Discuté depuis longtemps, le rachat de la participation d'Ericsson dans la co-entreprise Sony Ericsson, détenue à 50 / 50 par Sony et Ericsson, a finalement été entériné fin 2011. Le groupe japonais veut s'en servir comme tremplin pour une stratégie mobile ambitieuse, débutée avec une première série de tablettes tactiles, tandis qu' Ericsson préfère se concentrer sur ses activités d'équipementier télécom soumises à une forte pression des concurrents chinois.

Le timing était donc enfin parfait pour que Sony prenne le contrôle complet du fabricant Sony Ericsson, en quête d'une relance après le déclin de son activité sur les téléphones portables classiques et un virage vers les smartphones Android.


Naissance de Sony Mobile Communications
sony_logo La stratégie était là aussi agressive, Sony Ericsson voulant devenir le premier fabricant de smartphones Android au monde, mais du rêve à sa réalisation, l'exécution n'a pas encore suivi. Il faut dire qu'il y a du beau monde sur le créneau et qu'il devient très difficile de se distinguer, malgré la forte croissance du segment.

Sony a pour sa part besoin de redorer son blason et de reconquérir un terrain cédé aux groupes coréens. En finalisant la transaction, le groupe nippon annonce la fusion de Sony Ericsson au sein d'une société Sony Mobile Communications qui va gérer tous les aspects de l'activité mobile de façon cohérente.

Elle conserve Bert Nordberg comme CEO et président du conseil d'administration et disposera d'un siège social à Londres, avec divers sites de R&D et un effectif d'environ 8000 salariés. Elle poursuivra l'activité de conception et de commercialisation d'appareils mobiles.

Les premiers smartphones sous marque Sony sont attendus au salon MWC 2012 de Barcelone, fin février.