Stéphane Richard : Orange collecte des données personnelles mais "n'en fait rien"

Alors que Facebook multiplie les scandales au niveau de la collecte et de l'exploitation des données personnelles, Stéphane Richard, le patron d'Orange explique que l'opérateur collecte des données sans les exploiter...
Le scandale de Facebook et de la collecte massive de données par le cabinet Cambridge Analytica créé du remous dans la sphère high-tech et les géants du Net sont ainsi particulièrement scrutés et critiqués sur le terrain des données personnelles, de leur collecte, protection et exploitation.
Et la situation se constate également jusqu'en France : Stéphane Richard, le PDG d'Orange était ainsi invité à l'antenne d'Europe 1 pour s'exprimer sur le sujet.
Orange collecte des données personnelles : "Il y a une grande différence entre des acteurs comme Facebook et nous : nous, les données, on en fait rien !", dit @SRichard de @Orange #E1Matin pic.twitter.com/dqsieDkto2
— Europe 1 (@Europe1) 22 mars 2018
Le patron de l'opérateur a ainsi partagé : "On respecte nos obligations légales vis-à-vis des autorités. Il y a une grande différence entre des acteurs comme Facebook et nous : nous, les données, on en fait rien !, on les vend pas. On ne les utilise que pour des motifs d'intérêt général pour une collectivité".
Des propos qui pourraient rassurer les utilisateurs si Stéphane Richard ne s'était pas avancé un peu trop vite... Puisque Orange propose l'offre Flux Vision qui consiste à analyser les données des utilisateurs pour créer des statistiques de déplacement et d'usage et vise ainsi les collectivités touristiques. En clair, Orange peut fournir des données sur la fréquentation de certains lieux parcourus par ses utilisateurs à des collectivités, notamment pour aider à l'aménagement urbain et la création de lignes de transport en commun par exemple.
"Les données de circulation qui permettent de comprendre ce que font les gens, quels sont leurs trajets, on peut mettre cela, anonymisé et agrégé à la disposition des collectivités pour éviter de faire des études de trafics très complexes.”
Stéphane Richard va jusqu'à indiquer que "Nous ne vendons pas les données, c‘est un point essentiel, c’est ce qui fait la différence entre Orange et tous les autres acteurs de l’internet. Dans le numérique aujourd’hui ce qui est important c’est la confiance et le niveau de protection et d’appropriation qu’on a de ses propres données."
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Première étape validée pour Stéphane Richard en vue de son troisième mandat à la tête du groupe Orange.
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Vos commentaires Page 1 / 2
Stéphane Richard " va jusqu'à indiquer " ( c'est dire si c'est vrai ) que "Nous ne vendons pas les données, c‘est un point essentiel, c’est ce qui fait la différence entre Orange et tous les autres acteurs de l’internet.
Lui en fait il les donnent .
Sérieusement , surtout avec celui là , il ment c'est sur et fait de l'enfumage , y'a forcement un moment ou il prend du fric avec .....d'une manière ou d'une autre .
Hein Steph , ou vont les " Gens " que font les "Gens " qu'achètent les " Gens " ... tu le sait toi hein mon Steph ... mais t'en fait " presque rien " .
Putain on est pas payé cher mais on se fend bien gueule .
Il y en a 2 sortes aussi, les données générées par l'utilisation du service, celles-ci devraient dans tous les cas ne jamais être exploitables ; et il y a les données nominatives, l'identité en gros, que toute société ne se gêne pas pour revendre à leur partenaires, pour qu'après l'on soit pollués de tout un tas de conneries.
Ça devrait être "non" par défaut ça aussi.
Il serait tant que le CNIL et l'Europe se bougent réellement sur sujet !
https://youtu.be/P_-BPZRQjbw
nous prennent-il pour des cons...?
+1
Il faudrait tripler le budget de la Cnil dans ce nouveau monde numérique ...
Utilisation normale des données quoi.
"On garde les traces numériques pour les pouvoir publics.
On n'est pas Facebook, on n'en fait rien des données.
On les vends pas, on les utilisent, pratiquement pas, que pour intérêt général.
On les mets à disposition d'une ville."
Trouver l'erreur dans ce discours.
Je vois un patron mal à l'aise, la raison, une gestion des données qu'il aurait aimé garder secrète.