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Windows 7 et la XBox 360 interdits à la vente en Allemagne.

29 réponses
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NiKo
Bah oui, c'est ça quand on vole le travail des autres.

C'est pas demain la veille que Linux sera interdit de vente ...

Mouhahaha !


--
Le mode sans échec de Windows est la preuve que son
mode normal est un échec !

SONY : It only does everything ... until we remove !
PS3 Firmware update 3.21 :
The first software update which downgrade !

9 réponses

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Laurent Georget
Le 02/05/2012 23:12, Stephane CARPENTIER a écrit :
Laurent Georget wrote:

Le 02/05/2012 22:22, Emmanuel Florac a écrit :
Le Wed, 02 May 2012 21:51:52 +0200, Laurent Georget a écrit:

Utiliser cette
musique en-dehors du cadre de la licence applicable dessus, sans la
permission de son auteur, c'est du vol.



Par exemple, chanter cette musique dans sa salle de bain. Ou pire, en
public, dans la rue. Hu hu hu hu. Les intégristes de la propriété
intellectuelle sont presque aussi rigolos que les témoins de Jéhovah,
dans le genre amateur de fictions.




Ce genre d'utilisation fait parti des usages tolérés, justement, dans le
cadre des licences, il ne faut pas déformer ce que je dis. Et je ne suis
pas sûr de bien saisir ce que cette comparaison foireuse vient faire là.

En général, ça devient gênant pour les artistes lorsqu'il est fait
commerce de leurs musiques sans qu'ils ne touchent de revenus.



Par exemple, si tu chantes une chanson dans la rue, si des gens te donnent
un pièce, c'est du vol mais si tout le monde te snobe, c'est toléré ?



Telle qu'est faite la législation, c'est à l'appréciation des ayant-droits.

Je n'ai jamais dit que je faisais l'apologie des licences existant
actuellement. Il y a des abus, c'est certain. Je justifiais seulement
que l'emploi du terme "vol" était justifié dans certains cas pour les
oeuvres musicales, qui relève de la propriété intellectuelle.
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Nicolas George
Laurent Georget , dans le message
<4fa19058$0$21472$, a écrit :
Utiliser
cette musique en-dehors du cadre de la licence applicable dessus, sans
la permission de son auteur, c'est du vol.



Ah, c'est du vol ? C'est donc que son propriétaire, après ça, ne l'a plus.
L'auteur a oublié son oeuvre !

Dis-moi, comment fais-tu pour réaliser cet exploit ? Tu utilises un
scalpel ? Ou de la technologie plus subtile ?
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Nicolas George
Laurent Georget , dans le message
<4fa1a4d4$0$12495$, a écrit :
Telle qu'est faite la législation, c'est à l'appréciation des ayant-droits.



Tel qu'est faite la législation, les droits d'auteur sont traités par un
code totalement distinct du code pénal qui définit la notion de vol. Qui
plus est, dans presque toutes les circonstances, une contrefaçon est une
affaire civile et non pénale, alors qu'un vol est toujours pénal.
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Yliur
> Je me demande quelle définition d'"accaparer" tu retiens pour qu'il
> soit même possible de l'appliquer à un "bien immatériel".
> http://www.cnrtl.fr/lexicographie/accaparer?
>
> Et c'est là que se situe la subtilité : le vol et la contrefaçon, ce
> n'est pas la même chose. Je te renvoie au message de Nicolas
> Georges de 19h48 pour quelques précisions.
>
J'avais celle-là en tête :
http://www.le-dictionnaire.com/definition.php?mot¬caparer.
"S'emparer de", c'est-à-dire faire d'un produit sa propriété.



La définition que tu utilises est donc (d'après ta source) "monopoliser,
s'emparer de". Et je crois bien que faire une copie (légale ou non) ne
permet pas de monopoliser un bien.

Dans le même dictionnaire, à (s')emparer, on trouve ça :
"prendre violemment possession"
=> Je n'ai pas l'impression qu'il soit question de violence ici
"prendre, attraper vivement"
=> Ni de vivacité
"au sens figuré se rendre maître de qualités ou de personnes
(s'emparer de l'attention du public, le sommeil s'empare de moi)"
=> Ni de se rendre maître de quoi que ce soit, puisque les
autres détenteurs de l'oeuvre l'ont toujours.

