Le 1er septembre dernier, un lanceur Falcon 9 de SpaceX a explosé sur son pas de tir lors d'une préparation à un test d'allumage des moteurs. La fusée est partie en fumée ainsi que sa charge utile : le satellite de communication AMOS-6. La société de Elon Musk a fait un nouveau point sur cet incident.

Des éléments avait déjà filtré suite à un article du Wall Street Journal et mettant probablement un terme à l'hypothèse d'un sabotage. SpaceX indique avoir conduit des tests dans une installation d'essai de McGregor dans le Texas aux États-Unis afin de reproduire au plus près les conditions ayant mené à l'accident.

Depuis le début, SpaceX suspecte une brèche au niveau du système d'hélium cryogénique dans le réservoir d'oxygène liquide du seconde étage. La cause première de cette brèche n'a pas encore été confirmée mais l'attention se porte sur l'un des trois réservoirs COPV - où est injecté l'hélium - à l'intérieur du réservoir d'oxygène liquide.

Un COPV - Composite Overwrapped Pressure Vessel - est un réservoir sous pression fabriqué en matériau composite, en l'occurrence du composite carbone pour SpaceX, et conçu pour contenir un gaz ou ici un liquide cryogénique. SpaceX a été en mesure de récréer des conditions où la température et la pression de l'hélium injecté ont conduit à une défaillance au niveau du COPV.

  

C'est donc un point que SpaceX va devoir améliorer mais il écarte un problème de conception au niveau du lanceur lui-même. Le souci est avec la température et la pression de l'hélium dont il faudra sécuriser l'injection. SpaceX prévoit toujours de rependre les vols avant la fin de cette année.