Il y a aussi la possibilité que Motorola Mobility, racheté par Google le 15 août dernier, finisse par être privilégié par le géant de la recherche et ait accès aux dernières versions d' Android avant les autres partenaires. Cela ne reste qu'une hypothèse en l'état et Google a montré à plusieurs reprises son intention de soutenir son écosystème, mais faire abstraction de ce cas de figure peut se révéler dangereux quand on sait que Google adore surgir là où on l'attend pas.
Et pour mener à bien cette inflexion tactique, le groupe coréen peut compter sur sa propre plate-forme mobile Bada OS, dévoilée en grande pompe en février 2010, et dont le développement ne peut dès lors que prendre de l'ampleur.
Bada open source : du pour et du contre
Le journal économique explique également que la culture d'entreprise chez Samsung est plutôt hardware et qu'une ouverture de la plate-forme apporterait des idées neuves venues de l'extérieur, avec la possibilité pour les entreprises de modifier certains éléments pour des projets spécifiques, à la manière d' Android.
Il reste qu'une telle stratégie n'est pas évidente à mener, comme l'ont montré de précédents exemples dans l'industrie. Le passage en open source de Symbian, voulu par Nokia, n'a pas vraiment permis d'attirer de nouveaux acteurs.
Par ailleurs, le marché des TV connectés est encore immature et rien ne dit que Bada saura prendre l'ascendant même si Samsung est bien placé en tant que fabricant d'écrans plats.
Publié le
par Christian D.

Source :
Wall Street journal

Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
Sur le même sujet
Cette page peut contenir des liens affiliés. Si vous achetez un produit depuis ces liens, le site marchand nous reversera une commission sans que cela n'impacte en rien le montant de votre achat. En savoir plus.