Rocket Lab : le tout premier tir d'un lanceur depuis la Nouvelle-Zélande se prépare

Le tout premier lancement de l'Histoire depuis la Nouvelle-Zélande est reportée pour cause de météo capricieuse.
La startup Rocket Lab explore sa propre voie pour tenter de réduire le coût des lancements de fusées capables de mettre en orbite des satellite en misant sur l'impression 3D de certains éléments de son lanceur Electron et une modularité permettant un assemblage en quelques jours.
L'autre particularité de l'entreprise est qu'elle dispose d'un pad de tir privé en Nouvelle-Zélande. Rocket Lab s'apprête à réaliser son premier tir, et de fait aussi le premier dans l'Histoire du pays, mais c'était sans compter avec la météo.
Le tir a été reporté pour cause de vents violents et ne sera pas retenté avant ce mardi. Déjà, dimanche, les vents forts avaient empêché de dresser le lanceur sur le pas de tir.
Pour ce premier tir inaugural, Rocket Lab s'est donné une fenêtre de tir de 10 jours, soit jusqu'au 2 juin. Deux autres lancements doivent être menés avant de s'attaquer à la première mission commerciale qui embarquera de petits satellites à déployer en orbite basse, ce qui constitue la mission principale du lanceur Electron.
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Le dernier tir de Rocket Lab a permis de placer des satellites mais elle a surtout validé pour la première fois le principe de récupération de l'étage principal du lanceur Electron.
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Rocket Lab utilise déjà l'impression 3D pour le moteur de son lanceur Electron. L'entreprise prévoit désormais de récupérer le premier étage pour une réutilisation.
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