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vuescan

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JM Remacle
Bonjour,
La question est dans le sujet: connaissez-vous ce programme de scannage?
Pour scanner des dias et négatifs couleur et N/B.
Je compte l'utiliser sous linux mais il existe également pour les autres
plateformes.
Merci pour vos expériences.
JM

10 réponses

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Jean-Pierre Roche

vraiment ?

Les versions récentes de Nikonscan (par exemple) permettent-elles donc
le scan et l'enregistrement d'images "raw", c'est-à-dire de tous les
bits disponibles sur le scanner, permettant ainsi tous les scans
virtuels futurs même sans la dia ou le neg, par la suite ?


Bien entendu...

C'est à mon avis, avec son multibalayage sur des scanners qui en sont
officiellement "incapables" et certains "upgrades virtuels" (ajouter à
un bas de gamme des fonctionnalités présentes sur les modèles
supériers), un de ses gros avantages


Oui et non : c'est de la bidouille... C'est amusant pour un
amateur certainement mais, par exemple, le
multiéchantillonnage de Vuescan est très loin d'être
équivalent à une implémentation "hard". L'intérêt
photographique est donc limité.

, en plus d'être le seul
multiplate-formes (à ma connaissance, le seul Zindoz+Mac+linux), le seul
multi-scanners, et pas très cher (une cinquantaine d'¤ si je suis à jour).
En bref, en avoir une licence, c'est pouvoir changer d'ordi, de scanner,
et garder ses habitudes (et ses scans "bruts" antérieurs).


C'est un avantage indéniable. Pour ceux qui changent de
système. Si on change de scanner le nouveau a aussi son
logiciel et changer ça peut être pour *mieux*...
--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...

http://jpierreroche.free.fr/


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François Jouve
Jean-Pierre Roche wrote:

Je ne suis pas du même avis (après plusieurs années d'utilisation de
Vuescan). Autant c'était un logiciel intéressant voire indispensable à
une époque autant aujourd'hui les pilotes fournis par les constructeurs
(dont Nikon) ont fait de gros progrès et sont souvent meilleurs. Ou du
moins permettent d'obtenir ce qu'on souhaite donc aller chercher
ailleurs ne me semble pas indispensable.


Sauf si on n'est ni sous windoze ni sous macOS...

--
F.J.

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maurice
SAlut

"Jean-Pierre Roche" a écrit

J'ai plusieurs années d'expérience de cet excellent logiciel avec des
scanners EPSON et Nikon (actuellement un 4000ED). Je l'ai exploité sur
un grand nombre d'images allant de vieux Kodachromes jusqu'à des
négatifs couleurs modernes. Il permet d'obtenir des résultats bien
meilleurs et reproductibles que ceux produits par le logiciel fourni
par Nikon (au moins dans sa version accompagnant le 4000ED).


Je ne suis pas du même avis (après plusieurs années d'utilisation de
Vuescan). Autant c'était un logiciel intéressant voire indispensable à une
époque autant aujourd'hui les pilotes fournis par les constructeurs (dont
Nikon) ont fait de gros progrès et sont souvent meilleurs. Ou du moins
permettent d'obtenir ce qu'on souhaite donc aller chercher ailleurs ne me
semble pas indispensable.



les pilotes constructeurs font ils
le "Output|TIFF size reduction"

par curiosité ?


--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire... http://jpierreroche.free.fr/



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Jean-Pierre Roche

les pilotes constructeurs font ils
le "Output|TIFF size reduction"

par curiosité ?


Euh... C'est quoi et surtout qu'elle en est l'utilité pratique ?
Car on peut imaginer des tas de fonctions plus ou moins
complexes. Mais si leur objet n'est que de réduire les
défauts d'un scanner autant prendre un bon scanner...

