Google_Car_Paris Alors que le ton est sensiblement monté aux États-Unis, les choses semblent s'arranger pour Google au Royaume-Uni. Dans l'affaire Street View et des données WiFi collectées sur des réseaux non protégés par les fameux véhicules, le Bureau britannique du Commissaire à l'Information ( Information Commissioner's Office ) a estimé que ces données litigieuses n'incluent " aucun détail personnel significatif susceptible de permettre d'aboutir à l'identification d'une personne ".

Le ICO a rendu une petite visite à Google dans ses locaux et a eu accès à des échantillons de données WiFi qui selon le géant du Web ont été récupérées par erreur. Sur la base de cette consultation, le ICO s'est dit satisfait, du moins pour lesdites données concernant le Royaume-Uni.

Le ICO souligne en effet que d'autres autorités de protection de la vie privée, et c'est pas exemple le cas de la CNIL en France, ont mené des analyses détaillées dont les conclusions pourraient être différentes dans les juridictions concernées. L'organisme britannique surveillera de près ces conclusions qui pour la CNIL devraient intervenir en septembre.

Par ailleurs, le ICO estime que s'il n'y a jusqu'ici aucune preuve qu'au Royaume-Uni les données collectées par Google " ont causé ou pourraient causer un préjudice personnel ", Google a bien eu tort en effectuant de tels relevés.

Rappelons qu'après avoir été immobilisés, les véhicules Street View ont repris la route dans plusieurs pays mais désormais débarrassés de tout équipement Wi-Fi.