, et contrairement à votre estimation, l'article 73 prévoit bien la rétention pour remise aux forces de l'ordre si le délit supposé est punissable de prison ce qui est le cas en matière de vol.
Attention, il ne suffit pas de supposer un delit de vol. Il faut qu'il y ai flagrant delit pour que l'article 73 s'applique !!!
Le client "honnête et conscient de ses droits" s'est mis en situation en prétendant ignorer les usages des Grands surfaces, consistant soit à disposer d'une consigne (il ne savait pas) soit à sur-emballer le contenant (cela il savait) et pénétrer à l'intérieur du magasin, et donc sans déposer le contenu de son sac à la caisse ce qu'il aurait dû faire.
Meme si le client est en faute en ayant penetre dans le magasin en ne laissant pas son sac a la consigne, il conserve toujours ses droits. Entre autre, l'article 73 justifiant une retention ne peut s'appliquer qu'en cas de flagrant delit de crime ou delit !
Les vigiles ont donc pu légitimement soupçonner les manoeuvres en question.
Entre un soupcon et un flagrant delit, il y a un gouffre legal important.
-- Laurent GARNIER
Ouimais a écrit :
J'avoue Patrick que j'ai du mal à vous suivre. Vous prétendez les
vigiles sans droits ?
Ils ont les droits d'un citoyen quelconque ! Ni plus, ni moins.
C'est ignorer que dans un lieu privé, même ouvert au public, le
propriétaire jouit des droits attachés à la propriété.
Dans les limites de la loi ! Par exemple, il ne pourra pas refuser
l'acces a son magasin sans raison legitime.
Les vigiles ont eu la bonne attitude, et contrairement à votre
estimation, l'article 73 prévoit bien la rétention pour remise aux
forces de l'ordre si le délit supposé est punissable de prison ce qui
est le cas en matière de vol.
Attention, il ne suffit pas de supposer un delit de vol. Il faut qu'il y
ai flagrant delit pour que l'article 73 s'applique !!!
Le client "honnête et conscient de ses droits" s'est mis en situation
en prétendant ignorer les usages des Grands surfaces, consistant soit
à disposer d'une consigne (il ne savait pas) soit à sur-emballer le
contenant (cela il savait) et pénétrer à l'intérieur du magasin, et
donc sans déposer le contenu de son sac à la caisse ce qu'il aurait
dû faire.
Meme si le client est en faute en ayant penetre dans le magasin en ne
laissant pas son sac a la consigne, il conserve toujours ses droits.
Entre autre, l'article 73 justifiant une retention ne peut s'appliquer
qu'en cas de flagrant delit de crime ou delit !
Les vigiles ont donc pu légitimement soupçonner les manoeuvres en
question.
Entre un soupcon et un flagrant delit, il y a un gouffre legal important.
J'avoue Patrick que j'ai du mal à vous suivre. Vous prétendez les vigiles sans droits ?
Ils ont les droits d'un citoyen quelconque ! Ni plus, ni moins.
C'est ignorer que dans un lieu privé, même ouvert au public, le propriétaire jouit des droits attachés à la propriété.
Dans les limites de la loi ! Par exemple, il ne pourra pas refuser l'acces a son magasin sans raison legitime.
Les vigiles ont eu la bonne attitude, et contrairement à votre estimation, l'article 73 prévoit bien la rétention pour remise aux forces de l'ordre si le délit supposé est punissable de prison ce qui est le cas en matière de vol.
Attention, il ne suffit pas de supposer un delit de vol. Il faut qu'il y ai flagrant delit pour que l'article 73 s'applique !!!
Le client "honnête et conscient de ses droits" s'est mis en situation en prétendant ignorer les usages des Grands surfaces, consistant soit à disposer d'une consigne (il ne savait pas) soit à sur-emballer le contenant (cela il savait) et pénétrer à l'intérieur du magasin, et donc sans déposer le contenu de son sac à la caisse ce qu'il aurait dû faire.
Meme si le client est en faute en ayant penetre dans le magasin en ne laissant pas son sac a la consigne, il conserve toujours ses droits. Entre autre, l'article 73 justifiant une retention ne peut s'appliquer qu'en cas de flagrant delit de crime ou delit !
Les vigiles ont donc pu légitimement soupçonner les manoeuvres en question.
Entre un soupcon et un flagrant delit, il y a un gouffre legal important.
-- Laurent GARNIER
benoit.sansspam
Jean Vincent wrote:
> La fauche (je ne me rappelle plus le nom « technique »)
"démarque inconnue"
C'est ça, merci
> représente > tout de même entre 0,5 et 1,5% du C.A. À ne pas oublier.
Plutôt du côté de 1,5% en France.
Soit
Ce qui fait que les consommateurs payent 3 à 4% plus cher ce qu'ils achètent: Les vendeurs répercutent leurs pertes directes
Normal, comme l'électricité et le nettoyage, entre autres. Cela fait partie, malheureusement, des « frais de fonctionnement ».
Les vendeurs répercutent le coût des matériels de sécurité
Idem, de même que nous achetons des serrures. C'est en Finlande, si ma mémoire est bonne, qu'il y a des villes où tout le monde laisse sa porte ouverte. Qu'il y ait du monde ou personne dans la maison.
Les vendeurs, ayant moins de bénéfices, payent moins d'impôts.
Puisqu'ils augmentent leurs frais de fonctionnement, à cause de la démarque inconnue, via le matériel et le personnel, ils augmentent leur marge pour s'y retrouver. Ils ne font pas moins de bénéfices, ils en font autant mais en vendant plus cher. Si le vol était inexistant les prix baisseraient mais leur marge serait la même (en %).
