Plateforme vidéo en OTT entre France Télévisions, M6 et TF1, Salto devait connaître un lancement test public le 3 juin avec pour débuter 15 000 heures de programmes, puis 20 000 heures d'ici fin 2020. Le grand lancement était ensuite prévu à la rentrée de septembre.

En raison de l'épidémie de coronavirus, la feuille de route est quelque peu modifiée. Début juin, le test ne sera pas ouvert à tous. Il s'agira d'une version bêta privée. Le déploiement complet pourrait par ailleurs être décalé dans le temps.

Pas de certitude encore, mais le grand lancement serait à l'automne 2020. Dans une réaction obtenue par Les Échos, le groupe écrit :

" L'état d'urgence sanitaire et les contraintes liées au confinement ont de fortes incidences pour l'ensemble des médias audiovisuels avec des reports sur toute la chaîne de fabrication des programmes : arrêt des tournages et de la post production, indisponibilité des programmes étrangers avec la suspension des doublages, retards sur la livraison des contenus. "

Salto

D'après Les Échos, les tarifs de Salto pourraient en outre être revus à la baisse. Jusqu'à présent, il avait été évoqué plusieurs abonnements avec des prix allant 5 € à 10 € par mois.

Salto va jouer sur plusieurs tableaux avec de l'agrégation pour visionner les flux de plusieurs chaînes en direct et en replay, un service de vidéo à la demande pour des contenus divers (séries, cinéma, documentaires, magazines d'information, jeunesse, téléréalité…) avec éditorialisation des recommandations et une cible spécifiquement française.

Selon le Conseil supérieur de l'audiovisuel, Salto doit permettre de " valoriser la création française et européenne " et pour " renforcer l'offre non linéaire des acteurs français historiques de la télévision gratuite. "