--
Jean-Pierre Roche

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Jean-Claude Ghislain

les pilotes constructeurs font ils
le "Output|TIFF size reduction"


Voici ce qu'en dit la doc de VueScan :

TIFF size reduction
Vous pouvez utiliser cette option pour enregistrer des fichiers avec
un nombre réduit de pixels. Par exemple, si la réduction de taille est
mise à 3, chaque bloc 3x3 de pixels dans l'image sera réduit à un seul
pixel, qui sera la moyenne de ces 9 pixels.

Cette option réduira la résolution et la taille du fichier produit.
Ces valeurs seront affichées dans la zone de statut en bas de la
fenêtre.

Cependant, cette option produit de meilleurs résultats que la
réduction de résolution de la numérisation, du fait que la moyenne de
plusieurs pixels aboutit à une réduction du bruit semblable au
multi-échantillonnage. Voir "Input | Number of samples" et "Input |
Number of passes".

Fin de citation.

On scanne au maximum, on rééchantillone et l'on sauve en TIFF.

Oui, la plupart des pilotes de scan sont capable de faire cela, par
contre les techniques mises en oeuvres peuvent varier, ainsi que les
résultats.

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com

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Jean-Claude Ghislain

- Possibilité de fixer les conditions de scan (exposition et base
couleurs) de toutes les images d'un même film à partir de données
saisies sur une partie transparente (amorce du négatif)


Pas de problème pour faire cela avec NikonScan. Tu déconnectes l'expo
auto, tu passes en manuel et tu contrôles tout ce que tu veux.

- Gestion des couleurs facile à mettre en oeuvre et "lisible".


Même chose sur NikonScan.

- Possibilité de calibrer tout scanner avec une mire IT8 (diapo pour
un scanner à film et papier pour scanner à plat).


Je n'ai pas testé cette possibilité de VueScan, j'ai pourtant des mires
IT8 livrées avec le matériel au labo. Mais je suis de la vieille école
qui faisait tout à l'oeil et je continue principalement à travailler
ainsi. Puisque j'ai des mires IT8, je testerai un jour cette possibilité
de VueScan.

- Vuescan étant compatible avec "tous" les scanners, l'expérience
acquise par l'utilisateur avec un modèle de scanner est applicable à
tout autre scanner.


C'est vrai mais ce n'est pas si important que cela. Ce qui compte c'est
de comprendre la logique de fonctionnement d'un scanner et les bases du
traitement de l'image numérique. Si on maîtrise les bases, s'adapter à
un outil ou à un autre est très rapide.

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com

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Sansame
Jean-Pierre Roche wrote:
C'est à mon avis, avec son multibalayage sur des scanners qui en
sont


officiellement "incapables" et certains "upgrades virtuels"
(ajouter à


un bas de gamme des fonctionnalités présentes sur les modèles
supériers), un de ses gros avantages


Oui et non : c'est de la bidouille... C'est amusant pour un
amateur certainement mais, par exemple, le
multiéchantillonnage de Vuescan est très loin d'être
équivalent à une implémentation "hard". L'intérêt
photographique est donc limité.

Le multiéchantillonnage est une opération qui consiste a multiplier

le nombre de scans de chaque pixel puis à adopter la moyenne des
mesures obtenues. Cette redondance des données permet de diminuer leur
dispersion statistique, d'augmenter la dynamique et de diminuer le
bruit. Chaque fois que l'on multiplie par 2 le nombre
d'échantillonnages, on augmente de 1 le nombre de bits produits pour
chaque pixels. En multipliant par 4 le nombre d'échantillonnages d'un
scanner produisant des images sur 10 bits, on obtient des images sur 12
bits.

Le multiéchantillonnage monopasse est la méthode appliquée par les
scanners qui savent scanner plusieurs fois le même pixel AVANT de
déplacer l'original ? C'est le cas, par exemple, des Minolta Scan Dual
ou du Nikon 4000ED... Vuescan gère parfaitement cette fonction, mais
les pilotes fournis par les constructeurs aussi...

