Les smartphones faisant toujours plus appel à des fonctions de deep learning et de computer vision, les concepteurs de puces ont commencé à intégrer des composants dédiés dans leurs plates-formes matérielles.
Apple et Huawei proposent ainsi des SoC intégrant une puce spécifique déchargeant le CPU de ces tâches spécifiques, tandis que Qualcomm propose une approche décentralisée qui fait appel aux puces déjà présentes (GPU, DSP, ISP...) de ses SoCs SnapDragon.
Le prochain acteur à proposer un composant dédié devrait être Samsung.
Selon le Korea Herald, le fabricant coréen a finalisé son propre NPU (Neural Processing Unit) et compte l'intégrer dans ses appareils mobiles, à commencer par le Galaxy S9 attendu le mois prochain, même si c'est le Galaxy Note 9 qui devrait pleinement exploiter ses capacités au second semestre.
De source industrielle, ses capacités de traitement seraient aussi élevées, sinon plus, que les meilleures puces NPU du marché mobile, avec une capacité de traitement d'au moins 4 TOPS (Tera Operations Per Second). Samsung arriverait ainsi plus tardivement que ses concurrents mais avec une solution optimisée.
Pour le développement de ses NPU, Samsung n'aurait pas lésiné sur les collaborations avec des instituts de recherche et sur les investissements autour de projets de recherche sur l'intelligence artificielle.