Je suis fabriquant de voiture et je sais que je vais avoir des voitures en panne dans l'année et sous garantie. J'augmente mes prix de ventes pour le payer. Je suis assureur, bin vous devinez. Je suis banquier, je fais payer ceux qui ont de l'argent sur le compte pour ceux qui me plantent. Je suis...
La vie serait sans problèmes, accidents, erreurs... Tout serait moins cher.
La vie serait sans bêtises itou. J'ai un ami qui vend de l'eau en bouteil aux USA. Il a été attaqué en justice par une cliente qui a retouvé une vieille bouteille dont l'eau était encore très bonne, mais si elle avait respecté la date limite de consommation elle devait la jeter et en acheter une neuve. Il la poussait donc à la consommation et à acheter plus de ses produits qu'elle n'en avait besoin ! Elle a bien sûr perdu (la date est obligatoire et défini par la loi) mais cela lui a coûté cher en frais d'avocats. Frais qui ont été reportés d'une façon ou d'une autre sur le prix des bouteilles.
-- Les gens sans humour manquent de sérieux.
Jean Vincent <lipeng0@free.fr> wrote:
> La fauche (je ne me rappelle plus le nom « technique »)
"démarque inconnue"
C'est ça, merci
> représente
> tout de même entre 0,5 et 1,5% du C.A. À ne pas oublier.
Plutôt du côté de 1,5% en France.
Soit
Ce qui fait que les consommateurs payent 3 à 4% plus cher ce qu'ils
achètent:
Les vendeurs répercutent leurs pertes directes
Normal, comme l'électricité et le nettoyage, entre autres. Cela fait
partie, malheureusement, des « frais de fonctionnement ».
Les vendeurs répercutent le coût des matériels de sécurité
Idem, de même que nous achetons des serrures. C'est en Finlande, si
ma mémoire est bonne, qu'il y a des villes où tout le monde laisse sa
porte ouverte. Qu'il y ait du monde ou personne dans la maison.
Les vendeurs, ayant moins de bénéfices, payent moins d'impôts.
Puisqu'ils augmentent leurs frais de fonctionnement, à cause de la
démarque inconnue, via le matériel et le personnel, ils augmentent leur
marge pour s'y retrouver. Ils ne font pas moins de bénéfices, ils en
font autant mais en vendant plus cher. Si le vol était inexistant les
prix baisseraient mais leur marge serait la même (en %).
Je suis fabriquant de voiture et je sais que je vais avoir des
voitures en panne dans l'année et sous garantie. J'augmente mes prix de
ventes pour le payer.
Je suis assureur, bin vous devinez.
Je suis banquier, je fais payer ceux qui ont de l'argent sur le
compte pour ceux qui me plantent.
Je suis...
La vie serait sans problèmes, accidents, erreurs... Tout serait
moins cher.
La vie serait sans bêtises itou. J'ai un ami qui vend de l'eau en
bouteil aux USA. Il a été attaqué en justice par une cliente qui a
retouvé une vieille bouteille dont l'eau était encore très bonne, mais
si elle avait respecté la date limite de consommation elle devait la
jeter et en acheter une neuve. Il la poussait donc à la consommation et
à acheter plus de ses produits qu'elle n'en avait besoin ! Elle a bien
sûr perdu (la date est obligatoire et défini par la loi) mais cela lui a
coûté cher en frais d'avocats. Frais qui ont été reportés d'une façon ou
d'une autre sur le prix des bouteilles.
> La fauche (je ne me rappelle plus le nom « technique »)
"démarque inconnue"
C'est ça, merci
> représente > tout de même entre 0,5 et 1,5% du C.A. À ne pas oublier.
Plutôt du côté de 1,5% en France.
Soit
Ce qui fait que les consommateurs payent 3 à 4% plus cher ce qu'ils achètent: Les vendeurs répercutent leurs pertes directes
Normal, comme l'électricité et le nettoyage, entre autres. Cela fait partie, malheureusement, des « frais de fonctionnement ».
Les vendeurs répercutent le coût des matériels de sécurité
Idem, de même que nous achetons des serrures. C'est en Finlande, si ma mémoire est bonne, qu'il y a des villes où tout le monde laisse sa porte ouverte. Qu'il y ait du monde ou personne dans la maison.
Les vendeurs, ayant moins de bénéfices, payent moins d'impôts.
Puisqu'ils augmentent leurs frais de fonctionnement, à cause de la démarque inconnue, via le matériel et le personnel, ils augmentent leur marge pour s'y retrouver. Ils ne font pas moins de bénéfices, ils en font autant mais en vendant plus cher. Si le vol était inexistant les prix baisseraient mais leur marge serait la même (en %).
Je suis fabriquant de voiture et je sais que je vais avoir des voitures en panne dans l'année et sous garantie. J'augmente mes prix de ventes pour le payer. Je suis assureur, bin vous devinez. Je suis banquier, je fais payer ceux qui ont de l'argent sur le compte pour ceux qui me plantent. Je suis...
La vie serait sans problèmes, accidents, erreurs... Tout serait moins cher.
La vie serait sans bêtises itou. J'ai un ami qui vend de l'eau en bouteil aux USA. Il a été attaqué en justice par une cliente qui a retouvé une vieille bouteille dont l'eau était encore très bonne, mais si elle avait respecté la date limite de consommation elle devait la jeter et en acheter une neuve. Il la poussait donc à la consommation et à acheter plus de ses produits qu'elle n'en avait besoin ! Elle a bien sûr perdu (la date est obligatoire et défini par la loi) mais cela lui a coûté cher en frais d'avocats. Frais qui ont été reportés d'une façon ou d'une autre sur le prix des bouteilles.