Riaa La lettre propose notamment aux individus soupçonnés d'avoir téléchargé de la musique illégalement d'éviter de comparaître au tribunal en réglant à l'amiable leur affaire avec la RIAA, représentant des intérêts de l'industrie du disque.

Ces lettres rentrent dans le cadre d'un vaste programme destiné à mettre, si ce n'est un terme, du moins un frein au piratage et au téléchargement illégal dans les campus des Etats-Unis. Des centaines d'autres lettres sont d'ores et déjà dans les tiroirs des bureaux de la RIAA, mais elle seront envoyées ultérieurement, a t-elle indiqué.

La RIAA ( Recording Industry Association of America ) fait preuve de mansuétude puisqu'elle laisse aux étudiants davantage de temps pour répondre à ses requêtes. Reste qu'en période estivale, elle risque bien de ne pas voir beaucoup de suites.

" Ceux qui continuent d'ignorer des services légaux de bonne qualité et d'ignorer la loi en volant de la musique en ligne risquent une affaire judiciaire fédérale qui pourrait entraîner des milliers de dollars d'amendes. Avec des moyens si simples, faciles, et bon marché d'acquérir de la musique de manière légale aujourd'hui, pourquoi prendre ce risque ? ", s'est interrogé Steven Marks, avocat général de la RIAA.

L'organisation s'appuie principalement sur une étude affirmant que plus de la moitié de la musique téléchargée illégalement l'est par des étudiants. Mais cette catégorie de la population est dans le même temps jugée responsable de plus de 1,3 milliards de téléchargements légaux, indique nos confrères de Betanews. Ce sont 2 423 lettres qui ont été envoyées depuis février dernier.