Toujours dans le même, à contrefaçon :
"reproduction délictueuse d'une œuvre artistique ou commerciale"

C'est aussi le vocabulaire utilisé dans un cadre juridique. Et si les
mots sont importants, c'est simplement pour éviter de mélanger tout et
n'importe quoi. Ne pas confondre le vol et la contrefaçon c'est
simplement admettre qu'il s'agit de deux cas très différents : dans un
cas je prends quelque chose à quelqu'un et il ne l'a plus, dans l'autre
j'en fais une copie et une utilisation illégale mais il l'a toujours.
Ce qui n'empêche pas de lui reconnaître un préjudice (la contrefaçon
est illégale), mais comme les conséquences ne sont pas du tout les
mêmes il vaut mieux éviter de confondre les notions. Pour resituer le
débat dans son contexte d'origine, ça évite par exemple de comparer la
copie illégale de musique au télécharg^W vol à l'étalage de baguettes
de pain.


Et je maintiens le terme de "vol". Et oui, je fais bien la différence
avec celui de "contrefaçon". La contrefaçon est la reproduction
illégale d'un produit. Elle peut s'appliquer à une oeuvre artistique.
Le vol, c'est l'appropriation illégale d'un bien dont autrui est
propriétaire.

Donc dans le cas qui nous intéresse, l'exploitation illégale d'un
brevet, il s'agit de contrefaçon car un brevet ne constitue pas un
"titre de brevet". En revanche, dans le cas d'une oeuvre musicale,
celle-ci constitue la propriété intellectuelle de son auteur. Utiliser
cette musique en-dehors du cadre de la licence applicable dessus, sans
la permission de son auteur, c'est du vol.



En quoi quelqu'un qui copie une oeuvre en devient-il propriétaire (en
particulier : au détriment du propriétaire légal [qui d'ailleurs est
propriétaire des droits si je ne m'abuse ; je ne suis même pas sûr
qu'il soit considéré comme propriétaire de l'oeuvre, même dans un
sens particulier à la propriété intellectuelle]).

En quoi les conséquences du viol d'un brevet diffèrent-elles d'une
copie illégale d'oeuvre ? Dans les deux cas l'"ancien" détenteur les
possède toujours.

Au contraire, si je vole un objet physique il est bien évident que son
ancien propriétaire ne le possède plus.

C'est cette distinction qu'il est important de préserver, ça évite de
dire des conneries sur ce genre de sujets (comme sur les baguettes de
pain par exemple). Ce n'est pas pour rien si les deux termes sont
juridiquement distincts.

(hum... et que penser de ce propos attribué au président du SNEP :
"les téléchargeurs, ils auraient vendu du beurre aux Allemands pendant
la guerre" ? est-ce qu'il voulait dire "voler" ; je suis perplexe...
ils mélangent vraiment tout, non ?)
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Laurent Georget
Le 03/05/2012 01:24, Yliur a écrit :


Donc dans le cas qui nous intéresse, l'exploitation illégale d'un
brevet, il s'agit de contrefaçon car un brevet ne constitue pas un
"titre de brevet". En revanche, dans le cas d'une oeuvre musicale,
celle-ci constitue la propriété intellectuelle de son auteur. Utiliser
cette musique en-dehors du cadre de la licence applicable dessus, sans
la permission de son auteur, c'est du vol.



En quoi quelqu'un qui copie une oeuvre en devient-il propriétaire (


Il est propriétaire de la copie qu'il détient illégalement.

en particulier : au détriment du propriétaire légal [qui d'ailleurs est
propriétaire des droits si je ne m'abuse ; je ne suis même pas sûr
qu'il soit considéré comme propriétaire de l'oeuvre, même dans un
sens particulier à la propriété intellectuelle]).

En quoi les conséquences du viol d'un brevet diffèrent-elles d'une
copie illégale d'oeuvre ? Dans les deux cas l'"ancien" détenteur les
possède toujours.



Parce qu'on ne parle pas de "propriété intellectuelle" dans le cas d'un
brevet, juste d'un droit exclusif d'exploitation.

