La jeune société française Shark Robotics a déjà fait parler d'elle lors de l'incendie de Notre-Dame-de-Paris avec son robot Colossus utilisé par les pompiers pour mener des explorations en lieux difficiles, et ses propositions ont séduit de gros clients dans les domaines industriel, nucléaire et militaire.
Elle vient d'adapter un autre de ses robots, le Rhyno Protect, pour en faire un outil de décontamination de locaux. Sa base est en principe destinée à recevoir une lance à incendie mais sa conception modulaire a permis de l'adapter pour une fonction de nettoyage de surfaces et espaces potentiellement contaminés par la présence du coronavirus.
La firme promet une capacité de nettoyage de l'ordre de 20 000 m2 en trois heures grâce à un système de buses pulvérisant des solutions virucides à 360 degrés et pouvant décontaminer l'air par des lampes à UV.
L'un des points forts du robot est sa capacité à évoluer dans des escaliers, lui permettant de se déplacer d'étage en étage sans intervention humaine. Le journal La Tribune indique que Shark Robotics est en discussions avec le gouvernement français pour tenter d'obtenir des commandes.
En cas d'accord, elle serait en capacité de produire jusqu'à 150 unités en trois mois. De quoi constituer une arme supplémentaire dans l'arsenal déployé contre le coronavirus ou d'autres menaces microbiennes.