Pour les autres scanners, Vuescan (comme SilverFast) propose le
multiéchantillonnage multipasse, qui n'est pas un bricolage réservé
aux "simples amateurs" comme on dit parfois ici. Cette opération est
bien entendu à éviter avec les scanners qui ne savent pas déplacer
l'original avec précision (certains matériels Polaroid utilisent des
galets de caoutchouc pour déplacer les bandes de film ! ). En
revanche, avec les scanners bien construits, le multi-échantillonnage
multipasse peut sauver des images dévorées par le bruit ou dont la
dynamique est insuffisante pour dégager des détails dans les ombres.
Les amateurs ou professionnels curieux qui souhaitent savoir si leur
scanner est adapté au multipasse peuvent visiter le groupe
comp.periphs.scanners en cherchant les mots "multi-scanning multi-pass
nomduscanner".

En marge du multiéchantillonnage, il faut noter que Vuescan offre
aussi l'option "Output|TIFF size reduction" qui permet d'améliorer les
scans réalisés à une définition inférieure à la définition
maximale du scanner. Supposons par exemple qu'un professionnel ou un
amateur ait de bonnes raisons de produire un scan à 1350 dpi alors que
la résolution maximale de son scanner s'élève à 2700 dpi. Il peut
bien sur paramétrer Vuescan avec une résolution de 1350 dpi. Mais il
peut aussi scanner à la résolution maximale et fixer l'option
"Output|TIFF size reduction" à la valeur 2. Vuescan remplacera alors
les blocs de 2x2 pixels par un pixel calculé à partir des 4 pixels du
bloc. Le pixel résultant, est ainsi défini plus précisément que son
homologue scanné à 1350 dpi. Le bruit sera donc plus discret. Il ne
faut pas opposer à cette méthode le fait qu'elle impose à son
utilisateur une durée de scan supérieure. Les multiéchantillonnages
monopasse et multipasse font aussi payer les gains qu'ils procurent en
augmentant les durées de scan. Il ne faut pas non plus imaginer que
cette méthode pourrait être remplacée par un rééchantillonnage
dans Photoshop. Opérer sur les données brutes issues du scanner
évite la production d'artefacts, surtout si la profondeur de couleur
fixée à la sortie du scanner n'est que de 8 bits par canal RVB.

Sansame


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Jean-Pierre Roche

Le multiéchantillonnage est une opération qui consiste a multiplier
le nombre de scans de chaque pixel puis à adopter la moyenne des
mesures obtenues. Cette redondance des données permet de diminuer leur
dispersion statistique, d'augmenter la dynamique et de diminuer le
bruit. Chaque fois que l'on multiplie par 2 le nombre
d'échantillonnages, on augmente de 1 le nombre de bits produits pour
chaque pixels. En multipliant par 4 le nombre d'échantillonnages d'un
scanner produisant des images sur 10 bits, on obtient des images sur 12
bits.


C'est une vision très optimiste des choses. Le
multiéchantillonnage diminue le bruit mais jamais il
n'augmentera la dynamique intrinsèque d'un capteur. Le
prétendre est de la théorie théorisante c'est à dire qui
n'est pas basée sur de l'expérience et des mesures.

Pour les autres scanners, Vuescan (comme SilverFast) propose le
multiéchantillonnage multipasse, qui n'est pas un bricolage réservé
aux "simples amateurs" comme on dit parfois ici.


Mais si : un professionnel utilisera un scanner capable de
faire du monopasse. Tout simplement.

Les amateurs ou professionnels curieux qui souhaitent savoir si leur
scanner est adapté au multipasse peuvent visiter le groupe
comp.periphs.scanners en cherchant les mots "multi-scanning multi-pass
nomduscanner".


Toute opération multipasse réduit la définition. Plus ou
moins suivant le modèle mais toujours. Donc voir plus haut :
utiliser un scanner qui le fait en monopasse.
Ca n'a d'intérêt que pour un amateur qui ne peut pas
forcément s'offrir le meilleur matériel.