Au contraire, si je vole un objet physique il est bien évident que son
ancien propriétaire ne le possède plus.

C'est cette distinction qu'il est important de préserver, ça évite de
dire des conneries sur ce genre de sujets (comme sur les baguettes de
pain par exemple). Ce n'est pas pour rien si les deux termes sont
juridiquement distincts.



Évidemment, c'est tordu. Mais d'un autre côté, parler de contrefaçon
dans le cas de la diffusion illégale d'une musique, par exemple sur un
site de téléchargements, est inadapté aussi si c'est l'oeuvre originale
qui a été diffusée. Il n'a pas été effectué de faux, donc elle n'a pas
été contrefaite. On n'est pas dans le cas de la "reproduction
délictueuse d'une oeuvre artistique", seulement dans sa diffusion.
Avatar
Nicolas George
Laurent Georget , dans le message
<4fa21c2c$0$12493$, a écrit :
Il est propriétaire de la copie qu'il détient illégalement.



Et comme cette copie n'appartenait à personne auparavant, il est abusif de
parler de vol.

Parce qu'on ne parle pas de "propriété intellectuelle" dans le cas d'un
brevet, juste d'un droit exclusif d'exploitation.



Dans le cas d'un brevet, « on » parle de « propriété industrielle ». Mais
dans les deux cas, il s'agit de propagande.

Évidemment, c'est tordu. Mais d'un autre côté, parler de contrefaçon
dans le cas de la diffusion illégale d'une musique, par exemple sur un
site de téléchargements, est inadapté aussi si c'est l'oeuvre originale
qui a été diffusée. Il n'a pas été effectué de faux, donc elle n'a pas
été contrefaite. On n'est pas dans le cas de la "reproduction
délictueuse d'une oeuvre artistique", seulement dans sa diffusion.



Tu m'expliques comment on diffuse une oeuvre sans la reproduire ?
Avatar
Laurent Georget
Le 03/05/2012 09:11, Nicolas George a écrit :
Laurent Georget , dans le message
<4fa21c2c$0$12493$, a écrit :
Il est propriétaire de la copie qu'il détient illégalement.



Et comme cette copie n'appartenait à personne auparavant, il est abusif de
parler de vol.

Parce qu'on ne parle pas de "propriété intellectuelle" dans le cas d'un
brevet, juste d'un droit exclusif d'exploitation.



Dans le cas d'un brevet, « on » parle de « propriété industrielle ». Mais
dans les deux cas, il s'agit de propagande.

Évidemment, c'est tordu. Mais d'un autre côté, parler de contrefaçon
dans le cas de la diffusion illégale d'une musique, par exemple sur un
site de téléchargements, est inadapté aussi si c'est l'oeuvre originale
qui a été diffusée. Il n'a pas été effectué de faux, donc elle n'a pas
été contrefaite. On n'est pas dans le cas de la "reproduction
délictueuse d'une oeuvre artistique", seulement dans sa diffusion.



Tu m'expliques comment on diffuse une oeuvre sans la reproduire ?


Mettons que quelqu'un acquiert une oeuvre légalement, puis la rediffuse
telle quelle, par exemple lors d'une manifestation publique. C'est
illégal si la licence ne permet pas la diffusion publique en-dehors du
cadre familial mais la musique aura tout de même été diffusée sans être
reproduite.
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Nicolas George
Laurent Georget , dans le message
<4fa2c339$0$21462$, a écrit :
mais la musique aura tout de même été diffusée sans être
reproduite.



Ah ? La musique s'est trouvée à un moment dans l'air. Elle n'était plus sur
son support d'origine à ce moment-là, selon toi ?
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Laurent Georget
Le 03/05/2012 20:54, Nicolas George a écrit :
Laurent Georget , dans le message
<4fa2c339$0$21462$, a écrit :
mais la musique aura tout de même été diffusée sans être
reproduite.



Ah ? La musique s'est trouvée à un moment dans l'air. Elle n'était plus sur
son support d'origine à ce moment-là, selon toi ?


Ah, tu entends reproduire dans ce sens-là, ok. Non, moi je voyais plutôt
ça comme "en faire une copie".
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