Depuis l'annonce en juillet d'un plan de réorganisation chez l'opérateur SFR incluant un programme de départs volontaires, divers bruits ont couru sur l'ampleur de la destruction d'emplois perdus. Ce week-end, les dernières estimations portaient sur la perte d'un millier d'emplois.

L'opérateur vient d'en confirmer les grandes lignes et a annoncé un plan de départs volontaires concernant un total de 1123 postes. Dans le même temps, il prévoit la création de 267 emplois, conduisant à une balance de 856 postes détruits.

Dans un communiqué, il précise que ces mesures sont prises " en vue de sauvegarder sa compétitivité et d'accélérer sa mutation vers le numérique ", qui constitue sa prochaine grande transformation pour prendre en compte les évolutions d'un marché mobile bousculé depuis l'arrivée de Free Mobile en début d'année.

SFR évoque un " plan de mobilité interne " et ces départs volontaires qui font l'objet d'une validation en commission paritaire et d'un suivi stipulant qu' " aucun volontaire éligible ne pourra quitter l'entreprise sans un projet professionnel viable ", dont les conditions seront détaillées avec les partenaires sociaux le 3 décembre prochain.

Comme une anticipation aux critiques que pourrait formuler le gouvernement, SFR souligne que " ce plan de transformation vise à maintenir les investissements de SFR dans les infrastructures très haut débit et à permettre de disposer d'une organisation performante capable d'apporter à l'ensemble des clients une large gamme de services toujours plus compétitifs et innovants ".