En marge du multiéchantillonnage, il faut noter que Vuescan offre
aussi l'option "Output|TIFF size reduction" qui permet d'améliorer les
scans réalisés à une définition inférieure à la définition
maximale du scanner.


Aucun intérêt si on utilise un bon scanner muni d'un bon
logiciel. Déjà que je n'ai jamais connu un professionnel qui
utilise Vuescan, je n'en vois pas employer une telle
procédure. Vraiment très éloignée de la façon de travailler
d'un pro...
--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...

http://jpierreroche.free.fr/

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PE Schmid
Sansame wrote:


Le multiéchantillonnage est une opération qui consiste a multiplier
le nombre de scans de chaque pixel puis à adopter la moyenne des
mesures obtenues. Cette redondance des données permet de diminuer leur
dispersion statistique, d'augmenter la dynamique et de diminuer le
bruit. Chaque fois que l'on multiplie par 2 le nombre
d'échantillonnages, on augmente de 1 le nombre de bits produits pour
chaque pixels. En multipliant par 4 le nombre d'échantillonnages d'un
scanner produisant des images sur 10 bits, on obtient des images sur 12
bits.

Si le signal mesuré vaut 1000, en répétant la mesure on observe un bruit

statistique de racine de 1000, soit un rapport
bruit/signal B/S d'environ 30/1000 ou 3%.

En multipliant par 4 le nombre d'échantillonnages, le bruit sera
multiplié par 2 seulement, soit B/S`/4000 ou 1.5%.

On voit bien les limites de la méthode du multi-échantillonage!

Philippe Schmid

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Sansame
Jean-Pierre Roche wrote:
Aucun intérêt si on utilise un bon scanner muni d'un bon
logiciel. Déjà que je n'ai jamais connu un professionnel qui
utilise Vuescan, je n'en vois pas employer une telle
procédure. Vraiment très éloignée de la façon de travailler
d'un pro...


Cher Professionnel, désolé que mon retour d'expérience de Vuescan
vous ait courroucé, et tout particulièrement d'avoir relevé cette
dernière méthode (assez marginale, je le confesse) de diminution
(limitée) du bruit par rééchantillonnage, technique dont vous nous
apprenez qu'elle est trés éloignée de votre façon de travailler.
J'espère en revanche que j'ai pu être utile à quelques simples
amateurs qui pourront y trouver parfois le moyen d'améliorer des
images réticentes.

Un jour de mansuétude, un matin où vous viendra soudain l'envie de
rire un peu en examinant de plus prés les méthodes pratiquées par
ces bénets d'amateurs, vous devriez quand même regarder tout cela de
plus près, il n'est à mon avis pas impossible que vous y découvriiez
ça et la quelques pratiques intéressantes.
Je comprend tout à fait que le multiscan multipasse vous inquiète par
son instabilité mécanique susceptible de mettre en péril la
résolution d'une image, inconvénient que, bien sur, je confirme.
Mais, si vous avez pratiqué le tirage en chambre (noire) à l'époque
bénie ou les APN n'existaient pas, peut-être avez vous employé (ou
vu utiliser par un amateur aventureux) toutes sortes d'improvisations
mécaniques, comme les masques de tirage... Peut-être même avez vous
pu assister à ces étonnantes chorégraphies où le tireur, tel un
chaman sibérien, passe sa main gauche sous l'agrandisseur pour masquer
au jugé une partie du négatif située sous une zone par trop
transparente. Vous pourriez encore aujourd'hui, dans le 6è
arrondissement de Paris, voir le tireur de Clergue se livrer à de
telles magies (noires) pour sortir les images d'une prochaine
exposition américaine. C'est du bricolage mécanique éclairé, un
concept paradoxal comme le monarchisme du même nom. Ce n'est
peut-être pas du Professionnel mais c'est de l'Art.

Sansame

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